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10 conseils pour des soldes plus responsables

Le jour des soldes d’été arrive…

On ne va pas se mentir les soldes c’est toujours la période très attendue par beaucoup d’entre nous.

Aujourd’hui les soldes non plus grand-chose à voir avec ce qu’ils étaient historiquement. En effet, autrefois les soldes avaient été créés pour écouler les fins de stock deux fois par année. Ils concordaient avec le lancement de la nouvelle saison. C’était un genre de rituel, qui permettait de faire place neuve à la nouvelle collection.

Dans un contexte où on sort les nouvelles collections chaque semaine, les soldes n’ont plus grand-chose à voir avec le concept d’origine et les arnaques sont nombreuses.

Entre fausses réductions et baisse de la qualité des produits, les soldes ne sont pas toujours la bonne affaire.

Les soldes sont devenus un véritable enjeu marketing. Le principe faire un maximum de profit,  tout en écoulant les invendus. Mais pas que…! Une grande partie d’enseignes de la mode rapide aussi appelée Fast Fashion font fabriquer des collections spécifiques pour les soldes (bien que cela soit interdit par la loi.).

Mais quel est l’avantage de créer et de fabriquer des collections spéciales plutôt que d’écouler ses invendus durant les soldes?

C’est vrai que cela peut sembler étrange mais les enseignes de la Fast Fashion préfèrent ne pas garder et ne pas avoir à stocker les invendus durant les mois qui précède cette période. C’est pourquoi elles préfèrent les brûler et vous proposer des collections spéciales, qui sont souvent de qualité moindre durant cette période.

Alors ne soyez pas des « fashion victim’  » et choisissez plutôt d’être des « consom’acteurs » surtout durant cette période de soldes.

Alors pour éviter de vous faire berner voici quelques conseils pour des soldes plus responsables.

1. Le premier conseil serait de faire un inventaire de sa garde-robe au préalable.

Cela vous permettra d’éviter les achats en double, voir en triple.

2. Fixez-vous un budget à ne pas dépasser.

Ce sera bon pour la planète mais également pour votre portefeuille et pour votre compte en banque.

3. Si vous partez magasiner, pensez à prendre avec vous un sac réutilisable en toile style tote bag.

Cela vous permettra de ne pas récupérer des sacs de plastique, lors de votre passage en caisse.

4. Connaissez votre style et choisissez des coupes qui vous mettent en valeur.

…Si vous adorez les crop-top, mais qu’ils ne vous mettent pas en valeur, laissez-ce vêtement à quelqu’un d’autre. Combien d’habits restent dans vos placards car ils ne sont pas si bien coupés…?

5. Ne vous laissez pas attendrir pas les prix bas.

Les prix ne sont pas être une excuse pour acheter n’importe quoi. Demandez-vous toujours : si je devais payer le prix non soldé est-ce que je serais toujours autant intéressée par ce vêtement? Si la réponse est non, vous savez qu’il est sans doute préférable de laisser le vêtement sur le portant.

6. Privilégier les matières naturelles.

Souvenez-vous, les matières synthétiques polluent tout au long de leur utilisation.

7. Sélectionner des marques et des produits fabriqués dans le respect des droits de L’Homme.

Si votre vêtement vient d’un pays comme l’Inde et le Bangladesh ou la Chine… ce n’est pas très bon signe, à moins qu’il soit labellisé.

8. Préférez les produits de fabrication locale.

Préférer les habits fabriqués non loin de chez vous. Cela contribue à encourager l’économie et contribue à la réduction du taux de chômage.

9. Privilégiez également les matières labellisées par des labels indépendants.

Les matières naturelles c’est bien, mais les matières labellisées c’est mieux. La production du coton a des effets extrêmement néfastes sur la planète. C’est pourquoi pour un achat responsable privilégier le coton biologique labellisé.

10. N’achetez pas ce dont vous n’avez pas besoin.

Rappelez-vous l’achat qui pollue le plus et l’achat que l’on ne porte pas. Alors la jolie robe de soirée pour le mariage de je ne sais qui, c’est non. Privilégier les achats utiles que vous pourrez porter quotidiennement.

Et vous, quel serait votre conseil pour des soldes plus responsables?

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Ne rien faire

Et si on avait comme projet de ne rien faire ?

Dans une société où le culte de la productivité est omniprésent, où chaque minute est comptée et où l’on valorise la réussite professionnelle et sociale, la simple idée de « ne rien faire » peut sembler incongrue, voire provocante. Pourtant, derrière cette proposition en apparence se cache une réflexion profonde sur notre rapport au temps. C’est une invitation à remettre en question nos priorités.

