glossaire-lexique-oeko-tex

Oeko-Tex

C’est un label qui vise à garantir les qualités humano-écologique des textiles. Il garantit que le textile en question est exempt de produits toxiques pour le corps (la santé et la peau) et pour l’environnement.

Tout d’abord, la norme oeko-tex tient compte de l’écologie de production : 

C’est-à-dire que ce label tient compte des effets des procédés de fabrication. Cela implique autant les travailleurs, que l’environnement.

Pour les travailleurs il est question des normes de sécurité au travail. Pour l’environnement, les critères portent sur la consommation de matières premières, notamment d’eau et d’énergie. Mais ce label se préoccupe aussi du traitement des eaux usées et de la génération éventuelle de déchet, de bruit et de poussière.

Ensuite, cette norme tient compte de l’écologie humaine :

Cela signifie que ce label vérifie les effets des textiles et de leurs composants sur la santé et le bien-être des personnes.

De plus, cette norme tient compte de l’écologie d’utilisation : 

Pour ce faire le label examine les effets sur l’environnement lors :
du lavage, du nettoyage et de l’entretien des textiles.

Enfin, cette norme tient compte de l’écologie d’élimination :

C’est-à-dire que ce label étudie la fin de vie de la matière. Ici, il la matière est biodégradable. Donc pas de problèmes à evisger pour l’élimination ou recyclage.

Bref, je crois qu’on peut affirmer que c’est un label cohérent :

En effet, il se préoccupe de nombreuses les facettes de l’écologie dans le secteur textile.

Panorama des différentes fibres textiles

Il existe différentes fibres textiles. Il y a deux grandes familles de fibres. Les fibres naturelles et les fibres chimiques.

Une classification plus détaillée des fibres est la suivante :

fibres-textiles-chimique-artificielle-proteinique-cellulosique-synthetique-biomasse-fossile-naturelle-organique-animale-vegetale

Les fibres naturelles :

Les fibres naturelles sont d’origine organique. Cela signifie qu’elles sont soit d’origine végétale soit animale.

Les fibres naturelles végétales :

Les fibres naturelles végétales représentent environ 35 % de la production mondiale des fibres textiles.

Parmi les fibres naturelles végétales, on retrouve le coton, le lin, le chanvre, le Kapok, le bananier, le cyprès, le pinatex ou encore le sisal.

Les fibres naturelles animales :

Les fibres naturelles animales représentent environ 2 % de la production mondiale des fibres textiles.

Parmi les fibres naturelles animales, on retrouve principalement la laine pouvant provenir de différents animaux, le cachemire ainsi que la soie.

 

Les fibres chimiques :

Parmi les fibres chimiques, il y a les fibres synthétiques et les fibres artificielles.

Les fibres chimiques synthétiques :

Les fibres chimiques synthétiques représentent environ 58 % de la production mondiale des fibres textiles.

Parmi les fibres synthétiques, on retrouve d’une part celles issues de ressources fossiles, et d’autres par celles issues de la biomasse.

Les fibres chimiques synthétiques issues de ressources fossiles :

Parmi les fibres chimiques issues de ressources fossiles, on retrouve entre autres le polyester, le polyamide, l’acrylique, et l’élasthane.

Les fibres chimiques synthétiques issues de la biomasse :

Parmi les fibres chimiques issues de la biomasse, on retrouve l’acide polylactique, il peut être issu de blé de maïs ou encore de sucre de canne.

 

Les fibres chimiques artificielles :

Les fibres chimiques artificielles représentent environ 5 % de la production mondiale des fibres textiles.

Parmi les fibres chimiques artificielles, il y a les fibres cellulosiques et les fibres artificielles protéiniques.

Les fibres chimiques artificielles cellulosiques :

Parmi les fibres cellulosiques, on retrouve des textiles comme la viscose, le lyocel, le modal ou la carapace à base de crabe.

Les fibres chimiques artificielles protéiques :

Parmi les fibres chimiques artificielles protéiniques, on retrouve des textiles à base de caséine de lait ou de soja.

