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Un salaire vital pour les travailleurs H&M, en 2018 ?

Il y a quatre ans aujourd’hui, H&M a fait une promesse audacieuse qui, si elle était tenue, changerait la donne pour l’industrie. Le 25 novembre 2013, l’entreprise s’est engagée à verser ce que H&M appelle un  » salaire de subsistance équitable  » aux travailleurs de la confection de sa chaîne d’approvisionnement d’ici 2018. À l’occasion du quatrième anniversaire de la déclaration historique de H&M, à l’approche de l’année 2018, Clean Clothes Campaign attend avec impatience le moment où, l’année prochaine, chaque travailleur du secteur qui produit des vêtements pour H&M recevra un salaire vital.

Rémunérer les travailleurs de l’habillement avec un salaire minimum vital serait une évolution révolutionnaire!

Car jusqu’à aujourd’hui, les salaires pratiqués dans le secteur textile engendrent la pauvreté.

Les salaires de la chaine d’approvisionnement textile sont extrêmement bas… Et malheureusement, pas seulement dans la chaîne de fabrication d’H&M. Les salaires que reçoivent actuellement les travailleurs de l’habillement sont très loin de ce qui constituerait un salaire décent ou vital.

On appelle salaire vital, un salaire qui garantit au travailleur une vie digne.

C’est-à-dire l’accès à une alimentation diversifiée, un logement correct, l’accès à des soins médicaux, aux transports. Mais aussi la possibilité de se constituer une petite réserve financière pour palier aux imprévus de la vie.

Au cours des cinq dernières années, H&M a été notoirement opaque à l’égard de ses plans. Cela a soulevé des interrogations au sujet de cette promesse… Est-ce que cette promesse était vaine? Est-ce que cette promesse était simplement un coup publicitaire pour apaiser l’inquiétude du public?

Actuellement, les salaires moyens dans les usines des fournisseurs de H&M au Bangladesh, au Myanmar, au Cambodge et en Inde ne sont que légèrement supérieurs au salaire minimum national. Mais le salaire minimum est bien inférieur au salaire vital.

Au Bangladesh, par exemple, H&M affirme que les travailleurs de ses fournisseurs gagnent en moyenne 87 USD par mois. Ce salaire se situe même sous le seuil de pauvreté de 88 USD par mois fixé par la Banque mondiale.

En raison des bas salaires, les travailleurs et leurs enfants souffrent de malnutrition.

Les estimations de ce qu’est un salaire minimum vital varient. Mais en moyenne, elles indiquent qu’il faudrait tripler le salaire minimum pratiqué.

La situation des travailleurs qui confectionnent des vêtements pour H&M au Bangladesh est devenue évidente en décembre 2016. Il y a deux ans, des milliers de travailleurs sont descendus spontanément dans la rue. Ils protestaient pour obtenir une augmentation salariale. Cette manifestation a eu lieue dans le district de Ashulia, proche de Dhaka, au Bangladesh, qui abrite beaucoup d’employés travaillent dans des usines fournissant H&M.

Les salaires minimums peu élevés dans les pays producteurs de vêtements sont fixés au niveau national par le gouvernement.

Toutefois, les gouvernements tardent à augmenter les salaires minimums. En effet, par crainte de perdre des commandes de vêtements essentielles à l’économie nationale, ils cèdent à la pression des multinationales… Au détriment des employés.

Cette situation entraîne un nivellement des salaires minimum vers le bas, qui dessert les employés du secteur de l’habillement.

Ineke Zeldenrust, de Clean Clothes Campaign, explique :  » Les grandes marques pourraient influencer positivement le secteur en rassurant les gouvernements sur le fait qu’une augmentation du salaire minimum ne les fera pas partir, en investissant dans des relations à long terme avec leurs fournisseurs et en leur assurant qu’ils continueront à recevoir des commandes même si les prix augmentent, et en prenant la responsabilité directe des salaires par des paiements directs en plus de leurs commandes à leurs usines fournisseurs, afin de garantir un salaire vital à leurs employés. En tant qu’acteur le plus important pour l’exportation du Bangladesh, H&M peut avoir une influence considérable sur les salaires. »

Mais peu de temps après avoir annoncé haut et fort leur remarquable promesse d’offrir un salaire de subsistance d’ici 2018, H&M a réorienté cette promesse vers un programme moins ambitieux. Au lieu de payer directement un salaire de subsistance à tous les travailleurs de sa chaîne d’approvisionnement, H&M a précisé qu’elle ne mettrait en place que des  » mécanismes  » qui permettraient de verser un salaire de subsistance à au moins 80 % des travailleurs de sa chaîne d’approvisionnement. Ce qui inquiète les associations de défenses des travailleurs, et moi-même, c’est qu’aucune mesure concrète, pour atteindre cet objectif n’a été partagée publiquement.

