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5 bonnes raisons d’acheter de seconde main

Nous vivons dans une économie basée sur le consumérisme. Acheter des vêtements de seconde main est une pratique qui reste encore stigmatisée, surtout parce qu’elle ne rentre pas dans l’idéologie de la croissance sans limites.

Mais n’ayez pas peur, les magasins de seconde main sont souvent remplis de produits qui sont encore en parfait état. Voici quelques arguments à considérer avant de faire vos prochaines courses :

1. Tout d’abord, acheter en seconde main, c’est moins cher

  • Un ordinateur portable de qualité professionnelle et garantit un an à 250$ ? C’est ce que l’on trouve en seconde main dans une entreprise d’économie sociale.
  • Une table en bois à 30 $ qui ne demande qu’un coup de peinture ? Pareil.
  • Un mélangeur quasi neuf pour 12 $ ?

Bref, les bonnes affaires sont au rendez-vous.

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2. De plus, c’est meilleur pour l’environnement

Le réemploi offre des bénéfices directs pour l’environnement :

  • Tant qu’on réutilise un objet ou un appareil, on lui évite de devenir un déchet.
  • Réutiliser un objet permet aussi de ne pas en acheter un neuf, soit une sacrée économie de ressources (matières premières et énergie nécessaires à la fabrication de l’objet neuf).

Par exemple, la fabrication d’un frigo ou d’un ordinateur nécessite 900kWh d’énergie. Soit à peine moins que la consommation d’électricité annuelle d’un ménage économe en énergie. Fabriquer un smartphone produit 57 kilos de CO2 (soit l’équivalent de 600 km parcourus avec une petite voiture).

3. Le seconde main, c’est tendance!

Une jolie malle des années 20, un meuble des fifties, une jupe de l’époque flower power… La mode est un éternel recommencement. Grâce au seconde main, on trouve des objets et vêtements qui redeviennent tendance.

Plusieurs magasins d’économie sociale remettent aussi des meubles au goût du jour. La vieille penderie en chêne devient une belle armoire patinée après quelques petites transformations. Cela donne des objets uniques qu’on ne trouvera dans aucune chaîne de meubles neufs.

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4. Les achats de seconde main contribuent à l’insertion professionnelle des jeunes et à diminuer la précarité

De nombreuses friperies sont gérées par des OBNL (organismes à but non lucratif), qui aide des jeunes sans emploi à retourner sur le marché du travail, tout en donnant l’opportunité d’intégrer le marché de l’emploi.

Le seconde main permet à de nombreuses personnes d’accéder à des produits qu’elles n’ont pas les moyens ou l’envie d’acheter neufs.

La collecte, la réparation, la distribution et la revente créent des emplois.

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5. Les achats de seconde main sont de meilleure qualité

C’est dernière règle n’est pas universelle. Car dans les friperies et autres boutique d’achat usagé,  on trouve tout de même beaucoup de vêtements qui proviennent des enseignes de fast fashion.

Enfin, un vêtement ou un objet qui a déjà traverser plusieurs décennies sans prendre une ride, est un sacré gage de qualité pour un objet !

Une qualité qui se paie quand on achète du neuf.

Avouez que ça vous donne envie d’essayer ? Vous n’avez rien à perdre, mais plutôt tout à gagner…
Alors que ce soit pour l’environnement, ou votre porte feuille, achetez en seconde main comporte vraiment beaucoup d’avantage !

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Faut-il continuer d’exporter nos vieux vêtements?

Aujourd’hui, l’exportation de vêtements usagés représente un important business.

En effet, le commerce mondial de vêtements usagés représente aujourd’hui près de 4 milliards de dollars par an. C’est énorme.

Plusieurs entreprises ont flairé le bon filon. Les gens achètent tellement d’habits que désormais ils se séparent également de beaucoup de vêtements. Constatant cette surconsommation massive certaines entreprises se sont mises à récupérer les vieux vêtements usagés pour faire de l’argent. Alors elles se sont mises à implanter des cloches de dons un peu partout sur le territoire public ou privé. D’ailleurs certaines entreprises peu scrupuleuse s’implantent sans nécessairement avoir des autorisations requises pour le faire.

