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Le piège de l’obsolescence programmée

Salut à tous ! Aujourd’hui, on va se plonger dans un sujet qui touche à peu près tout ce que vous achetez, de votre smartphone dernier cri à votre frigo qui commence déjà à montrer des signes de faiblesse. Comment ça se fait qu’à peine sortis du magasin, ces produits semblent déjà sur le point de rendre l’âme ? Pour répondre à ça, on doit remonter un peu dans le temps. Allez, embarquez avec moi, on part dans les années 1920 aux États-Unis.

Origines de l’obsolescence programmée

À cette époque, l’économie américaine est en pleine croissance, et il y a une vraie course à la production et à la création d’emplois. La société General Motors, que vous connaissez sans doute, a eu une idée qui allait changer la face du monde industriel. Pour booster les ventes de ses voitures, GM a commencé à concevoir ses produits pour qu’ils cessent de fonctionner après un certain temps. Oui, vous avez bien entendu : ils ont fait exprès de fabriquer des voitures qui tombent en panne plus vite.

Ce concept, c’est ce qu’on appelle aujourd’hui l’obsolescence programmée. À l’époque, on parlait d’« obsolescence dynamique », un terme inventé par Alfred P. Sloan Jr., le big boss de GM. L’idée, c’était de s’assurer que les consommateurs reviennent acheter des voitures plus souvent. Pas très sympa, hein ?

L’expansion de l’obsolescence programmée

Ce concept d’obsolescence programmée ne s’est pas arrêté aux voitures. Non, non. Il s’est étendu à presque tout ce que vous pouvez acheter aujourd’hui. Rien n’est fait pour durer. Et le pire, c’est qu’il y a un tas de lois et de règlements compliqués qui font en sorte que, quand votre nouveau gadget casse, vous ne pouvez même pas le réparer vous-même. Vous avez déjà essayé de changer la batterie de votre smartphone dernier modèle ? Bonne chance avec ça, surtout si vous n’êtes pas un technicien agréé !

Pourquoi ce modèle persiste-t-il ?

Mais pourquoi est-ce qu’on fait ça ? Pourquoi ce modèle économique fou qui favorise le monopole et laisse le consommateur sans choix ? Eh bien, parce que ça rapporte gros. Ce modèle contribue à une production de masse bon marché et à une crise de surconsommation qui nous touche tous.

Impact sur les compétences et les métiers traditionnels

En plus, ce modèle a un effet dévastateur sur les compétences locales et les métiers traditionnels. La réparation, l’artisanat, la confection, tout ça devient des professions de moins en moins valorisées et pratiquées. Des compétences manuelles précieuses disparaissent, parce qu’elles ne sont plus enseignées. C’est grave, parce que perdre ces compétences, c’est un peu comme perdre une partie de notre culture.

La perte des compétences manuelles

Et puis, pensez à ça : les compétences d’un bon artisan, comme être précis, savoir manier des outils fins, ne sont pas si différentes de celles d’un chirurgien. Si on ne valorise plus ces métiers, on risque de perdre bien plus que des napperons au crochet ou des meubles bien faits. On risque de compromettre notre capacité à bien former les prochaines générations pour tout un tas de métiers essentiels.

Que pouvons-nous faire ?

Alors, que faire ? Il est temps de repenser notre manière de consommer et de valoriser les compétences et les métiers. Il est temps de dire non à l’obsolescence programmée et de soutenir les entreprises et les initiatives qui prônent la durabilité et la réparabilité. Ça commence par des choix conscients, par des actions quotidiennes. Choisir de réparer au lieu de jeter, choisir d’acheter durable quand c’est possible.

Voilà pour aujourd’hui ! J’espère que cette petite incursion dans le monde pas si brillant de l’obsolescence programmée vous aura ouvert les yeux sur certaines pratiques de l’industrie. C’est en étant informés qu’on peut commencer à changer les choses. Alors, la prochaine fois que vous ferez un achat, posez-vous la question : est-ce que cet objet est vraiment fait pour durer ? Et n’oubliez pas, chaque choix compte.

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