Bien que je ne porte pas vraiment dans mon cœur la marque H&M, aujourd’hui j’ai entendu parler d’une collection exclusive dont j’avais tout de même envie de vous faire part. Il s’agit d’une des collections capsules « Conscious », qui servent à montrer l’engagement d’H&M pour une mode plus durable ou plutôt à redorer l’image de marque de l’enseigne. La raison pour laquelle je trouve cette initiative plus marketing/green washing qu’autre chose, c’est que ces collections ne représentent qu’une infime partie de leurs collections et de leur chiffre d’affaires. Cependant beaucoup de communications sont faites autour d’elles. Certes je conçois parfaitement qu’il est important d’informer le consommateur autour de ces collections, et de leur matériaux innovants. Mais en tant que consommatrice éclairée, je préfèrerais un peu plus de transparence la confection du reste de leurs collections…
Malgré cela je trouve que cette collection utilise des matériaux assez innovants et dont on entend relativement peu parler. C’est pourquoi je trouve que cette collection mérite tout de même d’être partagée.
Le géant suédois de la fast-fashion présente, le septième volet de sa collection Conscious Exclusive, marqué par l’introduction de nouveaux tissus durables.
Il s’agit d’une collection confectionnée en Econyl.
L’Econyl est une fibre régénérée à 100 %. Elle est conçue à partir de déchets tels que des filets de nylon et autres accessoires recyclés.
Des vêtements en matériaux recyclés
« Nous sommes enchantés d’introduire deux nouvelles matières durables dans la collection. Avec la création d’une sublime dentelle ECONYL et de superbes bijoux réalisés en argent recyclé, nous repoussons sans cesse les limites de la mode durable », souligne Ann-Sofie Johansson, conseillère créative chez H&M.
Pour créer la collection, l’équipe créative d’Anna Gedda s’est inspirée de l’art du 19e siècle.
Ils sontchoisi de rendre hommage au couple d’artistes suédois emblématique de la fin du XIXe siècle-début XXe : Karin et Carl Larsson.
Carl Larsson s’attachait a dépeindre la poésie quotidienne de sa vie de famille. Tandis que Karin Larsson s’attachait à la décoration du cottage dans lequel ils vivaient.
Les robes de la collection Conscious représentent des jardins à l’aura impressionniste, des tapisseries oniriques.
La collection se compose notamment de deux robes longues.L’une est en ECONYL avec des broderies en coton biologique. Et l’autre est en jacquard fleuri métallisé vert en polyester recyclé. La collection comprend également des accessoires tels que ces slippers en polyester recyclé. Cette collection qui sort au mois d’avril comprendra également des accessoires en Tencel ainsi qu’en lin biologique.
La collection Conscious est une jolie démarche en faveur de l’environnement.
On espère toutefois que les pièces invendues ne finiront pas incinérées. 😉
Le mouvement contre l’usage de peaux d’animaux prend de plus en plus d’ampleur.
Consciente des enjeux environnementaux la marque Juch, saute le pas et lance à son tour des chaussures éco-responsables.
Financée il y a près de 3 ans, grâce au succès grâce à une campagne de crowdfunding, Juch est une marque française de chaussures née de la rencontre entre deux jeunes ; Julia et Charles-Hugo, dont le nom de la marque est la contraction de leurs deux prénoms.
À l’instar des grandes marques, de plus petites entreprises commencent à proposer des chaussures en matières véganes, et c’est tant mieux !
Devenir végane, c’est renoncer à consommer des produits d’origine animale et issue de l’exploitation animale. Le cuir est l’un des principaux composants exclus par les véganes et c’est également l’un des textiles les plus difficiles à remplacer.
Pourtant, de plus en plus d’alternatives véganes et éco-responsables se développent.
En effet, dernièrement de nombreux similicuirs se sont développés. Mais parmi les alternatives les plus écoresponsables il y a le Pinatex. C’est une fibre végétale en laquelle je crois énormément. D’ailleurs je vous ai déjà parlé plus longtemps, il y a près d’un an dans cet article: Le cuir d’ananas, le matériau de demain?).