 

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PETA

Histoire de l’association PETA :

Fondée dans les années 80 aux États-Unis, l’association PETA, (People for the Ethical Treatment of Animals) milite pour un traitement éthique des animaux. Suite à sa création, l’association s’est rapidement étendue à travers le monde. Aujourd’hui l’association possède des bureaux en l’Europe, au Royaume-Un, en Allemagne, ainsi qu’en Inde.

Un logo qui certifie la « non-cruauté » :

Représenté par un petit lapin, ce logo atteste que le produit n’a pas été testé sur les animaux. Ce label garantit que l’intégralité d’une marque a des pratiques, et des produits dont les ingrédients, ou le processus de fabrication sont « animal friendly ». Ce label garantit que la marque est 100 % végane. Il atteste donc que les entreprises qui utilisent ce logo n’effectuent pas de tests sur les animaux, pour leurs ingrédients, formulations ou produits finis.

Utilisation du logo :

Les mauvais élèves sont pointés du doigt par l’association PETA :

Très militante, la compagnie diffuse aussi la liste dess. À défaut, de savoir que choisir, vous pouvez désormais savoir que bannir!

Mais les bons élèves ne sont pas toujours mis en avant :

Une marque peut tout à fait figurer sur les listes cruelty-free de PETA  sans que l’on retrouve le label sur les produits…

Pourquoi?

Et bien, pour « rémunérer » ou compenser le travail d’audits et de vérification pour fournir des certifications, l’association ne permet pas aux compagnies d’utiliser librement le logos. En effet, pour l’apposer à un produit, il faut d’une part que la marque soit labellisée par PETA. Cette première étape est gratuite. Cependant, l’utilisation du logo PETA est optionnelle et payante.

Piet Hein Eek

Piet Hein Eek est un designer hollandais. 

Il est né à Purmerend aux Pays-Bas le 29 avril 19671. Ancien élève de la prestigieuse Design Academy Eindhoven (diplômé en 1990), Piet Hein Eek s’est imposé comme le maître du « scrapwood ».

Désormais il travaille dans une ancienne usine Philips reconvertie en atelier. Elle accueille une unité de fabrication, un magasin (où Piet vend sa production et celle de designers amis), une aire de stockage, une galerie d’art et un gigantesque restaurant.

Bref l’endroit est ouvert à tous et l’intégralité du mobilier est à vendre.

Le scrapwood est une technique de collage de morceaux de planches de bois:

C’est une technique de récupération qu’il pratique comme une nouvelle marqueterie. Ainsi, il récupère de vieux morceaux de bois pour en faire des meubles. Ces meubles sont donc produit en petite série. Ils ont un coté artisanal. Piet Hein Eek préfère les imperfections de ses pièces en bois de récupération aux finitions impeccables de la production de masse.

Piet Hein Eek est l’un des designers qui a promu l’upcycling sur la scène du design contemporain: 

En effet, Piet Hein Eek a fait de cette technique de revalorisation des déchets le au cœur de sa pratique. Ce designer produit toujours des objets à partir de matière première existante. Il récupère donc couramment des chutes de bois destinées à l’incinérateur. Ensuite il les transforme en des objets fonctionnels.

Ces pièces de bois récupéré lui confèrent un style « brut » et rustique : 

Le bois qu’il repère est parfois patiné, parfois usé. Mais pour lui ce n’est pas un problème. Au contraire, il trouve que cette matière apporte une tonalité et une l’histoire aux objets.

 

Piet Hein Eek est désormais un designer contemporain reconnu:

Il a exposé sa chaise en chêne scrapwood au bon marché à Paris.

Piet Hein Eek a notamment collaboré avec la prestigieuse maison Ruinart :

La maison cherchait à moderniser l’utilisation du bois pour ses caisses de champagne. Il s’est inspiré de la forme si caractéristique des bouteille Ruinart pour imaginer un écrin trapézoïdal en bois recyclé.

Il a également crée pour la maison Ruinart une cave contemporaine verticale qui joue avec la tension. Les angles  de la boite s’inclinent, et on a l’impression que la cave verticale menace de tomber, alors qu’elle est chargée de précieuses bouteilles.

