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Monoprix innove sur Instagram et lance avec Garance la première story réversible

Un autre regard sur le cancer du sein

Tout d’abord, sachez que Garance est une marque de lingerie post-cancer du sein.

Elle a pour mission de réconcilier les femmes avec leur féminité abîmée, à la suite d’une ablation. Monoprix soutien la mission de Garance. En effet, Monoprix s’est engagée en s’associant à Garance. Ainsi les produits Garance seront désormais disponibles dans les boutiques Monoprix. Afin de faire de cette annonce un coup d’éclat, Monoprix à fait appel à l’agence Rosapark. Une fois de plus l’agence s’est montrée créative et surprenante.

En effet, pour cette annonce sur Instagram, Rosapark s’est servit du format Instagram Story.

Pour inverser les clichés autour du cancer du sein, Monoprix et Garance lancent la première story Instagram qui se lit dans les deux sens.

L’agence RosaPark a alors imaginé un dispositif inédit en exploitant la fonctionnalité « replay » du réseau social.

C’est avec cette technique que Monoprix a annonceéson partenariat avec cette marque de lingerie. Grâce à ce partenariat Monoprix est ainsi devenue le premier distributeur retail à commercialiser Garance. La reversibleStory était visible hier (le 22 novembre 2017) sur le compte Instagram de la marque Monoprix pendant 24h.

Voici une vidéo qui retrace l’expérience utilisateur de cette pub ingénieuse.

 Rosapark à imaginé pour Monoprix et Garance, une story Instagram en « reverse thinking ».

Tout d’abord, on est face à une femme qui tient un discours défaitiste au sujet du cancer du sein. Puis au milieu de la vidéo, il y a un twist,  une petite phrase anodine, qui nous suggère de voir les choses différemment, avec un autre angle de vue. Un message nous suggère de revoir la story à l’envers.
Mention spéciale aux créatifs qui ont su tirer parti des fonctionnalités Instagram pour servir au mieux leur message, même si le concept a déjà été exploité un bon nombre de fois. En tout cas, grâce à cette vidéo palindrome bien pensée, Monoprix se rapproche  de ses consommatrices, en proposant un produit adapté. Par la même occasion Monoprix délivre un message positif et plein d’espoir!
En bref, j’adore cette publicité, je soutiens la cause et admire l’exercice d’écriture et de réalisation !

Et pour celles (et ceux?) qui seraient intéressés à en essayer ou en acheter une en boutique, Garance est désormais disponible dans les magasins Monoprix suivants :

Paris – Gobelins, près de l’Institut Curie

Villejuif, près de l’Institut Gustave Roussy

Lyon Part-Dieu, près du Centre Léon Bérard

Dijon, près du Centre Georges François Leclerc

Toulouse, près du Centre Claudius Régaud

Bordeaux St Christoly, près de l’Institut Bergonié

Le CHESNAY – centre commercial Parly II

Enfin, pour ceux qui ne vivent pas proche de ces villes, les produits Garance sont disponibles sur e-shop de Monoprix, et pour celles qui sont très patientes, le déploiement sera étendu à de nouveaux magasins dès l’été 2018.

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Ce n’est pas la taille qui compte . . .

Je suis certaine que cela vous ait déjà arrivé, ne serait-ce qu’une fois. Vous entrez dans une boutique, trouvez un jeans qui vous plaît, puis vous vous dirigez en direction de la salle d’essayage. Vous enfilez votre jeans en taille 38 comme d’habitude et la, surprise : impossible de fermer le bouton. Instantanément vous songez à vos excès des semaines passées. Mais rassurez-vous, ce n’est pas vous le problème. Vous n’avez pas soudenaiment pris 3 kilos, ceci est du à une absence de standards dans la mode.

Alors, oui, si vous étiez de faire un 38, laissez-moi vous dire, et bien que cette norme varie selon les boutiques. Eh oui, aussi étrange que cela puisse paraître d’une enseigne à l’autre, les centimètres ne sont pas les mêmes!

Dans la jungle des tailles :

Depuis l’apparition du prêt-à-porter au milieu du 19e siècle, les tailles des vêtements n’ont cessé de changer en raison de l’évolution des proportions corporelles. Aujourd’hui elles continuent de changer, d’une marque et d’un pays à l’autre pour s’adapter aux différents profils morphologiques.

Une réglementation inexistante :

Étant donné que les morphologies diffèrent selon les pays, aucune norme internationale ne sert de base.

C’est pourquoi selon les régions de globe, chacun à ses propres standards:

En Europe, il y a la norme ISO 8559. Cette norme fournie aux fabricants du prêt-à-porter des lignes directrices pour établir des profils de tailles.

Aux états unis, le Bureau national des normes américaines a publié en 1958 un guide détaillé des tailles. Les tailles désignées allaient de 8 à 22 et devaient habiller les femmes pesant de 98 à 192 lb (44,5 à 87 kg).