Et c’est justement le Pinatex que Juch a choisi pour son dernier modèle de baskets : la Pinya !
Pour rappel, le Pinatex est un textile élaboré à partir de fibres d’ananas extraites des feuilles du fruit.
Initiée par Carmen Hijosa, le Pinatex est une fibre particulièrement écologique, puisqu’elle est créée à partir de matériau de récupération. Cependant à l’inverse du cuir, le Pinatex n’entraîne pas la mort d’animaux.
La basket Pinya a un design sobre et très élégant.
Vous aimez ces baskets en « cuir végétal » ?
Vous pouvez en essayer un paire au sein de leur toute première boutique au 39 rue Dauphine 75006 Paris. Elles y sont vendues au prix de 160 euros, un prix plutôt abordable! Si ce montant peut paraitre cher pour certains, il est le reflet d’une fabrication respectant les normes européennes. Les chaussures Juch ne sont pas fabriquées à l’autre bout de la planète, mais dans des ateliers au Portugal, ou en Hongrie. Juch élimine les intermédiaires pour ne proposer des chaussures à un prix à la fois accessible et une fabrication de qualité. En effet, Juch choisit également soigneusement ces partenaires qui sont à la fois soucieux des détails, rigoureux et professionnel.
Est-ce que pour vous la quête de chaussures respectueuses de l’environnement représente parfois un véritable défi ?
Si oui partage cet article, et contribue à ta manière à faire évoluer les mentalités, et nos habitudes de consommation ! 😉
Aujourd’hui je vous propose un Do It Yourself super simple, rapide, léger et stylé ! Une suspension géométrique en pailles (ou mobile en paille).
Réalisé avec des pailles noires, on pourra penser que le mobile est en métal et donnera une touche industrielle à votre pièce par exemple! Pour une fête ou une chambre d’enfant, vous pouvez utiliser des pailles de différentes couleurs! Aussi, n’hésitez pas à jouer avec la lumière pour créer des ombres géométriques sur les murs.
Pour ce DIY mobile géométrique en paille, il vous faudra :
des pailles !
du fil de fer assez fin ( celui-ci convient très bien)
une paire de ciseaux
Pour les photos des différentes étapes, j’ai utilisé des pailles de longueur classique mais plus fines que les modèles standards. Pour les premières photos ce sont des pailles classiques, vous pouvez voir la différence … c’est un peu moins précis.
Étape 1 :
Pour commencer, couper le fil métallique de 2m70 environ si vous utilisez des pailles au format standard et que vous les laissez entières.
Par la suite, si votre fil est finalement trop court, vous pouvez faire un petit raccord invisible qui sera caché dans une des pailles.
Étape 2 :
Enfilez une première paille jusqu’au bout du fil en laissant un ou deux centimètres.
Étape 3 :
Enfilez une deuxième puis une troisième paille à la suite pour former un triangle.
Pour raccorder des deux bouts de fil et créer le triangle, faites un petit « nœud » : pour cela torsadez des deux fils entre eux, comme ceci.
Étape 4 :
Enfiler deux pailles en créant un angle. Rentrer le fil de fer dans une des pailles : en 1 et ressortez-le en 2.
Essayez de bien tirer et plier le fil pour que le mobile soit bien tendu.
Étape 5 :
Ajouter une paille. Puis, rentrer le fil en 3 et ressortez-le en 4.
Étape 6 :
Enfiler 2 pailles de plus, plier pour créer un angle en 5.
Étape 7 :
Glisser le fil dans la paille en 6 et le faire ressortir en 7.
Étape 8 :
Enfilez la dernière paille, rejoindre le point 8, et faites un nœud ! Voila votre suspension est terminé !
Voila !
C’était une version assez simple avec chaque paille de même longueur mais vous pouvez vous amusez avec des longueurs différentes ou plus de 3 angles !
Les dessins d’Adrien Défago se marient avec les suspensions.
Enfin, en mettant des dessins derrière, on peut jouer avec le fait que les suspensions soient seulement des structures évidées qui laissent apparaître l’arrière plan.
On vous a déjà vanté les pouvoirs du mycélium pour faire des emballages, mais aussi pour faire du mobilier. Désormais ce matériau innovant conquit le monde du surf !!!
Les surfeurs sont généralement des amoureux de l’océan et de ce fait la plupart sont particulièrement sensibles à l’environnement :
En dépit de cela, leur matériel n’est pas vraiment écolo. En effet, leurs planches, wax, et combinaisons sont fabriqués dans des matérieux qui ne sont pas toujours écologiquement exemplaires. Par exemple, les planches de surf sont généralement composées d’un pain de mousse coulé dans de la résine sur laquelle on applique de la fibre de verre. Ces matériaux sont toxiques et non pas recyclables.
Alors, comment inverser la tendance et parvenir à proposer une planche de surf 100 % écolo?
La société américaine Ecovative Design Society a proposé un moyen de remplacer les plastiques habituellement utilisés pour fabriquer une planche de surf (comme la styromousse ou le polystyrène) avec un matériau naturel comme du mycélium associé à des résidus alimentaires.
Le projet s’appelle Mycofoam, et vise à produire des planches de surf 100 % écologiques.
L’idée a été imaginée par Daniel Del Toro et David Purser. Ces deux hommes sont très engagés dans le développement durable. Le but de ce projet c’est de remplacer la mousse polyuréthane par du mycélium.
Cette idée est particulièrement ingénieuse!
Le mycélium fonctionne de la même façon que le polyuréthanne expansé, il s’empare et envahit de l’espace dans lequel on le place.
Alors de ce nouveau processus qui nécessite une culture de déchets agricoles, et du mycélium (la partie végétative des champignons) .
Pour la fabrication, c’est un processus très simple. Tout ce dont vous avez besoin est de mettre ces deux éléments dans un moule et de le laisser reposer pendant 10 jours. Au cours de cette période, le mycélium croît et prend la forme du moule. Ensuite, une fois démoulée la planche sèche quelques jours, puis ensuite elle est enduite de résine Entropie afin de la rendre étanche.
Afin de rendre ce prototype commercialisable Ecovative Design est actuellement en train de collecter des fonds afin qu’ils puissent commencer à produire à plus grande échelle.
Je me demande cependant si cette planche est aussi légère que celles « habituelles »… Aussi je me demande qu’elle sera sa durée de vie ..?! Car les planches de surf se retrouvent parfois ensevelies par des tonnes d’eau. De plus, l’eau salée c’est tout de même assez agressif.
Shiro est un tabouret pas comme les autres, en effet, il a été conçu à partir d’un matériau peu commun! À l’instar des futurs conditionnements Ikea, ce tabouret est à base de mycélium.
Ce tabouret est le résultat d’un processus de recherche porté sur la matière organique :
Le mycélium est un matériau qui utilise le processus de croissance des champignons. Cela ressemble à une idée absurde, mais le principe est simple, et intelligent. Il s’agit de rassembler des déchets agricoles avec du mycélium (la substance dans le champignon à partir de laquelle les champignons émergent), en mettant ces deux types d’éléments ensemble une réaction naturelle a lieu.
Ainsi au sein de ce substrat, le mycélium commence à croître et agit comme une colle qui lie tous les déchets agricoles ensemble. Lorsque la croissance est terminée, le matériau est séché afin d’extraire toute l’eau. Une fois sec, le mycélium est rigide et solide : on peut même s’asseoir dessus!
Le mycélium est un matériaux durable car il est 100 % naturel et biodégradable.
Ce projet a été réalisé Leon Van der Veken un étudiant à l’académie de Howest (Belgique). Il a effectué plusieurs tests avant de parvenir le bon substrat et la bonne densité à ajouter.
Ce tabouret combine des pieds en bois robustes avec une assise moulée.
Les propriétés des deux matériaux sont utilisées à leur maximum. La structure en bois est conçue pour soutenir le poids de l’utilisateur, tandis que le siège moulé est conçu pour améliorer le confort.