La naissance d’une idée révolutionnaire

Mon propre cheminement vers cette notion de « ne rien faire » a débuté comme une sorte de rébellion interne contre le rythme effréné de ma vie quotidienne. J’étais dans un tourbillon incessant d’obligations professionnelles, et de engagements sociaux. Petit à petit je commençais à ressentir les premiers signes de fatigue. J’étais plus irritable. Moins enjouée. C’est alors qu’une pensée audacieuse a fait irruption dans mon esprit : « Et si je prenais des vacances pour rien faire ? Et si je prenais simplement le temps de me détendre, de respirer, sans me soucier du prochain objectif à atteindre ?

Au départ, cette idée m’a semblé un peu étrange. Après tout, j’avais été conditionnée à croire qu’il faut être constamment en mouvement et atteindre des objectifs. Mais plus j’y réfléchissais, plus cette idée prenait de l’ampleur dans mon esprit. Et si le véritable bonheur ne résidait pas dans la course effrénée vers un but toujours plus lointain, mais dans la capacité à savourer le moment présent, à apprécier les petites joies de la vie quotidienne ?

Surmonter la culpabilité du « ne rien faire »

Pourtant, même après avoir accepté l’idée de « ne rien faire » comme un potentiel antidote à mon stress et à mon anxiété, j’ai été confrontée à un obstacle majeur : la culpabilité.

Dans notre société axée sur la performance, l’idée de prendre du temps pour soi est souvent perçue comme un luxe indulgent. Parfois même, elle est considérée comme égoïste. Je me suis alors retrouvée à me demander si je méritais vraiment de m’accorder ces moments de repos. Je me demandais si je n’étais pas en train de gaspiller un temps précieux… Sous-entendu il temps qui aurait pu/du être consacré à des tâches plus « utiles ».

Il m’a fallu un certain temps pour réaliser que cette culpabilité était en grande partie auto-infligée, le résultat de croyances et de normes sociales profondément ancrées. J’ai réalisé que prendre soin de moi-même n’était pas un acte égoïste, mais une nécessité fondamentale pour ma santé mentale et émotionnelle. Et petit à petit, j’ai appris à me libérer de ce poids de la culpabilité, à m’autoriser à savourer le plaisir simple de ne rien faire.

Les bienfaits insoupçonnés du repos

Une fois la culpabilité surmontée, j’ai pu vraiment commencer à explorer les bienfaits du repos et de la détente. Et laissez-moi vous dire, les résultats ont été véritablement transformateurs. En prenant du recul par rapport à mes obligations et à mes préoccupations quotidiennes, j’ai découvert un sentiment de calme intérieur que je n’avais pas ressenti depuis longtemps. Mes pensées se sont apaisées, mon corps s’est relâché et j’ai commencé à me sentir plus en phase avec moi-même et avec le monde qui m’entourait.

J’ai également constaté des améliorations significatives dans ma santé physique et mentale. Mes niveaux de stress ont diminué. Mes cycles de sommeil se sont améliorés et j’ai retrouvé une énergie renouvelée pour affronter mes défis quotidiens. Mais surtout, j’ai redécouvert le plaisir de simplement être présent dans l’instant, de savourer les petites joies.

Réflexions sur la culture du « faire » et la recherche d’équilibre

Cette expérience m’a amené à réfléchir profondément à notre culture obsessionnelle de la productivité et de l’activité incessante. Nous vivons dans une société qui valorise le travail acharné et la réussite professionnelle au détriment de notre bien-être personnel. Nous sommes constamment encouragés à nous surpasser, à repousser nos limites, sans jamais prendre le temps de nous reposer et de recharger nos batteries.

Pourtant, je suis convaincue que le repos et la détente ne sont pas des luxes superflus. Au contraire, je pense que ce sont les fonfements essentiels d’une vie équilibrée et épanouissante. Nous avons besoin de temps pour nous ressourcer. Il nous faut prendre du recul par rapport à nos préoccupations quotidiennes, pour nous reconnecter avec nous-mêmes et avec ce qui est vraiment important pour nous.

Bien sûr, cela ne signifie pas que nous devrions abandonner complètement nos responsabilités ou renoncer à nos aspirations personnelles. Au contraire, c’est en trouvant un équilibre sain entre l’action et le repos que nous pouvons atteindre notre plein potentiel. En prenant soin de nous-mêmes, en nourrissant notre corps, notre esprit et notre âme, nous devenons alors plus résilients, plus créatifs et plus efficaces.

