Noël approche ! Cette année pourquoi ne pas créer vous même vos cadeaux ?
Aujourd’hui je vous propose de créer un petit porte-monnaie triangulaire ! Il se plie, il se déplie grâce à des boutons pressions bien placés 😉
J’ai utilisé du « cuir » brillant, mais vous pouvez utiliser tout tissu un peu épais !
Je vous ai préparé un petit patron à imprimer : un tuto simple pour un cadeau rigolo
Pour ce DIY porte monnaie, il vous faudra :
du papier
un crayon
un cutter
du cuir, ou tissus un peu épais
des boutons-pression
Étape 1 :
Téléchargez et imprimez ce patron sur une feuille de papier A4, puis découpez-le.
Choisir un tissu épais ou un morceau de cuir (ici j’en ai choisi un métallisé). Sur celui-ci, placez le patron en papier et tracez son contour au crayon, n’oubliez pas de tracer aussi les points qui correspondront aux boutons-pression.
Étape 2 :
À l’aide d’un cutter, découpez la forme de votre futur porte-monnaie
Étape 3 :
Nous allons poser les boutons-pression !
Dans les coins, cuir extérieur : poser cette partie
Dans les coins, cuir intérieur : poser cette partie
Étape 4 :
Poser les deux derniers boutons-pression
Au milieu du porte-monnaie : cuir extérieur
Au milieu du porte-monnaie : cuir intérieur :
Étape 5 :
Et voilà ! Il vous reste à plier le porte-monnaie :
La société de surf Vissla et la Surfrider Foundation (une organisation environnementale à but non lucratif ) organisent chaque année un concours qui incite les particuliers à créer une planche de surf fonctionnelle à partir de matériaux recyclés.
Pour attirer l’attention sur la pollution des océans et stimuler davantage d’actions, un surfeur et designer industriel californien a créé une planche de surf à partir de 10 000 mégots de cigarettes usagés.
Car près de 80% des filtres de cigarettes jetés rejoignent ensuite les cours d’eau, les ruisseaux, les rivières et l’océan.
Mais les filtres de cigarettes sont extrêmement toxiques !!
En effet, les mégots comportent près de 7 000 substances chimiques, tels que le plomb, l’arsenic, la nicotine et le formaldéhyde.. et bien d’autres. Ce sont autant de produits chimiques qui pénètrent dans l’environnement, et qui contaminent l’eau. D’ailleurs, on estime qu’un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 Litres d’eau. C’est en découvrant les effets néfaste de la pollution sur la faune et la flore, que Taylor Lane et son ami cinéaste Ben Judkins ont eu l’idée de se lancer dans un vaste projet de conscientisation.
Ensemble, ils ont d’abord conçu une planche de surf à partir de mégots de cigarettes …
À première vue, ce projet n’a pas de sens. Mais cette idée qui a quelque chose d’artistique et de politique. Il s’agit d’un objet catalyseur qui soulève des questions et des débats.
Bien que peu esthétique et peu pratique, cette planche de surf a été imaginée comme une pièce politique, environnementale et sociale.
Afin de la fabriquer, les deux amis ont assistés à des nettoyages de plage. Notamment ceux organisés par l’association Surfrider Foundation et Save Our Shores, dans les comtés de San Francisco, San Mateo et Santa Cruz. Lors de ces évènements, les deux amis ont collectés d’une part d’innombrables mégots de cigarettes, mais aussi de nombreuses images et des témoignages de bénévoles.
Une fois les mégots amassés, ils sont passés à l’étape fabrication.
200 heures de travail ont été nécessaires (sans compter les nombreuses heures passées sur les plages à ramasser des mégots). Pour la fabrication de la planche, ils ont utilisé des mousses EPS et ils ont figé le tout, grâce à une résine à base de soja. Cette résine est beaucoup plus durable et moins toxique que la résine traditionnelle.
Le résultat est surprenant : cette planche de surf pèse près de 7 kg, mais est parfaitement « surfable » !
