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Une planche de SURF 100 % écologique

On vous a déjà vanté les pouvoirs du mycélium pour faire des emballages, mais aussi pour faire du mobilier. Désormais ce  matériau innovant conquit le monde du surf !!!

Les surfeurs sont généralement des amoureux de l’océan et de ce fait la plupart sont particulièrement sensibles à l’environnement :

En dépit de cela, leur matériel n’est pas vraiment écolo. En effet, leurs planches, wax, et combinaisons sont fabriqués dans des matérieux qui ne sont pas toujours écologiquement exemplaires. Par exemple, les planches de surf sont généralement composées d’un pain de mousse coulé dans de la résine sur laquelle on applique de la fibre de verre. Ces matériaux sont toxiques et non pas recyclables.

 

Alors, comment inverser la tendance et parvenir à proposer une planche de surf 100 % écolo?

 

La société américaine Ecovative Design Society a proposé un moyen de remplacer les plastiques habituellement utilisés pour fabriquer une planche de surf (comme la styromousse ou le polystyrène) avec un matériau naturel comme du mycélium associé à des résidus alimentaires.

Le projet s’appelle Mycofoam, et vise à produire des planches de surf 100 % écologiques.

L’idée a été imaginée par Daniel Del Toro et David Purser. Ces deux hommes sont très engagés dans le développement durable. Le but de ce projet c’est de remplacer la mousse polyuréthane par du mycélium.

Cette idée est particulièrement ingénieuse!

Le mycélium fonctionne de la même façon que le polyuréthanne expansé, il s’empare et envahit de l’espace dans lequel on le place.

Alors de ce nouveau processus qui nécessite une culture de déchets agricoles, et du mycélium (la partie végétative des champignons) .

Pour la fabrication, c’est un processus très simple. Tout ce dont vous avez besoin est de mettre ces deux éléments dans un moule et de le laisser reposer pendant 10 jours. Au cours de cette période, le mycélium croît et prend la forme du moule.
Ensuite, une fois démoulée la planche sèche quelques jours, puis ensuite elle est enduite de résine Entropie afin de la rendre étanche.

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Afin de rendre ce prototype commercialisable Ecovative Design est actuellement en train de collecter des fonds afin qu’ils puissent commencer à produire à plus grande échelle.

Je me demande cependant si cette planche est aussi légère que celles « habituelles »… Aussi je me demande qu’elle sera sa durée de vie ..?! Car les planches de surf se retrouvent parfois ensevelies par des tonnes d’eau. De plus, l’eau salée c’est tout de même assez agressif.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Réinventer la mode grâce au laser

Repenser le vêtement et même l’industrie textile avec la découpe laser

Au cours des dernières décennies, on a cessé d’augmenter la quantité des vêtements produits, mais souvent au détriment de la qualité. De plus, cette tendance n’est pas sans conséquence pour l’environnement et les gens qui travaillent au sein de ce secteur. C’est en partant de ces constats, que le collectif Post-Couture a souhaité imaginer une alternative au système de l’industrie actuelle de la mode.Ce jeune collectif néerlandais a pour ambition de modifier la façon de distribuer, consommer et produire la mode. Comment? L’idée c’est simplement de se servir de la découpe laser. Déjà présente dans l’industrie textile, cette technique permet de découper de nombreuses pièces de vêtements en même temps. Alors, pourquoi ne pas adapter la mode à cette technologie? Et bien c’est le pari du collectif qui a dessiné des vêtements sans couture. Il propose une collection numérique innovante.

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La collection ONE | OFF:

La première collection du collectif Post-Couture se compose de six pièces. Elles ont été conçues par Martjin van Strien. Cette ligne de vêtement un peu particulière se présente sous forme de patronage digital. Mais la nouveauté c’est que chaque patron est téléchargeable. Les utilisateurs sont ainsi placés au cœur du processus, car chaque modèle a été pensé afin que n’importe qu’elle personne, puisse assurer la production du vêtement lui-même .

Le design des pièces :

La collection est composée de pièces aux coupes futuristes. Elles traduisent la fascination de Martjin van Strien pour l’architecture, et la science. Ces pièces aux allures parfois minimalistes sont découpées dans un matériau fabriqué à partir de bouteilles de plastique recyclées. Ce matériau high-tech est assez rigide. De plus, il a une bonne tenue, ce qui permet aux vêtements de ne pas se défaire.

Une mode téléchargeable… et après comment ça se passe?

