Mode éthique

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Cessez d’acheter de la merde, les entreprises arrêteront d’en produire!

Il est difficile de croire que nos décisions d’achat ont un impact sur l’industrie de la mode.

Mais cette semaine, nous avons vu que oui. Félicitations ! On a tué la marque d’Ivanka Trump !

Mardi, la première fille de Donald Trump a annoncé qu’elle fermait sa ligne de vêtements.

Dans une déclaration officielle, elle a expliqué que c’était parce qu’elle voulait se concentrer sur son rôle de conseillère auprès de l’administration de son père. Mais le timing de l’annonce était curieux : elle aurait pu mettre fin à sa marque le jour où elle a pris la position de Conseillère spéciale à la Maison Blanche, mais elle n’avait pas choisi de ne pas le faire.

La vrai raison de cette fermeture, c’est que les affaires ne semblaient pas fonctionner! 

La marque d’Ivanka Trump a été la cible d’un boycottage massif, mené par le mouvement Grab Your Wallet, qui incite les gens à protester contre les manquements éthiques de la famille Trump en refusant de faire leurs achats chez les détaillants vendant leur marque.

Dans une enquête portant sur la chaîne d’approvisionnement de la marque, des journalistes ont également découvert une multitude de violations des droits humains — que ce soit une rémunération inférieure au salaire minimum ou l’obligation de travailler 57 heures par semaine pour atteindre ses objectifs — ces découvertes ont sans doute dissuadé certaines femmes des vêtements commercialisés sous la bannière d’Ivanka Trump. De plus, la conception des produits était déplorable : les acheteurs se plaignent de la qualité médiocre des matériaux utilisés.

La bonne nouvelle, c’est que la campagne Grab Your Wallet semble avoir fonctionné!

Le mouvement Grab Your Wallet, a été lancé par Shannon Coulter, spécialiste du marketing basé à San Francisco. Elle a encouragé les gens à cesser d’acheter des produits chez les détaillants qui vendaient des produits de marque Ivanka Trump.

Bien qu’il soit impossible de quantifier avec précision l’efficacité de la campagne   dans la fermeture de la marque Ivanka Trump, nous savons que Shannon Coulter possède une tribune puissante. Elle compte plus 80 000 abonnés sur Twitter, dont plusieurs d’entre eux ont contacté des magasins comme Nordstrom et Macy’s, leur demandant de retirer les produits Ivanka Trump de leurs rayons.

Suite à cette campagne, des dizaines de détaillants ont fini par cesser de vendre les produits Ivanka Trump. Nordstrom, Neiman Marcus et Shoes.com, La Baie d’Hudson entre autres, ont cessé discrètement d’offrir les produits Ivanka Trump en ligne et en magasin.

Peu importe la raison pour laquelle les consommateurs ont décidé de boycotter la marque, le fait est que chacun de nos choix en matière d’achat est important.

Nous avons le pouvoir de vie ou de mort sur l’industrie!

Nous pouvons donc les contraindre à produire mieux sous peine de disparaitre.

Il peut être difficile de se rendre compte que nos décisions d’achat sont importantes quand on considère l’énormité même de l’industrie de la mode…

La mode est un secteur économique qui pèse près de 2,4 billions de dollars et qui emploie 70 millions de personnes dans le monde. Et la mode, est aussi le deuxième plus gros pollueur après l’industrie pétrolière.

Eh oui, nous sommes submergés de vêtements. Il suffit de mettre les pieds dans un H&M ou un Old Navy pour apercevoir des milliers de produits bon marché qui seront remplacés la semaine prochaine par de nouveaux vêtements.  

Mais en tant que blogueuse, je vois à quel point l’industrie se transforme petit à petit à mesure que les consommateurs se conscientisent. Et bien sûr, mon souhait est d’accélérer cette prise de conscience et cette transition au sein de l’industrie. Plus nous serons nombreux à clamer haut et fort qu’il faut cesser de produire des vêtements comme s’ils étaient jetables, et qu’il faut se préoccuper de la façon dont les employés du secteur sont traités, plus les choses avanceront ! .

La mode rapide est peut-être à bout de souffle.

D’après H&M, qui a dû admettre dans son rapport financier de mars qu’il lui restait 4,3 milliards de dollars de stocks invendus sur ses étagères, et que ses ventes ont chuté de façon massive.

Ce genre de nouvelle est catastrophique d’un point de vue environnemental, mais annonce un changement de la part des consommateurs.

D’un point de vue environnemental ce genre de nouvelle est déplorable, car on s’est bien que les invendus ne sont pas redistribués à des associations. Non, ils sont bel et bien brulés.

Imaginez cet immense gaspillage vestimentaire.

Des matières premières, au transport des marchandises, en passant par la main-d’œuvre et par la manutention. L’ampleur des déchets liée aux invendus est terrifiant. Mais la bonne nouvelle c’est que les consommateurs commencent à tourner le dos aux vêtements produits à bas coûts dans des conditions déplorables. Cet acte de résistance, envoie également un message très fort à l’entreprise. Cela veut dire « nous ne voulons plus de la mode rapide. »

La promesse initiale de la mode rapide était qu’elle démocratiserait le grand design.

H&M, avec d’autres géants de la vente au détail comme Zara, Forever21 et TopShop, étudiaient les looks que les créateurs présentaient à la fashion week. Puis ils concevaient des styles similaires à prix plus abordables. Pour ce faire, ils ont mis en place une chaîne d’approvisionnement mondiale. Malheureusement celle-ci s’est développée en exploitant une main-d’œuvre peu rémunérée et capable de produire des modèles avec une rapidité déconcertante.

Mais la mode rapide a également entraîné les consommateurs à considérer les vêtements comme des articles jetables.

Lorsque vous pouvez acheter une robe tendance au prix de 5,99 $… Il est très facile de revenir une semaine plus tard pour en acheter une nouvelle. Et de délaisser l’ancienne.

Nous savons désormais que ce comportement a d’énormes conséquences environnementales. En effet, comme le signalent les médias, au cours des deux dernières décennies les Américains ont doublé la quantité de vêtements qu’ils jettent annuellement. Autrefois c’était 7 millions de tonnes de vêtements jetés annuellement, maintenant, c’est environ 17 millions de tonnes. C’est énorme !! Ça représente près de 80 livres par personne et par an.

Par ailleurs, même si les vêtements ne sont pas jetés mais donnés, ils engendrent également une situation problématique.

Les dons de vêtements entraînent des difficultés dans les pays en voie de développement. Ils en reçoivent tellement qu’ils sont complètement submergés, par l’export des vêtements que l’on désire plus. Certains pays sont d’ailleurs en train de tenter d’interdire l’importation de vêtements de seconde main.

Et il n’y a pas seulement les revenus de H&M qui chutent de façon spectaculaire.

La société mère de Zara, Inditex, voit également ses ventes stagner cette année. Ainsi les actions Inditex sont à leur plus bas niveau depuis plusieurs années. Également, Forever 21 a enregistré une perte de 40 millions de dollars à la fin de 2017.

H&M semble comprendre le message. Elle s’affaire maintenant à trouver des concepts alternatifs. Par exemple, elle développe un nouveau concept store. Appelé ARKET, cette nouvelle marque met l’accent sur la création de produits durables utilisant les matériaux de la plus haute qualité sur le marché. ARKET n’est actuellement disponible qu’en Europe. Même si les vêtements sont fabriqués en Asie, l’offre est plus dispendieuse. Il faut débourser près de 90 $, vous pouvez vous procurer une robe en satin classique que vous pourrez porter chaque été pendant des années.

ARKET c’est le signe que les dirigeants de H&M constate que les consommateurs souhaitent un changement radical.

Il n’y a pas que la qualité et l’impact environnemental de notre garde-robe qui préoccupent les consommateurs. De nombreux consommateurs sont plus préoccupés par la façon dont les travailleurs de l’habillement sont traités dans le monde entier.

Beaucoup d’entre nous ont changés leurs façons de consommer, suite à la catastrophe du Rana Plaza.

L’effondrement du Rana Plaza est l’effondrement d’un immeuble de confection textile à Savar, au Bangladesh. La tragédie avait fait au total 1138 morts et 2600 blessés. Le New York Times a constaté qu’un grand nombre de blessés souffrent encore cinq ans plus tard et qu’un certain nombre d’entre eux se sont suicidés. Ces travailleurs qui ont perdu la vie sur leur lieux de travail fabriquaient des vêtements – pour des marques comme The Children’s Place, Mango et Primark.I

Dans le passé, la plupart des marques étaient réticentes à partager des détails sur leur chaîne d’approvisionnement. Mais les choses ont changé!