Cette planche de surf à base de mégots est un bel exemple d’upcycling !
Enfin, Ben Judkins et Taylor Lane ont lancé une campagne de sociofinancment en ligne.
En effet, les deux amis souhaitent créer un documentaire sur le surf environnemental. Car oui, même si les surfeurs sont des amoureux de l’océan, parfois la fabrication de leur chères planches sont parfois peu respectueuse de l’environnement.
Pour plus d’informations au sujet du documentaire rendez-vous sur la page officielle de leur campagne Kickstarter.
PS : il est encore temps de participer ! Alors, si vous ne savez-pas quoi faire de votre argent durant cette semaine de « Black Friday » et de « cyber Monday » ou de consommation outrancière … Voici une belle suggestion !
Enfin, si vous êtes fumeurs, je vous invite à songer 30 secondes à votre gestuelle. Avant de jeter vos mégots au sol avec nonchalance, pensez-y à deux fois !
Vous ne jetez pas vos emballages de bonbons sur le sol, ni par une fenêtre de voiture, ou dans l’océan ?! Right ? Alors pourquoi lanceriez-vous vos mégots de cigarettes avec une telle indifférence ?
Je vous ai déjà parlé de baskets à plusieurs reprises, notamment ici ou ici. Mais je vous ai déjà parlé d’Adidas et de ces chaussures de plastique recyclé. Amatrices de baskets de la collection Adidas by Stella McCartney, un nouveau modèle est sur le marché.
Si vous vous souciez de l’environnement, alors la paire que nous allons vous faire découvrir va vous faire craquer.
Il s’agit du Parley Ultraboost X, des chaussures eco- friendly.
Elles ont été conçues en partenariat avec Parley for the Oceans.
Parley for the Oceans est une ONG qui a pour but de sensibiliser des créateurs et les leaders à la peservation des océans.
Parley for the Oceans s’attèle à nettoyer les océans ainsi qu’à nouer des partenariats avec des entreprises comme adidas.
Avec ces partenaires de choix, Parley for the oceans espère sensibiliser toujours plus les consommateurs à la lutte pour l’environnement et la réduction de la pollution des mers. L’ONG travaille actuellement aux Maldives et recueille près de 120 tonnes de déchets plastiques par mois.
Ultraboost X, une nouvelle chaussure de sport à l’esthétique épurée
Ultraboost X est donc fabriqué à partir de plastiques recyclés provenant des océans. Pensée pour s’adapter à la morphologie du pied, la chaussure garantit un maintien idéal et une stabilité totale.
Avec ces baskets Ultraboost X, nées de la collaboration avec « Parley for the ocean » et réalisées à partir de déchets recyclés, Adidas by Stella McCartney propose une mode aussi engagée que sa créatrice.
Pour en savoir plus au sujet de l’engagement de Stella McCartney consulter notre article à ce sujet ici.
Ah le terrazzo ! Ultra tendance depuis quelques mois, j’imagine que vous n’avez pas pu y échapper !
Technique utilisée depuis la nuit des temps pour en faire des sols : à base de fragments de pierre et de marbre agglomérés à du ciment. Quelque peu passé de mode ces dernières années, on le retrouve aujourd’hui partout sur Pinterest, Instagram : sur les murs, les salles de bain, les plans de travail.
D’ailleurs plusieurs enseignes proposent de nombreux objets déco à base de terrazzo.
Personnellement, je suis super fan. C’est pourquoi je vous propose d’apprendre une technique pour créer vous-même votre propre terrazzo et ainsi créer vos objets déco
Pour ce DIY terrazzo il vous faudra :
de l’argile autodurcissante (ici, elle vient de Søstrene Grene)
un cutter, un couteau, un rouleau
de la peinture acrylique
du papier de verre
pour le pot à crayon :
du papier cuisson
du vernis
un pot à crayons, ou un objet cylindrique
un emporte-pièce
Étape 1 :
Tout d’abord, couper plusieurs bouts d’argile. Poser une noisette de peinture sur l’argile et bien les mélanger.