Le principe est ultra simple : pas besoin d’être designer ni d’être couturier. Il suffit de sélectionner le modèle de votre choix sur le site du collectif The Post-Couture. Sur le site, vous renseignez vos mensurations, puis une fois la commande passée vous recevrez le patron dans votre boite courriel… Ensuite le producteur c’est vous!!

Combien ça coute? 

Le fichier téléchargé est un fichier au format illustrator (un logiciel vectoriel). Pour Martjin van Strien, si les gens ont recours actuellement au fast-fashion, c’est aussi grâce aux prix attractifs, peu élevés qu’elle propose. C’est pourquoi il a souhaité que son projet soit accessible. Le téléchargement d’un patron coûte 5 euros, soit environ 7 $. Par ce prix abordable, il instaure une nouvelle alternative.

Do it!!!

Dans ce processus de production inversé, c’est vous qui êtes au cœur du projet! Votre rôle est central. Vous devez choisir la matière et de la couleur qui vous convient pour réaliser votre vêtement. Ainsi, si vous souhaitez recycler une vieille robe liberty, dont vous adorez le motif, mais dont la coupe ne vous plait plus, et bien c’est possible!!

Après le choix du patron et du tissu, vous devez vous rendre dans un fablab afin de procéder à la découpe. Puis, une fois les morceaux découpés, c’est à vous de les assembler!! Inquiétez-vous pas, il y a des vidéos explicatives (sur le site du collectif). Vous n’aurez qu’à vous laisser guider.

L’avantage de cette technique, ce n’est que nul besoin d’avoir des connaissances en couture, pour réaliser un tee-shirt. C’est malade non? Pour Martjin van Strien, le fait d’intégrer les gens dans le processus de création de leurs vêtements, permet de créer des produits beaucoup plus attractifs, que ceux proposés par l’industrie de masse. De plus, si vous choisissez de vous faire une garde robe 100 % Post Couture, vous pourrez jouer avec les assemblages et reconfigurer vos vêtements! Bref, en fait c’est un jeu de construction, comme des legos!

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Le coté innovant du projet Post-Couture

Cette façon innovante de produire des vêtements demande un fort engagement de la part de l’utilisateur. En effet, cette nouvelle façon de faire, et de produire, renverse le processus habituel, et le consommateur devient un acteur. De surcroit, cette expérience unique permet une personnalisation ultime que l’industrie actuelle ne permet pas. Au cours du processus, l’utilisateur s’implique et cela confère  une valeur ajoutée aux vêtements. Enfin, l’utilisateur portera un habit unique dont il sera faire. Le vêtement produit sera unique et révèlera son identité.

De plus, ce principe a d’autres avantages, il est éco-responsable. En effet, les dessins sont partagés numériquement et fabriqués localement et à la demande. Le fait de produire à la demande constitue un autre avantage de taille. Il n’y aucun stock à gérer. Le fait d’être découpé et assemblé de façon locale, entraine une réduction de  la pollution et les coûts de transport habituels.

Enfin, le dernier point positif, est celui de l’éthique. Ce mode de production, n’exploite pas des ouvriers dans des conditions lamentables.

Bref,  je vois en ce projet une porte de secours pour l’industrie textile. Vous l’aurez compris, à mes yeux le projet du collectif est prometteur. Il mêle design futuriste, «  Do it Yourself  » et technologie… J’ai hâte de découvrir les prochaines collections.

Que pensez-vous du projet de Post-Couture?

Jan Kochański re-dessine le duo pelle et balayette

« Sweeper and Dustpan » de Jan Kochański

Imaginé par le designer polonais Jan Kochański et produite par Menu, cet duo de pelle est balayette est appelé Sweeper & Funnel. Il a remporté le prix Wallpaper Design dans la catégorie « Best Fireseide ». Un prix qui souligne l’ingéniosité de la forme de l’objet.

La plupart des ensembles pelles et balayettes qui sont disponible sur le marché sont, pour la plupart, des objets de faible valeur esthétique. C’est pourquoi il a fallu que Jan Kochański s’intéresse à cet objet, pour lui redonner un peu de style et le faire évoluer un peu. L’objectif de Jan Kochański était simple. Il s’agissait de concevoir un objet fonctionnel et facile à utiliser.

Mais comment repenser un objet aussi banal et usuel que celui-ci?

