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Prise de conscience écolo : 10 ans après

Il y a dix ans, un moment marquant a ébranlé mes convictions et a profondément remis en question mon mode de vie. La catastrophe du Rana Plaza en 2013 a agi comme un puissant révélateur, m’ouvrant les yeux sur les conséquences dévastatrices de mes choix de consommation sur l’environnement. Cette prise de conscience a été le point de départ d’une transformation profonde et durable, qui a guidé mes décisions, mes habitudes et mes valeurs tout au long de la dernière décennie.

Aujourd’hui, alors que je regarde en arrière et évalue le chemin parcouru, il est frappant de constater à quel point cette catastrophe a fait évolué de nombreux aspects de ma vie. De la façon dont je choisis mes vêtements à la manière dont je me nourris, en passant par la manière dont je perçois mon rôle au sein de la planète a été façonnée par cette prise de conscience écolo.

Une décennie après, il est clair que la prise de conscience écologique a non seulement changé mes comportements, mais a également redéfini ma relation avec le monde qui m’entoure.

En 2013, suite à la catastrophe du Rana Plaza, j’ai été frappé(e) de plein fouet par la réalité des conséquences néfastes de mon mode de vie sur notre planète. Cet événement et plus particulièrement la photo « Final Embrace » de Taslima Akhter a été le déclencheur d’une transformation profonde de ma manière de consommer.

Dès lors, j’ai entrepris un changement radical, commençant par ma relation avec la mode dans un premier temps.

Il y a dix ans, j’ai décidé de transformer ma façon de consommer. Je me suis détournée des magasins de fast fashion et de ceux qui produisent à l’autre bout de la planète. Je me suis tournée vers des marques engagées qui privilégient la production locale.
Mais n’ayant pas un budget infini j’ai dû réduire considérablement mes achats mais aussi les repenser. Chose qui auparavant ne faisait pas partie de mon processus de réflexion avant achat. Pour ne pas me sentir privée, j’ai instauré une règle simple : un vêtement neuf par an. Le reste en seconde main. Cela me permettait de répondre à mes envie de consommation tout en encourageant des entreprises issues de l’économie circulaire.

Aujourd’hui, dix ans plus tard, je me rends compte que j’ai complètement tourné le dos à ce mode de surconsommation. « Faire du shopping » ne fait plus partie de mes habitudes, et je n’éprouve aucune nostalgie à cet égard. Les règles que je m’étais fixées ont agi comme un processus de désintoxication, me permettant de me libérer des schémas de consommation nuisibles.

Cette transformation a marqué un changement profond dans ma perception de mes besoins et priorités.

Au fil du temps, cette prise de conscience s’est progressivement étendue à d’autres aspects de ma vie, toujours animée par la volonté constante de faire mieux, d’en faire plus. Pourtant, il m’a été difficile de ne pas être trop dure envers moi-même, de ne pas me juger constamment pour ce que je percevais comme des insuffisances. Cette rigueur a par exemple influencé mon choix de ne jamais aborder les sujets du véganisme ou du végétarisme sur ce blog.

Les doutes m’assaillaient fréquemment. Est-ce que mes petits gestes sont suffisants ? Surtout, je me suis souvent sentie coupable de ne pas être irréprochable en matière d’écologie.

Peut-être que vous vous retrouvez dans cette situation…Si c’est votre cas, sachez que les écologistes ne seront jamais parfaitement exemplaires, et ce n’est pas une tare. Pourquoi ? Parce qu’il est tout simplement impossible d’atteindre une parfaite cohérence dans chacune de nos actions.

Que ce soit prendre l’avion, ne pas adopter les toilettes sèches, consommer de la viande, céder à la fast-fashion… Toutes ces actions, même vues d’un œil critique, ne vous excluent pas automatiquement du cercle des écolos. L’essentiel réside dans votre contribution, à votre échelle, à la préservation de notre planète. Les paradoxes qui m’habitent encore sont nombreux. Éviter les sodas mais craquer parfois pour du chocolat. Économiser l’eau en me brossant les dent tout en appréciant un bon bain. Utiliser des cotons réutilisables mais tout en les lavant en machine… La liste est longue. Ces contradictions font partie de ma réalité. Toutefois, elles ne remettent pas en question mes convictions et engagements en faveur de l’écologie.

Ainsi, rappelez-vous que chaque action compte et amène la réflexion autour de vous. Alors pas besoin d’atteindre la perfection, car c’est le chemin parcouru qui importe vraiment.
Que vous privilégiiez le covoiturage tout en prenant un Uber le soir, que vous réduisiez vos déchets même si vous utilisez encore des mouchoirs en papier, ou que vous préfériez les produits locaux tout en ayant un faible pour le chocolat… Peu importe ! Chacune de ces décisions reflète votre engagement envers la préservation de notre planète. L’écologie est une quête d’amélioration, et chaque geste contribue à faire une différence.

Toutefois, tous les écogestes ne se valent pas.

Certains sont plus efficaces que d’autres pour le climat :

Il est évident que certaines actions ont un impact plus significatif que d’autres pour limiter les changements climatiques.

Par exemple les déplacements en avion ont une empreinte carbone considérable. Cette empreinte augmente à mesure que la distance parcourue s’allonge.

D’autres gestes du quotidien, accessibles à chacun, se révèlent puissants pour freiner le changement climatique. Réduire sa consommation de viande, par exemple, a un impact positif majeur. De même, adopter une approche réfléchie vis-à-vis de nos achats en limitant l’achat d’objets neufs contribue significativement à la réduction des déchets et de la production polluante.

De plus, repenser notre relation à la voiture individuelle peut également faire une grande différence. Opter pour les transports en commun, le covoiturage ou même le vélo diminue l’empreinte carbone liée à nos déplacements.

Une autre facette de l’écologie consiste à faire des choix éthiques dans nos activités financières. Choisir une banque éthique évite de financer des activités polluantes. Cela contribue à orienter les ressources financières vers des initiatives plus durables et respectueuses de l’environnement.

Bref, une décennie plus tard, je suis fière du chemin entrepris. J’essaie de faire de mon mieux. Et même si ce n’est pas parfait, c’est mon maximum à l’instant.

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