Ainsi, vous pouvez obtenir différentes teintes d’argile qui vous serviront pour en faire des copeaux dans votre terrazzo.
Étape 2 :
Découper vos bouts d’argile en lamelles et les laisser sécher. Une fois sèches, couper-les à l’aide d’un cutter ou d ‘un couteau pour créer des petits morceaux de taille differentes (copeaux, poudre…)
Étape 3 :
Là, on va préparer un carré pour en faire un dessous de verre par exemple. Pour faire un pot à crayons, faire la même chose avec une forme de grand rectangle. Étaler de l’argile à l’aide d’un rouleau.
Étape 4 :
Placer les copeaux sur le carré (ou le rectangle pour le pot à crayons)
Faites une joli composition, vous pouvez mélanger les couleurs, alterner les petits et grands copeaux. Inspirez-vous de photos de vrai terrazzo visible sur internet par exemple.
Étape 5 :
Une fois votre composition faite, passez le rouleau pour écraser les copeaux et les incruster dans le carré d’argile.
Étape 6 :
Mouiller votre composition pour que les copeaux se fondent bien avec la base carrée en argile. C’est une étape où votre création ne ressemblera plus à rien ! Mais ce n’est pas grave, l’important ici est d’arriver à bien sceller les copeaux avec le reste.
Étape 7 :
Créer-vous un gabarit en papier de la forme souhaitée, poser-le dessus et à l’aide d’un couteau, découper délicatement les bords.
Pour le dessous de verre vous pouvez aller directement à l’étape 11.
Étape 8 :
Pour créer un pot à crayons : emballer votre pot ou votre objet cylindrique avec du papier cuisson.
Découper la base de votre pot (ici en gris) à l’aide d’un emporte-pièce ou à la main.
Étape 9 :
Poser votre pot emballé (de papier cuisson) sur votre rectangle. Le rectangle doit être préalablement retourné : les copeaux vers la table.
Enrouler le rectangle autour du pot. Bien sceller les bords.
Étape 10 :
Essayer aussi de bien sceller le fond du pot aux bords : pour cela, créer de fines hachures et mouiller le tout. Ne pas hésiter à ajouter des petits bouts d’argile préalablement trempés dans l’eau.
Ensuite, il faut laisser sécher !
Étape 11 :
Maintenant que votre création en terrazzo est bien sèche il faut .. la poncer !
D’abord dans un grain moyen puis assez fin.
Étape 12 :
Vernir le tout pour faire ressortir les motifs.
Ici c’est du vernis en spray mais cela fonctionne aussi avec d’autre types de vernis.
et voilà !
Puis, il ne vous reste plus qu’à remplir votre pot !
Enfin, vous pouvez retrouver tous les DIY du blog sur cette page !
Aujourd’hui on va parler .. broderie ! Je vous propose un pas à pas pour apprendre les bases de la broderie.
De nouveau super tendance sur instagram et pinterest depuis quelques années, la broderie se dépoussière et devient une nouvelle manière de dessiner, de customiser, ou de décorer !
Vous vous dites que c’est difficile ? Et bien en fait non, ce n’est pas si compliqué ! Il faut par contre être un peu précis pour de jolis résultats.. eh oui 🙂
Pour ce DIY Broderie il vous faudra :
un cercle à broder
des fils à broder
une ou des aiguilles
du tissu
un crayon ou feutre effaçable à l’eau
des ciseaux
Tout ceci est facilement trouvable en mercerie ou magasin de loisirs créatifs.
Je vais vous apprendre à broder simplement, avec des petits conseils et astuces pour débuter sereinement et facilement.
Du fil à broder :
Tout d’abord, il vous faudra du fil à broder (mouliné de coton). Vendu en échevettes, le fil est composé de 6 brins. Lorsque vous allez broder, il faudra isoler deux brins seulement. Le nombre de brins que vous allez enfiler dans votre aiguille dépendra de la finesse souhaitée de votre broderie. Pour isoler vos deux brins : couper un fil d’une longueur de 50cm environ (= une coudée), prendre entre deux doigts vos deux brins et les séparer pas trop rapidement (pour éviter les nœuds) des autres.