Au cours des dernières années, les consommateurs exigent de savoir qui fabrique leurs vêtements.

D’ailleurs de nombreuses jeunes entreprises de mode choisissent de fabriquer dans des usines où les travailleurs sont bien traités et reçoivent un salaire minimum vital.

Certains, comme American Giant ou Reformation, construisent des usines aux États-Unis, où la réglementation sur le lieu de travail est plus stricte et où les entreprises peuvent surveiller la production de près. D’autres, comme Everlane et Known Supply, recherchent les usines les plus éthiques du monde et donnent à leurs clients un aperçu de la vie des travailleurs via leur site Web. Ces marques connaissent toutes une croissance rapide, ce qui oblige le reste de l’industrie à en tenir compte et à modifier leur comportement. H&M, n’est pas en reste, puisqu’elle rend désormais publique une partie de sa liste de fournisseurs.

Mais en tant que consommateurs, notre travail est loin d’être terminé.

Bien qu’il y ait des preuves que les jeunes souhaitent davantage acheter des produits éthique et respectueux, les grandes entreprises de vêtements sont souvent lentes en matière de changement. Elles ont tellement de pouvoir sur le marché, qu’elles ont tendance à croire que leurs clients vont continuer d’acheter ce qu’ils mettent sur leurs rayons.

En effet, pas plus tard que cette semaine, Walmart et H&M ont été accusés d’avoir fermé les yeux sur le sort des travailleurs du sud de l’Inde. 100 ouvriers sont morts au cours de la dernière année. Également les travailleurs de la marque d’Ivanka Trump étaient si peu payés qu’ils devaient vivre dans des pensions à proximité de leur lieu de travail, car ils n’avaient pas les moyens de payer l’essence pour visiter leurs familles et enfants. Les travailleurs de l’usine chinoise d’Ivanka Trump étaient payés en dessous du salaire minimum et travaillent 15 heures par jour avec seulement deux jours de congé par mois.

Lorsque nous entendons parler d’abus généralisés dans des usines situées à des milliers de kilomètres… Il est alors facile de tomber dans l’apathie. Certains pensent qu’il n’y a pas grand-chose que nous puissions faire pour changer le statu quo. Mais nos achats peuvent changer la donne. De plus, nous pouvons laisser les horreurs se faire. Nous devons changer notre comportement. Et nous inciter les multinationales à faire de même. Les choses ne changeront pas du jour au lendemain. Mais, petit à petit, tranquillement pas vite les choses évolueront.

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Black Friday … ça vient d’où ?

Tout d’abord, sachez que cette « tradition » du Black Friday vient des États-Unis et vous allez vite comprendre pourquoi elle n’a pas grand sens ailleurs.

Au États-Unis, le lendemain de Thanksgiving est un jour de fête férié. Dans les années 50, les employés faisaient souvent le pont et ce vendredi était considéré de fait dans les entreprises comme noir car peu d’employés étaient sur le terrain.

Plus tard, dans les années 60, beaucoup profitaient de ce jour pour démarrer les achats de Noël, se déplaçant en voiture et créant des embouteillages monstres qui confortèrent dans le terme de « black Friday » (vendredi noir). Enfin dans les années 70, les entreprises se sont appropriées ce terme proposant 24h de promotions exclusives. Depuis cette tradition s’est amplifiée, à traverser les frontières des États-Unis et ce n’est pas vraiment une bonne chose.

Pour ma part, je suis contre la surconsommation mais je ne suis pas contre les promotions pour autant.

Je pense d’ailleurs que les soldes sont une bonne chose. Du moins, lorsqu’ils remplissent leur fonction initiale… À savoir, écouler des invendus.

Mais le Black Friday, ce n’est plus écouler les invendus. C’est produire en quantité astronomique des objets pour pousser la consommation à son paroxysme.

Dans les semaines qui précèdent les vendredi noir, nous sommes bombardés de publicités dans les médias, d’affichages dans les rues, et d’infolettres dédiées… Tout les commerçants mettent les bouchées doubles pour inciter les consommateurs à craquer pour les promotions qu’ils leur proposent à l’occasion.

Le résultat est bien sur un désastre pour la planète.

Lors de cet événement commercial, les consommateurs se mettent à la chasse aux bonnes affaires, en espérant satisfaire notre striatum jamais rassasié.

Le Black Friday c’est une journée donc qui accentue l’épuisement des ressources naturelles et la prolifération des montagnes de déchets de produits inutiles qui polluent les terres et les océans.

De plus, le Black Friday est non seulement une aberration écologique mais aussi une belle arnaque.

La plupart des rabais proposés lors du black friday sont loin d’être aussi intéressants qu’ils n’y paraissent. 

En effet, l’association française UFC-Que choisir examine depuis 2015 les prix de milliers d’articles vendus ce vendredi noir sur les vingt plus grands sites de commerce électronique, comparant les prix lors du black friday à ceux pratiqués une semaine auparavant. Le constat est alarmant ! Les enseignes ont recours à des collections spéciales et affichent des fausses réductions…

Bref fuyez cette journée, votre portefeuille et la planète s’en porteront mieux!

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Guide d’achat écolo et conscient pour survivre au Black Friday

La période des Fêtes approche. Si vous êtes comme moi, vous êtes probablement inondé de courriels promotionnels. Vous êtes probablement également confrontés à de nombreuses publicités sur les médias sociaux… Et peut-être face à cette overdose et à ce débordement de publicités vous vous sentez un peu submergé. Je vous rassure tout de suite : c’est normal!

Afin que vous passiez au travers de cette période sans encombre, voici un guide pour survivre au Black Friday et au Cyber Monday !

Bien qu’il y ait de nombreux aspects dans la vente du black friday et du cyber monday avec lesquels je ne suis pas nécessairement d’accord… Je comprends aussi que cette période est une période cruciale, que ce soit pour gâter votre famille, ou pour de nombreuses entreprises familiales et les petits créateurs.

C’est pour ces raisons que j’ai eu envie de partager un guide d’achat durable pour le Vendredi noir et pour la période des Fêtes, afin que ceux pour qui les achats sont inévitables, les fassent d’une façon plus consciente et plus durable.

Les soldes une technique psychologique pour vendre plus, et déclencher des achats impulsifs.

Les soldes sont une approche psychologique que beaucoup d’entreprises utilisent. Elles font des soldes soit, lorsqu’elles cherchent à se débarrasser de produits, soit pour créer un afflux rapide de revenus.

Alors que par le passé, les entreprises n’effectuaient leurs soldes que quelques fois par an pour s’assurer d’augmenter leurs revenus tout en réalisant leurs marges bénéficiaires, aujourd’hui, les soldes font partie intégrante de leur façon d’exister et font partie intégrante de notre façon de faire des achats, en tant que consommateurs.

À cause de la mode rapide et de la surproduction de vêtements, les soldes sont devenus une façon d’encourager les consommateurs à faire constamment des achats.

Au lieu de magasiner quelques fois par année au gré des saisons, la mode rapide a imposé une rotation incroyablement rapide des articles et des nouveautés, de façon à ce que le consommateurs puisse venir chaque semaine et retrouver de nouveaux articles. Par cet énorme accélération de la mise en marché de nouveauté les consommateurs sont également poussés à l’achat, car ce qui est en magasin ajd ne le sera peut être plus dans les semaines à venir. Cette ère de la nouveauté et de l’instantanéité fait en sorte que les soldes sont devenues un incontournable pour encourager les consommateurs à acheter continuellement des produits.

Aujourd’hui, il est fréquent que les gens fassent des achats uniquement que lorsque les articles sont « en soldes » . Le fait que l’article soit vendu pour une fraction du prix initial donne aux consommateurs la sensation de faire une aubaine. Nous sommes manipulés par des spécialistes du marketing d’entreprise qui nous ont inculqués, à considérer les soldes comme une raison acceptable pour faire des achats impulsifs et nous avons commencé à accorder beaucoup moins de valeur aux articles que nous possédons en raison de cela.

L’immédiateté de l’acte d’achat

Une partie de la logique sous-jacente des soldes est de donner au consommateur l’impression qu’il va manquer quelque chose s’il ne fait pas d’achat immédiatement. Le principes des soldes c’est qu’il s’agit d’une offre spéciale, limitée dans le temps. Ainsi par cette immédiateté les marques vont incitent à faire des achats impulsifs, sans que vous ne preniez le temps de réfléchir ou d’acheter intentionnellement. Les soldes sont une technique de venter qui mise sur le fait que les consommateurs se laissent influencer pour effectuer un achat par crainte de manquer « la bonne affaire ». Pourtant, statistiquement parlant, les gens qui ne font que des soldes finissent souvent par dépenser plus au fil du temps que ceux qui font des achats intentionnels en payant le prix fort.

Alors, en cette saison de soldes, essayez de prendre du recul et essayez de remarquez l’impact du marketing sur vos sentiments et votre désir de faire des achats.

Une fois que vous commencez à remarquer le fonctionnement du système psychologique des soldes et leur impact sur vous, il est beaucoup plus facile de vous affranchir de la dynamique commerciale et de faire des choix intentionnels qui correspondent réellement à vos besoins.

Comment célébrer le Black Friday et le Cyber Monday de façon consciente ?

En ce qui concerne la traversée du Vendredi noir et la saison des soldes du temps des fêtes, le point de départ le plus important consiste à faire des achats sur une base intentionnelle et non sur une base impulsive.

Lors des soldes du balck friday et du cyber monday, toutes les entreprises comptent sur le fait de faire des offres limitées ce qui va engendré chez les consommateurs l’envie de faire des achats de façon compulsive. D’ailleurs si ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur chaque année, c’est bel et bien, car c’est une stratégie rentable pour les entreprise. En effet, durant cette période leurs consommateurs réagissent à leur stratégie marketing, et font plus d’achats qu’ils ne le feraient normalement en raison des rabais.

C’est pourquoi il est important de comprendre le mécanisme des soldes. Mais il est également important d’identifier au préalable ce que vous aimeriez acheter.

De cette façon vous parviendrez à éviter les achats impulsifs.

Faites une liste d’achats, et respectez-là!

Avant le début de la saison des soldes, il est toujours bon de faire une liste d’achat. Inscrivez les choses que vous dont vous avez besoin. Ou encore des choses que vous auriez eu envie de vous offrir durant l’année mais pour des raisons budgétaires vous n’auriez pas assouvi ces envies. S’il y a quelque chose qui vous fait envie depuis des mois, mais qu’il ne s’agit pas d’un réel, et bien peut-être que cette période de soldes, est le moment idéal pour vous faire plaisir.

Idéalement, vous devriez faire cette liste avant de commencer à être influencé par toute sorte de soldes. Car face aux publicités, il y a fort à parier qu’elles vont influencer votre liste.

Avoir cette liste en main avant le début de la période de soldes va vous servir de référence. À chaque fois que vous vous sentez attiré par des soldes ou que vous êtes tentés par des achats impulsifs, remiser votre liste.

Afin d’être certains de faire des achats utiles et conscients, voici quelques questions à vous poser avant d’effectuer un achat.

Est-ce que je paierais le plein prix pour cet article ?

Est-ce que j’achète cet article uniquement parce qu’il est en soldes ?

Puis-je me le permettre, par rapport à mon budget ?

Pourrais-je trouver quelque chose de similaire auprès d’une petite entreprise ou d’un fabricant local ?

L’entreprise auprès de laquelle je veux acheter est-elle engagée dans des pratiques éthiques/durables ? Si ce n’est pas le cas, y a-t-il une entreprise durable auprès de laquelle je pourrais acheter un article à la place ? Puis-je me procurer la même chose, mais sur le marché usagé?

Combien de fois et pour combien de temps vais-je utiliser cet article que je veux acheter ?

Enfin, soyez honnêtes, s’agit-il d’un achat impulsif ?

Répondez à ces questions avec franchise. Si vous avez l’impression que l’achat que vous envisagiez de faire correspond à vos intentions, vous ferez le bon choix.

Mais si la réponse à la plupart des questions ci-dessus n’est pas conforme à vos intentions, passez votre chemin.

Si cette liste de questions vous décourage, ne paniquer pas! Si vous ne savez pas vers qu’elles entreprises vous tournez, voici quelques articles qui pourront vous aiguillez :

Mes marques de mode préférées made in Canada
Sélection de marques de chaussures green et cools
10 marques de manteaux chauds et stylés pour affronter l’hiver québécois

Illustrations : Lilla Bardenova

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Deviens féministe, arrête la fast fashion

Le 8 mars, nous célébrons la Journée internationale de la femme.

C’est le moment de se mobiliser, de protester et d’écrire un message sur le féminisme et l’empowerment de la femme sur Instagram. Mais c’est aussi un moment pour avoir des conversations plus significatives et approfondies.

Cette année, nous demandons donc : l’industrie de la mode peut-elle être féministe?

En 2004, un livre de Kristin Rowe-Finkbeiner exprime que le « féminisme » est désormais considéré comme un nouveau gros mot. Le féminisme est, selon elle, devenu « un gros mot ». Un mot qui divise. Un mot qui anime et cristallise les conservations. Mais également un mot qui effraie. Un mot qui rend mal à l’aise. Un mot auxquel de nombreuses femmes sont nerveuses et hésitante à l’idée de s’affirmer ou de se définir comme tel.

De nombreuses femmes on peur de dire « je suis féministe ».

Pour moi, le féminisme ne devrait jamais être un gros mot.

Ces derniers jours, les grandes marques ont lancé des collections et des t-shirts à slogan sur « l’empowerment » de la femme. Certaines vont même jusqu’à reverser les profits des associations. Une action qui peut paraitre engagée de prime abord, mais en réalité, il s’agit de greenwashing plus qu’autre chose.

Ces campagnes d’émancipation des femmes sont, dans leur essence et par leur nature même, hypocrites.

En cette journée du 8 mars, j’aimerais que l’autonomisation des femmes ne soit pas uniquement un argument marketing.

J’aimerais que l’empowerment de la condition féminine se prolonge à travers la chaîne d’approvisionnement.

En cette Journée internationale du droit des femmes, j’aimerais dénoncer un nouveau gros mot qui commence aussi par la lettre F : la Fast Fashion.

La Fast Fashion se caractérise par une course effrénée et acharnée.

Dans celle-ci les détaillants produisent constamment de nouvelles lignes de vêtements et les proposent à des prix bon marché. Cette course effrénée a permis de rendre la mode plus accessible, notamment à la classe moyenne. Les vêtements sont aujourd’hui disponibles pour tous à des prix très abordables. Ainsi, la Fast Fashion a permis aux femmes occidentales d’avoir accès à une industrie historiquement élitiste. Mais il y a un problème avec cette industrie.

Elle repose sur l’exploitation des travailleuses.

En effet, la Fast Fashion a démocratisé le vêtement, mais elle continue d’opprimer les travailleuses de la filière.

La majorité des travailleurs de l’habillement dans les pays en développement sont des femmes.

Elles représentent jusqu’à 80% de la main-d’œuvre peu qualifiée dans le secteur du prêt-à-porter. Et elles font partie des personnes les plus vulnérables de la chaîne d’approvisionnement. À l’inverse, la majorité des directeurs d’usines de confection sont des hommes. Ce fait à lui seul ouvre la voie à l’exploitation potentielle des travailleuses.

Les femmes de la chaîne d’approvisionnement sont à la merci de la pression exercées par leurs supérieurs. Ces derniers exigent fréquemment qu’elles fassent des heures supplémentaires qui ne sont pratiquement jamais rémunérées ou indemnisées.

Les propriétaires d’usines dans des pays tels que le Bangladesh et le Cambodge utilisent la place inégale des femmes dans la société comme base pour les exploiter cette main-d’œuvre bon marché.

Les femmes qui font des heures supplémentaires gagnent un salaire inférieur au minimum vital.  C’est-à-dire que malgré qu’elles consacrent leur vie à leur travail, le salaire qu’elles en retirent ne leur permet pas de vivre décemment. Ainsi elles se retrouvent dans des situations de pauvreté voir de précarité.

Bien que l’exploitation des travailleuses constitue un problème important, il touche particulièrement la production des vêtements issus des entreprises de Fast Fashion, car cette dernière exige des délais de production irréalistes. Ce modèle et les exigences qui lui sont inhérentes ont pour conséquence directe de réduire le bien-être des travailleurs et de leur imposer des semaines à rallonge et des heures supplémentaires.

Le système Sumangali en Inde représente un exemple particulièrement inquiétant d’exploitation des travailleuses.

Les recruteurs de Sumangali ciblent les filles issues de familles pauvres. Ils leur offrent des contrats contraignants, de 3 à 5 ans pour travailler dans les filatures. Pendant cette période, les jeunes filles s’installent dans une enceinte contrôlée par l’entreprise et ne peuvent pas voir leur famille.

Le système est également conçu pour limiter les contacts entre les travailleuses de peur qu’elles ne forment des syndicats. Ces jeunes filles sont censées travailler en équipes de 12 heures dans les filatures, bien que cela se prolonge souvent par des heures supplémentaires, pour un salaire de 34 roupies (soit quelques centimes) par jour.

À la fin du contrat, on leur offre une somme forfaitaire à titre de dot et on les pousse à se marier de force. Il est clair que si ce système est l’un de ceux qui produisent les vêtements de Fast Fashion, alors il est clair que la Fast Fashion féministe ne pourra jamais être une réalité.

La réalité de la vie quotidienne de ces femmes est pratiquement invisible pour nous, consommatrices occidentales quand on parcourt les rayonnages des magasins de vêtements.

Mais sous les apparences et derrière les rayonnages bien rangés se cachent des histoires tragiques et des destins brisés. Derrière les messages à caractère féministes se cache une triste réalité face à laquelle nous préférons fermons les yeux ou ne pas trop nous y arrêter. 

En fin de compte, la mode rapide ne ressemble pas à ce qu’elle prétend être.

Le dernier rapport de l’EAC, ‘FixingFashion’, affirme que le pouvoir de la mode rapide réside dans le fait qu’’à aucun autre moment de l’histoire de l’humanité, la mode n’a été aussi accessible à autant de personnes dans notre société’ (EAC 2019, 7).

Mais, à quel prix ? Nous ne pouvons pas accéder ou échanger l’accessibilité des vêtements à petits prix contre les violations des droits humains fondamentaux.

Ainsi, bien que la Fast Fashion permettre aux femmes occidentales, la possibilité de se vêtir de façon tendance sans y laisser un rein, en contrepartie, les travailleuses du secteur travaillent dans des conditions si déplorables, qu’on préfère détourner le regard, et continuer à profiter de nos privilèges. Malheureusement, la grande majorité des personnes qui fabriquent nos vêtements dans des conditions moins qu’idéales, caractérisées par le harcèlement et les abus, reçoivent un salaire bien inférieur au salaire décent et n’ont pas le droit humain fondamental à la négociation collective.

Bref, en cette journée internationale de la femme, des femmes, du droit des femmes, je vous invite à prendre un engagement féministe, ferme et  audacieux: celui de renoncer à la fast Fashion.

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Le cuir vegan / cuir végétalien – qu’est-ce que c’est ?

Depuis quelques années, je suis devenue plus consciente de la façon dont je magasine et de l’impact de mes achats sur le monde qui m’entoure. Étant donné la popularité des produits en cuir végétalien, je pensais, comme sans doute beaucoup de monde, que le cuir végétalien était une nouvelle alternative plus éthique au cuir véritable.

On s’est désormais que l’élevage d’animaux destiné à l’abattage présente des facteurs nuisibles pour l’environnement.

En effet, selon l’ONU, l’agriculture animale est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre. Et 70% de la déforestation en Amazonie est due au fait de défricher des terres pour la culture de céréales pour le bétail.

Il me semblait donc logique qu’une version végétalienne d’un matériau à base de peau animale soit une solution plus « éthique » et « durable », mais en réalité les choses ne sont pas si simples…

Le cuir végétalien a gagné en popularité au cours des 10 dernières années.

Il s’est notamment taillé une place de choix auprès des milléniaux. Et plus particulièrement, cet avènement est lié au succès de la ligne de vêtements et d’accessoires végans de Stella McCartney.

Depuis, des marques comme American Apparel, TopShop et des marques de mode rapide comme Forever21 et H&M ont adopté la tendance, en produisant à leurs tours, des sacs et portefeuilles, mais aussi des chaussures et vestes « en cuir végétalien ».

Bien qu’il soit facile de savoir qu’il ne s’agit pas — d’un produit issu d’un animal — la question « qu’est-ce qu’est le cuir végétalien? », demeure.

Le cuir végétalien est un terme valise.

Il est utilisé pour décrire beaucoup de choses. Il peut désigner une matière fabriquée à partir de matériaux renouvelables comme le liège ou de l’ananas. Mais la méthode la plus couramment utilisée pour fabriquer du cuir synthétique, en particulier lorsqu’il est fabriqué en grande série, est du textile enduit avec du polyuréthane ou polychlorure de vinyle (PVC).

Donc, en d’autres termes : la plupart des cuirs végétaliens ne sont que du plastique.

Autrefois on les appelait « faux cuir », « similicuir » ou « cuir synthétique ». Désormais on l’appelle « cuir végétalien », c’est plus trendy.

Cette appellation a une meilleure conation aux yeux des acheteurs. Ainsi, cela vient donner un second souffle à ces appellations démodées et vectrices de qualité médiocre.

Cependant ce n’est pas parce qu’il est fabriqué avec autre chose que du cuir qu’il est nécessairement végétalien. Beaucoup de fabricants se revendiquent comme utilisant du « cuir végétalien ». Mais ces matières n’ont parfois rien de végétal, et ne sont pas nécessairement vegan. Parfois les fabricants utilisent même des colles et des adhésifs qui ont été testés sur les animaux par exemple.

Pour s’assurer du bien-fondé des marques, il est donc nécessaire de vérifier de plus près la qualité des produits et l’implication des entreprises dans la cause vegan ou non.

Mais revenons-en au polyuréthane et au polychlorure de vinyle (PVC)

Le PVC est fabriqué par un procédé appelé polymérisation, dans lequel les molécules de chlorure de vinyle monomères se combinent. Le procédé libère des dioxines, un produit chimique toxique pour l’environnement et le corps humain lorsqu’il est chauffé. Mais le plus gros problème réside dans le fait que le PVC est un plastique rigide. Pour rendre ce matériau dur flexible, il faut traiter le plastique avec des phtalates.

Les phtalates sont un ensemble de produits chimiques connus pour endommager le foie, les reins, les poumons et le système reproducteur.

Tous les matériaux à base de PVC utilisent des phtalates, de sorte que les sacs en cuir végétalien peuvent être sans cruauté pour les animaux, mais dangereux pour le corps humain.

Ce qui est doublement déroutant, c’est que Greenpeace — un grand défenseur d’alternative plus durable — a considéré le PVC comme étant le « type de plastique le plus nuisible à l’environnement », car il a un impact négatif sur les humains et l’environnement par sa production, pendant son utilisation et après son utilisation, et une fois jeté.

Si les fabricants n’utilisent pas de PVC, l’autre alternative couramment répandue consiste généralement à enduire un support en tissu de polyuréthane pour lui donner un aspect et un toucher cuir.

Le polyuréthane est moins toxique que le PVC.

En effet, le polyuréthane se dégrade dans le temps. Il peut être incinéré de manière plus sûre, alors que des composants toxiques tels que l’acide chlorhydrique par exemple, peuvent être dégagés pendant la combustion de PVC. Également le polyuréthane contient nettement moins de COV (composés organiques volatils) que le PVC.

Mais le polyuréthane s’accompagne de préoccupations environnementales. Le polyuréthane est une matière synthétique contenant des substances cancérigènes et mutagènes pour le système immunitaire jusqu’ici sous-évalué.

L’emploi de polyuréthane nécessite des solvants chimiques qui, selon leur qualité et leur coût de production, peuvent être dangereux pour l’homme et l’environnement. Bien que l’utilisation de solvants de meilleure qualité et plus sûrs puisse réduire les risques pour l’environnement, les fabricants produisent des matériaux derrière des portes fermées, souvent dans de grandes usines où les processus chimiques sont tenus secrets. Il est difficile pour les consommateurs de savoir quelles entreprises le font bien, surtout si l’on considère que la fabrication est souvent sous-traitée.

En revanche les « cuirs végétaliens » utilisent moins d’eau que le cuir issu de l’élevage.

Également au niveau des émissions de gaz à effet de serre, le cuir végétalien émet moins de CO2, que ceux issus de l’élevage.

Mais les produits en cuir végétalien ont comme la plupart des plastiques, une durée de vie plus courte que ceux en cuir issu de l’élevage.

En effet, contrairement au cuir véritable, qui devrait durer toute une vie avec un entretien approprié, le cuir végétalien a tendance à se décolorer et à se détériorer après quelques années. Ainsi cela signifie que vous allez remplacer et jeter les produits plus que vous ne l’auriez fait avec du cuir.

Bref, considérant tout cela, l’appellation « cuir végétalien » paraît inappropriée voir erronée.

Cette appellation englobe aujourd’hui de multiples matières qui ne peuvent être regroupées en une seule entité. De plus, ces matières ne possèdent pas les propriétés du cuir.

De belles alternatives au cuir existent.

Elles doivent se faire une place, pas en temps que substitut, mais en temps matière à part entière.

D’ailleurs, en France, le terme cuir est un terme déposé. Cela signifie que son utilisation est encadrée par un décret. Cela désigne une « matière issue de la peau animale, transformée pour être rendue imputrescible ». Elle peut-être issue des bovins, ovins, caprins, porcins, équidés, reptiles, poissons et oiseaux.

