Le jeans sans doute l’une des principales catégories de produits que les consommateurs recherchent dans leur quête de durabilité. Mais la plupart d’entre eux ne se posent pas suffisamment de questions au sujet de l’éthique d’un vêtement. Pour trouver un vêtement éthique, il faut examiner chaque étape de votre chaîne d’approvisionnement, incluant, les boutons et les fermetures éclairs.
L’une qui passent souvent inaperçue aux yeux des consommateurs est l’importance des boutons et des fermetures à glissière ainsi que de l’impact qu’ils peuvent avoir.
Si la plupart d’entre vous ont sans doute déjà entendu parler des nouvelles technologies que les marques utilisent pour essayer de réduire leur consommation d’eau, de produits chimiques lors de la création d’un jeans. Mais sans doute que peu d’entre vous, ont déjà entendus parler de fournisseurs de boutons!
Avez-vous déjà remarqué une gravure sur l’une de vos fermeture éclair ?
La fermeture à glissière n’a beau être qu’un petit bout de métal, elle représente un gros marché. De près de 10 milliards de dollars par année! Deux sociétés se partagent le marché. Il y a la japonaise YKK ; et la chinoise SBS, l’outsider.
La société YKK (Yoshida Kogyo Kabushikikaisa) est un vrai leader du marché. Elle commercialise près de près 7 milliards de fermetures par an, soit la moitié de toutes celles fabriquées sur la planète. Récemment YKK a introduit des options durables en raison de la demande de ses clients.La société à introduit la fermeture NATULON®. Elles sont fabriqués des bouteilles en PET, et du polyester recyclé. Ils ont également développé la fermeture à glissière GreenRise ™. C’est la première fermeture à utiliser du plastique fabriqué à base de plantes. La société YKK est un exemple qui nous montre qu’en tant que consommateurs, nous devons exiger une transparence radicale, et un plus grand engagement de la part des marques. YKK dispose maintenant d’options d’ « accesosires métalliques » sans plomb et sans nickel.
Fujian SBS Zipper Science & Technology Co. Ltd, la société chinoise occupe également une grande part du marché. Elle travaille entre autre avec, des marques comme H&M, Decathlon, Adidas ou Target.
Enfin il y a aussi Dorlet. C’est également un autre fournisseur d’accessoires métalliques pour l’industrie du prêt à porter. Dorlet utilise un procédé de finition qui nécessite moins d’eau, moins de produits chimiques et moins d’énergie. Ils ont également introduit le bois dans une de leur collection ( la ligne Sustainable Wild).
Bref, si on veut concevoir un jeans éthique, il faut que les fermetures et les boutons soient également être choisis en conséquence.
Ce n’est pas parce qu’il peut sembler que les accessoires constitue une toute petite partie d’un jean qu’ils ont un impact moindre sur les gens qui les produisent et sur la planète.
Le Royaume-Uni a mis sur pied un comité d’audit environnemental afin d’étudier l’impact social et environnemental de la ‘fast fashion’.
J’ai trouvé le rapport percutant, et j’ai eu envie de vous partager certains faits saillants, ainsi que certaines conclusions. Tout d’abord, commençons par le commencement, la mode rapide — qu’est-ce que c’est ?
un processus de fabrication rapide;
une production flexible qui permet aux fabricants d’augmenter rapidement la production si les articles se vendent bien;
des articles à coût modique.
La mode rapide ce sont des vêtements qui s’adressent aux consommateurs qui veulent changer leur garde-robe régulièrement. Elle s’adresse aux consommateurs qui sont sensibles aux tendances, mais qui sont soucieux de leur budget.
La mode rapide répond à une conjonction de facteurs tels que les prix bas, les nouvelles tendances continuelles et la rapidité de production.
Le tout donne des vêtements de faible durabilité.
Ce point a une place centrale dans le rapport du comité d’audit environnemental intitulé « Fast fashion : clothing consumption and sustainability . Ce dernier affirme que « la façon dont nous fabriquons, utilisons et jetons nos vêtements est non durable ».
Impacts et enjeux de la mode rapide — sur l’environnement.
L’amour de la mode a entraîné une demande croissante de vêtements. Par conséquent, les détaillants se sont mis à produire de plus en plus de produits pour répondre à la demande. Cependant, ces dernières années avec l’effondrement du Rana Plazza, ainsi que quelques lanceurs d’alertes il y a eu une prise de conscience quant aux effets néfastes du consumérisme et de la culture vêtement du jetable.
Le rapport du Comité comporte de nombreux faits marquants, entre autres :
Le Royaume-Uni achète plus de vêtements par personne que tout autre pays d’Europe.
300 000 tonnes de déchets textiles finissent chaque année dans les poubelles des ménages.
99 % des matériaux utilisés pour produire des vêtements ne sont pas recyclés à la fin de leur vie utile.
La mode rapide engendre également des impacts sociaux et environnementaux importants :
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La mode est la 2ème industrie la plus polluante. Elle émet davantage de gaz à effet de serre que l’industrie du transport (vols internationaux et transport maritime combinés).
Les taux de recyclage dans l’industrie est très faible. Ce qui entraîne la mise en décharge d’énormes volumes de vêtements.
L’utilisation et pollution de l’eau et des terres est particulièrement évocatrice. Le coton représente 2,5 % des surfaces cultivées dans le monde. Mais c’est le 3ème consommateur d’eau d’irrigation de la planète. Selon les techniques utilisées, il faut entre 5 400 et 19 000 litres d’eau pour produire 1 kg de coton.
Le coton engendre également de la pollution de l’eau. À ce propos la Fondation Ellen MacArthur estime que 20 % de la pollution industrielle de l’eau est lié aux textiles. Cela est du en partie à cause des nombreux pesticides. Mais cela est aussi du aux rejets de colorants durant la fabrication. Également durant son utilisation, le vêtement continuer de polluer. En effet, actuellement la majorité des vêtements est réalisée en fibres synthétiques, or ces derniers se dégradent à chaque lavage, et rejettent des microfibres de plastique lorsqu’ils sont lavés. Une étude de l’Université de Plymouth a révélé que chaque cycle de machine à laver pouvait libérer plus de 700 000 microfibres plastiques dans l’environnement.
Les conditions de travail de l’industrie textile sont également difficiles. Les salaires sont si bas, qu’ils ne suffisent pas à faire vivre une famille. Ainsi afin de survivre, les enfants sont contraints de rejoindre les bancs de l’usine, et les champs de cultures. Le travail des enfants dans l’industrie textile est considéré comme endémique dans les chaînes d’approvisionnement de l’industrie.
Après des constats alarmants, le rapport du Comité formule un certain nombre de recommandations qui pourraient inspirer d’autres gouvernements.
Le rapport mentionne que des objectifs environnementaux pourraient entre obligatoires pour tout détaillant de mode dont le chiffre d’affaires est supérieur à 36 M£.
Il mentionne également que l’instauration d’un système de responsabilité élargie des producteurs (Extended Producer Responsibility (EPR) pourrait être bénéfique. Le système pourrait ainsi récompenser les entreprises qui créent des produits ayant un impact environnemental moindre et pénaliser celles dont l’impact environnemental est nocif. Il suggère également l’introduction d’une redevance de 1 centime pour chaque vêtement produit, afin de financer le contrôle de ce système de responsabilité élargie.
Le système fiscal pourrait également être mis à profit pour rééquilibrer les incitations en faveur de la réutilisation, de la réparation et du recyclage : le gouvernement pourrait réduire la TVA sur les services de réparation, comme l’a fait la Suède.
Des cours sur la conception, la création, la réparation et la réparation de vêtements devraient être réintroduits dans les programmes scolaires.
Il est également recommandé de contraindre les détaillants à publier une liste des contractuels, et des fournisseurs, afin de s’assurer que l’ensemble des sous-traitant se conforme à leur déclaration sur l’esclavage moderne en vertu du Modern Slavery Act 2015 (MSA 2015). Il faut également que les entreprises déploient des politiques, des procédures afin de prévenir encore efficacement l’esclavage et la traite de personnes.
Également il faudrait augmenter les sanctions pour les entreprises qui ne se conforment pas au Modern Slavery Act.
La vérification préalable de la chaîne d’approvisionnement devrait être rendue obligatoire.
Également les rapports annuels devraient être renforcées pour inclure spécifiquement les questions liées à l’esclavage.
Les recommandations du Comité comportent malheureusement très peu de mesures immédiates.
Peu de recommandations pratiques peuvent être mise en œuvre par les marques pour améliorer leur impact environnemental.
Il y a maintes demandes pour que le gouvernement légifère, entreprenne d’autres recherches ou finance la mise en place de réglementations. Mais il est peu probable que le gouvernement donne suite à toutes ces recommandations à court terme, car les intérêts financiers des gouvernements vont parfois à l’encontre du respect des normes éthiques et environnementales.
Bien qu’une législation puisse être nécessaire pour favoriser un meilleur comportement de la part des entreprises, le gouvernement du Royaume-Uni ne prendra pas le risque de désavantager des entreprises qui ne se conforment pas à leurs exigences.
L’industrie de la mode est une industrie de taille au Royaume-Uni. Elle pèse près de 32 milliards de livres sterling pour l’économie britannique en 2017. Ainsi tout changement visant à améliorer la durabilité, et les conditions des travailleurs devra donc faire en sorte que le Royaume-Uni reste un endroit désirable pour acheter et vendre des vêtements… Ce qui est à mon sens assez contradictoire.
Un défi majeur demeure. La majorité de la production se fait à l’étranger. Ainsi la production ne peut pas directement soumise à la réglementation d’un autre pays.
Bref, bien que les recommandations du rapport soient intéressantes et pertinentes… Il est parfois frustrant de constater des les conditions sociales et environnementales passent après les interêts financiers.
En dépit de l’action concrète des gouvernements, je vous invite à faire de votre mieux. Je vous invite aussi à partager l’article pour sensibiliser l’opinion publique!
Dans un monde où Zara et H&M dominent le monde, il est très difficile d’ignorer les vêtements pas chers. Mais nos achats vestimentaires ont évidemment des impacts sur l’environnement et sur les humains qui les confectionnent.
C’est pourquoi, si vous essayez de faire des achats plus conscients et réfléchis, voici quelques conseils pour vous !
1. Visitez les magasins de vêtements vintage et les friperies.
La façon la plus durable de magasiner, à mon avis, c’est d’acheter des articles d’occasion.
C’est la raison pour laquelle mon magasin préféré est sans doute l’armée du Salut ! Chaque fois que j’ai besoin de faire du shopping, je me rends dans mon magasin d’occasion de proximité pour voir ce qu’il y a ce dont j’ai besoin. Pour moi, chaque visite c’est un peu comme une chasse aux trésors. Et croyez-moi je trouve souvent des petites pépites!
2. Investissez dans des vêtements intemporels.
En tant que consommateurs, on nous présente constamment de nouvelles collections, de nouvelles couleurs printanières, des nouveautés, ceci, cela… Mais au lieu de cela nous devrions vraiment chercher des pièces versatiles, qui se portent facilement avec tout, sans ce prendre la tête!
3. La règle du 30Wears
Livia Firth, l’actrice qui essaie de convaincre le monde de consommer de manière plus consciente a lance une campagne intitulé #30wears.
Le but de la campagne ? Encourager les gens à n’acheter que des vêtements qu’ils porteront au moins 30 fois. Si vous pensez que vous n’allez pas porter la pièce que vous envisagez d’acheter au moins 30 fois, alors ne l’achetez pas. Mais, si vous croyez que vous porterez l’article 30 fois ou plus, le vêtement pourrait avoir une place dans votre garde-robe.
4. Choisissez toujours la qualité plutôt que la quantité.
Notre société s’est habituée à acheter des vêtements à un prix moindre que ce qu’ils valent en raison de pratiques de travail non éthiques. Un exemple que je donne toujours est, disons que vous achetez un t-shirt à 5,00 $. Comment voulez-vous que l’ouvrier, et toutes les autres personnes qui interviennent dans le processus de fabrication aient été rémunérés décemment ? Nous devons revenir à la mentalité qui consiste à économiser pour acheter un nouveau manteau de laine qui vous durera des années et même une vie entière avec de bons soins.
D’ailleurs sur le long terme, la qualité est plus économique que la quantité.
5. Tenez-vous au courant non pas des tendances, mais de l’actualité des petits créateurs.
Essayez de vous tenir informé des nouvelles fibres ou des nouvelles marques qui font bien les choses. Je trouve personnellement qu’Instagram permet d’en découvrir plein! Et de suivre de jeunes créateurs éthiques sur les réseaux, c’est déjà une façon de les encourager qui est gratuite!
Je sais qu’il est plus facile de ne pas changer ces habitudes et d’aller acheter des vêtements là où on a ces habitudes, mais être informé des nouveaux petits créateurs, est une bonne idée. Cela vous permettra peut-être d’avoir des coups de coeur pour des vêtement plus éthiques.
J’espère que ces conseils vous aideront à vous engager sur la bonne voie… À bientôt pour un prochain article!
« Je ne porterai probablement plus cette robe, parce qu’elle est déjà sur mon Instagram »! C’est ce que peut-on lire sur l’étiquette d’un vêtement. Cette étiquette a été crée par Elizabeth Illing. Elle fait partie de la campagne de sensibilisation Stopshop. Le but? Alerter sur les conséquences négatives de la consommation de mode rapide (fast fashion).
Elizabeth Illing, diplômée de l’University for the Creative Arts à Londres a créé la campagne « Stopshop » comme projet final pour son diplôme.
Le projet Stopshop a été accueilli avec succès sur Instagram. En effet, lorsqu’elle a affiché des citations de consommateurs reflétant les différents niveaux de valeur accordés aux vêtements issus des grandes enseignes de la fast fashion, les réaction ne se sont pas fait attendre. Les messages ont été imprimés sur des étiquettes de vêtements, selon elle, car les gens s’y réfèrent.L’inspiration du projet découle de la constatation d’Elizabeth Illing que de plus en plus d’entre nous font des choix éthiques en matière d’alimentation, de voyages et de travail, mais que la mode durable n’est pas au premier plan dans l’esprit des consommateurs. Les magasins de mode rapide créent des collection sans cesse pour attirer continuellement les consommateurs dans leur mailles.
Aujourd’hui les consommateurs, achètent pas parce qu’ils en ont besoin, pas parce qu’ils ont eu un coup de coeur, ils achètent simplement parce que ce n’est pas cher. C’est ainsi qu’ils remplissent leur garde-robe de vêtement inutiles, qu’ils ne portent pas, et qu’ils ont toujours l’impression d’avoir rien à se mettre. Ce phénomène est un désastre pour votre portefeuille, mais aussi pour la planète. Les effets sociaux et environnementaux négatifs causés par l’industrie de la mode sont nombreux. Par exemple, il faut près de 2 700 litres d’eau pour produire le coton nécessaire à la fabrication d’un seul t-shirt.
Elizabeth Illing a décidé de commencer son projet en étudiant en examinant sa propre garde-robe.
Ainsi, elle a regardé où ses vêtements étaient fabriqués. Sans trop de surprise la majorité venait de Chine, de Turquie et du Bangladesh.
Elizabeth Illing a créé ces étiquettes appelées « wardrobe waste ». Le but est de montrer combien les individus dépensaient pour des vêtements qu’ils portaient à peine. Elle a également mené une enquête sur le nombre moyen de fois qu’on portait un vêtement. Pour représenter visuellement ses découvertes, elle a réalisé une installation à partir de tickets de caisse surdimensionnés qu’elle a pliés en t-shirts, qui constituaient tous la garde-robe d’un individu.
Si vous voulez en savoir plus sur la mode éthique, cliquez ici. Le message général de ceux qui soutiennent la mode éthique est qu’il est probablement temps d’envisager et de créer une « garde-robe intemporelle » en achetant uniquement les vêtements dont vous avez vraiment besoin.
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