La qualité du fil est également importante. Si le fil est de mauvaise qualité il va s’effilocher rapidement, faire des nœuds, créer des petites aspérités, et visuellement le rendu sera moins lisse et uniforme. Par exemple je vous déconseille les « Anchor, soft cotton retors matt » qui sont sûrement mieux pour faire du point de croix que de la broderie. Je vous conseille les Anchor stranded mouline et Mouline ISPE italia (et il y en a d’autres !) Ceux achetés par lots ne sont souvent pas si mauvais. Pour reconnaître un fil qui sera pratique à broder, je dirais qu’il faut qu’il « brille » légèrement.
Des aiguilles :
Il y en a des spéciales broderie, (mais vous pouvez sûrement commencer avec des aiguilles standard).
Il faut que le chas de l’aiguille soit assez large pour y passer deux brins. Mais aussi que l’aiguille soit assez large pour que vos deux brins de fil passent facilement dans le trou créé par l’aiguille sans se faire abîmer (si l’aiguille est trop fine, les fils auront du mal à rentrer dans le tissu et au fur et à mesure, le fil s’effilochera)
Du tissu !
Alors vous pouvez broder sur différents tissus (des tote bags au tshirt ou chemise en passant par du jean ou des coussins) Le plus simple c’est d’avoir un tissu à maille fine : une toile avec un tramage bien serré est plus pratique pour broder. Je vous conseille des cotons ou des lins.
La rigidité du tissu compte aussi, moi j’aime les tissus qui se tiennent un peu et qui ne se déforment pas trop (= rigide) surtout si je fais des formes géométriques droites… sinon à la fin le motif est plus très droit.. Si jamais votre tissu ne correspond pas à ces critères vous pouvez le doubler avec un deuxième tissu plus serré dessous et broder les deux en même temps.
Des cercles à broder (ou tambours) :
Composés de deux cercles en bois (ou en plastique), ils servent à tendre le tissu sur lequel on va broder nos motifs. On place le tissu sur le plus petit cercle, puis on vient placer le plus grand autour. Enfin, on resserre grâce à une vis.
Voila pour le début ! RDV dans la seconde partie de ce tutoriel pour commencer à broder !
IKEA et le designer Tom Dixon proposent une nouvelle façon d’investir le canapé avec la collection Delaktig :
Dans les canapés classiques, je sais pas pour vous, mais pour moi le canapé c’est sans doute l’endroit où je passe le plus de temps dans mon appartement, après mon lit bien-sur. J’y regarde de films, j’y écris des articles de blog, j’y prends mes cafés, et souvent parfois mes repas. Afin de pouvoir concilier au mieux toute ces activités, Tom Dixon à travailler avec IKEA de façon à repenser cet objet comme un espace.
Ainsi le canapé est donc envisagé comme un espace personnalisable dont on peut faire ce qu’on veut. Les coussins et les accessoires sont amovibles et déplacables. Ainsi chacun peut s’approprier le canapé comme il l’entend. De plus, ce canapé DELAKTIG peut être personnalisé avec des accessoires variés. Chacun peut de cette façon y ajouter ce qu’il souhaite, dossier, coussins, lampe, ou même une table qui fait office plan de travail. Les accessoires périphériques seront également vendus dans les magasins IKEA.
Pour concevoir ce canapé DELAKTIG, Tom Dixon est parti d’une simple structure de lit en acier sur laquelle vient se greffer des éléments.
Tom Dixon est un designer que j’aime beaucoup. J’ai découvert réellement son travail, un après midi à la Bibilothèque de beaux arts de Bordeaux, en tombant sur un de ces livres, qui m’a beaucoup marqué.
Il s’agissait d’une monographie appelée Dixonary. Celle-ci regroupe donc tout le travail de ce designer britannique.