Leur mode de fonctionnement est assez simple. Tout d’abord, elles récupèrent les vêtements donnés via les cloches de dons. Ensuite, elles les envois dans des pays en voie de développement, comme en Afrique, sans même effectuer de tri préalable. Ainsi, les manteaux d’hiver et les grosses bottes d’hiver utiles au Québec s’en vont donc vers le continent africain, où ils n’auront pas de deuxième vie. Si ce n’est que de terminer dans une décharge à ciel ouvert.

La question de l’exportation des vêtements de seconde main vers les pays en voie de développement est de plus en plus problématique.

En effet, si l’industrie du vêtement neuf est extrêmement polluante la fin de vie des vêtements l’est tout autant.

Aujourd’hui le consommateur prend conscience, petit à petit de ses enjeux environnementaux liés aux vêtements. Ainsi ils se montrent plus exigeant et plus regardant quant aux impacts environnementaux et sociaux des vêtements qu’ils achètent.

Cependant qu’en est-il pour les vêtements d’occasion?

Peu de consommateurs se préoccupent de la seconde vie de leurs vêtements. Pour la majorité d’entre eux, le simple fait de déposer un habit dans une boîte de dons suffit à se donner bonne conscience.

Mais l’exportation de vêtements de seconde main vers les pays en voie de développement pour leur éventuelle réutilisation un impact environnemental important.

En effet, la plupart des vêtements donnés finissent leurs jours à des milliers de kilomètres.

Les gens ne s’en rendent peut-être pas compte lorsqu’ils donnent un vêtement usagé, mais la majorité des vêtements donnés se retrouveront dans des pays en voie de développement. Les principales destinations d’exportation sont le Ghana, le Bénin, mais aussi le Pakistan ou encore l’Ukraine et la Pologne.

Cependant une étude publiée par Oxfam suggère que malgré les dommages environnementaux liés au transport, l’exportation de vêtements de seconde main est globalement bénéfique.

Selon l’étude bien que les vêtements d’occasion ne représentent qu’une infime proportion du commerce mondial du vêtement ils représentent cependant 30 % à 50 % des importations de vêtements dans de nombreux pays d’Afrique Sub-saharienne. Dans les pays d’Afrique, il n’y a pas de tabou ou de gêne à acheter des vêtements de seconde main. À titre d’exemple, plus de 90 % des Ghanéens achètent des vêtements usagés. Ainsi, l’importation de vêtements de seconde main permettent d’habiller des centaines de milliers de personnes.

Cependant le truc le plus paradoxal est le plus WTF du système, c’est que les pays vers lesquels on envoie nos vieux vêtements sont aussi les pays qui produisent les vêtements que nous achetons neufs.

En effet les pays développés, (c’est-à-dire dans lesquelles on sur-consomme), envoient leurs vêtements vers les pays envoie de développement comme le Ghana le Bangladesh ou le Bénin. Ces pays sont donc à la fois le lieu d’importation et d’exportation. On fait produire nos vêtements dans ces pays là car la main-d’œuvre est bon marché. Mais, lorsque notre petit caprice d’achat est terminé, on leur renvoie.

Cependant l’ironie du sort ne s’arrête pas là. En effet, la plupart des personnes qui fabriquent nos vêtements n’ont pas les moyens d’acheter les vêtements qu’eux-mêmes produisent. C’est pourquoi ils se tournent davantage vers l’achat de vêtements usagés qui eux sont plus abordables.

D’ailleurs, une étude menée par le ministère allemand de la coopération économique et du développement en collaboration avec l’académie suisse pour le développement révèle que l’importation de vêtements d’occasion vers les pays en voie de développement est plus avantageuse pour les pays importateurs.
Et c’est assez logique! Car si la plupart des vêtements sont envoyés vers ces pays-là, c’est que dans nos pays dits développés, l’économie circulaire et l’achat de vêtements de seconde main a encore parfois mauvaise réputation. Du moins pour la majorité des consommateurs, c’est loin d’être un réflexe.