La durabilité et l’efficacité sont au cœur de ce processus créatif, alors l’emballage de ce tabouret a lui aussi été pensé de façon à minimiser l’impact écologique.
Pour se faire Leon Van der Veken a conçu un emballage plat. Cela permet de diminuer le volume du paquet, et ainsi de réduire l’énergie grise utilisée pour le transport est réduit.
Puisque le tabouret voyage à plat, c’est le consommateur qui devra l’assembler. L’assemblage du tabouret est conçu afin que même un enfant puisque y parvenir. Le pied est constitué de trois morceaux de bois. Chacun de morceau comprennent une fente, ainsi il faut les assembler ensemble. Ensuite une fois assemblé le pied se fixe à l’aide de quelques vis sur une planche qui s’insère ensuite dans le moule, trois vis supplémentaires sont nécessaires pour assurer la solidité du siège.
Ainsi Shiro un siège confortable facile à assembler et facile à transporter. Ce tabouret démontre bien le potentiel du mycélium dans la conception de mobilier!
Enfin, on pourrait imaginer que ce matériau puisse remplacer le polystyrène expansé!!
Êtes-vous séduit par ce petit tabouret, pensez-vous qu’il pourrait avoir une place dans votre séjour?
L’avocat a été introduit en Europe au XVIIe siècle. À l’origine, l’avocat est un fruit qui provient des forêts tropicales du Mexique. Autrefois il était perçu comme un produit de luxe, car il venait de loin. Désormais c’est un produit de consommation courante. Ce retour en force a été plébiscité par des études vantant ses vertus. Certaines vont même jusqu’à affirmer qu’il serait bon d’en manger 1 par jour! Ainsi, les magazines féminins ont rapidement relayés les vertus et bienfaits des avocats en proposant toutes sortes de recettes aux amateurs de cuisine.
De ce fait, en seulement quelques années, l’avocat est devenu le fruit le plus prisé des foodistas.
De plus, l’avocat est un fruit souvent plébiscité par les végétariens, les végétaliens. En effet, l’avocat apporte une source de gras alternative aux ingrédients issus de l’élevage, comme le beurre et les œufs. Ainsi il est souvent utilisé comme moyen de remplacer le beurre dans le dessert.
Si l’avocat a rapidement trouvé sa place au sein des pages de magazines, là où la tendance a pris son envol c’est sans doute sur les réseaux sociaux!
L’avocat est la vedette des réseaux sociaux :
Du simple guacamole, en passant par le brunch hipster ou par poke bowl veggie, l’avocat est la vedette des photos culinaires Instagram et Pinterest. La dernière tendance en matière d’avocat est la rose avocat. En effet, le hashtag # avocadorose a été publié plus de 13 000 fois.
Photo instagram de @lauriemahe
Cette avocat-mania a fait augmenter la consommation des ménages :
En effet, avec 1,5 kg par personne et par an, les Français n’en sont même devenus les plus gros consommateurs en Europe! Mais ce ne sont pas les seuls à raffoler d’avocats. Car la demande mondiale a doublé en 10 ans. Cela a provoqué une véritable flambée des prix. Désormais les producteurs d’avocats appellent leurs cultures l’or vert. Car une fois n’est pas coutume, lorsque la demande augmente, le prix augmente aussi en conséquence. Ainsi en 15 ans, le prix moyen d’un avocat a été multiplié par 30! … De quoi ravir les producteurs!
Jusqu’ici tout va bien, mais face à cette tendance qui ne cesse de s’accroitre, on se met à cultiver des avocats « un peu n’importe où ».
En effet, normalement l’avocatier pousse dans les forêts tropicales humides. Mais comme la demande ne cesse de croitre, et que les prix de vente ne cessent de grimper, les producteurs y voient une source de revenus. Alors désormais les avocats que l’ont retrouvent dans nos supermarchés proviennent, du Pérou, du Chili, mais aussi de Californie, d’Israël, d’Espagne, et d’Afrique du Sud.