Loin de la monographie traditionnelle, jugée trop pompeuse, trop sérieuse et bien trop ennuyeuse selon les mots de Tom Dixon, il a souhaité faire de cet ouvrage quelque chose de différent.
Ainsi dans un livre de plus de 600 pages, édité chez Violette Editions il a accumulé et assemblé ces sources d’inspirations et il a compilé des petites anecdotes autour de ces projets. Ce livre très agréable à lire. Mais c’est également un bel objet. Il alterne papier bible (pour le texte) et papier glacé (pour les images). La lecture est très stimulante. Ce livre ce feuillette et ce lit très agréablement.
IKEA lance en octobre, une collection exclusive conçue avec HAY : la collection YPPERLIG !
Peu de choses séparent la Suède du Danemark. Ces deux pays scandinaves situés à quelques kilomètres l’un de l’autre partagent une histoire commune liée au design scandinave.
Ainsi c’est avec des valeurs communes que IKEA et HAY collaborent une nouvelle fois. Et cette fois, ils donnent naissance à une immense collection!! Il s’agit de YPPERLIG! Ce nom ne vous dit sans doute pas grand-chose, et pourtant il n’a pas été choisi au hasard. En effet YPPERLIG signifie en français Excellence, rien que ça!
Alors que va-t-on trouver dans cette collection au nom évocateur?
Et bien, elle a été envisagée comme un hommage aux basiques intemporels. Ainsi on pourrait imaginer que cette collection ne soit pas éphémère mais qu’elle s’inscrive dans la durée dans le catalogue IKEA pour les années à venir, à l’image des produits phares tels que le canapé KLIPPAN ou les bibliothèques BILLY.
YPPERLIG est une très grande collection;
Elle est constituée de plus de soixante-dix pièces. En effet ce sont 72 pièces qui rejoindront les boutiques IKEA dès le mois d’octobre. Cette collection est le fruit du mélange entre la précision industrielle IKEA et le dessin au très épuré de la marque danoise.
Voici un petit avant goût. J’espère que cette collection vous plaira !
On y retrouve des chaises, des lampes, des accessoires de bureaux, des supports à bougies, des coussins, des tables basses, des canapés, des bancs, des étagères… Bref de quoi équipé toute la maison !!
Et vous avez vous eu une petite pièce qui vous a tapé dans l’œil parmi cette sélection?
En tout cas d’ici le mois d’octobre, vous avez le temps pour faire votre choix!!
Et pour les plus impatients, sachez que la collection sera présentée en avant première pendant la PARIS DESIGN WEEK qui a lieu du 08 au 16 Septembre 2017. Lors de cet évènement, vous pourrez vous procurez en avant première également le mythique sac FRAKTA re-dessiné par Hay !
IKEA, la grande nouveauté du catalogue 2018 : la chaise Odger !
Après la cuisine 100 % à partir d’éléments recyclés, IKEA renouvelle sa collaboration avec le studio de design suédois, Form Us With Love. En effet, dans les nouveautés du catalogue 2018 qui vient de sortir, Odger fait partie des nouveautés. La chaise Odger est une chaise éco-conçue. Mais qu’est ce que l’éco-conception ?
L’écoconception est une approche qui s’est principalement développée depuis une vingtaine d’années. Elle représente l’aboutissement d’une réflexion entamée dans les années soixante-dix sur la prise en compte des impacts environnementaux engendrés par tout les biens de consommations. Ce concept a été initié par le designer Victor Papanek. Ce fut le premier designer à intégrer les aspects sociaux et environnementaux dans le développement de produits. À cette époque, l’objectif principal de la démarche était de diminuer la quantité de déchets liée au produit. Aujourd’hui il s’agit d’un concept plus global. En effet, désormais lorsque parle d’écoconception, on évalue l’empreinte environnementale d’un produit. Pour cela il faut prendre en considération tout le cycle de vie du produit: de sa conception à la fin de sa vie.
L »éco-conception est une démarche qui intègre des critères environnementaux tels que la réduction de matières vierges, en les remplaçant par l’introduction de matières recyclées.
En effet, les matières premières sont de plus en plus rares, et par conséquent il faut faire attention à ce que l’on consomme ! Pour se faire la chaise Odger a été conçue à 100 % avec des matinaux recyclés. Ainsi pour concevoir cette chaise, IKEA limite la quantité de matières premières vierges utilisées. Et dans l’industrie ce genre de démarches et encore trop rares, c’est pourquoi je m’applique à les souligner. D’autant plus qu’IKEA est un géant de l’ameublement, alors une initiative plus durable ne serait-ce que sur quelques modèles, à un impact sur notre planète, étant donné que IKEA édite ses produits en milliers d’exemplaires.
IKEA et l’éco-conception : Comment minimiser les déchets en amont, lors du développement produit ?
Depuis quelques temps, IKEA s’engage réellement pour le développement durable. Et ils essayent d’intégrer au sein de leur studio de design, une démarche d’éco-conception. Pour se faire ils ont même identifiés 11 critères d’éco-conception sur lesquels ils pourraient s’appuyer pour minimiser leur empreinte environnementale. Les voici :
Faire plus avec moins
Utiliser des matériaux renouvelables
Utiliser des matériaux réutilisés ou recyclés
Prévoir la recyclabilité du produit en fin de vie
Utiliser des matériaux issus de sources gérées durablement
Garantir la qualité du produit
Optimiser le nombre de produits par chargement
Assurer l’efficacité énergétique lors de la production
Utiliser des énergies renouvelables lors de la production
Minimiser les pertes de matières premières lors de la production
Permettre à nos clients d’économiser l’eau, l’énergie, de mieux trier leurs déchets et vivre plus sainement
La chaise Odger, s’inscrit donc dans cette démarche d’écoconception entreprit par IKEA.
Une chaise à partir de matériaux recyclés :
ODGER est le nom d’une chaise Ikea à la coque arrondie. Elles sont composées de 30% de fibres de bois et 70 % de bouteilles recyclées, le tout teinté dans la masse. Pour mettre au point l’élaboration de cette chaise IKEA a travaillé en collaboration avec les designers JOHN LÖFGREN ET JONAS PETTERSSON de suédois Form Us With Love. Ce n’est pas la première collaboration de ces 2 enseignes. En effet, il y a quelque mois déjà je vous parlais, de la cuisine Kungsbacka fabriquée à partir de bois recyclé.
Voici les trois premières couleurs que revêt la chaise Odger : ivoire, bois et bleu.
Je pense qu’elles se marieront aisément avec de nombreux intérieurs :
Voilà c’était mon petit coup de coeur de la nouvelle collection !
Je trouve que la chaise Odger, est jolie confortable, douce et bien conçue ! Et vous qu’en pensez-vous ? Quel est votre modèle préféré ?
On vous a déjà vanté les pouvoirs du mycélium pour faire des emballages, mais aussi pour faire du mobilier. Désormais ce matériau innovant conquit le monde du surf !!!
Les surfeurs sont généralement des amoureux de l’océan et de ce fait la plupart sont particulièrement sensibles à l’environnement :
En dépit de cela, leur matériel n’est pas vraiment écolo. En effet, leurs planches, wax, et combinaisons sont fabriqués dans des matérieux qui ne sont pas toujours écologiquement exemplaires. Par exemple, les planches de surf sont généralement composées d’un pain de mousse coulé dans de la résine sur laquelle on applique de la fibre de verre. Ces matériaux sont toxiques et non pas recyclables.
Alors, comment inverser la tendance et parvenir à proposer une planche de surf 100 % écolo?
La société américaine Ecovative Design Society a proposé un moyen de remplacer les plastiques habituellement utilisés pour fabriquer une planche de surf (comme la styromousse ou le polystyrène) avec un matériau naturel comme du mycélium associé à des résidus alimentaires.
Le projet s’appelle Mycofoam, et vise à produire des planches de surf 100 % écologiques.