  • Il existe quelques options de matériaux plus éthiques durables, mais ils ont un prix.
  • Paguro Upcycle, par exemple, fabrique ses sacs en caoutchouc recyclé. Le caoutchouc recyclé est une alternative au cuir. Il a un toucher et une densité similaire à celle du cuir, mais sans l’impact environnemental.
  • Minuit sur Terre également vous propose ses chaussures véganes pour hommes et femmes, certifiées PETA Approved Vegan. Conçues sans aucun produit d’origine animale, elles ne contiennent pas de cuir. Les chaussures véganes Minuit sur Terre sont conçues dans le respect des animaux, mais aussi des travailleurs et de l’environnement. Elles sont confectionnées au Portugal, dans la région de Porto, connue pour son savoir-faire dans la chaussure. Elles sont acheminées en France par camions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées au transport.
  • Balzac Paris a mis au point des sandales en Piñatex®. Le piñatex est une alternative au cuir animal fabriquée à partir de fibres de feuilles d’ananas. (je vous parle plus en détail de ce matériau ici)
  • La veste Grand Cerf revisite, en alter-cuir par Poétique
  • Travel Bag en bâche de camion recyclée par Freitag
  • Modern Meadow aussi a dévelopé un procédé appelé biofabrication pour cultiver un matériau semblable au cuir. Il est également possible de fabriquer du textile à partir de soie d’araignée, de champignons, cellulose microbienne et autres bactéries. Les produits ne sont pas encore en vente.
Sources :
http://en.wikipedia.org/wiki/Pvc
http://toxtown.nlm.nih.gov/text_version/chemicals.php?id=24 http://www.freepatentsonline.com/7306825.html http://oecotextiles.wordpress.com/2012/05/29/what-about-chrome-free-or-eco-leather/ 
https://www.greenpeace.org/usa/toxics/pvc-free/ https://www.atsdr.cdc.gov/substances/toxsubstance.asp?toxid=79
pinatex

7 marques éthiques qui utilisent le pinatex

Qu’est-ce que le pinatex ?

Le Pinatex est une alternative naturelle, durable et respectueuse au cuir. C’est une fibre textile, dont je vous ai déjà parlé ici, ici ou encore ici qui est fabriquée à partir de fibres de feuilles d’ananas.

Plutôt cool, hein ? 

Mieux encore, dans la fabrication du pinatex, ce sont les résidus de la récolte de l’ananas qui sont utilisés. Ainsi aucune ressource supplémentaire (terre, eau, engrais ou pesticides) n’est nécessaire pour produire du pinatex. Ce matériau permet également aux agriculteurs philippins de bénéficier d’un revenu supplémentaire.

Ce super matériau a été développé par Carmen Hijosa.

Après pas moins de sept années de recherche et développement. Elle a auparavant travaillé comme consultante dans l’industrie de la maroquinerie aux Philippines dans les années 1990, et elle été choquée par l’impact environnemental de la production du cuir et du tannage chimique.

Sachant que les alternatives au cuir conventionnel n’étaient pas la solution, Carmen a décidé de s’atteler à créer un nouveau textile durable. Elle voulait quelque chose qui puisse être « produit commercialement, avoir un impact social et économique positif tout en ayant une faible empreinte environnementale tout au long de son cycle de vie ».

Voici donc des marques fabriquent de superbes pièces à partir de feuilles d’ananas (pinatex).

SACS À MAIN EN PINATEX PAR EDUN

 C’est l’une de mes utilisations préférées du Pinatex que j’ai vues. J’aime la façon dont les coutures et les poignées artisanales en bois recyclé sont en accord avec le Pinatex. Ce Bibi Bag blanc cassé est fabriqué par EDUN, au Kenya dans des conditions de commerce équitable.

EDUN est une marque de mode haut de gamme dont la mission est de créer un changement social positif grâce à une mode durable et éthique. Ils sont basés à New York et s’approvisionnent auprès d’artisans africains.  

CHAUSSURES EN PINATEX PAR MANAVAI

 Manavai est une nouvelle marque de chaussures végétaliennes chiliennes qui privilégie une mode durable et des conditions de fabrication éthiques. Ces mules à talons Labradorita associent le Pinatex à un talon en bois. Le pinatex est doublé avec une doublure et semelle intérieure en coton biologique certifié GOTS. Tandis que l’extérieur de la chaussure est recouvert d’une semelle en caoutchouc. Enfin, une petite touche de déco avec des des pierres naturelles vient orner le tout. 

La marque propose également de jolies bottines. 

VESTE STYLE PERFECTO / DE MOTARD EN CUIR VÉGÉTALIEN PAR ALTIIR

Le pinatex n’est pas seulement réservé aux accessoires. Altiir démontre que Pinatex peut également être utilisé dans les vêtements. Leurs vestes de motards audacieuses et affirmées sont un clin d’œil à la contre-culture rock’n’roll des années 60. Elles se déclinent en version or, argent, noir et brun.

Les vestes Altiir sont fabriquées en Italie et sont doublées de cupro, une fibre de cellulose régénérée extraite du coton.  

SACS ET SACS À CEINTURE EN CUIR VÉGÉTAL PAR LE COLLECTIF HFS 

HFS Collective (anciennement appelé Hipsters For Sisters) est merveilleux pour de nombreuses raisons. Passionné de mode durable, éthique et végétalienne, le collectif fabrique des sacs mains en mode bandoulière conçus pour libérer les femmes de leurs mains. HFS est dirigé par une équipe mère-fille à Los Angeles. C’est également là où leurs sacs sont fabriqués. L’entreprise affirme « Nous connaissons toutes les personnes qui coupent et cousent nos sacs. Nous leur fournissons un salaire équitable dans un milieu de travail sûr, heureux et sain “.

CHAUSSURES EN PINATEX PAR BOHÈME BOURGEOIS

 Bourgeois Boheme est un créateur de chaussures végétaliennes éthiques pour hommes et femmes, confectionnées avec amour. Bourgeois Boheme est constamment à la recherche de matériaux innovants et durables. C’est donc tout naturellement qu’ils ont opté pour le Pinatex dans certains de leurs modèles. Si vous êtes à la recherche de chaussures, n’hésitez pas à parcourir leur site web, ils utilisent également des matériaux écologiques comme le liège et des revêtements biopolyols à base de graines.

Bourgeois Boheme est basée à Londres, et leurs chaussures sont toutes fabriquées équitablement au Portugal.

SACS À MAIN VÉGÉTALIENS PAR ALEXANDRA K

 Vous pouvez toujours compter sur la designer polonaise Alexandra K pour des sacs à main végétaliens de luxe. Ses dernières collections sont de plus en plus axées sur le développement durable et mettent en vedette des matériaux écologiques novateurs comme le Pinatex, le cuir de pomme, le quartz et les textiles recyclés.

Les accessoires Alexandra K sont fabriqués à la main en quantités limitées en Europe.

REMBOURRAGE DE CHAISE PAR TAMASINE OSHER

 Pour montrer que l’utilisation de Pinatex va au-delà de la mode, en voici un exemple d’utilisation dans l’ameublement. 

Cette chaise Spider est fabriquée par Tamasine Osher Design, une compagnie de meubles artisanale basée à Londres qui crée des pièces uniques et en édition limitée. Leurs créations allient les méthodes traditionnelles à la technologie moderne pour créer des meubles durables. 

Parmi tous ces items, lequel est votre préféré?

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Pourquoi s’intéresser au Buy Nothing Day?

C’est difficile de croire que le temps des Fêtes est déjà là. Cette année s’est déroulée à une vitesse incroyable! Et bien que j’apprécie la période de Noël, c’est aussi le moment de l’année où la frénésie du shopping commence. Et ça semble devenir de plus en plus fou année après année.

L’appétit toujours croissant pour la consommation a conduit au phénomène Black Friday et à son compagnon Cyber Monday.

Deux « journées » où les « meilleures affaires » encombrent votre boîte courriel et postale, où les clients campent devant les magasins des heures avant l’ouverture, bref deux journées dédiées à la (sur)consommation.

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Qu’est-ce qui ne va pas avec Black Friday et Cyber Monday?

Tout d’abord, permettez-moi de commencer en disant que je ne suis pas contre les bons deals. Bien au contraire. Mais si les marques font des promotions année après année, c’est que ça leur permet elles aussi de booster leurs chiffres d’affaires. Elles ne font pas ça pour vos beaux yeux. Elles font ça avant tout pour faire de l’argent.

Alors, rassurez-vous également, je n’ai pas non plus de problème avec l’argent. Mais l’argent n’achète pas tout.