Enfin dernièrement, c’est avec IKEA qu’il à collaboré.

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Pinatex

Le pinatex est fibre végétale qui s’apparente à cuir.

C’est un matériau constitué à partir de fibre d’ananas. La pigiste croit beaucoup en cette fibre textile… Elle est moins chère et plus souple que le cuir animal. En plus, comme elle est d’origine végétale elle est biodégradable! Que demander de plus!

Polyester

Le polyester est une fibre synthétique fabriquée par voie chimique.

Le polyester est la fibre synthétique la plus couramment utilisée. Cette matière synthétique est souple. Et si, elle rencontre un franc succès auprès des consommateurs, c’est grâce à ses propriétés. Cette fibre rend l’entretien particulièrement facile. Il a une bonne mémoire thermique. Il se froisse peu, et ne marque pas les plis.

Mais cette fibre synthétique est loin d’être durable. En effet, le polyester est extrêmement polluant.

D’une part à cause de sa composition.

Ce dernier résulte de la condensation de deux composants issus de la pétrochimie. Pour fabriquer du polyester, il faut : un acide (acide téréphtalique) et un alcool (éthylène glycol). Ces composants sont des ressources non renouvelables…

D’autre part, la fabrication du polyester est gourmande en énergie.

L’énergie nécessaire pour produire 1 kg de polyester est estimée à 109 MJ. La production de polyester génère également des émissions toxiques si elles ne sont pas traitées : cobalt, sels de manganèse, bromide de sodium, antimony oxyde et du dioxyde de titane. Sa fabrication crée des émissions nocives de gaz carbonique.

Pour qu’un vêtement soit qualifié d’écologique, il doit donc être fait de matières ayant un impact environnemental et sanitaire réduit.

Aujourd’hui les gros industriels essaient de « verdir leur image » en proposant du polyester recyclé. Ce dernier est fabriqué à partir de bouteilles en plastique.

Mais cette solution n’en est pas vraiment une. En effet, dans une perspective de développement durable, il faut sortir de cette industrie.

Car ces fibres ne sont pas biodégradables.

C’est pourquoi la fin de vie du vêtement pose un problème. De plus, le lavage de ces vêtements entraîne des micropollutions qui se retrouvent dans la nature. C’est pourquoi le polyester recyclé ou non n’est pas une fibre à privilégier si on souhaite prendre soin de notre planète.

On envisage souvent l’Acide PolyLactique, (PLA) comme une alternative…

Enfin, je suis certaine que votre garde-robe en contient…

Voici comment prendre soin au mieux de textiles en polyester?

Le polyester se lave à maximum 40° C . Si le polyester est mélangé à d’autre matériaux, il se peut que l’étiquette d’entretien donne de plus amples explications.

Ne pas utiliser le sèche-linge !

Si c’est absolument nécessaire, repasser les textiles en polyester à température faible. Cette matière ne doit pas être repassée avec trop de chaleur, sinon elle pourrait fondre.

Rotin

Le rotin une matière naturelle

Le « Rotin » est un terme utilisé pour désigner toutes sortes de plantes grimpantes qui poussent naturellement en Asie tropicale.

Il en existe environ 600 espèces.

Le rotin est un palmier à lianes épineuses possédant au bout de ses feuilles un agelle appelé cirre (ou vrille) dont les crochets lui permettent de ramper sur les arbres.

Il rotin pousse dans les climats tropicaux des jungles d’Asie du Sud-Est, mais également en Amazonie ou en Afrique (Cameroun).

Les tiges du rotin se présentent sous la forme de lianes pleines, de couleur grise, armées d’épines.

La longueur de ses tiges varie de quelques mètres à près de 200 mètres, et leur diamètre va de 1 mm à plus de 50 mm. Ces tiges seront débitées en tronçons d’une dizaine de mètres maximum. Elles servent ensuite à la fabrication de meubles.