L’idée a été imaginée par Daniel Del Toro et David Purser. Ces deux hommes sont très engagés dans le développement durable. Le but de ce projet c’est de remplacer la mousse polyuréthane par du mycélium.
Cette idée est particulièrement ingénieuse!
Le mycélium fonctionne de la même façon que le polyuréthanne expansé, il s’empare et envahit de l’espace dans lequel on le place.
Alors de ce nouveau processus qui nécessite une culture de déchets agricoles, et du mycélium (la partie végétative des champignons) .
Pour la fabrication, c’est un processus très simple. Tout ce dont vous avez besoin est de mettre ces deux éléments dans un moule et de le laisser reposer pendant 10 jours. Au cours de cette période, le mycélium croît et prend la forme du moule. Ensuite, une fois démoulée la planche sèche quelques jours, puis ensuite elle est enduite de résine Entropie afin de la rendre étanche.
Afin de rendre ce prototype commercialisable Ecovative Design est actuellement en train de collecter des fonds afin qu’ils puissent commencer à produire à plus grande échelle.
Je me demande cependant si cette planche est aussi légère que celles « habituelles »… Aussi je me demande qu’elle sera sa durée de vie ..?! Car les planches de surf se retrouvent parfois ensevelies par des tonnes d’eau. De plus, l’eau salée c’est tout de même assez agressif.
Je vous ai déjà parlé d’impression 3D, et il semblerait que l’article vous ait plu… C’est pourquoi je reviens aujourd’hui pour vous présenter ma dernière découverte! ! Il s’agit de vases imprimés en 3D à base de fibres végétales.
Des fibres végétales en impression 3D c’est possible :
Eh oui les imprimantes 3D ce n’est pas que pour imprimer du plastique! En effet, il est aussi possible d’imprimer des matériaux de qualités tels que de la porcelaine, du bronze ou encore de l’acier!!!
Mais cette série de vases expérimente non pas à partir de matériaux classique mais à partir de filaments d’un nouveau genre. Il s’agit de filaments composites : tel que le PLA transparent, le PLA Bamboofill, et PLA Woodfill. Les filaments composites sont des matériaux fabriqués à partir d’acide polylactique, couramment appelé PLA, et de fibres de bois ou de bambou réduits en poudre en associé au mélange. La particularité de l’acide polylactique, c’est que c’est un biopolymère. Il est fabriqué à partir d’amidon de maïs. Ainsi il est composé de ressource 100 % renouvelable, à la différence du plastique, mais de plus il est biodégradable.
Ainsi le PLA Bamboofill, est composé d’environ 80 % de PLA auquel est ajouté 20 % de fibres de bambou recyclées. Et le filament Woodfill est composé de 30 % de fibres de bois et de 70 % de PLA.
Ces filaments composites sont fabriqués par la société Colorfabb.
C’est une entreprise néerlandaise fondée en 2012 par un certain Ruud Rouleaux et qui s’est spécialisée dans les filaments composites.
Les filaments composites sont moins nocifs pour l’environnement, mais il confèrent aux objets une texture particulière. En effet, les filaments Woodfill et Bamboofill ne se contentent pas de simplement d’imiter le bois ou le bambou. Ils donnent l’illusion qu’il s’agit bien d’un produit conçu à partir de l’un de ces matériaux.
Les vases sont dessus sont issus de la collection Poilu. C’est édition limitée à 8 exemplaires qui comporte 3 vases imprimés en 3d.
Ils ont été conçus par Bold-design, un studio de design parisien. Il a été fondé en 2008 par William Boujon & Julien Benayoun.
Ce studio de design attache une grande importance à l’expérimentation et ça ce ressent pas mal dans leurs projets ! La série de vases « Poilu » explore les possibilités offerte par une imprimante 3D. Cette forme de vase un peu étrange à sans doute émerger suite à une réflexion sur les capacités et limites de l’imprimante. Suite à ce test le studio a découvert qu’il est possible d’implanter directement un poil à mesure que l’imprimante construit une forme.
Et vous qu’est-ce que ces vases expérimentaux vous inspirent ?
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