Conclusion : Oser le « ne rien faire »

En conclusion, je vous invite à considérer sérieusement cette idée de « ne rien faire » comme un projet à part entière. Osez prendre du temps pour vous-même. Prenez du temps pour vous détendre, pour vous ressourcer. Osez vous libérer de la pression constante de la productivité et de l’activité incessante. Osez écouter les besoins de votre corps, de votre esprit et de votre âme, et leur accorder l’attention qu’ils méritent.

Car c’est dans ces moments de repos et de détente que nous trouvons la véritable essence de la vie. En effet, c’est dans ces instants simples et précieux où nous sommes pleinement présents, pleinement vivants. Alors, que diriez-vous de vous lancer dans ce projet révolutionnaire de ne rien faire ? Vous pourriez être surpris des merveilles qu’il peut apporter à votre vie.

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Le travail des enfants dans l’industrie de la mode.

The Business of Fashion a récemment écrit un article sur la prééminence du travail des enfants dans la culture du coton et dans la chaîne d’approvisionnement de la mode.

Selon l’UNICEF, environ 170 millions d’enfants travaillent dans le monde et pas seulement dans l’industrie de la mode.

La complexité de la chaîne d’approvisionnement de l’industrie de la mode explique en partie pourquoi cette situation perdure dans le secteur.

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L’indice de Verisk Maplecroft a été conçu pour permettre aux entreprises d’identifier les secteurs de leur chaîne d’approvisionnement où elles risquent le plus de voir leurs efforts de prévention du travail des enfants échouer. Les chercheurs de Verisk Maplecroft ont analysé 198 pays. Puis, il les ont classé en fonction de leurs lois et de l’adoption de traités internationaux, de la capacité et de la volonté de les appliquer, ainsi que de la fréquence et de la gravité des transgressions. Sur les 198 pays analysés les cinq pays les plus à risque concernant le travail d’enfants sont la Corée du Nord, la Somalie, le Sud-Soudan, l’Érythrée et la République centrafricaine.

Les chercheurs ont également mis en lumière une augmentation fulgurante du taux de risque de travail des enfants au Venezuela en raison de la crise économique et politique que traverse le pays. Le Venezuela a perdu 80 places dans l’indice depuis 2016 et se classe maintenant au septième rang.

L’indice annuel du travail des enfants élaboré par Verisk Maplecroft a révélé que la Chine, l’Inde, le Bangladesh, le Vietnam et le Cambodge n’ont enregistré aucune amélioration tangible concernant la lutte contre le travail d’enfants.

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Pensez-y lorsque vous acheter du made in China, made in India, ou du made in Bangladesh, vous encourager peut-être le travail d’enfants…

L’industrie de la mode lutte contre le travail des enfants et l’esclavage moderne dans sa chaîne d’approvisionnement, mais elle reste encore très complexe et très opaque.

De nombreuses entreprises ont fait des progrès, en resserrant leurs normes en matière d’éthique et en menant des audits d’usine plus fréquents et plus rigoureux. Mais les problèmes persistent, en particulier en aval de la chaîne d’approvisionnement, où de nombreuses entreprises ont peu de visibilité.

La production de matières premières comme le coton et la soie constituent un risque particulier pour les marques. Peu de détaillants sont en mesure de retracer l’origine du matériel qu’ils utilisent jusqu’à la plantation, ce qui la production rend difficile à surveiller. Dans le même temps, l’agriculture est l’un des secteurs les plus exposés au travail des enfants.

Par exemple, l’Inde — premier producteur mondial de coton et deuxième producteur mondial de soie — est considéré comme un pays à risque extrêmement élevé en ce qui concerne le travail des enfants.

D’autres matériaux clés utilisés par l’industrie sont également considérés comme présentant un risque élevé. C’est le cas notamment du cachemire de Mongolie. Mais aussi du caoutchouc produit en Indonésie, en Malaisie et en Thaïlande. Le seul matériau naturel couramment utilisé par l’industrie qui n’a pas de liens établis et généralisés avec le travail des enfants serait la laine.

Est-ce qu’il faut pour autant davantage ce tourner vers les matières synthétiques?

Non, il faut davantage demander de la transparence! Pour en savoir plus sur la transparence dans l’insdustrie de la mode, je vous invite à consulter mon article Pour plus de transparence dans l’industrie de la mode.Dans cet article j’expose pourquoi est-ce primordial de demander davantage de transparence. Également vous pouvez aussi consulter mon article Une mode traçable et transparente, ça signifie quoi?. Dans ce second article, je vous expose tout les changements que cela implique d’être plus transparent.