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Enfin, à force d’accepter des balles de vêtements que les pays développés leur envoient, peut-être qu’à un moment donné certains pays vont cesser d’accepter d’importer nos vêtements usagés. En effet, à force d’en accepter, il est envisageable que leur marché se retrouve également inondé. Ainsi au même titre que de la crise du recyclage en Chine, faut-il envisager une crise de l’exportation de vêtements usagés dans les prochaines années?

Avant, d’en arriver là, il est temps de se tourner vers des alternatives de consommation plus responsable.

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Conseils pour s’habiller vintage et dénicher des trésors en friperie

Envie d’un bon plan shopping ? Essaie les friperies !

Que ce soit pour une question de conscience sociale, ou pour faire des économies, il existe de nombreuses bonnes raisons d’acheter des vêtements de seconde main. Cependant, une fois en friperie il parfois difficile pour certains de trouver de beaux morceaux de linge.

Alors si toi aussi, tu voudrais encourager les achats de seconde-main, voici quelques conseils qui te permettront d’acheter de belles fripes.

Conseil numéro 1 : Pour magasiner en friperie et être efficace, il faut savoir chercher

Pour cela, il faut se débarrasser totalement des préjugés et autres idées péjoratives que l’on peut avoir. Souvent on pense que les friperies sont réservées aux pauvres, ou gens un peu « BS ». Alors que pas du tout ! Les friperies sont des magasins comme les autres, mais qui favorisent souvent l’insertion de personnes en situation difficile et où l’ont peut faire des trouvailles uniques.

Afin d’être efficace, il faut savoir ce qu’on aime, ce qu’on cherche et surtout ne pas être effrayés par le bazar !

Ceci dit certaines friperies sont mieux rangées que certaines boutiques !

 

Conseil numéro 2 : Pour chiner avec efficacité, il faut savoir être curieux, ouvert à la nouveauté et aux trucs qui sortent un peu de l’ordinaire

Les friperies sont des lieux éclectiques où l’ont trouve des pièces originales !

C’est donc un endroit idéal pour tester des trucs originaux.

Étant donné les prix très accessibles, c’est l’occasion parfaite pour acheter des vêtements qu’on trouve beaux mais que l’on n’oserait pas acheter normalement.
Cela permet d’avoir une garde-robe plus variée, avec des morceaux de choix qui attirent les compliments. 😉

 

Conseil numéro 3 : Attention aux matières  !

Dans les friperies, on trouve de tout ! Des vêtements de qualité, et d’autres de moins bonne qualité.

C’est pourquoi, dans les friperies et les magasins de seconde-mains, il faut savoir être très attentifs, aux matières. Et parmi elles certaines ont une durée de vie plus longue que d’autres. Pour cela, il faut tout simplement lire les étiquettes !

 

Conseil numéro 4 : Ne vous laisser pas avoir pas les tailles!

Les tailles et les coupes évoluent au fil des années, alors n’hésitez pas à essayer une taille au dessus et une taille au dessous.

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Conseil numéro 5 : Acheter des indispensable de votre garde-robe en friperie.

Qu’il s’agisse d’un chemisier blanc, d’un tailleur, ou d’un jean parfait, toutes ces pièces se trouvent aussi en friperie. De plus, avec le même budget que celui que vous seriez prêt à mettre dans une boutique de fast-fashion, vous pouvez vous offrir quelque pièces de belle qualité.

Avec le temps, on connait de mieux en mieux les pièces qui nous vont, et les matières que l’on aime porter. Par exemple, moi je me dirige assez naturellement vers des chemisiers fins, des pulls en pure laine… À vous de voir selon vos goûts naturels.

 

Conseil numéro 6 : Allez-y faire un tour régulièrement souvent.

À chaque fois que l’on pénètre dans une friperie on a un oeil nouveau, alors allez-y fréquemment !

 

Conseil numéro 7 : Prenez le temps du tout essayer !

Même si le vêtement est abordable, cela ne vaut pas dire qu’il faut omettre de l’essayer avant de l’acheter. C’est pourquoi essayer est vraiment indispensable.

Conseil numéro 8 : Avant de dégainer le portefeuille, prenez le temps d’inspecter votre fripe et de vérifier que le vêtement n’est pas tâché :

particulièrement au niveau des aisselles. À la recherche des tâches. Regardez en priorité les endroits où chacun est susceptible de se tacher : sur l’avant et au bas des manches. N’oubliez pas pour autant les épaules et le dos.