Mais cultiver des avocatiers dans des zones qui ne leur sont pas destinées à un cout écologique très élevé.
Car l’avocat est un fruit dont la culture demande énormément d’eau. Et lorsque les exploitations ne se situent pas dans des zones tropicales fertiles (le milieu originel de l’avocat), mais dans les vallées semi-arides ou arides comme au Chili ou encore du Pérou. Cela a des conséquences désastreuses pour l’environnement. Car la culture des avocatiers requiert encore plus d’eau, puisqu’elle s’évapore plus vite dans les zones arides. Ainsi, dans ces régions les avocatiers sont alors irrigués aux gouttes à goutte quotidiennement.
L’avocat, un fruit très gourmand en eau :
L’avocat est un fruit qui est extrêmement demandant en eau. En effet, sa croissance requiert environ 1000 litres d’eau pour faire pousser un kilo d’avocats. Alors que pour faire pousser un poids équivalent de tomates il faut uniquement 180 litres d’eau et seulement 130 pour un kilo de salade.
Cette importante consommation d’eau est une véritable aberration surtout que la culture des avocats s’effectue souvent dans des zones arides ou semi-arides, comme c’est le cas dans au Pérou, ou Chili ou encore en Afrique du Sud. Ainsi on fait pousser des avocats, dans des zones géographiques où l’eau est déjà extrêmement rare. Ce sont parfois des zones qui sont déjà touchées par la raréfaction des ressources hybrides, ainsi des villages sont parfois privés d’eau afin de que les producteurs ne perdent pas leurs récoltes.
De plus, pour répondre à la consommation croissante, les exploitants entendent leurs plantations. Le filon de la culture de l’avocat est tellement rentable pour les exploitants que certains n’hésitent pas étendre leurs parcelles.
Une déforestation nocive pour l’équilibre écologique
Mais pour y parvenir, les agriculteurs mexicains emploient parfois les grands moyens … En effet, au Mexique des forêts de pins ont été détruite dans l’objectif d’augmenter et d’amplifier la superficie de culture d’avocats. En effet, le directeur de l’Institut national de recherches forestières, Victor Manuel Coria a déclaré que « les agriculteurs plantent clandestinement des avocatiers au milieu des pins ». Cette déforestation illégale a des conséquences irrémédiables sur l’environnement. En effet, la déforestation provoque des rejets importants de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère. La déforestation est un facteur qui non seulement favorise, mais aggrave les effets du changement climatique, car au lieu d’absorber les émissions de gaz à effet de serre, elle en produit.
De plus, la déforestation a aussi des conséquences néfastes, pour la faune (comme les coyotes, les pumas, les oiseaux rares et les nombreux papillons ) qui vivent dans les forets.
Un problème écologique, mais pas uniquement, son impact relève aussi du domaine économique et social.
L’avocat, une catastrophe sociale :
Effectivement sa culture devenue très profitable. Le prix de vente des avocats, est tel, qu’au Mexique, il est désormais devenu plus cher que certains métaux. Ainsi, le fruit suscite la convoitise de la mafia. Cette dernière souhaite contrôler tout les trafics lucratifs. Ainsi à Tancitaro, a connu en 2013 une « guerre de l’or vert » entre producteurs et narcotrafiquants.
Mais ce n’est pas tout la culture d’avocat, ce n’est pas si green que ça en à l’air…
L’avocat : une catastrophe sanitaire
Les plants naissent dans le noir, dans une pépinière. L’obscurité permet de donner l’illusion à la plante qu’elle se développe sous terre. Ensuite, ils sont placés dans une pièce à la lumière verte tamisée. Ainsi le changement s’effectue en douceur. Puis, les avocats sont enduits d’hormones, afin que les plants deviennent grand et fort.
Enfin, comme si l’énergie grise nécessaire pour produire un avocat n’était pas suffisamment aberrante, l’acheminement des avocats vers les points de vente est également très peu écologique.