Jan Kochański a développé des scénarios d’usages. Comment se sert-on d’une pelle et d’une balayette? Quelles sont les éventuelles difficultés rencontrées lors de l’utilisation? À partir de ces constats établis à partir d’observations, Jan Kochański à repenser la forme de la pelle. Il a évidé la poignée de celle-ci afin de pouvoir évacuer la poussière et autres résidus par un mince entonnoir. Cette modification permet désormais aux utilisateurs de ne plus faire tomber la moitié de ce qu’ils viennent de ramasser à côté de la petite poubelle de la salle de bain, par exemple. Il suffit de balayer votre poussière, de la transporter dans la pelle vers la poubelle, puis de l’incliner vers l’arrière vers la poignée. Ainsi, la poussière tombe  parfaitement à travers l’entonnoir.

 

inspiration-jan-kochanski-pelle-balayette-design-innovation

inspiration-jan-kochanski-pelle-balayette-design-innovationEt sinon, parlions de la composition de cet objet.

La balayette est fabriquée à partir de crin de cheval naturel et de hêtre. Le choix du crin de cheval est un matériau qui n’a pas été choisi au hasard. Il a été sélectionné, car le crin naturel est plus efficient pour balayer que son équivalent synthétique.

Les finitions sont également très soignées. La poignée de la balayette est fabriquée en bois. Elle est également bien proportionnée ce qui l’a rend confortable à tenir.

Cependant la pelle est fabriquée à partir de plastique. Personnellement, je regrette que le métal n’ait pas été privilégié pour ce type de produit.

Enfin, au niveau de la couleur, elle se décline en blanc ou noir.Et autrement au niveau du prix, il faut compter environ 50 dollars. Cela n’est pas donné. Cependant, je pense qu’il est important de savoir s’entourer de beaux objets fonctionnels.

En effet, c’est ici que réside le principe novateur de cette pelle.

Une boucle fixée à l’extrémité de la balayette permet de ranger les deux accessoires l’un dans l’autre. De plus cela permet de les suspendre pour les ranger.

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Pour conclure, on peut affirmer que ce projet apporte une réflexion sur un objet d’utilisation quotidienne. Les objets qui nous accompagnent dans notre vie quotidienne méritent qu’on leur prête attention. Bref je crois qu’on peut affirmer que le pari de Jan Kochański est réussi. Il a su créer un objet aux qualités esthétiques et fonctionnelles.

Travailler moins, gagnez plus et vivre mieux!

Le livre La semaine de quatre heures donne les clés pour « Travaillez moins, gagnez plus et vivre mieux ». Pour cela l’auteur Tim Ferris se base sur 4 concepts clés. Je vous invite également à lire ce livre au complet. Il regorge d’exemples et d’autres petits conseils. En voici un condensé.

Le premier concept fondamental est le rapport à l’argent. Il se base sur le principe que la richesse et la possession ne font pas le bonheur. Pour lui ce qu’il y a de plus précieux à ces yeux, c’est le temps. Pour cela il explique la différence entre les revenus relatifs et les revenus absolus.  La plupart des gens se concentrent sur les revenus absolus. C’est à dire, combien d’argent ils gagnent annuellement. Mais ce qui est intéressant c’est de savoir la proportion entre le temps passé à travailler et le temps allouer aux loisirs et à faire ce qu’on aime. Pour cela il faut s’intéresser au revenu relatif. Il s’agit de la somme d’argent gagnée par heure réelle de travail.

Si vous souhaitez être heureux et plus libre, ce qu’il faut augmenter ce n’est pas votre revenu absolu annuel, mais votre revenu relatif.

Pour parvenir à augmenter son revenu relatif, c’est à dire à gagner plus en travaillant moins, Tim donne des conseils, pour parvenir à créer son entreprise. L’idée développée dans ce livre est qu’il vaut mieux avoir une entreprise sur laquelle vous allez travailler 4 h/semaine et qui va vous rapporter 3000 € que de travailler comme un dingue pendant des années pour peut être un jour devenir millionnaire. Pour réussir à travailler efficacement et mettre en pratique la semaine de 4 heures, il faut comprendre deux principes de causes à effet.

La première est celle de Pareto : « 20 % des causes produisent 80 % des effets ». Donc dans le business ça se traduit par le choix des clients. Il s’agit de se concentrer sur les clients qui génèrent le plus de bénéfices et de s’occuper très bien d’eux.

La seconde est loi de Parkinson. Cette loi peut s’appliquer dans différents domaines, pas uniquement dans le business. Elle dit que plus on alloue de temps à une tâche, plus la tâche va devenir complexe et donc plus on va mettre du temps à la réaliser. Donc plus vous mettez une date butoir proche pour une tâche à effectuer plus vous allez faire rapidement cette tâche. