Mode éthique

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La pollution microplastique des océans par les vêtements

sLe microplastique, une pollution invisible et sous-estimée

On appelle microplastique une particule de plastique qui mesure moins de 5 mm. Ces particules arrivent généralement dans les océans depuis les cours d’eau dans lesquels elles sont directement rejetées. Le problème de la prolifération des microplastiques dans les océans et les cours d’eau de la planète a été mis en lumière par un certain nombre d’études et de rapports alarmants au cours des dernières années. Aucun endroit sur Terre n’est vraiment épargné. D’après des prélèvements récents on retrouve même des microplastiques en Arctique.

Mais d’où viennent-ils et que pourrait-on faire pour réduire ou éliminer leur diffusion?

Selon une étude réalisée par l’Union internationale pour la conservation de la nature la principale source primaire de microplastiques retrouvée dans les océans provient des textiles synthétiques. Ces derniers libèrent de grandes quantités de fibres plastiques dans les eaux des lessives. Ils seraient ainsi à l’origine de plus d’un tiers des particules de plastique qui finissent leur course en mer.

Selon Greenpeace, laver en machine 6 kilos de ce linge libérerait quelques 500 000 micro-fibres de polyester et 700 000 d’acryliques.

On y pense moins souvent lorsqu’on évoque le plastique, mais les vêtements sont également fabriqués avec du plastique.

En effet, environ les deux tiers des vêtements que nous portons dans le monde sont fabriqués à partir de différentes formulations de plastique comme le polyester, le nylon et l’acrylique.

Les vêtements en matière synthétique constituent la première source de pollution des océans par le microplastique.

Ce triste constat de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN, 2017) nous rappelle que nous devons faire notre part pour contribuer à changer l’industrie textile

Vous demandez — vous comment pouvez-vous agir? Voici 5 façons d’aborder le problème des microplastiques liés aux vêtements.

  1.  Jetez un coup d’œil à vos étiquettes:

Plus d’un tiers des particules de microplastique présentes dans les mers proviennent de textiles synthétiques. Les textiles concernés sont par exemple les vestes en fibre polaire, les t-shirts et les serviettes de voyage en microfibres. Ces textiles sont légers et faciles à entretenir. De plus ils tiennent chauds.  C’est pourquoi on les retrouve également des les vêtements de sport et de plein air. Mais maintenant on en retrouve un peu partout. On en retrouve également dans les cotons mélangés des jeans, ou dans les bonnets en viscose. Bref, il y a souvent une part de fibres synthétiques ajoutées. Alors, pensez à bien regarder l’étiquette de composition d’un vêtement avant de l’acheter.

Et si possible favoriser l’utilisation de fibres naturelles.

  1. Utilisez votre voix pour interpeller les institutions.

Écrivez aux marques que vous aimez qui produisent des vêtements en plastique et demandez-leur ce qu’elles font pour lutter contre la pollution par les microfibres.

À l’autre bout de la chaîne de production de l’industrie du textile, on constate un notable immobilisme sur la question. Les tissus synthétiques sont un matériau bon marché et polyvalent. Ils ont aussi des propriétés pratiques et recherchées que les matières naturelles n’ont pas forcément. Les tissus synthétiques n’ont pas besoin de repassage, ils sont plus stretch. Bref, entre leurs propriétés et leur faible coût de plus en plus de vêtements contiennent des matières synthétiques. Ce phénomène encore amplifié par l’avènement des chaînes de magasins spécialisées dans la mode rapide à petits prix.

On notera aussi que les efforts de certaines marques pour travailler avec des matériaux recyclés. Mais les matériaux recyclés ne constituent pas une solution à part entière. En effet, ils ne sont guère utiles pour les microplastiques : un produit recyclé aura en effet tendance à libérer encore davantage de fibres dans l’environnement.

Une fois que vous avez rédigé un courriel pour vos fabricants de vêtements préférés, pourquoi ne pas écrire également au fabricant de votre machine à laver et à vos élus locaux, pour savoir ce qu’ils font pour lutter contre ce fléau.

Une autre partie du problème réside dans le fait que les stations de traitement d’eau ne parviennent à bloquer qu’environ la moitié des microplatisques.

Si l’interdiction des sacs plastiques, paille, coton-tige et autre plastique jetable sont un pas dans la bonne direction, il est important de s’atteler plus sérieusement au microplastique. D’autant plus que limiter leur propagation n’a rien d’une utopie.

En effet, les microbilles, qui se trouvaient autrefois dans les dentifrices et les nettoyants, ont été interdites par le gouvernement canadien en 2017, ainsi que par l’Union européenne en 2018. Nous avons éliminé les microbilles très facilement et très rapidement. Je pense qu’il existe également des solutions faciles pour limiter les microfibres de l’environnement, et cela pourrait être aussi simple que de développé un filtre adapté pour les machines à laver, ou que de meilleures techniques de lavage (par exemple avec moins de frottement).

  1. Une fois que vous avez conscience de quels sont vos vêtements en plastique, envisagez d’en prendre soin différemment : essayer lorsque cela est possible de laver moins fréquemment votre linge.

Et si possible également laisser tomber le sèche-linge. Le frottement des textiles synthétiques lors du lavage et du séchage est responsable des microplastiques primaires relargués dans les océans, causant des dommages encore mal connus sur la santé humaine et la qualité des écosystèmes.

Une étude australienne a montré que 1 personne sur 2 lave ses vêtements uniquement par habitude, non pas selon leur niveau de saleté. Pourtant, réduire la fréquence de lavage permet d’augmenter la durée de vie de nos vêtements, mais aussi de réduire les impacts environnementaux liés à leur entretien.

Alors au prochain lavage, posons-nous la question : ce chandail est-il vraiment sale?

  1. Acheter un sac anti-microplastique

L’utilisation d’un capteur de microfibres comme Coraball ou Guppybag dans votre lessive peut aider à réduire le nombre de microplastiques entrant dans le jet d’eau. Ces pochettes spéciales permettent de retenir près 90 % des fibres.

  1. Disposer de ces vêtements de façon responsable

Parce que les matières plastiques ne sont pas biodégradables, il est important de leur éviter l’enfouissement. Pour cela, pensez à les réparer, ou à de les donner, afin d’éviter de les envoyer dans les centres d’enfouissement.

Credit photo @ferncooke pour Fashion Revolution

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Ces marques de mode made in Canada

Il est enfin temps de partager ce article après des mois de procrastination et de compilation de noms, et de recherche pour trouver les meilleurs endroits pour magasiner de façon responsable au Canada. Mon objectif avec cette liste ne consistait pas simplement à rassembler tous les fabricants, marques ou designers canadiens que j’ai découverts ou dont on m’a parlé, mais plutôt à dresser une liste exhaustive de ceux qui, à mon avis, mettent la barre haute en matière de design et de savoir-faire et qui contribuent, je crois, à faire rayonner l’industrie textile et la mode canadienne.

Comment ai-je bâti la liste ?

Je me suis concentré sur les marques qui fabriquent au Canada.

Ainsi que sur quelques marques qui produisent de façon éthique ailleurs, mais qui sont basées sur le territoire canadien. J’ai fait personnellement des achats chez eux ou j’espère le faire un jour. Ils ont tous une esthétique relativement minimale, élégante et intemporelle.

Pour classer tous les vêtements et accessoires indépendants, j’ai inclus une courte note sur la collection, ma pièce préférée et le prix général ($ = 100$ ou moins | $$ = 150$-$350$ | $$$ = 350$ +).

J’ai gardé cette liste centrée sur la mode féminine, mais j’ai tout de même souligné lorsque des vêtements pour hommes sont également disponibles. J’ai décidé d’omettre la plupart des boutiques  » locales  » qui n’offrent pas d’achats en ligne pour le moment. Pour l’instant, j’ai laissé de côté les vêtements pour enfants parce que c’est un tout autre jeu et que je ne suis pas vraiment experte en la matière puisque je n’en ai pas.

Si vous me lisez depuis la France, la Suisse, la Belgique ou depuis un autre pays francophone, pas de problème. Autant que je sache, ces boutiques et designers livrent à l’international !

Tour d’horizon de ces marques qui ont opté pour le made in Canada.

  1. LLOYD

    LLOYD Clothing est une marque de vêtements indépendante créée et dirigée par Mira Clancy et Kathy Hamagami.
    Chaque pièce est conçue pour le confort, la facilité d’entretien, et en respectant l’environnement. Tous les articles sont fabriqués à Vancouver, en Colombie-Britannique, et la plupart sont faits à la main par Mira et Kathy.