Rotin et développement durable

Avec l’intensification de la consommation de bois, la destruction des forêts s’accélère et s’intensifie. Désormais, de nombreuses espèces d’arbres sont proches de l’extinction.

C’est pourquoi il faut ne faut pas surestimer les ressources de rotin. Cette ressource au même titre que les autres doit être gérée de façon durable. Car la disponibilité des gros diamètres diminue grandement.

La très forte demande dans les années 90 a conduit le gouvernement indonésien, principal producteur et exportateur de rotin, à mettre en place une réglementation stricte. Cette réglementation avait pour garantir la préservation des ressources afin de protéger la forêt tropicale.

Mais les défis sont nombreux :

Pour affronter la récolte anarchique, il parait indispensable de soumettre la ressource à une gestion durable par des mesures comprenant le développement des plantations de rotin.

De plus il faudra prévoir de meilleurs inventaires des ressources, car pour l’heure, pour la plupart des pays, les chiffres concernant l’exploitation du rotin sont approximatifs voir inexistants.

Enfin, il faudra réglementer les meilleures pratiques de récoltes, avec de ne couper que les tiges matures, tout en épargnant les jeunes pousses.

Cependant, avec une bonne gestion, le rotin peut constituer une ressource durable :

Le rotin a une croissance rapide et une grande capacité d’adaptation à des conditions écologiques variées.

De plus, son utilisation dans la fabrication de mobilier permet de réduire l’utilisation du bois pourrait ainsi contribuer à la conservation des ressources forestières.

glossaire-lexique-slow-fashion-22-07

Slow Fashion

La Slow Fashion est vision consciente de la mode.

Tout d’abord, la Slow Fashion est une tendance qui considère les impacts de la production des collections sur l’environnement, les travailleurs. Cette expression anglo-saxonne est utilisée en opposition à la notion de « fast fashion ». En effet, la mode lente, souhaite décélérer des cycles de production et de consommation des vêtements. En gros, ce courant alternatif s’attache à créer une mode durable. Pour ce faire, elle privilégie le style à la temporalité des tendances éphémères de la mode.

La terminologie : Slow Fashion

L’expression « Slow Fashion » a été employé pour la première fois par Kate Fletcher en 2007 . Ce mouvement s’inscrit dans une tendance qui touche de nombreux secteurs. Il implique une réflexion globale, à la fois philosophique et économique sur le monde contemporain.

Les personnes qui choisissent ce mouvement, souhaitent s’entourer de produits de meilleure qualité, dureront plus longtemps. Appliqué à l’industrie du textile et plus largement du prêt-à-porter, cela signifie consommer des pièces intemporelles de qualité supérieure. En effet, cela signifie aussi privilégier les achats longue durée plutôt que de céder aux tendances.

 

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Soldes

Les soldes c’est la période de l’année où les fashionistas courent dans les boutiques pour acheter n’importe quoi, mais moins cher.

C’est également un moment de l’année où la guerre est déclarée entre les acheteuses. On se bat pour un morceau de tissu, où se pousse où se bouscule, tout est permis. La vainqueur de cette partie à la chance de rentrer chez lui avec un petit pull en matière synthétique, généralement trop petit… Mais c’est quand même une bonne affaire, car ce pull en question était en soldes à -30.

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Sourcing 

Le sourcing est un terme anglais qui s’est glissé dans la langue française. Il désigne littéralement la recherche de source. Cette pratique répandue dans le secteur du prêt-à-porter.

Le sourcing c’est quoi exactement ?

Il s’agit de jeter un œil de ce qui se fait chez la concurrence. Dans le prêt-à-porter, il s’agit de partir en « shopping » aux 4 coins du globe, pour analyser ce qui se fait ailleurs.

Le sourcing c’est du plagiat ?

Cette pratique se traduit souvent, pas partir repérer ce qui marche ailleurs, et pour en proposer une version. Certains appellent cette pratique du plagiat. Mais les entreprises de fast-fashion sont malignes, elles connaissent exactement la limite à ne pas franchir pour que ce ne soit pas considérer comme une copie, et de toutes façon elles ont de bons avocats.