Bien que l’opération reste secrète et mystérieuse, nul doute que l’objectif queH&M s’est fixé en 2013 est atteignable.

Bien qu’ambitieux, cet objectif est possible pour une entreprise de la taille, du profit et de la puissance de H&M.

Ineke Zeldenrust affirme : H&M a certainement les moyens financiers de  » passer de la parole aux actes « . De plus, H&M s’est targué à maintes reprises qu’elle voulait être un chef de file dans ce domaine.

L’association Clean Clothes Campaign a examiné les chiffres… Et si H&M ré-affectait seulement une année de son budget annuel de publicité aux salaires, elle pourrait payer à ses travailleurs cambodgiens un salaire vital pendant 6,5 ans.

Autrement, elle pourrait prendre la part que représente cette « dépense » au sein de son bénéfice.

En 2016, le bénéfice net de H&M était de plus de 2 milliards USD. Il ne coûterait à H&M que 1,9% de ce bénéfice pour payer à tous ses travailleurs cambodgiens la somme supplémentaire de 78 USD par mois dont ils auraient besoin pour bénéficier d’un salaire vital.

Il semblerait que ce soit une question de volonté.. ou de priorités !

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Monoprix innove sur Instagram et lance avec Garance la première story réversible

Un autre regard sur le cancer du sein

Tout d’abord, sachez que Garance est une marque de lingerie post-cancer du sein.

Elle a pour mission de réconcilier les femmes avec leur féminité abîmée, à la suite d’une ablation. Monoprix soutien la mission de Garance. En effet, Monoprix s’est engagée en s’associant à Garance. Ainsi les produits Garance seront désormais disponibles dans les boutiques Monoprix. Afin de faire de cette annonce un coup d’éclat, Monoprix à fait appel à l’agence Rosapark. Une fois de plus l’agence s’est montrée créative et surprenante.

En effet, pour cette annonce sur Instagram, Rosapark s’est servit du format Instagram Story.

Pour inverser les clichés autour du cancer du sein, Monoprix et Garance lancent la première story Instagram qui se lit dans les deux sens.

L’agence RosaPark a alors imaginé un dispositif inédit en exploitant la fonctionnalité « replay » du réseau social.

C’est avec cette technique que Monoprix a annonceéson partenariat avec cette marque de lingerie. Grâce à ce partenariat Monoprix est ainsi devenue le premier distributeur retail à commercialiser Garance. La reversibleStory était visible hier (le 22 novembre 2017) sur le compte Instagram de la marque Monoprix pendant 24h.

Voici une vidéo qui retrace l’expérience utilisateur de cette pub ingénieuse.

 Rosapark à imaginé pour Monoprix et Garance, une story Instagram en « reverse thinking ».

Tout d’abord, on est face à une femme qui tient un discours défaitiste au sujet du cancer du sein. Puis au milieu de la vidéo, il y a un twist,  une petite phrase anodine, qui nous suggère de voir les choses différemment, avec un autre angle de vue. Un message nous suggère de revoir la story à l’envers.
Mention spéciale aux créatifs qui ont su tirer parti des fonctionnalités Instagram pour servir au mieux leur message, même si le concept a déjà été exploité un bon nombre de fois. En tout cas, grâce à cette vidéo palindrome bien pensée, Monoprix se rapproche  de ses consommatrices, en proposant un produit adapté. Par la même occasion Monoprix délivre un message positif et plein d’espoir!
En bref, j’adore cette publicité, je soutiens la cause et admire l’exercice d’écriture et de réalisation !

Et pour celles (et ceux?) qui seraient intéressés à en essayer ou en acheter une en boutique, Garance est désormais disponible dans les magasins Monoprix suivants :

Paris – Gobelins, près de l’Institut Curie

Villejuif, près de l’Institut Gustave Roussy

Lyon Part-Dieu, près du Centre Léon Bérard

Dijon, près du Centre Georges François Leclerc

Toulouse, près du Centre Claudius Régaud

Bordeaux St Christoly, près de l’Institut Bergonié

Le CHESNAY – centre commercial Parly II

Enfin, pour ceux qui ne vivent pas proche de ces villes, les produits Garance sont disponibles sur e-shop de Monoprix, et pour celles qui sont très patientes, le déploiement sera étendu à de nouveaux magasins dès l’été 2018.

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Conseils pour s’habiller vintage et dénicher des trésors en friperie

Envie d’un bon plan shopping ? Essaie les friperies !

Que ce soit pour une question de conscience sociale, ou pour faire des économies, il existe de nombreuses bonnes raisons d’acheter des vêtements de seconde main. Cependant, une fois en friperie il parfois difficile pour certains de trouver de beaux morceaux de linge.

Alors si toi aussi, tu voudrais encourager les achats de seconde-main, voici quelques conseils qui te permettront d’acheter de belles fripes.

Conseil numéro 1 : Pour magasiner en friperie et être efficace, il faut savoir chercher

Pour cela, il faut se débarrasser totalement des préjugés et autres idées péjoratives que l’on peut avoir. Souvent on pense que les friperies sont réservées aux pauvres, ou gens un peu « BS ». Alors que pas du tout ! Les friperies sont des magasins comme les autres, mais qui favorisent souvent l’insertion de personnes en situation difficile et où l’ont peut faire des trouvailles uniques.

Afin d’être efficace, il faut savoir ce qu’on aime, ce qu’on cherche et surtout ne pas être effrayés par le bazar !

Ceci dit certaines friperies sont mieux rangées que certaines boutiques !

 

Conseil numéro 2 : Pour chiner avec efficacité, il faut savoir être curieux, ouvert à la nouveauté et aux trucs qui sortent un peu de l’ordinaire

Les friperies sont des lieux éclectiques où l’ont trouve des pièces originales !

C’est donc un endroit idéal pour tester des trucs originaux.

Étant donné les prix très accessibles, c’est l’occasion parfaite pour acheter des vêtements qu’on trouve beaux mais que l’on n’oserait pas acheter normalement.
Cela permet d’avoir une garde-robe plus variée, avec des morceaux de choix qui attirent les compliments. 😉

 

Conseil numéro 3 : Attention aux matières  !

Dans les friperies, on trouve de tout ! Des vêtements de qualité, et d’autres de moins bonne qualité.

C’est pourquoi, dans les friperies et les magasins de seconde-mains, il faut savoir être très attentifs, aux matières. Et parmi elles certaines ont une durée de vie plus longue que d’autres. Pour cela, il faut tout simplement lire les étiquettes !

 

Conseil numéro 4 : Ne vous laisser pas avoir pas les tailles!

Les tailles et les coupes évoluent au fil des années, alors n’hésitez pas à essayer une taille au dessus et une taille au dessous.

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Conseil numéro 5 : Acheter des indispensable de votre garde-robe en friperie.

Qu’il s’agisse d’un chemisier blanc, d’un tailleur, ou d’un jean parfait, toutes ces pièces se trouvent aussi en friperie. De plus, avec le même budget que celui que vous seriez prêt à mettre dans une boutique de fast-fashion, vous pouvez vous offrir quelque pièces de belle qualité.

Avec le temps, on connait de mieux en mieux les pièces qui nous vont, et les matières que l’on aime porter. Par exemple, moi je me dirige assez naturellement vers des chemisiers fins, des pulls en pure laine… À vous de voir selon vos goûts naturels.

 

Conseil numéro 6 : Allez-y faire un tour régulièrement souvent.

À chaque fois que l’on pénètre dans une friperie on a un oeil nouveau, alors allez-y fréquemment !

 

Conseil numéro 7 : Prenez le temps du tout essayer !

Même si le vêtement est abordable, cela ne vaut pas dire qu’il faut omettre de l’essayer avant de l’acheter. C’est pourquoi essayer est vraiment indispensable.

Conseil numéro 8 : Avant de dégainer le portefeuille, prenez le temps d’inspecter votre fripe et de vérifier que le vêtement n’est pas tâché :

particulièrement au niveau des aisselles. À la recherche des tâches. Regardez en priorité les endroits où chacun est susceptible de se tacher : sur l’avant et au bas des manches. N’oubliez pas pour autant les épaules et le dos.

Conseil numéro 9 : Vérifiez également que le vêtement ne comporte pas de traces d’usures, ou de déchirures…

Enfin, inspectez les détails du vêtement qui auraient pu être abîmés ou perdu.

Comptez les boutons, vérifiez qu’il n’en manque pas.

Vérifiez que les fermetures éclair fonctionnent bien.

Repérer les trous éventuels. Les endroits les plus susceptibles d’être troués sont les coudes et le fond des poches. Toutefois, une brûlure de cigarette ou un trou de mites peut se trouver partout et particulèrement dans les vêtements en laine ou en cachemire .

Conseil numéro 10, et non l’un des moindre : n’achetez pas juste parce que le prix vous semble bas

Dans les friperies, on trouve plein de pièces vintage. Parfois au milieu de toutes ces piles de linge, on a tendance, en tout cas moi j’ai eu tendance pendant longtemps, à me laisser tenter par des pièces un peu plus extravagantes, mais que finalement on ne porte que très peu.

Alors, avant de mettre la main au portefeuille, il faut  s’assurer d’avoir un réel coup de coeur, l’envie de mettre le vêtement dès le lendemain, et d’avoir une bonne idée, d’avec quoi on peut l’agencer !

 

 

Sur ce, je vous souhaite une bonne chasse aux trésors et de faire de belles découvertes !

 

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Fabriquer une planche de surf avec des mégots 

La société de surf Vissla et la Surfrider Foundation (une organisation environnementale à but non lucratif ) organisent chaque année un concours qui incite les particuliers à créer une planche de surf fonctionnelle à partir de matériaux recyclés.

Pour attirer l’attention sur la pollution des océans et stimuler davantage d’actions, un surfeur et designer industriel californien a créé une planche de surf à partir de 10 000 mégots de cigarettes usagés.

Son idée a séduit et remporté le premier prix du concours des « Creators and Innovators ».

L’initiateur du projet, Taylor Lane, ignorait que les filtres à cigarettes étaient composés de plastique.

Lorsqu’il l’a appris, il fut stupéfait de réaliser que tous les mégots jetés dans la nature ne se mettaient près de 12 ans à se décomposer.

Car près de 80% des filtres de cigarettes jetés rejoignent ensuite les cours d’eau,  les ruisseaux, les  rivières  et l’océan.

Mais les filtres de cigarettes sont extrêmement toxiques !!

En effet, les mégots comportent  près de 7 000 substances chimiques, tels que le plomb, l’arsenic, la nicotine et le formaldéhyde.. et bien d’autres.  Ce sont autant de produits chimiques qui pénètrent dans l’environnement, et qui contaminent l’eau. D’ailleurs, on estime qu’un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 Litres d’eau. C’est en découvrant les effets néfaste de la pollution sur la faune et la flore, que Taylor Lane et son ami cinéaste Ben Judkins ont eu l’idée de se lancer dans un vaste projet de conscientisation.

Ensemble, ils ont d’abord conçu une planche de surf à partir de mégots de cigarettes …

À  première vue, ce projet n’a pas de sens. Mais cette idée qui a quelque chose d’artistique et de politique. Il s’agit d’un objet catalyseur qui soulève des questions et des débats.

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Bien que peu esthétique et peu pratique, cette planche de surf a été imaginée comme une pièce politique, environnementale et sociale.

Afin de la fabriquer, les deux amis ont assistés à des nettoyages de plage. Notamment ceux organisés par l’association Surfrider Foundation et Save Our Shores, dans les comtés de San Francisco, San Mateo et Santa Cruz. Lors de ces évènements, les deux amis ont collectés d’une part d’innombrables mégots de cigarettes, mais aussi de nombreuses images et des témoignages de bénévoles.

Une fois les mégots amassés, ils sont passés à l’étape fabrication.

200 heures de travail ont été nécessaires (sans compter les nombreuses heures passées sur les plages  à ramasser des mégots). Pour la fabrication de la planche, ils ont utilisé des mousses EPS et ils ont figé le tout, grâce à une résine à base de soja. Cette résine est beaucoup plus durable et moins toxique que la résine traditionnelle.

Le résultat est surprenant : cette planche de surf pèse près de 7 kg, mais est parfaitement « surfable » !

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Cette planche de surf à base de mégots est  un bel exemple d’upcycling !

Enfin, Ben Judkins et  Taylor Lane ont lancé une campagne de sociofinancment en ligne.

En effet, les deux amis souhaitent créer un documentaire sur le surf environnemental. Car oui, même si les surfeurs sont des amoureux de l’océan, parfois la fabrication de leur chères planches sont parfois peu respectueuse de l’environnement.

Pour plus d’informations au sujet du documentaire rendez-vous sur la page officielle de leur campagne Kickstarter.

PS : il est encore temps de participer ! Alors, si vous ne savez-pas quoi faire de votre argent durant cette semaine de « Black Friday » et de « cyber Monday » ou de consommation outrancière … Voici une belle suggestion !

Enfin, si vous êtes fumeurs, je vous invite à songer 30 secondes à votre gestuelle. Avant de jeter vos mégots au sol avec nonchalance, pensez-y à deux fois !

Vous ne jetez pas vos emballages de bonbons sur le sol, ni par une fenêtre de voiture, ou dans l’océan ?! Right ? Alors pourquoi lanceriez-vous vos  mégots de cigarettes avec une telle indifférence ?

DIY : Un calendrier de l’avent fait maison

Vos pochettes en papier pour le calendrier de l’avent sont prêtes ?

Je vous propose de les accrocher et de composer votre calendrier à présent !

Rien de plus simple, un ballade en forêt ou dans un parc pour récupérer du bois et des feuilles, un peu de fil et c’est parti pour créer votre calendrier de l’avent maison ! Pour rappel, le tutoriel pour apprendre à faire ses propres pochettes cadeaux c’est ici !

 

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Pour ce DIY calendrier de l’avent, il vous fau­dra :

  • des pochettes en papier (article ici)
  • des clous et un marteau
  • du fil ou du ruban
  • une branche et des feuilles
  • des petites pinces

Étape 1 :

Déterminez quel espace prendra votre calendrier de l’avent sur votre mur. Si la branche est trop grande, n’hésitez pas à en couper ou scier des bouts évidemment. Une fois que vous êtes satisfaits, plantez deux (ou plus) longs clous sous la branche pour la soutenir. Si vous n’arrivez pas à trouver un équilibre, vous pouvez aussi suspendre la branche à l’aide d’un fil et d’une punaise.

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Étape 2 :

Essayez d’enrouler du fil autour de la branche et des clous histoire que le tout soit bien stable.

 

 

 

 

Étape 3 :

Numérotez vos pochettes si ce n’est pas déjà fait. Il existe des petits stickers mais vous pouvez aussi les faire vous-même !

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Étape 4 :

Fermez vos pochettes à l’aide de petites pinces (pour ma part,  j’ai utilisé des trombones mais si vos cadeaux sont un peu lourds n’hésitez pas à utiliser des pinces plus résistantes)

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Étape 5 :

Découpez 24 ou 12 bouts de ruban ou de fil. Ici, j’en ai fait 12 assez longs que je plierai en deux par la suite.

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Étape 6 :

Accrochez et répartissez vos 24 ou 12 fils sur votre branche (faites de petits nœuds sous la branche)

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Étape 7 :

Enfin, accrochez vos pochettes à l’aide des pinces.

Rajoutez des feuilles ou des fleurs séchées sur la branche par exemple. Vous pouvez aussi y mettre une guirlande lumineuse pour émerveiller les plus petits 🙂

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Et voilà ! Il n’y à plus qu’à attendre le 1er décembre !

 

DIY : pochette en papier pour calendrier de l’avent

Coucou !

Noël approche ! Bientôt ce sera le moment d’ouvrir vos calendriers de l’avent !

Mais avant ça, pourquoi ne pas le créer vous-même ?  Un calendrier de l’avent 100% perso et handmade à base de petites pochettes en papier.

Dans ce tuto je vais vous apprendre à créer des petites pochettes à partir de différents papiers cadeaux.

C’est plutôt simple, surtout lorsque l’on a pris le pli ! (et c’est le cas de le dire 🙂 )

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Pour ce DIY pochette en papier, il vous fau­dra :

  • des rouleaux de papier cadeau
  • de la colle blanche et un pinceau
  • une paire de ciseaux
  • une règle

 

Étape 1 :

Découpez un carré de papier cadeau : ici 23 par 23 cm

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Étape 2 :

Pliez votre papier à environ un 1/4 du carré

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Étape 3 :

Puis, pliez la deuxième moitié du papier de sorte que les deux bords se touchent, puis les coller à l’aide de colle blanche ou en stick.

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Étape 4 :

Ensuite, pliez maintenant le bas de votre future pochette (à environ 1/4 aussi)

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Étape 5 :

Rabattez chaque coté du rectangle de sorte à créer deux triangles (qui forment le carré)

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Étape 6 :

Pliez les pointes des triangles vers l’intérieur du carré.

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Étape 7 :

Collez les deux pointes (petits triangles) précédemment créées.

 

 

 

 

 

Étape 8 :

Pliez les bords de la pochette en long.

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Étape 9 :

Reformer la pochette : rentrez les bords et reformer les plis dans le bon sens.

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Étape 10 :

Enfin, finir le haut du petit sac en repliant deux fois les bords.

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Et voilà !  pochette-cadeaux-papier-calendrier-avent-pliage_DIY

Vous pouvez maintenant remplir vos petits sacs en papier. Vous pouvez y glisser des bonbons,  des chocolats ou encore des petits jouets… Bref 1000 possibilités s’offrent à vous !

Enfin, je vous suggère de les accrocher à l’aide de ruban à une couronne, un sapin ou encore une jolie branche par exemple ! Voir la suite du tutoriel ici

 

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univers fin, sensible et délicat

H&M accusée de brûler des tonnes de vêtements invendus

L’enseigne affiche depuis des années une politique de développement durable, mais parallèlement à ce greenwashing marketing, la marque de vêtements H&M est accusée d’incinérer des tonnes de vêtements neufs invendus !

Voilà qui fait mauvais genre pour cette enseigne! Bien que H&M se targue de promouvoir une économie durable, l’enseigne se fait rattraper par ces pratiques ! En effet, malgré ces gros investissements en marketing, afin de promouvoir ces collections « conscious » l’enseigne est une fois de plus, au coeur d’un nouvel scandale ! Mais, cette erreur de parcours n’a rien d’anecdotique… Cela montre une fois de plus – encore, à quel point le système de la fast fashion est basé sur le gaspillage.

D’après l’enquête menée par les journalistes danois de l’émission de télévision Opération X, l’enseigne aurait brûlé 60 tonnes de vêtements invendus depuis 2013. Les vêtements incinérés seraient neufs, et même encore étiquetés ! De quoi avoir peur, surtout quand on connait les conditions de fabrication de ces vêtements, au cycle de vie inexistant.

Cependant, face à ces déclarations chocs, H&M a nié détruire des vêtements en parfait état.

En effet, afin d’étouffer la polémique, l’équipe de relations publiques de H&M a publié un communiqué. Dans celui-ci l’enseigne reconnait avoir eu recours à cette pratique. Seulement pour se dédouaner, la marque a affirmé et a justifié cette pratique, par des « défauts de fabrication ». À en croire l’enseigne, les produits incinérés seraient « uniquement ceux qui ne remplissaient pas les règles de sécurité ». L’enseigne aurait alors bruler des vêtements qui pouvaient en raison de composés chimiques s’avérer potentiellement dangereux.

Cependant, alors que le géant de la mode a qualifié ces pratiques « d’absolu recours », les journalistes ont mené une seconde enquête, afin de vérifier les affirmations du géant de la fast-fashion.

Les journalistes de Operation X ont alors envoyé des habits incinérés à un laboratoire indépendant de les tester. Cette enquête complémentaire a révélé  qu’aucun produit chimique ni taux d’humidité anormal n’a été détecté.

Ce qu’il faut retenir de toute cette histoire :

H&M dispose d’un modèle de production de et consommation insoutenable et non responsable :

Le modèle économique d’une telle enseigne — celui qu’on appelle « fast fashion » — est basé sur des prix bas et un renouvellement permanent des collections, pour nous inciter à acheter toujours plus. Avec le succès d’H&M ou d’autres comme Zara ou Primark, la production de vêtements a doublé entre 2000 et 2014. Dans le passé, les détaillants ne produisaient que 2 collections par an, puis s’est passé à 4. Puis à 8. Maintenant les enseignes de la fast-fashion produisent près de 16 collections par an. Et les nouveautés arrivent en boutiques quasi quotidiennement.

Mes ces derniers, auront beau à coups de campagnes inviter leurs clients à recycler, leurs vêtements, le modèle économique de ces entreprises n’est pas durable. Il est basé sur un modèle de gaspillage. Ce modèle économique a de lourdes conséquences. En bout de ligne, on gaspille les ressources de la planète. Et on néglige la vie et la santé des ouvriers.

Personnellement, suite à la tragédie de l’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza au Bangladesh en 2013, j’ai changé ma façon d’acheter.

Ce joli manteau ou ces jolies chaussettes ne devraient pas coûter la vie ou les droits d’un autre être humains.

Ce gaspillage massif prouve que rien n’a vraiment changé dans le modèle économique et social de cette entreprise.

Plutôt que de faire dons de ces habits, à un orphelinat, à un camp de réfugiés, ou à je ne sais quel autre organisme, l’enseigne privilégie l’incinération à grande échelle. Je trouve cela tout simplement honteux et scandaleux.