Conseil numéro 9 : Vérifiez également que le vêtement ne comporte pas de traces d’usures, ou de déchirures…

Enfin, inspectez les détails du vêtement qui auraient pu être abîmés ou perdu.

Comptez les boutons, vérifiez qu’il n’en manque pas.

Vérifiez que les fermetures éclair fonctionnent bien.

Repérer les trous éventuels. Les endroits les plus susceptibles d’être troués sont les coudes et le fond des poches. Toutefois, une brûlure de cigarette ou un trou de mites peut se trouver partout et particulèrement dans les vêtements en laine ou en cachemire .

Conseil numéro 10, et non l’un des moindre : n’achetez pas juste parce que le prix vous semble bas

Dans les friperies, on trouve plein de pièces vintage. Parfois au milieu de toutes ces piles de linge, on a tendance, en tout cas moi j’ai eu tendance pendant longtemps, à me laisser tenter par des pièces un peu plus extravagantes, mais que finalement on ne porte que très peu.

Alors, avant de mettre la main au portefeuille, il faut  s’assurer d’avoir un réel coup de coeur, l’envie de mettre le vêtement dès le lendemain, et d’avoir une bonne idée, d’avec quoi on peut l’agencer !

 

 

Sur ce, je vous souhaite une bonne chasse aux trésors et de faire de belles découvertes !

 

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L’appartement Sézane débarque à New York !

Sézane est une boutique que j’aime beaucoup, c’est pourquoi j’en ai déjà parlé il y a quelque temps sur le blogue. Si vous souhaitez lire le premier article que j’y ai consacré, c’est juste ici!

Sézane est petite boutique, à l’origine uniquement en ligne a été fondée par Morgane Sezalory. Forte de son succès elle a finalement ouvert une première boutique à Paris il y a quelque temps déjà. Désormais c’est à New York que cette charmante boutique française vient de s’installer. Je suis ravie de voir que cette boutique que j’apprécie énormément se rapproche géographiquement de moi!

À l’image de l’appartement parisien, la boutique new-yorkaise Sézane en reprend des codes très français!

Ainsi dans cette nouvelle boutique, on retrouve du du parquet à chevrons et des meubles rétro. C’est impressionnant de voir à quel point certaines personnes arrivent à créer un univers, et une image de marque époustouflante. Dans cette seconde boutique, on retrouve le style hyper parisien de Morgane Sezalory.appartement-sezane-debarque-a-new-york-morgane-sezalory

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Ce que j’apprécie dans ces boutiques c’est qu’elles sont aussi élégantes que les vêtements qu’on peut y trouver à l’intérieur !

D’ailleurs c’est sans doute, cet univers si singulier où l’on se sent « comme à la maison » qui nous séduit autant !Hier lors de l’ouverture de l’appartement New yorkais, j’ai pu constater via Instagram que de nombreuses blogueuses et expatriés s’y sont précipitées.

Située au cœur de Nolita cette première adresse New yorkaise, proposent les collections de prêt-à-porter et les accessoires dessinés par Sézane…C’est peut être une chances que les pièces ne soient pas solde-out aussi rapidement qu’en France !

Alors si certaines d’entre vous sont de paysage à New York, le concept-store est situé aux 254 Élisabeth Street, et il est ouvert du lundi au samedi, de 11 h à 19 h et le dimanche de 12 h à 18 h. Désormais vous avez quelle boutique ajoutée à votre bucket-list New Yorkaise!

 

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PS: Je m’excuse d’avance pour vos portefeuilles ! 😉

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Sézane un eshop de rêve fondé par Morgane Sezalory

Morgane Sezalory a commencé en vendant des vêtements rétro en ligne :

Morgane Sezalory est issue d’un milieu modeste, relativement éloigné de la mode. Après avoir eu le bac sans ambition précise, elle devient vendeuse en prêt-à-porter. Cependant elle ne restera pas vendeuse très longtemps…
En effet, elle est passionnée de vintage et passe son temps à chiner des vieilleries dans les brocantes et les friperies pour les revendre en ligne. Très vite son passe-temps deviendra sa profession.