Un transport est particulièrement énergivore :
L’avocat est un fruit très capricieux. Ainsi afin qu’ils ne murissent pas trop rapidement, l’habitacle du transport est réfrigéré. En effet, durant toute la durée du voyage, les conteneurs sont climatisés à 6 °C. Le taux d’humidité, et la concentration de CO2 sont aussi contrôlés de façon très précise… Mais ce n’est pas tout, une fois, arrivés à destination, les avocats sont alors et placés dans des « mûrisseries ». La mûrisserie est un lieu dont la température va être contrôlée afin de faire murir l’avocat. En général, d’après ce que j’ai pu lire, ils sont maintenus dans un endroit à 25 °C dans pour but de les faire mûrir.
Face à ce phénoménal bilan écologique, en tant que consommatrice, je limite ma consommation, et je vous invite à en faire de même !
Car manger des avocats quotidiennement est une véritable aberration écologique.
Et même si vous achetez des avocats biologiques cela reste tout de même une absurdité environnementale !
Vous souvenez-vous, je vous ai déjà parlé de l’ouverture d’Arket (ici)?
Le fameux groupe scandinave H&M lance une septième marque : Arket
Celle-ci a l’intention de créer un nouveau concept store dit durable et de qualité :
À l’instar de la marque & Other Stories ou de COS, on s’attend du côté des vêtements à des coupes minimalistes et élégantes.
Mais à la différence de ces dernières enseignes, cette fois l’ambition du géant du textile, c’est de se lancer dans la restauration!
En effet, l’enseigne devrait ouvrir un concept store qui accueillera un café santé. Il sera orienté autour de la cuisine nordique. On parle déjà de jus de bouleau et autres trucs santé et détox.
D’après leurs publications Instagram, le café aura une déco ambiance scandinave, ultra soignée :
En effet l’enseigne a annoncé sur ces réseaux sociaux, avoir remis en production, exclusivement pour leur marque, la fameuse chaise Skedblad du designer Carl Malmsten, dessinée en 1933. Elle sera fabriquée à partir des dessins originaux issus des archives du designer. Il est annoncé qu’elle sera fabriquée en chêne massif, provenant la ville de Skövde en Suède.
Carl Malmsten est un designer suédois moins connu que son confrère finlandais Alvar alto :
Pourtant, Carl Malmsten est l’un des pères fondateurs du mobilier scandinave.
En effet, tout au long de sa carrière il a créé de nombreux modèles intemporels. Parmi ces nombreuses pièces de mobilier incontournables, et peu connues, on retrouve par exemple chaise Lilla Aland. Elle a été créée en 1942. Ce modèle est aujourd’hui largement réédité et même souvent copié. Bien sûr sans que le nom de ce designer y soit associé.
Bref, je me réjouis déjà à l’idée qu’un modèle oublié de Carl Malmsten refasse surface !
Et pour ceux qui seraient déjà impatients de pouvoir tester le confort et l’ergonomie de cette chaise rééditée par Arket, veuillez noter que le premier magasin de l’enseigne sera inauguré sur Regent Street à Londres, à fin août! Pour les plus curieux, les plus impatients et les plus fashions d’entre vous, sachez que le e-shop sera également mis en ligne au même moment, dans 18 pays européens.
(D’autres ouvertures notamment à Bruxelles Munich et Copenhague sont également prévus, mais pour le moment Paris n’est hélas pas sur la liste!)
Les marques comme Adidas ou Ikea se bougent pour sauver la planète, et c’est tant mieux!!
La dernière initiative en date d’IKEA, c’est de parvenir à trouver une alternative pour remplacer le polystyrène présent dans ses emballages par… des champignons!!
En effet, la marque suédoise est actuellement en train de chercher des alternatives pour produire un conditionnement dont l’empreinte écologique serait moins néfaste pour l’environnement. Conscient des impacts environnementaux lié au polystyrène, le détaillant de meubles cherche à utiliser le mycélium dans le cadre de ses efforts pour réduire les déchets et augmenter le recyclage.