    J’aime beaucoup ce T-shirt court en lin, un basique à avoir dans son dressing | $$|

  2. URSA MINOR

    URSA MINOR est une ligne de vêtements de Montréal. La créatrice Elizabeth Hudson est une designer et modéliste autodidacte ayant une formation en peinture et en arts textiles. Ursa Minor propose des vêtements minimaliste aux finitions impeccables et aux détails soignés. Elizabeth conçoit des collections considérant avec soin les proportions, les couleurs, les lignes et les courbes. Le résultat est d’une élégance décontractée. Les vêtements Ursa Minor sont fabriqués dans des tissus de qualité, avec un emphase particulière pour le lin, les cotons biologiques et les fibres renouvelables et respectueuses de l’environnement.

    J’aime beaucoup la Jagger Dress Done, une robe sweatshirt en fibre naturelle avec décolleté et détails torsadés. | $$ |

  3. SUNJA LINK

    Avec sa collection éponyme de vêtements pour femmes, Sunja Link est une adepte de la qualité. Elle fait des vêtements de façon à ce qu’ils durent dans le temps et utilise les meilleurs tissus provenant d’Italie et du Japon. Chaque pièce est coupée et cousue à Vancouver.

    Coup de coeur pour la Sunja Link Summer Dress, une robe d’été simple que l’on pourra encore porter dans 20 ans.|$$ |

  4. HOIBO

    Hoi Bo est une marque vraiment durable qui offre un équilibre unique entre beauté, design, artisanat et fonctionnalité.
    Ils proposent pleins de jolis robes, t-shirts, jupes et pantalons, mais leur collection de sacs est absolument sublime.

    J’aime particulièrement leur petite pochette de couleur bleue électrique. | $$ |

  5. MARY YOUNG | LINGERIE

    MARY YOUNG propose des sous-vêtements. Chaque pièce est conçue et fabriqué au Canada dans un souci de confort et de longévité grâce à l’utilisation de jerseys, de tricots et d’élastiques doux.

    Ils ont entre autres, de jolies bralettes en rayonne de bambous, le tout fabriqué au canada. Il y a aussi quelques options de boxers pour les gars. |$ à $$ |

  6. OVATE

    J’ai eu gros gros coup de coeur pour la marque Ovate . Chaque vêtement est conçu avec des matières nobles telles que le coton, chanvre, laine, soie, lin, – et dans des couleurs éteintes. On retrouve des dégradé de noirs et de nuances de beige et des gris. Les vêtements Ovate sont entièrement fabriqués à Montréal, à la main par la créatrice, Audrey, et par sa main droite, Gabrielle. Chaque pièce est conçue, dessinée, dessinée, découpée, cousue, pressée et emballée à la main, par nous deux.

    Difficile de vous dire quelle est ma pièce coup de coeur, tellement tout est sublime… Mais il faut avouer que la blouse VIVIAN me fait de l’oeil!
    |$ à $$ |

  7. YOGA JEANS | DENIM

    J’ai découvert cette marque lors de la conférence Ecosessions durant le festival mode et design de Montréal. Les denim yoga jeans denim sont 100% québécois. Ils sont pensés à Montréal et produits en Beauce. Ils ont un choix immense. Et ils ont un très grands réseaux de distribution à travers tout le Canada. Imaginez, rien qu’à Montréal, il y a plus de 30 endroits où tu peux essayer leurs jeans.

    Personnellement, je suis plus une personne qui préfère les « vrais » jeans, 100%, plutôt que ceux avec un grand pourcentage d’élasthanne. Mais je ne pouvais pas faire une sélection de boutiques canadiennes sans mentionner Yoga Jeans, qui font figure de pionnier. |$ à $$ |

  8. MILDRED HANDMADE

    Mildred est une ligne de vêtements non saisonnière conçue et fabriquée entièrement par Laine Gabel, de la région rurale ontarienne. Chaque pièce de Mildred est fabriquée à la main par la créatice et tout les vêtements sont cousus avec des coutures cousues à plat. Cela qui les rend extrêmement durables et confortables à porter.

    J’aime beaucoup la robe Button Front, ou encore la blouse Patricia, ou la veste Ludlow overcoat. | $$ |

  9. KORINNE VADER 

    Chaque pièce de vêtements de Korinne Vader est soigneusement fabriquée à la main dans son studio de Victoria, en Colombie-Britannique. Dans ces collections on retrouve des vêtements intemporels.

    Gros coup de coeur pour la combinaison Finch. | $$ |

  10. BETINA LOU

    Betina Lou est une entreprise montréalaise qui conçoit, fabrique et commercialise des vêtements prêt-à-porter pour femmes. La ligne Betina Lou vise à créer chaque saison des pièces féminines, simples et faciles à porter au quotidien. Leur caractère classique, combiné à des inspirations modernes, contribue à en faire des pièces essentielles de la garde-robe. Tous les vêtements Betina Lou sont dessinés et coupés à Montréal pour être ensuite assemblés par de petites équipes de confection locales.

    J’aime beaucoup le top Jade. Un haut simple aux détails intéressants. Encolure haute et décolleté en V au dos. Légère coupe trapèze. | $$ |

  11. ESSER STUDIO

    Les pièces, pensées par Marie-Christine Fortier, proposent une silhouette douces et aériennes dans une palette minérale de sable, d’écru et de vert émeraude.

    Ils ont également de très beaux jeans, 100% coton. J’adore le modèle Heritage Denim pant. Je pourrais vraiment craquer pour ce modèle.

  12. FORTNIGHT |LINGERIE ET MAILLOT DE BAIN

    Fabriquée à la main à Toronto, cette élégante ligne de lingerie est méticuleusement fabriquée par une équipe de femmes – il faut compter 25 étapes et composants pour en faire un seul de leurs soutiens-gorge. Reconnue pour ses magnifiques body suits, Fortnight Lingerie a attiré les éloges de fans aussi célèbres que Khloe Kardashian et ils ont été présentés dans des magazines de mode dans le monde entier. La marque souhaite « faire en sorte que les femmes se sentent en confiance et belles dans leur propre peau ».

    J’aime beaucoup l’ensemble ARA.| $$ |

  13. HORSES ATELIER 

    Fondé par les meilleures amies Claudia Dey et Heidi Sopinka en 2012, ce duo de designers s’inspire de leurs valeurs personnelles : utilité, beauté, nature et durabilité. Horses Atelier s’est associé à des usines au Japon et en Italie pour créer des tissus luxueux et des imprimés personnalisés. Tout est ensuite cousu dans leur studio de Toronto.

    Je suis complètement en amour avec plusieurs de leur modèles. Je rêve de ce pull à col roulé-ci, en laine vierge et en laine d’alpaga. J’adore également cette combinaison noire archi-stylée. Ou encore ce manteau oversize.| $$$ |

  14. IRIS DENIM | DENIM

    Iris Denim a été crée dans un seul but : fabriquer le jean parfait. Insatisfaits de la coupe et de la qualité du denim qui saturait le marché, Jess Shvili et Lindsay Fernlund ont cherché à créer des silhouettes classiques avec des détails modernes. Les jeans Iris Denim sont fièrement fabriqué au Canada en utilisant des méthodes respectueuses de l’environnement et des agents de lavage biodégradables au lieu de produits chimiques toxiques.

    Le jeans So Emotional est pour moi, un genre de basique à avoir dans sa garde-robe. Il est comme les jeans que j’adore, composé à 100% de coton. J’aime beaucoup également le modèle Edge Of Seventeen, mais je suis pas assez soignée pour porter quotidiennement un jeans blanc.  | $$ |

  15. HUTCHISON

    Les pièces sont fabriquées sur commande, afin d’éviter la surproduction. Chaque pièce est assemblée du début à la fin par la créatrice. Le souci du détail dans la construction d’un vêtement complet est la première de ses priorités.

    J’aime beaucoup le pantalon Jenna Pant -Mini Stripe. Il est conçu dans un mélange de coton et de lin. Son mini motif à rayures crée un motif discret, ce qui le rend facile à assortir à presque n’importe quoi. | $$ |

  16. NAKED + FAMOUS | DENIM

    Naked & Famous ne fait pas de campagnes publicitaires coûteuses. Plutôt que dépenser de l’argent en marketing, ils consacrent toutes leurs ressources à dénicher le meilleur tissu du monde et à le transformer en jeans de qualité supérieure. Pour trouver les meilleurs tissus ils se rendent au Japon plusieurs fois par an pour trouver de nouveaux tissus, travaillant avec des usines de denim pour développer des choses folles comme le denim luisant dans le noir, les mélanges de cachemire, des denims réfléchissants, le denim arc-en-ciel et bien d’autres.
    Tous leurs produits sont fièrement coupés, fabriqués et cousus au Canada.