À l’image de Sophia Amoruso, Morgane Sezalory a débuté en vendant des vêtements et accessoires chinés.

Cette jeune femme crée une e-boutique en ligne afin de vendre ses trouvailles vintage. Elle dégotte, et achète de vieux vêtements. Et les revend ensuite en sur Internet via une plateforme appelée Les Composantes. Ainsi afin d’alimenter sa boutique, elle parcourt alors les magasins et friperies à la recherche d’articles intéressants. À l’époque, Morgane Sezalory gère tout elle-même. Elle s’occupe notamment de prendre les clichés des produits sur une de ces amies mannequins, et rédige les descriptions de ces articles afin de donner envie aux clientes.

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Très vite et grâce la boutique connaît un réel succès:

Elle réunit autour d’elle, une très large communauté de personnes fans des looks qu’elle propose. Cette période a permis à Morgane Sezalory de créer une belle communauté virtuelle de femmes qui apprécient les looks rétro. Rapidement, sa communauté est telle, que ce qui était à l’origine une source de revenus complémentaires devient sa principale source de revenus… Ainsi, elle quitte son emploi salarié pour se consacrer entièrement à la vente de vêtements vintage !

Une gestion des commandes maligne et astucieuse :

Afin de simplifier ces aller et retour à la poste, elle décide de mettre en vente ses articles tous en même temps. Cela crée de l’attente chez ses fans, et cela lui permet de limiter ces va-et-vient.
Forte du succès de ces butins de chine, et quelques années plus tard en mars 2013, elle saute le pas. Elle décide de créer sa propre marque, pour vendre ses propres créations.

Le lancement de Sézane, pour la contraction de son nom et de son prénom :

Elle a mis du temps à se lancer… car Morgane Sezalory s’est posée beaucoup de nombreuses questions sur sa légitimité à créer des vêtements sans savoir fait d’école de stylisme. Aujourd’hui elle ne peut qu’être fière de son parcours ! En effet, seulement quelques années après le lancement de sa marque Morgane Sezalory est à la tête d’une entreprise qui fait plusieurs millions de chiffre d’affaires chaque année. Pour l’aider dans son aventure elle s’est associée à Corentin Petit, un jeune diplômé de HEC.

Le début de cette nouvelle aventure se développera uniquement sur Internet.

Chez Sézane, pas de cahier de tendances, ni de brainstormings à répétitions. Chez Sézane tout va très vite! Morgane Sezalory suis son intuition et se laisse porter par ses coups de cœur. Même les fournisseurs sont bluffés par la rapidité de cette production.

Des vêtements de qualité, réalisés par des fournisseurs externes choisis avec soin:

Les vêtements, chaussures et des accessoires vendus chez Sézanne, sont à 85 % fabriqués en Europe, et le reste vient d’Asie.

Le mot d’ordre sa créatrice c’est : «  dans tous les pays on peut bien fabriquer et que dans tous les pays on peut aussi mal fabriquer. »  Dans le fond tout est une question de choix et de conviction.

Ainsi, chez Sézane, peu importe où l’on fabrique, les vêtements sont fabriqués dans des conditions responsables éthiques.

L’idée c’est avant tout d’aller chercher les savoir-faire, là où ils sont présents:

Au Portugal, par exemple, ils sont spécialisés dans tout ce qui est jersey et T-shirt ainsi la production de ces matières se fait produit au Portugal. En Asie, ils sont spécialisés dans tout ce qui est broderies et dentelles et également dans tout ce qui est tissage aussi…

De plus, afin de s’assurer de leurs propres yeux des conditions de travail des ouvriers, Morgane Sezalory et Corentin Petit ont personnellement visités chacun des ateliers partenaires.

Mais désormais l’aventure née sur le web, se prolonge dans la vie réelle !

Depuis, Sézane a ouvert l’appartement Sézane !

L’appartement Sézane c’est une extension de la boutique en ligne.