Le polystyrène est un grand dévastateur pour l’environnement :
Le polystyrène est fabriqué à partir d’un dérivé de pétrole. C’est un produit non durable, non renouvelable. De plus, il est fortement polluant. Même si pourrait être le recyclé, il ne l’est pas ou très peu. Ensuite, le polystyrène n’est pas biodégradable, et il faut des milliers d’années pour se dégrader.
Enfin, il est préjudiciable à la faune qui l’ingère.
Malheureusement, ce matériaux dévastateur, continue d’être massivement utilisé. Car le polystyrène est léger, rigide et bon marché.
Ikea séduit par l’emballage à de base de champignons :
Dans le cadre de sa campagne pour le développement durable menée par IKEA, Joanna Yarrow, a annoncé que la société mène des recherches pour remplacer le polystyrène, un plastique couramment utilisé dans un grand nombre d’emballages, par un matériau fabriqué à base de champignons biodégradables.
Désormais le géant suédois de l’ameublement se pose la question : et si l’avenir du conditionnement, c’était les champignons?
La société américaine Ecovative a mis au point une nouvelle matière qui serait susceptible de remplacer le plastique. Le produit qu’elle a développé s’appelle le Mushroom Packaging. Et ce dernier se fraye petit à petit son chemin dans l’univers de l’emballage!
Mushroom Packaging — un emballage écofriendly :
Fabriquée à partir de mycélium, dit aussi « blanc de champignons », cette matière serait relativement facile à produire, à partir de déchets végétaux propres, par exemple agricole. Dans certaines conditions, le mycélium se forme spontanément, se mêlant progressivement aux déchets et prenant une forme solide. Il suffit ensuite de sécher la matière pour éviter toute prolifération ultérieure.
En effet, le mycélium présente de nombreux avantages :
Tout d’abord, l’emballage à base de mycélium présente l’avantage de se décomposer complètement et rapidement.
Mais est aussi léger et peu coûteux. De plus sa fabrication ne nécessite que peu de moyens, et n’est pas demandante en matières fossiles, contrairement au plastique.
Bref, ce Mushroom Packaging a toutes les qualités requises pour séduire les grands groupes, qui cherchent des solutions pour réduire leurs impacts environnementaux.
Aussi étrange que cela puisse paraître, la start-up toulousaine Authentic Material collecte et recycle des cornes de vaches destinées à l’incinération:
En général les cornes de vaches finissent incinérées avec la carcasse de l’animal.
Mais l’entreprise Authentic Material est bien déterminée à offrir une vie à ce matériau particulier.
Une démarche de recyclage éco-responsable:
Tout d’abord, la collecte de la matière première :
Cette entreprise toulousaine fait le tour des abattoirs, des équarrisseurs et des engraisseurs afin de récupérer, de nettoyer, puis de broyer les cornes de vache, afin d’en faire une poudre spéciale.
Vers un processus industrialisé :
Et c’est ici toute la nouveauté. En effet, jusqu’à lors les artisans travaillaient la corne comme de la matière brute. Ils étaient alors contraints par la taille et la couleur de la corne. Désormais avec Authentic Material la corne est broyée ce qui permet d’obtenir un matériau en poudre, et prêt à utiliser et de façon industrielle. En effet, cette poudre peut être injectée et moulée. Cela permet donc ensuite de faire des objets en corne de vaches, et de n’importe quelle forme.
Grâce à cette poudre, désormais tout est possible :
Suite à cette transformation les possibilités sont infinies. On peut travailler ce matériau exactement comme du plastique. Mais à la différence de ce dernier celui-ci est restera 100 % organique.
Afin de mieux répondre au besoin du marché Authentic Material a crée deux types de matériaux :
Tout d’abord l’original, composé à 100 % de corne brute française et sans aucun additif.
Et ensuite, l’hybride, il composé en majorité de corne brute mais aussi de biopolymère.
Cela lui permet de résister au passage en lave-vaisselle.
Les débouchés sont multiples:
Les clients adeptes de ce matériau ne sont nul autre que la célèbre Forgerie Laguiole, pour leurs manches de couteaux, mais aussi des fabricants de lunettes, de bijoux, mais aussi de baguettes chinoises.