    Le Solid Black Selvedge pourrait bien être mon prochain achat. C’est un jean japonais de 13oz tissé sur des métiers à tisser à la main, par de véritables artisans . Le denim est ensuite teint en noir. | $$ |
    À Montréal vous pouvez retrouvez les jeans Naked + Famous chez Tate & Yoko. C’est un magasin qui propose des jeans et d’autres vêtements de qualité avec un service informatif et poli. Tate & Yoko est une visite incontournable pour n’importe quel amateur de dénim. Vous ne regretterez pas votre visite, promis.

  17. SMYTHE

    Smythe a été lancé par Andrea Lenczner et Christie Smythe. La marque est célèbre de part ces blazers et ces vestes. Aujourd’hui, Smythe propose de collections complètes de prêt-à-porter qui sont intemporelles et carrément sublime.

    Coup de coeur pour ce manteau à double boutonnage avec ce joli col en fausse fourrure amovible. À Montréal vous pouvez retrouvez les vêtements Smythe chez Holt Renfrew, Simons, TNT Woman, ou chez Joshua David à Westmount. | $$$ |

  18. DEVLYN VAN LOON

    Devlyn van Loon est une ligne de vêtements éponyme fabriqués à la main à Toronto, Canada. Elle propose des silhouettes épurées, à l’essentiel moderne et à une fabrication durable.

    Regarder ce très cool top : Tie Shoulder Tank – Denim Blue. Il est fabriqué dans un mélange de chanvre et de coton biologique, certifié GOTS|$ à $$ |

  19. BETH RICHARDS | MAILLOT DE BAIN

    Tous les produits Beth Richard sont fabriqués au Canada. L’entreprise veille à ce que les conditions de travail respectent les normes environnementales et sociales en place. La compagnie s’assure de réduire au minimum les déchets et intègre lorsque c’est possible des matériaux et des teintures recyclés.
    BETH RICHARDS utilise des tissus, des doublures et élastiques de la plus haute qualité, importées d’Italie et de France. Les tissus utilisés offrent une protection de 50+ contre les rayons UV et les UVB.
    BETH RICHARDS a aussi un volet responsabilité sociale. L’entreprise a démarré le CENSOR PROJECT. Ce projet donne 100% des bénéfices à Planned Parenthood et à la Fondation Gloria Steinem pour aider à protéger et préserver les droits des femmes et des filles à travers le monde.
    propose de très beaux maillots une pièce.

    Je trouve celui-ci très élégant. Et il est certain que ce type de modèle pourra encore être porté dans 10 ou 20 ans.| $$  |

  20. ELIZA FAULKNER

    Eliza Faulkner est toujours à la recherche de nouvelles façons d’être plus durable et éthique dans la conception et les processus de fabrication. Elle s’approvisionne en tissus tissés à Montréal et utilise des tissus et fin de rouleaux dans la mesure du possible. Toute la production est réalisée à Montréal par des couturiers, des tailleurs et des modélistes de la région. Eliza Faulkner est connue pour ses robes ultra-féminines et son utilisation audacieuse des couleurs et des textures.

    La pièce que j’ai choisie de mettre de l’avant est ce chouchou avec noeud papillon amovible. Il est fabriqué avec les restes de tissus de leur collection, et il est 100% lin certifié Oeko-Tex.| $ à $$$ |

  21. MINNOW BATHERS | MAILLOT DE BAIN

    Minnow Bathers crée des maillots de bain faits à la main comprenant partenariat avec des artistes, des pièces uniques, et des collections limitées. Toutes les pièces sont fabriquées à Toronto, au Canada. Il y a des modèles très intemporels et des modèles plus originaux. Pour compenser les impacts environnementaux de la production Minnow Bathers donne 1 $ de chaque vente à l’Ocean Conservancy, une ONG ayant pour but la sauvegarde des écosystèmes marins. De plus, un pourcentage de chaque vente est également donné à diverses organisations de défense des animaux et des droits humains tout au long de l’année.

    Pour ajouter un peu de fantaisie et d’extravagance, à votre look de vacances optez pour ce bandeau imprimé serpent. Il s’agit d’une édition limitée et chaque pièce est unique. | $$ |

  22. BEES + BONES

    Bees & Bones se sont des vêtements confortables, élégants, simples et audacieux.

    On retrouve de beaux basiques tels que le Folly Top, disponible en plusieurs couleurs, et en différentes longueurs de manches. | $ |

  23. JESKA GRUE

    Jeska Grue propose également de beaux vêtement conçus localement. Également dans un souci d’économie, et dans l’idée de ne pas faire de pertes Jeska coud chaque vêtement uniquement après réception de la commande. Ainsi, oubliez tout de suite l’immédiateté et la livraison en 48 h, promis par les grandes enseignes. Comptez minimum un mois avant de recevoir votre livraison. L’avantage de ce mode de fonctionnement, c’est qu’il n’y a aucune perte. Également, cela laisse la porte ouverte aux personnalisations. Ainsi, si vous aimez un tissu particulier sur le site mais que vous ne le voyez pas disponible pour le modèle de vêtement que vous aimeriez, il suffit d’envoyer un courriel à la créatrice.Le Wrap top est vraiment pas mal. Un genre de basique de la garde-robe mais avec un petit twist supplémentaire! | $$ |

  24. POWER OF MY PEOPLE

    Les vêtements fabriqués par Power of My People sont conçus pour devenir vos vêtements préférés. Ce sont des pièces clés durables sur lesquelles vous pourrez compter pour avoir du style. Ils sont fabriqué au Canada, avec des tissus en fibres naturelles. Power of My People se fournit en tissu auprès de fournisseurs de confiance, et toutes les fibres qui composent leurs vêtements proviennent de pays ayant des normes de fabrication éthiques exemplaires comme la France, les États-Unis et l’Australie.Si vous voulez vous bâtir une garde-robe capsule, vous devriez sans doute y jeter un oeil, car la qualité des vêtement est incomparable.

    D’ailleurs, regardez cette chemise blanche appelée The Heroine Properfit| $$ |

  25. DAG + STACEY

    Dagg et Stacey s’est donné comme objectif de créer des vêtements qui soient à la fois durables, confortable et de qualité. Établis à Toronto, Dagg et Stacey ont commencé par produire des collections en série limitée fabriquées principalement à partir de matériaux recyclés et de tissus vintage. Désormais l’entreprise conçoit et fabrique sa collection de vêtements exclusivement à Toronto, en collaboration avec des gens de indépendants locaux, selon les normes de construction les plus élevées.

    J’aime beaucoup cette combinaison classique en coton sergé brossé certifié Oeko-Tex standard 100 avec la fermeture à glissière sur le devant.
    | $$ |

  26. AMANDA MOSS

    Dans sa marque éponyme, Amanda Moss découpe à la main chaque pièce. Elle produit toutes les collections dans son petit atelier montréalais, géré de façon éthique.

    Elle propose plein de jolies choses. Vous devriez jeter un oeil à son site web. Pour ma part, je trouve la camisole VAL très cool.  | $$ |

  27. ODEYALO

    Odeyalo est une marque “slow fashion” pour plusieurs raisons. D’ailleurs je vous en ai déjà parlé ici. L’enseigne montréalaise crée des pièces qui se glissent trouveront parfaitement leur place dans une garde-robe minimaliste. Également, en créant des pièces de qualité, Odeyalo encourage les clients à conserver leurs achats pendant des années. Ainsi cela permet aussi d’éviter la surconsommation. Ensuite Odeyalo produit chaque item en petite quantité. Enfin, les pièces sont aussi belles que douces. Essayer-les et vous ne voudrez plus vous en défaire.

    Je suis amour avec les rayures de ce mélange de lin, de coton et de ramie. Le tissu MOLESKINE est décliné en différents vêtements :  kimono, chandail ou robe | $$ |

  28. COMPLEX GEOMETRIES

    Complexgeometries propose des vêtements confortables. Tels ques des t-shirts en jersey, des robes minimalistes et des chaussures à l’esthétique épurée et des détails inattendus. Le fondateur de Complexgeometries Clayton Evans crée une gamme complète de pièces adaptées au style de vie pour hommes et femmes qui veulent apporter une touche contemporaine à leur look. Complexgeometries fabrique tout au Canada.

    J’aime bien cette robe pull qui représente bien l’esprit de la marque.|$$ | (Aussi pour hommes!)

  29. MUTTONHEAD

    Muttonhead est une marque de vêtements unisexe, pour hommes et femmes. 90% des vêtements Muttonhead sont conçus et cousus à Toronto, Canada. Les 10 % restants des articles que la marque n’est pas en mesure de fabriquer à Toronto sont alors cousus aux États-Unis. Bien que la production ne se fasse pas 100 % au Canada, toute la fabrication se fait dans des milieux de travail sécuritaires où tous les travailleurs reçoivent un salaire équitable.