L’idée c’est d’avoir un lieu pour présenter les collections saisonnières. Ainsi dans cet appartement on retrouve tout ce qui est en vente sur le site. Il y a également des ordinateurs mis à disposition, afin de pouvoir passer commande. La décoration de l’appartement est directement inspirée des trouvailles de Morgane Sezalory.

Les clés du succès, le modèle économique de Sézane:

Sézane fonctionne avec des prestataires pour la fabrication et la livraison. De plus, l’aventure Sézane a démarré uniquement en ligne. Cela permet d’avoir peu de frais fixes. C’est ce qui leur a permis de démarrer, tout en proposant des prix compétitifs. Grâce à cela Sézane a pu se faire une place sur le marché du prêt-à-porter.

Mais si Sézane a démarré sans boutique, ce n’est pas pour autant qu’elle ne disposait pas de vendeurs.

En effet, Sézane fonctionne avec plusieurs employés qui sont derrière leur ordinateur. Ils sont là pour répondre chaque jour aux messages des clientes, sur les différents réseaux et sur le site de la marque.

Parmi les questions et les doléances des clientes l’une revient sans cesse, pourquoi cet article n’est déjà plus disponible?

Les articles de Sézane sont toujours très rapidement épuisés. Les quantités sont limitées créent de la rareté. De plus, Sézane sort une nouveauté chaque semaine,de ce fait, son site internet est souvent mis à jour, ce qui incite les internautes à revenir fréquemment. Ainsi, les fans se précipitent toujours sur les modèles de peur qu’il n’en reste plus. Ce phénomène produit des émeutes au début de chaque nouvelle collection

Enfin, Morgane Sezalory a démarré Sézane avec une communauté virtuelle solide.

Sa cible est à la fois large et précise : les femmes (très large), le look rétro (plus précis). Ses « fans » l’ont donc suivi tout au long son aventure.

Enfin, pour conclure c’est grâce à cette passion et à sa ténacité que Morgane Sezalory a su se frayer une place de choix, dans le monde du prêt à porter. Pour se lancer aujourd’hui, passer par internet est presque une obligation. Le secteur du prêt à porter est un marché saturé. De plus, la force de Sézane, c’est aussi la patience, elle a lancé sa marque, après avoir bâti une communauté solide. Cela prend du temps, il faut avoir beaucoup de persévérance, et à la fois être très pointilleux,  tout en se démarquant. Morgane Sézalory, ne cesse de re-inventer les codes, grâce à son showroom, son café librairie, mais la détermination et l’ambition de cette jeune trentenaire ne s’arrête pas là. En effet, la marque de prêt-à-porter féminine Sézane prend un nouveau cap dans l’industrie de la mode en dévoilant une nouvelle marque, Octobre Editions, cette fois, uniquement pour les hommes.

 Si le business model est exemplaire, les vêtements vendus le sont tout autant!

Allez jetez un oeil à cette boutique en ligne…  Tout est sublime !

 

La Gaillarde, une boutique friperie responsable

La Gaillarde est une incroyable boutique située dans le quartier Saint-Henri, à deux pas du métro. Si vous ne connaissez pas encore la place, elle est pourtant implantée ici depuis de nombreuses années. Eh oui, cela fait désormais 17 ans que cette boutique a vu le jour. À l’origine, La Gaillarde était « seulement » une friperie, puis avec le temps elle a diversifié son choix, pour proposer également à la vente des vêtements de designers québécois. Si je dis, qu’à la base La Gaillarde était « seulement » une friperie, avec des guillemets, c’est que dès sa conception, c’était une friperie pas comme les autres. En effet, dès sa création, cette entreprise a vu grand, tant au niveau de ses ambitions qu’au niveau de sa concrétisation.

Tout d’abord l’ ambition de cette friperie, c’est de contribuer à réduire les quantités de textiles jetés chaque année par les fashionistas que nous sommes.

Sa mission première c’est de promouvoir la récupération de matières textiles afin qu’elles ne se retrouvent pas sur des décharges à ciels ouverts. En effet, aujourd’hui avec les faibles prix pratiqués dans les grosses enseignes, on a tendance à acheter bien plus que ce dont on a besoin. Puis une fois par année lorsque notre garde robe deborde, on se dit qu’il est temps de faire un tri. L’objectif de La Gaillarde c’est qu’au moment de se tri, les vêtements ne finissent pas dans une poubelle.