Au Canada, l’Office des normes générales a aussi standardisé les tailles dans les années 50, à la demande d’une association de consommateurs. Mais cette normalisation des tailles a été supprimée en 2012, étant donné qu’elles n’étaient plus utilisées.

Alors voilà le fond du problème, les morphologies ne cessent d’évoluer, et finalement le fait de vouloir les standardiser conduit à l’échec assuré.

Alors chaque marque définit sa propre grille de mesures, en fonction de la morphologie de la clientèle qu’elle vise.

Les tailles varient donc en fonction de l’endroit où les vêtements sont conçus. Par exemple, les tailles en Europe varient entre 30 et 50, alors qu’au Canada, elles varient entre 0 et 20, en plus des plus traditionnels Petit, Moyen, grand, très grand, etc.

Certaines enseignes interprètent aussi volontairement la souplesse des normes. On appelle cela faire du « vanity sizing ». Cela signifie qu’elles taillent généralement plus large afin de flatter l’ego des clients. En effet si habituellement je fais en 38, je vais (très certainement) me sentir un peu flattée si je parviens à rentrer dans une taille 36. Le fait de flatter les clientes encourage leurs actes d’achat.

C’est pourquoi de plus en plus de marques n’hésitent pas à sous-tailler leurs vêtements.

Le problème avec cette pratique de vanity sizing ou plus généralement de non-standardisation des tailles, c’est que cela rend le magasinage plus complexe,car nous n’avons plus de véritables repères.

C’est pourquoi finalement pour trouver le vêtement qui convient il faut toujours essayer trois tailles dans chaque boutique. À moins d’être fidèle à un nombre de magasins restreints, et de bien connaitre leurs tailles.

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Le problème du vanity sizing se fait d’autant plus ressentir lors d’achats effectués sur Internet.

En effet, même si sur le papier, c’est super pratique dans renouveler sa garde-robe depuis son canapé, ce type de magasinage, n’est pas efficace pour autant. Environ un tiers des commandes de vêtements passées en ligne sont retournées à cause des tailles inappropriées.

Enfin cette pratique de vanity sizing peut nous rendre mal à l’aise voir nous refiler des complexes!

Car lorsque l’égo est flatté c’est agréable, mais dans le sens inverse ça l’est moins. De plus, l’image corporelle véhiculée par l’industrie du prêt-à-porter est dans notre inconscient une norme. C’est pourquoi si on pense faire une taille 38 et qu’on ne rentre pas dedans, on va d’abord songer au kilo en trop, plutôt qu’aux pratiques marketings de ces entreprises. Cette pratique de vanity sizing peut avoir des conséquences sur l’estime de soi.

L’absurdité de la situation se fait aussi ressentir aux États-Unis.

Les étiquettes affichent désormais la taille 00 et parfois  000. L’entrée de cette nouvelle taille dans la gamme ne traduit pas une maigreur extrême des femmes, mais bien les limites du vanity sizing. Les enseignes à force d’avoir élargi leurs tailles se retrouvent contraintes à en créer des nouvelles pour répondre à toutes les morphologies tout en flattant leur ego.

Vous suivez? Les tailles 4 sont devenues des tailles 2, leurs tailles 2 sont devenues des tailles 0, alors les femmes les plus minces se sont retrouvées évincées du marché. Ainsi, afin de ne pas les exclure, les enseignes ont créé les tailles 00 et 000 afin de pouvoir habiller les femmes de plus petites corpulences.

Peut-on espérer le retour de normes qui seraient suivies par tout le secteur du prêt-à-porter? 

Alors que la population se diversifie, établir des standards internationaux semble utopique.

Mais alors quelle est la solution? Repenser l’étiquetage?

Les morphologies différentes des femmes complexifient toute volonté de standardisation.

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De plus, les morphologies ne sont pas prises en compte dans les standards de tailles actuelles.

De plus on ne vous le dit pas, mais la plupart de grandes enseignes de prêt-à-porter en favorisent une plutôt qu’un autre.

En effet, la plupart des marques qui ciblent des jeunes proposent des tailles pour des morphologies à bassins étroits. Par exemple pantalon coupé pour Pimkie ne sera pas le même que celui coupé pour Caroll, même s’il affiche la même taille. L’un tient compte d’une morphologie de femme jeune, l’autre tient compte de morphologie de femmes plus matures, dont les bassins et les hanches se sont élargis.

Bref, alors désolée je n’ai pas de solution miracle pour palier ce problème de réglementation de standards et de normes !
À vous donc de repérer les boutiques dont les vêtements correspondent à votre morphologie.

Pour en savoir plus sur votre morphologie, vous pouvez jeter un oeil ici.

Voilà !