L’argent n’achète pas des hectares de champs de cultures ruinés par les pesticides, ni la vie et la santé bafouée de ceux qui fabriquent nos vêtements, par exemple. C’est pourquoi je vous invite à faire vos achats en pleine conscience.

Je ne suis pas parfaite, je sais bien. Je possède un iPhone, un ordinateur… conçu avec des métaux rares, probablement extraits dans des conditions atroces. Mais à défaut d’être parfaite, j’essaie de repenser ma consommation et de faire durer mes objets les plus longtemps possible. Par exemple, cela fait depuis 2012 que je n’ai pas acheté de téléphone. Je fais juste vous dire ça pour remettre les choses en perspectives. Pour essayer de vous comprendre que la notion de besoin, peut-être réévaluée.

Je veux dire, si vous avez la possibilité d’économiser quelques euros, dollars, pesos ou yens, faites-le. Cependant… Je suis contre les « bonnes » affaires dont vous n’avez pas besoin.

Pourquoi? Parce que pour toutes ces choses dont vous n’avez pas réellement besoin, vous procurent un bonheur très éphémère. Ensuite elles finissent par prendre la poussière dans une boîte stockée dans votre remise ou dans votre sous-sol. Mais pour l’achat de ces objets, des ressources précieuses ont été prises de la planète et des gaz nocifs à effets de serre sont émis dans l’air pendant la production, mettant encore davantage la pression sur notre planète Terre.

Nous prenons déjà tellement de choses de la Terre que le jour du dépassement est chaque année avancé. Ce jour symbolique, calculé par le WWF en partenariat avec le Global Footprint Network, intervient toujours un peu plus tôt chaque année. Le Jour du dépassement, c’est le jour à partir duquel nous avons pêché plus de poissons, abattu plus d’arbres et cultivé plus de terres que ce que la nature ne peut nous procurer au cours d’une année. Cela marque également le moment où nos émissions de gaz à effet de serre auront été plus importantes que ce que nos océans et nos forêts ne peuvent absorber. Cela signifie que nous vivons actuellement « endettés » envers la planète. Et produire et acheter encore plus NE va PAS aider à repousser cette date.

Comment lutter contre cette frénésie qui nous encourage toujours à acheter davantage : opter pour le Buy Nothing Day!

Oubliez le vendredi noir — célébrez plutôt la Journée sans achat

En guise de protestation contre le consumérisme, le Buy Nothing Day a vu le jour au Canada en 1992. C’est l’idée de l’artiste Ted Dave, de Vancouver.

Le Buy Nothing Day est une journée pour la société pour interroger notre façon de consommer.

Au cours des 28 dernières années, la journée du « Buy Nothing Day » s’est étendue à d’autres pays. Elle est actuellement « célébrée » dans près de 65 pays. Bien que la journée ait reçu des commentaires critiques selon lesquels elle ne fait que retarder les achats, plutôt que de changer les habitudes sous-jacentes, je continue de penser qu’il s’agit d’une excellente initiative qui devrait être encouragée.

Quand aura lieu la Journée sans achat en 2019?

C’est le vendredi 29 novembre.

Que puis-je faire d’autre le jour de la Journée sans achat, à part magasiner?

Au fil des ans, plusieurs traditions autres que l’achat de produits sont nées autour du Buy Nothing Day, notamment :

Credit Card Cutting Up ou le coupage de carte de crédit:

Ici nous avons une grande « culture de la carte de crédit » au Canada. Lors de cette journée dédiée à la réflexion de notre façon de consommer, certains décident de payer leur carte de crédit, puis de la découper, avant de rompre avec l’habitude de vivre à crédit. Il s’agit d’une des activités de protestation les plus faciles à mettre en place, du moins si vous avez les moyens de rembourser votre carte de crédit.

Zombie Walk ou La Marche des Zombies.

Dans certaines villes, lors de la journée sans achats, des zombies se promènent dans les centres commerciaux. Bien que ces « zombies » ne dérangent pas les acheteurs, ils fixent les paniers des consommateurs dans les allées des centres commerciaux.

Whirly Mart

Il s’agit d’une action de protestation contre la surconsommation, qui consiste à pousser lentement des chariots vides en silence dans les rayons des magasins. Les participants n’achèteront rien et chercheront à former une longue chaîne de non-acheteurs, qui se baladent en tourbillonnant à travers un labyrinthe d’allées de magasins. C’est une forme de récupération collective de l’espace qui n’est autrement utilisé que pour l’achat et la vente. Les « Whirl-Marters » cherchent à imiter et à tourner en dérision le processus d’achat qu’ils trouvent absurde.

Buy Nothing Hike : C’est ma préférée.

Il suffit d’ignorer les magasins. Et plutôt que d’aller dans les centres commerciaux, il s’agit de se diriger vers la nature pour profiter d’une longue promenade sur la plage, dans la forêt, un parc, ou au bord de la rivière.

Alors qu’allez-vous faire le 29 novembre pour le Buy Nothing Day ?

Partagez votre action du vendredi 29 novembre 2019 ou le samedi 30 novembre sur les médias sociaux avec #BuyNothingDay #journeesansachat et prenez position contre la (sur) consommation!

Si vous êtes une entreprise et que vous souhaiter également prendre part au mouvement voici quelques exemples d’initiatives d’entreprises ont décidé de prendre le contre-pied du Black Friday.

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Buy Nothing Day ou la journée sans achat

La période des Fêtes approche à grands pas et la folie des centres commerciaux a déjà commencé, alors nous aimerions sensibiliser la population à la surconsommation en célébrant la Journée sans achat. Cet événement orinigllement appelé le « Buy Nothing Day » a débuté à Vancouver dans les années 1990. Cet événement coïncide avec le Black Friday, la plus importante journée de magasinage en Amérique du Nord. La journée sans achat encourage les consommateurs à examiner leurs habitudes d’achat et à se demander « pourquoi achetons-nous autant de » choses « dont nous n’avons tout simplement pas besoin ».

La Journée sans achat rappelle aux consommateurs que nous pouvons changer nos habitudes et ainsi changer la société à notre échelle.

Il est temps que l’on se questionne sur nos habitudes de vie et de consommation.

Pourquoi est-ce que l’on apprécie tant aller faire du magasinage?

Nous achetons trop souvent des vêtements, des accessoires, des cosmétiques, des jouets et des gadgets uniquement parce qu’ils sont en promotion et parce que notre société de consommation nous encourage sans cesse à acheter!

Aujourd’hui on considère même le shopping comme une activité de loisir.

Alors certes chacun ces passe-temps, mais il ne faut pas oublier toutes les conséquences que peuvent avoir nos hobbies…

Est-ce que j’ai réellement du plaisir à acheter et à porter des vêtements fabriqués par des gens qui vivent dans la pauvreté et dans la misère? Pas vraiment!

Et vous, dites-moi quels sont vos passe-temps préférées? Qu’est-ce qui vous rend heureux?

Pour ma part….j’adore faire de la photographie . Lire. Dessiner. Écrire. Faire de la déco aussi. Prendre soin de mon petit chez moi. Aller dans le bois. Relaxer. Méditer. Écouter un bon film. Aller au spa. Nager. Bref, il y a tellement d’autres options plutôt que d’aller au centre d’achat.

Enfin, pour en savoir plus, je vous invite à consulter mes précédents articles sur le sujet:

Le Black Friday ou la journée de la surconsommation

Quelles sont les alternatives au black Friday?

 

 

 

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Sélection de marques de chaussures green et cools

Voici les marques de chaussures durables que vous devez connaître! Dans cette sélection je vous présente plein de chaussures écolos qu’il s’agisse de chaussures pour tous les jours comme Veja, ou de ballerine comme Rothy’s.

Les marques de chaussures durables sont plus convoitées que jamais.

L’impact effroyable de l’industrie de la mode rapide a récemment été révélé au grand jour grâce à des documentaires tels que The True Cost ou Stacey Dooley’s Fashion’s Dirty Secrets. Ces films nous ont tous inspirés à nous habiller de façon plus éthique, mais comment faire? Par quoi commencer? Vers quelles compagnies se tourner? Pas toujours facile, de savoir quoi acheter…

La fabrication de chaussures peut soulever bon nombre de questions. En effet, entre les aspects éthiques, sociaux et environnementaux liés liés à la production, la fabrication de chaussure doit être examinée de près. Entre droits du travail, pollution plastique, bien-être des animaux, production de déchets lors de la fabrication entre le recyclage et la fin de vie du produit… Il y a de très nombreux aspects à considérer lorsque l’on fabrique une paire de chaussures.

De plus, bien souvent, les chaussures sont faites de nombreux composants différents. Elles contiennent souvent des matériaux dérivés d’animaux.