On n’y songe pas toujours mais l’industrie de la mode est l’une des industries les plus polluantes du monde. De plus, la sur-popularité du fast fashion n’arrange pas les choses. La Gaillarde est une entreprise consciente des enjeux actuels du secteur. C’est pourquoi elle milite pour une consommation écologique et responsable de la mode. Pour ce faire elle a crée cette friperie afin de proposer une alternative aux quantités de linges gaspillés.

Pour être à la hauteur de son ambition, La Gaillarde s’est interrogée sur la façon d’attirer une nouvelle clientèle. 

Car à cette époque le recyclage de vêtements était alors une pratique assez marginale. Désormais aujourd’hui cette pratique s’est largement propagée. Au fil des années petit à petit cette habitude est entrée dans les mœurs. À tel point, qu’elle est presque devenue une tendance… En effet, de plus en plus de personnes apprécient mélanger des pièces rétro avec d’autres. Mais à l’époque de sa création, les ventes de vêtements de seconde main, se limitaient aux sous-sols d’église et aux autres organismes communautaires.

Alors La Gaillarde à  proposer aux consommateurs un lieu cool et convivial qui se rapproche plus des boutiques dans lesquelles ils avaient l’habitude de magasiner. 

C’est ainsi que la Gaillarde opta pour une présentation plus chic et élégante des produits. Cet aspect rend le magasinage plus facile que lorsque les vêtements sont entassés dans des bacs dans lesquels ils sont tous en boule, et mélangés les uns aux autres.

Après avoir mis l’emphase sur une présentation plus épurée, la Gaillarde a commencé à présélectionner les vêtements qui allaient ensuite être proposées à la vente. 

Seules les plus belles pièces sont retenues, de façon à donner une nouvelle image des vêtements de seconde main.La Gaillarde facilite donc le travail des acheteurs à plusieurs niveaux. D’une part, car elle présélectionne de belles pièces, de plus elle prend le soin de les mettre en valeur. C’est de cette façon que la Gaillarde est parvenue à influencer et à convaincre les gens d’acheter des vêtements de seconde main.

Au fil des années, des créateurs écoresponsables ont vu en la boutique la Gaillarde un moyen de distribuer ou d’écouler leurs collections.

C’est ainsi que les créations de designers québécois se sont retrouvées chez la Gaillarde. Ces jolies pièces originales complètent l’offre proposée par La Gaillarde. Ils s’inscrivent dans la même démarche écoresponsable.

La Gaillarde présélectionne alors parmi les créateurs québécois, ce dont la démarche favorise la consommation locale et responsable. La mission de cette boutique s’étend donc à la mise en valeur de vêtements et de créateurs de mode écologique.

Ici, voici notre coup de coeur: il s’agit des créations de Ariane Brunet-Juteau, la fondatrice de la marque Kinsu. Kinsu est une entreprise, qui revalorise le dénim. Elle sélectionne chaque paire de jeans dans un centre de tri de vêtement Montréalais. À partir de cette matière première de seconde mains, elle crée des mitaines. Ce processus de revalorisation,  prolonge la durée de vie de la matière première.

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Quel est l’avantage pour les créateurs de faire parti de la sélection de La Gaillarde ?

Les créateurs présentés dans la boutique bénéficient d’une belle vitrine pour les créations. C’est pourquoi, pour un designer émergent c’est une belle façon de faire connaître leur marque. De plus, La Gaillarde fait également la promotion des designers avec lesquelles elle s’engage sur les réseaux sociaux. Enfin, les designers dispose d’une section particulière sur leur site Internet.

Bref la Gaillarde, c’est LA place à Montréal pour trouver un large choix de vêtements de seconde main et de designers locaux.

Elle offre une sélection de bijoux, de vêtements et d’accessoires autant pour hommes, pour femmes que pour bébés. Si vous souhaitez découvrir de beaux vêtements écolos et/ou un brin rétro, ou avant-gardiste, c’est définitivement l’endroit où il faut aller!

Les prix sont variés, il y en a pour toutes les bourses.