L’entreprise envisageable déjà de conquérir de nouveaux marchés :
Cette entreprise connaît un tel succès qu’ils envisagent même de la poudre de nacre à base de coquillages.
Et vous que pensez-vous de ce matériau ?
Moi ce que j’aime tout particulièrement ce que l’on revalorise un produit destiné à être incinéré!
Vous mangez au boulot ou en extérieur vos propres petits plats ou vous apportez un petit en-cas avec vous ? Grâce à ce nouveau tutoriel voici une jolie façon de transporter tout cela.
Je vous propose de réaliser un lunch bag à base de tissu liège !
Contrairement au lunch bag en papier, celui-ci pourra résister à pas mal d’épreuves, en plus d’être tendance !
Ce n’est pas sans rappeler l’utilisation du liège dans la collection Sinnerlig sortie il y a quelques mois chez IKEA.
J’ai trouvé ce tissu dans un magasin de tissus mais on le trouve aussi sur différentes boutiques en ligne ! Il est composé de liège véritable collé sur une toile. Il y en a plusieurs sortes : standard clair et foncé, avec des copeaux colorés, avec des détails dorés, … Et pour tout vous dire j’ai d’abord cru qu’il était fragile mais en fait pas du tout ! J’ai essayé de le déchirer, de le tordre, de le tremper longtemps dans l’eau, de décoller le liège de sa toile : aucun souci vous pouvez y aller 😉
Pour ce DIY lunch bag en liège, il vous faudra :
du tissu liège (dispo ici par exemple) ou un autre tissu de votre choix
une machine à coudre
une paire de ciseaux
un crayon
une règle
Étape 1 :
Tracez deux rectangles de 32 cm par 37 cm à l’aide d’un crayon ou d’un feutre (s’il ne traverse pas votre tissu) : le trait orange épais sur le schéma.
Autour de ces deux rectangles tracez un contour d’environ 1,5 cm : en bleu sur le schéma
Je vous explique les mesures : mon lunch bag final fera 32 cm de hauteur, 22 cm de largeur et son épaisseur sera de 10cm.
C’est pourquoi on inclut 5 cm de chaque coté des rectangles pour l’épaisseur finale : en orange clair sur le schéma
Étape 2 :
Découpez vos deux rectangles de tissu liège.
Étape 3 :
Repliez sur eux-mêmes un des bords les plus courts de chaque rectangle et épinglez-les. Cela correspondra au bord de l’ouverture du lunch bag.
Étape 4 :
Coudre les deux bords sur eux-mêmes à la machine.
Il faudra être assez précis pour faire une couture assez près du bord (quelques millimètres).
-> Si vous pensez avoir un peu de mal vous pouvez lors de l’étape 2 replier vos bords sur 2cm au lieu d’un cm histoire d’avoir plus de marge de manoeuvre.
Étape 5 :
Superposer vos deux rectangles de tissus endroit contre endroit. Les épingler ensemble pour qu’ils ne bougent pas pendant la couture.
Étape 6 :
Coudre les deux rectangles de liège ensemble. Pour cela il faudra passer avec votre machine au niveau des traits tracés lors de l’étape 1 (les 3 côtés restants du rectangle)
Étape 7 :
Maintenant vous devriez avoir un petit sac plat ! Mais il manque l’épaisseur que nous allons créer 🙂
Pour cela : plier le sac en deux, puis replier les coins du bas de la même manière que sur la photo
Il va falloir tracer les deux traits noirs du schéma : prenez une règle et mesurez 5 cm comme sur le dessin, puis tracez le trait
Étape 8 :
Coudre les deux traits précédemment tracés sur les coins.
Étape 9 :
Retournez votre lunch bag ! Et voilà ! Prêt à être utiliser 🙂
Vous voulez fermer votre lunch bag ? Une pince à linge peut faire l’affaire, ou encore un petit aimant posé à la fin
Allez n’hésitez pas à vous lancer ! En plus d’être pratique, vous allez pouvoir épater vos collègues à la pause déjeuner avec votre création 😉
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