    Je pense que ce sweat à capuche serait parfait pour mes fins de semaine en camping| $ |

  30. FREE LABEL

    Chaque vêtement Free Label est coupé et cousu localement à Toronto et à Vancouver, au Canada. Free Label choisit des tissus naturels, durables et doux tels que le lyocell, le coton biologique, le lin et le bambou. C’est agréable de porter quelque chose de doux, mais c’est encore plus agréable lorsque ce tissu doux est respectueux de l’environnement.

    Ce pantalon en Tencel est aussi chic que confortable. | $ – $$ |

  31. BIRDS OF NORTH AMERICA

    Birds of North America est une ligne de vêtements canadienne. Tous les vêtements Birds of North America sont fabriqués fièrement et de façon éthique au Canada. Si vous aimez les ensembles rigolos, les jolis imprimés et les vibrations rétro, jetez un coup d’œil à cette marque.

    Personnellement, j’adore la combinaison Sandgrouse. | $$ |

  32. PRELOVED

    Cette collection inédite et novatrice mélange des tissus récupérés anciens, des tissus issus de fins de stock et des excédents pour créer de nouveaux articles uniques. Ce sont autant de tissus qui seraient autrement envoyés dans un site d’enfouissement.

    Je n’aime pas trop le style patchwork personnellement, mais j’avoue que la robe Valentina est particulièrement élégante avec son empiècement dentelle, cette robe montre aussi qu’il est possible de faire de très belles choses avec tissus récupérés.

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5 raisons de préférer acheter un jeans Levi’s d’occasion 

Dans cette article, je vous présente les nombreux avantages à choisir le seconde main, plutôt que le neuf, dans le cas de l’achat d’un jeans Levi’s.

  1. Acheter un jeans Levi’s d’occasion pour favoriser le réemploi.

Les magasins d’occasion et les friperies telles que Renaissance ou l’Armée du Salut sont les meilleurs endroits où vous pourrez trouver un jeans Levi’s. En plus, l’avantage de ce type d’organismes c’est qu’ils permettent de réinsérer des gens grâce à leur vocation sociale. Ainsi, en venant encourager ce type de commerce vous soutenez l’économie locale et vous contribuez à venir en aide aux personnes qui font face à des situations de précarité.

  1. Acheter un jeans Levi’s d’occasion pour le prix réduit.

En effet, les produits issus du réemploi sont connus pour être moins chers que leurs équivalents neufs. Dans une boutique un jeans Levi’s neuf peut facilement coûter plus d’une centaine de dollars. Tandis que dans une boutique d’occasion vous pouvez vous en tirer pour 10 ou 20 $. Et en plus dans le cas d’organisme de charité vous ne payez pas de taxes! J’adore toujours me dire que je fais de belles trouvailles, et qu’en plus j’économise de l’argent par rapport au prix neuf.

  1. Acheter un jeans Levi’s d’occasion car c’est meilleur pour l’environnement.

La pratique du réemploi permet de détourner les matières des sites d’enfouissement, car les articles au lieu d’être jetés peuvent avoir une seconde vie. Également en donnant une seconde vie à un produit au lieu de l’acheter neuf, cela contribue à réduire la demande en ressources de matières premières, mais également à réduire tous les impacts environnementaux générés au cours du cycle de la fabrication du produit.

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  1. La qualité des jeans Levi’s d’occasion est préférable.

Autrefois les jeans Levi’s étaient conçu entièrement en coton. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

Aujourd’hui si vous achetez un jeans Levi’s en boutique il y aura sans doute environ 50 % coton 25 % de polyester 23 % viscose et 2 % élasthanne.

Je préfère avoir des vêtements dont la composition est simple.

De cette façon, je sais que en fin de vie ces derniers pourront être recyclés. Une composition complexe composée de 4 matières différentes complexifie grandement le processus de recyclage, en le rendant quasi impossible avec les technologies actuelles. Ainsi lorsque mon jeans (à la composition complexe) sera trop usé pour être porté il finira brulé ou dans un site d’enfouissement. Tandis qu’un jeans 100 % coton pourra redevenir un vêtement!

Une autre raison également pour laquelle je favorise les vêtements en coton, c’est à cause des microplastiques.

Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais de petits fragments de fibre – de moins de 5 mm – se détachent des tissus lorsque vous portez et lavez vos vêtements. Ces fibres comme leur nom l’indiquent, sont si minces qu’elles ne sont pas filtrées par les usines de traitement d’eaux usées. Ainsi les microplastiques se retrouvent alors dans les océans.

  1. Le dernier avantage des jeans Levi’s d’occasion c’est que vous trouverez des modèles intemporels qui ont déjà fait leur preuve!

Bonus!  Également le dernier petit avantage : vous n’aurez pas mauvaise conscience à chaque fois que vous verrez l’étiquette de votre jeans.

En effet, plutôt que devoir inscrit la mention « fabriqué au Sri Lanka » ou ailleurs en Asie sur votre étiquette, comme c’est le cas pour leurs collections plus récentes vous verrez la mention « fabriqué au Canada ».

Depuis l’incident du Rana plaza je suis particulièrement sensible aux étiquettes et à la provenance de mais vêtement. L’incident du Rana plaza a été pour moi un électrochoc. C’est cet évènement, qui m’a permis de réévaluer ma façon de consommer. Et c’est en partie cet catastrophe qui a engendré en moi une réflexion plus profonde. Notamment par rapport aux marques que je souhaite encourager. Ou pas!

On dit souvent qu’acheter c’est voter.

Et c’est pourquoi à l’issue de cet accident j’ai décidé de changer ma façon de consommer. J’ai donc cesser d’encourager (du moins directement) les marques, les enseignes et les distributeurs dont les vêtements étaient fabriqués au sein de cette usine. Et Levi’s en faisait partie. Depuis cet incident l’enseigne s’améliore. Elle publie désormais partiellement la liste de sa filière d’approvisionnement. Mais pour le moment, elle se limite à dévoiler ses fournisseurs de 1er rang. C’est pas encore parfait, mais c’est mieux…

En tout cas, toute ma garde-robe n’est pas encore éthique, mais à chaque fois que je vois un vêtement en provenance d’Asie ça me fait toujours un petit pincement au cœur, surtout s’il est inscrit « made in Bangladesh ».

Et vous? Aimez-vous acheter d’occasion?

 

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Allbirds : les sneakers confo et ecolo

Vous avez probablement déjà entendu parler d’Allbirds.

L’entreprise de baskets à la pointe de la technologie a été lancée en 2016 à la suite d’une campagne Kickstarter réussie, et après avoir conquit la Silicon Valley, Allbirds a essaimé à travers le pays, puis à travers toutes les villes mondiales comme New York, Londres, et Chicago.

Allbirds fabrique des chaussures à partir de matériaux écologiques rarement utilisés pour la fabrication de chaussures. La compagnie utilise de la laine mérinos, du Tencel et la canne à sucre.

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Cette enseigne a également collecté les bouteilles en plastique pour en faire les lacets et des graines de ricin pour avoir les semelles intérieures. Cette collection de sneakers se décline en blanc, bleu, nuance de gris et ne présente aucun motif ou logo.

Allbirds est également une société certifiée B corp, ce qui signifie qu’elle a reçu une désignation de tierce partie reconnaissant un haut niveau d’engagement envers le bien commun. Sachant tout cela, et après avoir lu les témoignages de nombreux clients sur leur confort et leur respirabilité, je me suis dit qu’il était temps de vous les présenter.

Pour vous aider à faire votre choix, j’ai passé au peigne fin toute l’information disponibles sur les produits Allbirds pour déterminer les avantages et les inconvénients de chaque chaussures, afin de vous aider à prendre une décision éclairée.

Sachez que je fais cela de façon 100 % indépendante, sans sponso sans rien.

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Wool Runners – mon analyse :

Allbirds lancé la chaussure Wool Runners en 2016. C’est la chaussure la plus athlétique de toutes celles proposée par Allbirds.

Elles seront parfaites pour faire de l’exercice comme du ou de la randonnée . La version en laine semble suffisamment respirante pour être portée toute l’année. De plus, parait-il elle est adaptée aux périodes plus fraîches de l’année.

Ce qu’en disent les clients :

« J’ai acheté des Wool Runners en laine Allbirds pour un mon voyage, Londres – Cotswolds. J’ai parcourru 14 milles par jour, sans aucune ampoule ni douleur au pied. Ces chaussures m’ont fait traverser de la boue, de l’herbe humide et pluvieuse. Quand nous sommes rentrés à la maison, je les ai jetés dans la machine à laver et elles en sont sortis parfaitement propres. Ces chaussures sont vraiment à la hauteur du prix ! » – Holly L.