Bref, parfois trouver une paire de chaussures durable, qui ont fière allure et qui ne compromettront pas vos valeurs, peut se révéler être un véritable défi.

Pourtant, de plus en plus de marques relèvent ce pari, en bousculant l’industrie de la chaussure avec des matériaux innovants et respectueux de l’environnement, en levant le voile sur les chaînes d’approvisionnement tout en mettant en valeur les savoir-faire artisanaux traditionnels.

Si vous recherchez des marques de chaussures élégantes qui sont fondées sur des valeurs durables et qui travaillent afin de réduire et de minimiser leur empreinte environnementale, voici quelques marques que vous devez connaître :

Meilleures chaussures de sport — Vivobarefoot

La start-up londonienne Vivobarefoot est en train de révolutionner l’industrie de la chaussure…

Son objectif est de fabriquer la chaussure la plus durable au monde, tout en dépassant la qualité et la performance des autres marques de chaussures traditionnelles. Pour atteindre cet objectif, Vivobarefoot a créé des chaussures révolutionnaires et légères destinées à tous ceux qui veulent ressentir la sensation de la course pieds nus, tout en maintenant des niveaux de performance optimaux.

Leur engagement en faveur de la qualité s’accompagne de leurs attestations en matière de développement durable, qui sont nombreuses : ils prévoient d’utiliser 90 % de matériaux durables dans leur production d’ici 2020, leurs chaussures sont végétaliennes (dans certains cas construites avec des matériaux aussi innovants que des algues transformées).

Vivobarefoot apporte son soutien aux organismes internationaux comme l’OIT et la Fédération mondiale des travailleurs et du commerce éthique et l’Initiative de Better Work Global/Cambodia. Tout cela en limitant les déchets dans la chaîne d’approvisionnement, avec plus de 2 millions de bouteilles en plastique recyclées à ce jour.

Les chaussures Vivobarefoot sont faites pour durer, et sa flexibilité et sa résistance en font des chaussures de sport durables de la qualité optimale.

 

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Meilleures chaussures pour le confort — Allbirds

Pour des chaussures élégantes que vous pouvez porter toute la journée, jetez un coup d’œil à Allbirds.

Allbirds est une start-up de chaussures qui compte Leonardo DiCaprio parmi ses investisseurs et Mila Kunis, Witney Port et Jennifer Garner, parmi ces clients.

Certifiée B-Corp, Allbirds utilise des matériaux naturels et durables pour crée des chaussures minimalistes. Parmi les modèles phares de la marque, figure le sneaker « Wool Runner », pour hommes et femmes, dont le processus de fabrication permet de réduire la consommation d’énergie de 60 % par rapport à des baskets dites classiques.

La collection Tree fabriqués avec des fibres d’eucalyptus d’origine éthique. Elles proviennent de fermes sud-africaines qui réduisent les engrais qui utilisent les précipitations et non l’irrigation. Leurs collections ont des lacets faits à partir de bouteilles en plastique recyclé et ont une semelle intérieure fabriquée à partir de graines de ricin.

Innovant continuellement, Allbirds a présenté cet été une nouvelle semelle appelée SweetFoamTM à base de canne à sucre.

L’entreprise s’engage également à réduire son empreinte au carbone en s’auto-chargeant une taxe pour sauver l’environnement.

Pour en savoir plus sur Allbirds, je vous invite à consulter mon article entièrement dédié ici « Veja, la basket équitable « .

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Les meilleurs baskets durables — Veja

Pour un look éthique, jusqu’au bout des pieds essayez la marque franco-brésilienne Veja, qui fabrique des baskets écologiques depuis 2005.

Chaque étape de la production a été élaborée de façon à avoir un impact positif. Ainsi les chaussures Veja sont fabriquées avec des matières premières issues de l’agriculture biologique sans produits chimiques ni procédés polluants.

Choisissez parmi les baskets en coton biologique ou parmi les baskets en cuir, avec des semelles en caoutchouc sauvage d’Amazonie.

Pour en savoir plus sur Veja, je vous invite à consulter mon article entièrement dédié ici « Allbirds : les sneakers confo et ecolo« .

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Les meilleures chaussures végétaliennes — Nae

Pour éviter l’utilisation de produits d’origine animale (généralement le cuir et la colle d’origine animale lorsqu’il s’agit de chaussures), les chaussures végétaliennes sont souvent fabriquées à partir de matériaux synthétiques à base de pétrole comme le PU et le PVC. Il va sans dire qu’il ne s’agit pas des matériaux les plus respectueux de l’environnement en termes de production et de cycle de vie. Cela signifie que si le bien-être des animaux figure en bonne place sur les préoccupations des chaussures éthiques, les allégations de durabilité suscitent souvent des questions.

NAE (No animal Exploitation) est une marque de chaussures végétaliennes qui défend les matériaux innovants tels que Piñatex®, les airbags recyclés, le liège et les bouteilles en plastique recyclées.

Les chaussures Nae sont produites dans des usines portugaises certifiées. Et plus encore, la totalité de ses produits est réalisée au Portugal et dans des usines certifiées qui respectent les droits de ses travailleurs, ne favorisant aucun type d’exploitation. Les chaussures Nae proposent une large gamme de styles allant des bottes de motards aux sandales.

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Les meilleures chaussures pour l’hiver — Good Guys Don’t Wear Leather

Good Guys Don’t Wear Leather : tout est dit dans le nom de la marque. Comprenez littéralement « Les gens bien ne portent pas de cuir ». Imaginée par la styliste végétarienne Marion Hanania, cette marque française de chaussures unisexes a été approuvée par l’association internationale de défense des animaux peta.

La fabrication de leur collection ethnique et chic s’effectue au Portugal avec des matériaux écologiques et non toxiques.

Sincèrement, les chaussures Good Guys Don’t Wear Leather sont vraiment stylées. D’ailleurs ce n’est pas un hasard si Emma Watson compte parmi les fans de la marque.

Alors que les matériaux utilisés dans les chaussures végétaliennes (en l’occurrence, les microfibres) soulèvent des questions environnementales lorsqu’il s’agit de durabilité, Good Guys fait des pas dans la bonne direction — toutes ses chaussures sont sans produites dans une petite usine au Portugal dans un environnement qui fait appel aux techniques traditionnelles et artisanales.

L’entreprise revendique également une chaîne d’approvisionnement entièrement traçable et utilise des matières premières provenant de fabricants certifiés en Europe. Les chaussures sont certifiées Oeko-Tex Standard 100. Ce label vous garantit un produit sans substances indésirables pour la peau.

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Les meilleures chaussures pour les soirées — Susi Studio

Les chaussures de Susi Studio sont aussi confortables que glamour.

Susi Studio est basé à Los Angeles et conçoit des chaussures végétaliennes pour la femme moderne. Susi Studio propose à la fois des talons hauts et des sandales plates. Elles sont toujours fabriquées avec des matériaux comme le chanvre, le faux cuir ou des bouteilles en plastique recyclé. La chaîne d’approvisionnement est transparente. Pour y parvenir, l’entreprise travaille en étroite collaboration avec les usines de fabrication. Ces dernières sont basés au Portugal et à Hong Kong (et sont entièrement détenues et exploitées par des femmes).

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Les meilleures chaussures d’artisanat de luxe — Ferragamo

Pour des chaussures de luxe aux styles classiques, découvrez Salvatore Ferragamo.

C’est une entreprise italienne de chaussures de luxe créée en 1928 à Florence par Salvatore Ferragamo. À Hollywood, Ferragamo est reconnu comme le « fabricant de chaussures des stars ». Il a fabriqué des souliers pour des actrices telles que Bette Davis, Audrey Hepburn et même Judy Garland.

La marque haut de gamme propose toujours une grande variété. On retrouve un grand choix de talons hauts et compensés, mais aussi de sandales, et de ballerines.

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Les meilleures chaussures pour toute la famille — Po-Zu

Les chaussures Po-Zu pour hommes, femmes et enfants sont fabriquées à partir de matériaux d’origine naturelle renouvelable et sont récoltées de manière responsable.

Les matériaux comprennent le Piñatex, le coton biologique, la laine, le liège, le liège, le cuir, le Coir (un mélange d’écorce de noix de coco et de latex naturel) et le latex naturel. La promesse des chaussures Po-Zu? Offrir à la fois durabilité et confort. Le tout avec le plus petit impact environnemental possible. Les chaussures Po-Zu ne contiennent pas de résidus de pesticides, d’agents de blanchiment ou de colorants toxiques. Enfin, elles sont fabriquées dans des usines sélectionnées où les travailleurs sont traités avec respect, et rémunérés à un salaire équitable.