 

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Wool Loungers : mon analyse :

Idéal pour une silhouette détendue tout en ayant les pieds au chaud! Cette paire de pantoufle en laine de mérinos sera parfaite pour ceux qui ont toujours froids aux extrémités.

Conçue en laine mérinos, un matériau très fin et respirant, cette pantoufle permet de réguler la température et d’en absorber l’humidité.

Ce qu’en disent les clients :

« J’étais sceptique au début car j’ai les pieds larges, mais ils s’étirent comme un gant et s’ajustent parfaitement. J’adore les les chaussons en laine. » – Vicki H.

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Tree Runners : mon analyse :

Révision estivale du Runner classique de la marque, ces baskets sont une alternative plus légère à la laine. Fabriqué à base de Tencel d’eucalyptus, cette fibre utilise 95% moins d’eau que le coton. Allbirds se fournit auprès de cultivateurs sud africains qui se contentent des précipitations pour arroser leur culture.

Ce qu’en disent les clients :

« J’aime mes Allbirds. J’ai les patins en laine depuis un moment et je les adore. Les Trees Runners sont plus légères et coupées plus bas autour de la cheville. Je pense que c’est une meilleure chaussure pour l’été. » – Karen P.

 

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Tree Toppers: mon analyse :

Les Tree Toppers sont pour ceux qui aiment le look d’une chaussure de basket un peu rétro. Ils sont également disponibles en Tencel, ce qui en fait une option tendance et confortable pour l’été.

Ce qu’en disent les clients :

« J’ai acheté ces chaussures parce que j’avais besoin de chaussures neuves qui avaient l’air cool, mais qui pouvaient aussi supporter mes déplacements à pied. J’ai fini par les emmener avec moi à Coachella cette année (50 000 pas en un week-end), et ils étaient parfaits. Ils ont protégé mes pieds et ont été confortables tout le week-end. Lorsque je suis rentré chez moi, je les ai lavées et elles sont à nouveau comme neuves. Je suis très heureux de mon achat. » – Katy C.

 

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Tree Loungers: mon analyse :

Cette chaussure en forme de slippers, est faite de fibre d’eucalyptus, mais elle est également doublée de la laine mérinos pour un maximum de douceur et de réduction des odeurs.

Ce qu’en disent les clients :

« J’ai acheté ces chaussures après une double opération de prothèse de hanche afin d’avoir une paire de chaussures faciles à enfiler. Je les adore. Elles s’adaptent parfaitement à mes pieds.. » – Heather B.

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Tree Loungers : mon analyse :

Une chaussure qui rappelle les chaussures pour faire du bateau . Fabriqué en fibre d’eucalyptus légère et respirante la principale distinction est d’ordre stylistique. Ainsi, si vous recherchez une petite basket d’été qui pour vos activités d’extérieurs, les Tree Loungers sont un bon choix.

Ce qu’en disent les clients :

« Croyez-le. Je porterai ça tout l’été. Les Tree Loungers gardent frais et aérés. J’adore l’étirement et le fait qu’ils ne pincent ou ne frottent nulle part. La doublure en laine mérinos est douce, tout en offrant un soutien suffisant. Mieux encore, je n’ai pas besoin de chaussettes ! » – Jocelyn V.

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Tree Breezers: mon analyse :

Les Tree Breezers de la marque étaient si populaires qu’ils se sont écoulés hypers rapidement. Désormais, il faut s’inscrire sur cette liste d’attente si l’on veut espérer avoir une paire. De toute évidence, la tentative d’Allbirds sa technologie écologique, respirante et hyper confortable et à une chaussure plus adaptée au travail rencontre un véritable succès auprès des clients.

Ce qu’en disent les clients :

Les critiques pour cette chaussure ne sont pas disponibles sur le site d’Allbirds, mais d’après tout ce que nous avons lu en ligne, les fans ont adoré la silhouette des Tree Breezers. Également ce modèle est disponible en demi-pointure, ce que les autres styles de la marque n’ont pas encore offert.

Parmi ces chaussures, quel est votre modèle préféré? Achèterez-vous une paire de Allbirds?

 

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Avez-vous déjà pensé aux fermetures sur vos jeans ?

Le jeans sans doute l’une des principales catégories de produits que les consommateurs recherchent dans leur quête de durabilité. Mais la plupart d’entre eux ne se posent pas suffisamment de questions au sujet de l’éthique d’un vêtement. Pour trouver un vêtement éthique, il faut examiner chaque étape de votre chaîne d’approvisionnement, incluant, les boutons et les fermetures éclairs.

L’une qui passent souvent inaperçue aux yeux des consommateurs est l’importance des boutons et des fermetures à glissière ainsi que de l’impact qu’ils peuvent avoir.

Si la plupart d’entre vous ont sans doute déjà entendu parler des nouvelles technologies que les marques utilisent pour essayer de réduire leur consommation d’eau, de produits chimiques lors de la création d’un jeans. Mais sans doute que peu d’entre vous, ont déjà entendus parler de fournisseurs de boutons!

Avez-vous déjà remarqué une gravure sur l’une de vos fermeture éclair ?

La fermeture à glissière n’a beau être qu’un petit bout de métal, elle représente un gros marché. De près de 10 milliards de dollars par année! Deux sociétés se partagent le marché. Il y a la japonaise YKK ; et la chinoise SBS, l’outsider.

La société YKK (Yoshida Kogyo Kabushikikaisa) est un vrai leader du marché. Elle commercialise près de près 7 milliards de fermetures par an, soit la moitié de toutes celles fabriquées sur la planète. Récemment YKK a introduit des options durables en raison de la demande de ses clients.La société à introduit la fermeture  NATULON®. Elles sont fabriqués des bouteilles en PET, et du polyester recyclé.  Ils ont également développé la fermeture à glissière GreenRise ™. C’est la première fermeture à utiliser du plastique fabriqué à base de plantes. La société YKK est un exemple qui nous montre qu’en tant que consommateurs, nous devons exiger une transparence radicale, et un plus grand engagement de la part des marques. YKK dispose maintenant d’options d’ « accesosires métalliques » sans plomb et sans nickel.

Fujian SBS Zipper Science & Technology Co. Ltd, la société chinoise occupe également une grande part du marché. Elle travaille entre autre avec, des marques comme H&M, Decathlon, Adidas ou Target.

Enfin il y a aussi Dorlet. C’est également un autre fournisseur d’accessoires métalliques pour l’industrie du prêt à porter. Dorlet utilise un procédé de finition qui nécessite moins d’eau, moins de produits chimiques et moins d’énergie. Ils ont également introduit le bois dans une de leur collection ( la ligne Sustainable Wild).

Bref, si on veut concevoir un jeans éthique, il faut que les fermetures et les boutons soient également être choisis en conséquence.

Ce n’est pas parce qu’il peut sembler que les accessoires constitue une toute petite partie d’un jean qu’ils ont un impact moindre sur les gens qui les produisent et sur la planète.

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La mode rapide — qu’est-ce que c’est ?

Le Royaume-Uni a mis sur pied un comité d’audit environnemental afin d’étudier l’impact social et environnemental de la ‘fast fashion’.

J’ai trouvé le rapport percutant, et j’ai eu envie de vous partager certains faits saillants, ainsi que certaines conclusions. Tout d’abord, commençons par le commencement, la mode rapide — qu’est-ce que c’est ?

  • un processus de fabrication rapide;
  • une production flexible qui permet aux fabricants d’augmenter rapidement la production si les articles se vendent bien;
  • des articles à coût modique.

La mode rapide ce sont des vêtements qui s’adressent aux consommateurs qui veulent changer leur garde-robe régulièrement. Elle s’adresse aux consommateurs qui sont sensibles aux tendances, mais qui sont soucieux de leur budget.

La mode rapide répond à une conjonction de facteurs tels que les prix bas, les nouvelles tendances continuelles et la rapidité de production.

Le tout donne des vêtements de faible durabilité.  

Ce point a une place centrale dans le rapport du comité d’audit environnemental intitulé « Fast fashion : clothing consumption and sustainability . Ce dernier affirme que « la façon dont nous fabriquons, utilisons et jetons nos vêtements est non durable ».

Impacts et enjeux de la mode rapide — sur l’environnement.

L’amour de la mode a entraîné une demande croissante de vêtements. Par conséquent, les détaillants se sont mis à produire de plus en plus de produits pour répondre à la demande. Cependant, ces dernières années avec l’effondrement du Rana Plazza, ainsi que quelques lanceurs d’alertes il y a eu une prise de conscience quant aux effets néfastes du consumérisme et de la culture vêtement du jetable.

Le rapport du Comité comporte de nombreux faits marquants, entre autres :

  • Le Royaume-Uni achète plus de vêtements par personne que tout autre pays d’Europe.
  • 300 000 tonnes de déchets textiles finissent chaque année dans les poubelles des ménages.
  • 99 % des matériaux utilisés pour produire des vêtements ne sont pas recyclés à la fin de leur vie utile.

La mode rapide engendre également des impacts sociaux et environnementaux importants :

    .

  • La mode est la 2ème industrie la plus polluante. Elle émet davantage de gaz à effet de serre que l’industrie du transport (vols internationaux et transport maritime combinés).
  • Les taux de recyclage dans l’industrie est très faible. Ce qui entraîne la mise en décharge d’énormes volumes de vêtements.
  • L’utilisation et pollution de l’eau et des terres est particulièrement évocatrice. Le coton représente 2,5 % des surfaces cultivées dans le monde. Mais c’est le 3ème consommateur d’eau d’irrigation de la planète. Selon les techniques utilisées, il faut entre 5 400 et 19 000 litres d’eau pour produire 1 kg de coton.
  • Le coton engendre également de la pollution de l’eau. À ce propos la Fondation Ellen MacArthur estime que 20 % de la pollution industrielle de l’eau est lié aux textiles. Cela est du en partie à cause des nombreux pesticides. Mais cela est aussi du aux rejets de colorants durant la fabrication. Également durant son utilisation, le vêtement continuer de polluer. En effet, actuellement la majorité des vêtements est réalisée en fibres synthétiques, or ces derniers se dégradent à chaque lavage, et rejettent des microfibres de plastique lorsqu’ils sont lavés. Une étude de l’Université de Plymouth a révélé que chaque cycle de machine à laver pouvait libérer plus de 700 000 microfibres plastiques dans l’environnement.
  • Les conditions de travail de l’industrie textile sont également difficiles. Les salaires sont si bas, qu’ils ne suffisent pas à faire vivre une famille. Ainsi afin de survivre, les enfants sont contraints de rejoindre les bancs de l’usine, et les champs de cultures. Le travail des enfants dans l’industrie textile est considéré comme endémique dans les chaînes d’approvisionnement de l’industrie.

Après des constats alarmants, le rapport du Comité formule un certain nombre de recommandations qui pourraient inspirer d’autres gouvernements.

  • Le rapport mentionne que des objectifs environnementaux pourraient entre obligatoires pour tout détaillant de mode dont le chiffre d’affaires est supérieur à 36 M£.
  • Il mentionne également que l’instauration d’un système de responsabilité élargie des producteurs (Extended Producer Responsibility (EPR) pourrait être bénéfique. Le système pourrait ainsi récompenser les entreprises qui créent des produits ayant un impact environnemental moindre et pénaliser celles dont l’impact environnemental est nocif. Il suggère également l’introduction d’une redevance de 1 centime pour chaque vêtement produit, afin de financer le contrôle de ce système de responsabilité élargie.
  • Le système fiscal pourrait également  être mis à profit pour rééquilibrer les incitations en faveur de la réutilisation, de la réparation et du recyclage : le gouvernement pourrait réduire la TVA sur les services de réparation, comme l’a fait la Suède.
  • Des cours sur la conception, la création, la réparation et la réparation de vêtements devraient être réintroduits dans les programmes scolaires.
  • Il est également recommandé de contraindre les détaillants à publier une liste des contractuels, et des fournisseurs, afin de s’assurer que l’ensemble des sous-traitant se conforme à leur déclaration sur l’esclavage moderne en vertu du Modern Slavery Act 2015 (MSA 2015). Il faut également que les entreprises déploient des politiques, des procédures afin de prévenir encore efficacement l’esclavage et la traite de personnes.
  • Également il faudrait augmenter les sanctions pour les entreprises qui ne se conforment pas au Modern Slavery Act.
  • La vérification préalable de la chaîne d’approvisionnement devrait être rendue obligatoire.
  • Également les rapports annuels devraient être renforcées pour inclure spécifiquement les questions liées à l’esclavage.

Les recommandations du Comité comportent malheureusement très peu de mesures immédiates.

Peu de recommandations pratiques peuvent être mise en œuvre par les marques pour améliorer leur impact environnemental. 

Il y a maintes demandes pour que le gouvernement légifère, entreprenne d’autres recherches ou finance la mise en place de réglementations. Mais il est peu probable que le gouvernement donne suite à toutes ces recommandations à court terme, car les intérêts financiers des gouvernements vont parfois à l’encontre du respect des normes éthiques et environnementales.

Bien qu’une législation puisse être nécessaire pour favoriser un meilleur comportement de la part des entreprises, le gouvernement du Royaume-Uni ne prendra pas le risque de désavantager des entreprises qui ne se conforment pas à leurs exigences.

L’industrie de la mode est une industrie de taille au Royaume-Uni. Elle pèse près de 32 milliards de livres sterling pour l’économie britannique en 2017. Ainsi tout changement visant à améliorer la durabilité, et les conditions des travailleurs devra donc faire en sorte que le Royaume-Uni reste un endroit désirable pour acheter et vendre des vêtements… Ce qui est à mon sens assez contradictoire.

Un défi majeur demeure. La majorité de la production se fait à l’étranger. Ainsi la production ne peut pas directement soumise à la réglementation d’un autre pays.

 

Bref, bien que les recommandations du rapport soient intéressantes et pertinentes… Il est parfois frustrant de constater des les conditions sociales et environnementales passent après les interêts financiers.

En dépit de l’action concrète des gouvernements, je vous invite à faire de votre mieux. Je vous invite aussi à partager l’article pour sensibiliser l’opinion publique!

Crédit photo : Clealala pour Fashion Revolution

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Mode : 5 conseils pour s’habiller de façon plus écolo

Dans un monde où Zara et H&M dominent le monde, il est très difficile d’ignorer les vêtements pas chers. Mais nos achats vestimentaires ont évidemment des impacts sur l’environnement et sur les humains qui les confectionnent.

C’est pourquoi, si vous essayez de faire des achats plus conscients et réfléchis, voici quelques conseils pour vous !

1. Visitez les magasins de vêtements vintage et les friperies.

La façon la plus durable de magasiner, à mon avis, c’est d’acheter des articles d’occasion.

C’est la raison pour laquelle mon magasin préféré est sans doute l’armée du Salut ! Chaque fois que j’ai besoin de faire du shopping, je me rends dans mon magasin d’occasion de proximité pour voir ce qu’il y a ce dont j’ai besoin. Pour moi, chaque visite c’est un peu comme une chasse aux trésors. Et croyez-moi je trouve souvent des petites pépites!

2. Investissez dans des vêtements intemporels.

En tant que consommateurs, on nous présente constamment de nouvelles collections, de nouvelles couleurs printanières, des nouveautés, ceci, cela… Mais au lieu de cela nous devrions vraiment chercher des pièces versatiles, qui se portent facilement avec tout, sans ce prendre la tête!

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3. La règle du 30Wears

Livia Firth, l’actrice qui essaie de convaincre le monde de consommer de manière plus consciente a lance une campagne intitulé #30wears.

Le but de la campagne ? Encourager les gens à n’acheter que des vêtements qu’ils porteront au moins 30 fois. Si vous pensez que vous n’allez pas porter la pièce que vous envisagez d’acheter au moins 30 fois, alors ne l’achetez pas. Mais, si vous croyez que vous porterez l’article 30 fois ou plus, le vêtement pourrait avoir une place dans votre garde-robe.

4. Choisissez toujours la qualité plutôt que la quantité.

Notre société s’est habituée à acheter des vêtements à un prix moindre que ce qu’ils valent en raison de pratiques de travail non éthiques. Un exemple que je donne toujours est, disons que vous achetez un t-shirt à 5,00 $. Comment voulez-vous que l’ouvrier, et toutes les autres personnes qui interviennent dans le processus de fabrication aient été rémunérés décemment ? Nous devons revenir à la mentalité qui consiste à économiser pour acheter un nouveau manteau de laine qui vous durera des années et même une vie entière avec de bons soins.

D’ailleurs sur le long terme, la qualité est plus économique que la quantité.

5. Tenez-vous au courant non pas des tendances, mais de l’actualité des petits créateurs.

Essayez de vous tenir informé des nouvelles fibres ou des nouvelles marques qui font bien les choses. Je trouve personnellement qu’Instagram permet d’en découvrir plein! Et de suivre de jeunes créateurs éthiques sur les réseaux, c’est déjà une façon de les encourager qui est gratuite!

Je sais qu’il est plus facile de ne pas changer ces habitudes et d’aller acheter des vêtements là où on a ces habitudes, mais être informé des nouveaux petits créateurs, est une bonne idée. Cela vous permettra peut-être d’avoir des coups de coeur pour des vêtement plus éthiques.

J’espère que ces conseils vous aideront à vous engager sur la bonne voie… À bientôt pour un prochain article!

 

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10 règles d’or pour guider vos choix vestimentaires

Si vous ne pensez pas avoir le temps ou l’argent pour faire une différence dans vos choix vestimentaires, songez-y à deux fois…

L’idée de réaliser une garde-robe durable ou éthique à partir de zéro est, incontestablement, une idée décourageante. Ne pas pouvoir porter les marques auxquelles vous êtes habitués, limiter vos choix vestimentaires en termes de tendances, et devoir dépenser un peu plus que d’habitude, cette à prime abord, l’idée n’est pas très séduisante. Toutes ces considérations sont bien sûr légitimes. Mais il n’est pas aussi difficile que vous pourriez le penser de commencer à se créer une garde-robe qui plus durable. Et promis, cela en vaut vraiment la peine à long terme.

Ici, j’ai rassemblé 10 règles d’or pour se créer une garde-robe plus durable, sans trop d’efforts.

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1. Le test #30wears de Livia Firth

Livia Firth, la fondatrice d’Eco Age a lancé la campagne #30Wears. Le principe est d’acheter un article seulement si nous avons vraiment l’intention de les porter de nombreuses fois. Comme le graphique ci-contre le montre, entre 2000 et 2015, la production mondiale et la valeur des ventes de vêtements ont doublé, pendant que le nombre de fois qu’un vêtement est porté a diminué de 36 %.

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crédit : Fondation Ellen MacArthur

Afin d’inverser cette tendance Livia Firth a lancé la campagne #30wears.

Le but est d’encourager les consommateurs à se questionner avant d’acheter. Ainsi avant d’achetez quelque chose, faites le test! Demandez-vous :  » Est-ce que je le porterai au moins 30 fois ? ». Vous serez surpris de constater combien de fois vous répondrez non.

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2. Soyez mieux informé

L’une des choses les plus difficiles pour devenir plus durable est de savoir par où commencer. Et, surtout, de trouver où faire ses achats. De nos jours, cependant, c’est beaucoup plus facile qu’avant, car il y existe un grand nombre de marques qui se dirigent vers plus de durabilité. Tome, Réforme, Aitch Aitch Aitch, Amur, Article22, Zady, Kitx, Veja, Bottletop et Lemlem en sont quelques exemples. Toutes ces entreprises sont d’ailleurs recommandées et certifiées par Eco Age.

Faites un petit travail d’investigation. Commencez par trouver quelques marques de mode plus éthique que vous appréciez vraiment. Dirigez-vous vers elles dans un premier temps, et appréciez la qualité des finitions, et des coupes. Au fur et à mesure, vous verrez que votre éventail de connaissances en matière de mode durable se développera. Puis vous découvrirez que finalement vous avez un large éventail de choix, même en matière de mode éthique!

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3. Magasiner des vêtements d’occasion

Chaque nouveau vêtement fabriqué a une empreinte carbone importante liée à sa fabrication, mais la quantité d’énergie nécessaire pour obtenir des vêtements d’occasion est quasi nulle. Ainsi, les vêtements seconde-main ont un rôle énorme à jouer pour rendre la mode plus durable. Le marché de l’occasion est également en expansion et il contribue grandement à réduire ainsi les émissions de CO2.

Aujourd’hui entre Ebay, thredUP, Vestiaire Collective, Vinted, et compagnie, les options pour acheter des vêtements d’occasion ne manquent pas.

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4. Investir dans des vêtements versatiles et multi-saisons.

Préférez les articles qui fonctionneront toute l’année. C’est plus ou moins facile selon la ville dans laquelle vous vivez. En effet si vous vivez dans une ville qui a des hivers froids comme à Montréal, je vous conseille vivement de ne dépenser beaucoup dans des pièces que vous ne porterez que pendant une saison. À moins qu’il s’agisse de basique, genre un manteau d’hiver. Ce que je veux dire par là, c’est que au lieu de dépensez votre argent un pantalon 7/8 par exemple, préférez un jeans long, ce qui vous permettra de le porter toute l’année. De même, si vous craquez pour une petite robe d’été demandez-vous s’il est possible de la portez également en hiver, avec un col roulé par exemple.

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5. Donnez vos vêtements superflus.

Je dis toujours à mes amis, lorsqu’ils me demandent comment bâtir une garde-robe plus éthique que le vêtement qui pollue le plus, c’est celui qui n’est pas porté. Donc, faites don de vos vêtements superflus, ou non portés à vos amis, vos voisins ou à des organismes de charité, plutôt que de les laisser s’entasser dans votre garde-robe. Cela contribuera, à faire des votre entourage des personnes plus durables!
Une excellente façon de parvenir à ne pas garder de vêtements qui s’entassent c’est d’appliquer la politique un vêtement qui rentre, un autre qui sort. Ainsi, chaque fois que vous achèterez quelque chose, vous donnerez quelque chose d’autre dans votre garde-robe.

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6. Prenez soin de vos vêtements pour qu’ils durent plus longtemps

Cela semble évident, mais c’est tellement important. Bien sûr, si vous achetez des vêtements de meilleure qualité, il est probable qu’ils dureront plus longtemps (et vous êtes aussi plus susceptible de mieux les traiter parce qu’ils étaient plus chers), mais cela vaut pour tout ce qu’il y a dans votre garde-robe. Prenez soin de vos vêtements correctement et vous aurez à les remplacer moins souvent. Qu’il s’agisse de prendre soin de votre pull cachemire ou de laver votre jean à l’envers, faites un effort supplémentaire pour vous assurer que vos vêtements restent intacts le plus longtemps possible.

Consulter également mon article : 10 conseils pour prendre soin de vos vêtements

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7. Apprenez à réparer vous-même vos vêtements (ou trouvez-vous un bon couturier / cordonnier )

Quand un vêtement (ou un accessoire) se déchire  / se brise ou qu’un bouton tombe vous n’avez pas nécessairement besoin de le jeter. Apprenez comment réparer vos vêtements et accessoires – ou, encore plus facile, payez un professionnel pour le faire.  Également observer quelle est la provenance de vos vêtements qui durent le moins longtemps, pour ne pas refaire les mêmes erreurs.

8. Privilégier la qualité à la quantité

C’est une question de planification. L’achat de pièces de meilleure qualité et plus durables vous coûtera probablement plus cher que l’achat d’un produit bon marché fabriqué en Asie dans dans conditions humaines et environnementales déplorables. Voyez les choses différemment. Oui, cela coûte plus cher à l’achat, mais vous allez en acheter qu’un seul. L’exemple ultime je trouve est les jeans. Combien de jeans, H&M ou Forever 21 avez-vous déjà achetez car ils se déchirent et se déforment au fil du temps? Ou tout simplement car le modèle acheté en promo ne vous sied pas temps que ça…
L’achat de 10 articles de haute qualité par an, au lieu de 60 articles moins chers et moins écologiques, réduira considérablement votre empreinte carbone.

Economisez, investissez et achetez moins.

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9. Ajustez la façon dont vous dépensez votre argent

Au lieu de dépenser vos économies sur une robe pour un mariage ou une paire de chaussures que vous ne porterez que pour des occasions spéciales, dépensez votre argent pour les choses que vous portez chaque jour. Arrêtez de penser :  » Je ne dépenserais jamais autant pour une paire de jeans « ! À la place, considérez que vous n’allez acheter qu’une seule paire de jeans cette année, ou qu’un seul article ce mois-ci- et investissez dans de la qualité. Après quelques saisons, vous commencerez à avoir une garde-robe plus éthique et plus durable avec des pièce de qualité dont vous serez être fiers de portez.

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10. Changez votre point de vue

Je ne pense pas que le mot  » écologique  » doive être un mot qui évoque immédiatement des vêtements de couleur ternes ou des vêtements surdimensionnés ou dépourvus de tout style, ou de désirabilité. Avec la mode éthique, il n’y a pas de compromis à faire.  En effet, alors que de plus en plus de marques prennent conscience de l’importance de protéger l’environnement, s’habiller durablement n’est pas synonyme de compromis. Alors cessez de penser que c’est le cas.

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Connaissez-vous le défi #30Wears?

Je vous ai déjà parlé du défi #30Wears dans cet article. Mais j’avais envie de revenir un peu plus en détails sur le sujet. Le défi #30Wears a été popularisé par Liva Firth au sein du documentaire The True Cost. Le principe défi #30Wears c’est de se poser la question suivante : « Est-ce que je porterai ceci minimum 30 fois » avant de faire un nouvel achat? Si la réponse est oui, vous pouvez vous faire plaisir. Si la réponse est non, vous devez alors passer votre chemin.

Le  » 30Wears Challenge » est un excellent moyen pour les néophytes de se frayer un chemin dans le monde de la mode durable.

En effet, en vous posant cette question vous n’avez pas besoin d’arrêter d’acheter des vêtements que vous aimez ou de passer vos journées à rechercher à quel point une entreprise est éthique, transparente, et respectueuse des hommes et de l’environnement. Tout ce que vous avez à faire est de répondre honnêtement à une question simple.

L’objectif du défi #30wears challenge est d’encourager les consommateurs à acheter moins de mode rapide. Grâce à ce challenge, ils achètent plus de pièces de vêtements de qualité et les portent plus fréquemment qu’à l’habitude. Souvenez-vous le vêtement qui pollue le plus, c’est celui qui trainent dans un placard et qui n’est jamais porté.

De plus, moins on achète de vêtements, moins il y en a qui finissent dans les sites d’enfouissement.

Également tranquillement pas vite ce défi nous encourage à acheter mieux! Et si nous choisissons tous de dépenser de l’argent de façon consciente, dans des pièces fabriquées de façon éthique, les grandes enseignes, n’auront qu’à suivre la tendance (ou à mourrir).

Dans la culture de la fast fashion aujourd’hui, nous sommes conditionnés à ne jamais être vus deux fois dans la même tenue.

Des études montrent que les consommateurs ne veulent pas poster une photo sur les réseaux sociaux, dans une tenue qu’ils ont déjà posté. Ce type de raisonnement mène d’une part à la surconsommation, et d’autre part à des phénomènes comme le « snap and send back » à peine croyable!
À cause des influences entre autres, les consommateurs sont à l’affût des dernières tendances.

En tout cas, si vous souhaitez vous extraire de ce schéma pour aller vers quelque chose de plus durable, j’ai une bonne nouvelle pour vous…

J’ai rassemblé 3 conseils faciles pour vous aider à appréhender une nouvelle philosophie de magasinage!

1. De combien de façon différente puis-je porter cette pièce ?

Recherchez des pièces polyvalentes qui peuvent être assorties de multiples façons. Si vous manquez un peu de créativité, sachez qu’il y a des tonnes de blogs sur les « capsule wardrobes ». Ils vous apprennent l’art du mélange et de l’assortiment, généralement environ 30 pièces, pour que vous ayez toujours l’air frais.

Caroline offre une feuille de travail et même une application pour vous aider à utiliser ce qui est déjà dans votre garde-robe et à rafraîchir votre garde-robe avec ce dont vous avez besoin pour créer votre collection de capsules.

2. Est-ce que ce vêtement / cet article vous va parfaitement ?

À chaque fois que vous donnez un vêtement, souvenez-vous de la raison pour laquelle vous vous en débarrasser. Jupe trop étroite, jeans trop serré, soutien-gorge pas confortable, blouse trop transparente, modèle qui ne met pas en faveur la silhouette.
Bref, parfois nous avons des idéaux par rapport à notre corps ou notre morphologie, et on a tendance parfois à retourner dans les même pattern.
Ainsi, prenez note de ces considérations pour vous assurer d’acheter des vêtements qui vous font sentir bien, et belles.
Également si vous hésitez à l’idée d’acheter un vêtement, c’est sans doute que ce n’est encore bon. Faites confiance à votre instinct, et suivez votre premier instinct en ce qui a trait à votre confort.

3. Allez-vous porter ce vêtement minimum 30 fois ?

Saviez-vous que 30% des vêtements achetés par les français ne sont jamais portés ? Pour préserver votre temps, votre argent et l’environnement, engagez-vous à porter vos vêtements au moins 30 fois avec le défi #30wearschallenge. Si vous pensez qu’un vêtement ne passera pas à travers 30 lavages passez votre chemin. Puis, tournez-vous vers quelque chose de meilleure qualité.
Dans cet optique, pourquoi pas se tourner vers des marques engagées? Certaines offrent des réparations gratuites ou des garanties à vie comme Patagonia.

 

PS : si vous souhaitez faire partie du mouvement, ou alors tout simplement découvrir des comptes Instagram inspirants : utilisez le hashtag : #outfitrepeater

Le hashtag « outfitrepeater » designe une personne qui porte la même tenue plus d’une fois. (Oui il y a même un hashtag pour cela, même si de prime abord cela peut semble déconcertant! )

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Pourquoi devriez-vous être fier d’être un « Outfit Repeater « ?

Résistez au gaspillage inutile et aux dommages causés par la mode rapide en portant et en appréciant les vêtements que vous possédez déjà.

C’est triste d’en arriver à créer et à utiliser le hastag #OutfitRepeater pour désginer le fait de porter la même tenue (ou le Outfit ) plus d’une fois. Depuis l’avènement de la mode rapide, la qualité des vêtements a clairement beaucoup baissé. Malheureusement, même si une personne succombe au charme de son nouveau vêtement à la mode, il est peu probable qu’elle soit capable de le garder longtemps s’il provient d’une entreprise qui commercialise de la fast fashion. Car les vêtements sont si mal faits qu’ils ont tendance à se briser / à rétrécir après quelques lavages.

Aujourd’hui avec c’est deux facteurs réunis (mode rapide + mauvaise qualité), on assiste à l’apparition de la mode  » jetable « .

En effet, les vêtements si bon marché que les gens peuvent se permettre d’en acheter de nouveau en permanence. Aujourd’hui, plus de 100 milliards de vêtements sont vendus chaque année dans le monde. La production de vêtements a doublé entre 2000 et 2014. Ce faisant, notre société a développé un sentiment pervers de honte face au fait de porter plusieurs fois les mêmes vêtements sur les réseaux sociaux.

Malheureusement cela a des conséquences environnementales dévastatrices.

En effet, l’industrie textile émet 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre chaque année. L’impact de l’industrie textile sur la planète est plus important que les vols internationaux et le trafic maritime réunis.

Mais la mode rapide a également de lourdes conséquences sociales.

Aujourd’hui, de grandes chaînes internationales proposent à des prix attractifs des vêtements issus des dernières tendances. Leur fabrication comprend de nombreuses étapes et procédés qui nuisent parfois à l’environnement et aux personnes qui les fabriquent et les portent. Quand on pense aux ressources qui entrent dans la création de chacun de ces vêtements, c’est très bouleversant. Ce n’est pas parce que leur coût est relativement faible pour le consommateur que les vêtements ont une faible empreinte environnementale.

Comment en sommes-nous arrivés là? À considérer les vêtements comme un produit à usage unique? Pourquoi y a-t-il un tel stigmate à s’habiller de façon répétitive ?

Je pense qu’avec les réseaux sociaux les gens se mettent bien trop de pression avec leur Outfit #ootd !

Mais, sincèrement vous qui lisez ces lignes, ne vous mettez pas de pression avec ça. Réfléchissez un instant : vous souvenez-vous de ce que portaient vos collègues mercredi dernier ? Je parie que tu ne peux pas me décrire la tenue de la moitié d’entre eux!

Et la bonne nouvelle c’est que c’est la même chose pour eux.  Les gens ont autre chose à faire de leur vie que de consacrer du temps et de l’énergie pour se rappeler de la tenue de quelqu’un d’autre… Alors ne te met pas de pression avec ça.

D’ailleurs sans la pression de réseaux sociaux, cette préoccupation n’a pas sa place. D’ailleurs, est-ce que tu te souviens de ce que tu portais mercredi dernier ? Probablement pas non plus !

Par contre il est vrai que certaines personnalités publiques et que certains influenceurs ne portent jamais deux fois la même chose sur les réseaux sociaux. Mais il ne faut pas se fier aux apparences. Les réseaux sociaux ne sont pas la vraie vie. Ils ont une réalité qui n’est pas la nôtre. Ils reçoivent des vêtements gratuitement. Et il ne faudrait pas envier leur situation. Acheter des vêtements ne procure pas de bonheur.

 Voilà, soyez fiers d’être des Outfit Repeater, et soyez créatifs pour porter les vêtements que vous avez déjà de différentes façons!

Pour suivre des personnalités inspirantes sur Instagram, vous pouvez utiliser le #30wearschallenge. Pour en savoir plus sur ce défi, consulter mon article Connaissez-vous le défi #30Wears?