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Les meilleures chaussures pour tous les jours — Rothy’s

Rothy’s ce sont des chaussures faites à partir de fibre de plastique de bouteilles recyclé.

Une fois récupérées, les bouteilles sont débarrassées de leur bouchon et étiquette, puis stérilisées. Elles sont ensuite réduites en flocons, ceux-ci étant alors fondus afin d’être transformés en bobines de filament. Ensuite les filaments de plastique recyclé alimentent les imprimantes 3D. Ce sont les imprimante qui vont «tisser / coudre » la ballerine d’un seul. Le processus est ultrarapide : il faut six minutes pour fabriquer une paire de chaussures.

Rothy’s, des chaussures sans chutes ni déchets

En sortant de la machine, la ballerine est quasiment prête à être portée ; elle épouse déjà parfaitement la forme du pied, et ne nécessite ni coutures ni rivets, lacets, ou élastiques.

Rothy’s s’est également taillé une place de choix. En effet, même Meghan Markle les a adopté. Elle a été aperçue en train de porter une paire de Rothy’s pendant la tournée royale en Australie.

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Les meilleures chaussures pour ajouter une touche de couleur à sa tenue — Rafa

Les talons, les mules et bottines Rafa, aux couleurs vives et vives, sont parfaites pour ajouter une touche de couleur à votre look, sans compromettre vos valeurs. La collection de chaussures est fabriquée à la main à Los Angeles. Elles utilisent uniquement des matériaux recyclés végétaliens.

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Les meilleures chaussures pour traverser toutes les saisons — Osklen

Qu’il s’agisse de mules pointues, de bottines, de pantoufles, de sandales ou de baskets, Osklen du designer Oskar Metsavaht, utilise des matériaux innovants comme le cuir de pirarucu et le cuir de saumon pour créer des chaussures élégantes et adaptées chaque saison.

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Les meilleures chaussures pour donner en retour — TOMS

TOMS est une marque basée au Royaume-Uni, certifiée B-Corp, qui fabrique des chaussures éthiques et qui aident les personnes dans le besoin via le programme One for One®. Pour chaque paire  achetée, un don d’une paire neuve est destiné à un enfant dans le besoin.

Celles pour les amateurs de DIY — Juta Shoes

Juta est une entreprise basée à Londres qui fabrique des espadrilles sur mesure en cuir recyclé. Vous pouvez même créer soit votre propre modèle, soit acheter un kit de fabrication pour les fabriquer à la maison.

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Les meilleures chaussures traditionnelles — Ottowin Footwear

Ottowin Footwear  a été fondé en 2016 et fabrique des chaussures de luxe en cuir végétal. Elles sont fabriquées avec seulement quatre composants. Et afin de produire le moins de déchet possible, elles sont fabriquées à la demande. C’est pourquoi il faut attendre jusqu’à trois semaines pour obtenir une paire.

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Celles pour aller travailler — Zingales

Zingales crée des chaussures élégantes et sans cruauté pour hommes. Elles sont fabriquées éthiquement et entièrement à la main. Et ne contiennent ni cuir ni sous-produit animal.

Et vous…? Quelles est votre marque de chaussure éthique préférée?

Avez-vous fait des découvertes grâce à cette sélection? Dites-moi tout dans les commentaires!

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Combien de tote bags possédez-vous ?

J’ai posé la question à mes abonnés sur Instagram. D’ailleurs si tu ne me suis pas encore, qu’est-ce que tu attends?! (C’est par ici, c’est gratuit, ça coute rien et ça fait plaisir). Alors tu te demandes sans doutes, quel genre de drôles de questions peuvent bien me préoccuper… Et bien oui, je te l’accorde, c’est un peu étrange à prime abord de s’interroger sur des objets si inusités, mais ils font pour autant partie intégrante de notre quotidien. Après un article sur les fermetures à glissières, en voici un sur un autre article banal auquel on ne prête pas assez attention : les tote bags!

Alors, combien en possèdes-tu? Est-ce que tu en possèdes tellement, que tu n’es même pas capable de répondre…? C’est correct, tu n’es pas le/la seule… Et c’est un peu là où réside le problème.

Les sacs de type tote bags, comme les échantillons gratuits, ils sont en quelque sorte irrésistibles de par leur gratuité.

Véritables outils promotionnels, on distribue les tote bags gratuitement sur présentation d’une story instagram, on les offre à l’achat de coffret ou bien pour chaque commande dépassant un certain montant d’achat, ou encore simplement comme remerciement sous forme de « cadeaux / goodies ».

Bref, les tote bags, sont souvent donnés ou parfois vendus pour une bouchée de pain.

Mais au delà du nombre, ils sont également utiles! Ils remplissent par ailleurs à merveilles leurs fonctions : sac de courses, sac de tout les jours, sac de voyage, sac de sac.

Bref, les tote bags sont de véritables fourretout dont on peut s’en servir de multiples façons.

Cependant, dans une réflexion plus large vers un mode de vie plus éthique et plus durable, il y a une limite raisonnable au nombre de sacs de type tote bags dont vous avez besoin dans votre vie. Et à ce propos, il est fort probable que si vous êtes en train de lire cet article, vous avez un léger (ou un gros) problème avec le nombre de sac tote bags que vous possédez.

Au delà du nombre parfois grotesque que l’on peut parfois possédez, le problème avec les tote bags, c’est qu’ils ne sont pas tous créés de la même façon et avec la même attention.

Certains sont en coton biologique, fabriqué localement, avec un design qui s’adaptera bien à la vie quotidienne. Ceci-ci est fabriqué aux états-unis dans une usine locale à Lowell, au Massachussets, avec du coton de la plus haute qualité provenant également des États-Unis. Tandis que d’autre sont particulièrement mal conçus. Ils sont blancs, salissants, en coton très mince, les poignées ne sont pas assez longues ou la taille du tote bags n’est tout simplement pas grande. Ce genre de mauvaise conception les rend encombrants au mieux et inutiles au pire.

Les tote bags sont généralement blanc… Et généralement sales. Nettoyer ton tote bag : la fausse bonne idée

C’est particulièrement vrai pour les tote bacs utilisés pour l’épicerie; si vous utlisez vos tote bags préférés dans la vie quotidienne, probablement qu’ils sont dans un sale état. En effet, si vous trainez régulièrement ce genre de sacs avec vous, il est fort problable que votre tote bag est perdu de son éclat originel.

Et c’est là que le coté insidieux de ces sacs!

Souvent les tote bags rétrécissent beaucoup au lavage. Parfois de moitié. Ainsi, si vous lavez votre tote bag en pensant lui redonner un coup d’éclat, il y a de grandes chances, pour que celui-ci rétrécisse et devienne inutilisable.

Et un article mal conçu finira sans doute ces jours dans un dépotoir.

Egalement, les tote bags ne sont pas toujours si appréciés et utilisés. Il est fort probable que vous en ayez une collection, mais que vous vous serviez toujours du même.  Et c’est la encore un problème… Si on en a trop, s’ils deviennent laids pourquoi s’embêter à les garder? Nous les recevons souvent gratuitement, alors nous avons aucun acquit de conscience quand vient le temps de les jeter.

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Nos solutions pour les tote bags en trop

  • Créatifs, créatives, vous pouvez user de vos talents pour fabriquer de nouveaux objets.

Coussins, portefeuilles, trousses, à vous de choisir quel objet vous sera le plus utile. La réutilisation est la parfaite solution pour un objet non utilisé ou abimé !

Vous n’avez pas l’âme d’un créateur, nous avons une autre solution pour vous. Elle est moins écolo parce qu’elle vise souvent à recycler plutôt qu’à réutiliser mais est tout aussi intéressante.

  • Donner-les à des récupérateurs professionnels ou à des associations permet de trouver une utilité à vos tote bags abandonnés.

Il existe une multitude de lieux où donner ces vêtements. Pensez-aux maisons d’aide, aux refuges, aux charités, ou laissez-les simplement dans des boites de don.

  • Donner-les à une banque alimentaire

Les personnes qui fréquentent les banques alimentaires, prévoient parfois pas assez de sacs pour repartir avec la nourriture dont leur famille a besoin. Alors pourquoi pas faire don de votre collection de tote bags, à un organisme qui organisme des soupes populaires ou à une banques alimentaires. Cela leur permettra de donner des denrées dans des sacs réutilisables.

  • Utilisez-les à la place des sacs cadeaux lorsque vous apportez des cadeaux ou de la nourriture à vos amis et à votre famille.

 

Enfin, si votre collection de sacs tote bags vous rend heureux, et qu’elle n’a pas d’effets néfastes sur votre vie, et bien, prenez-en soin!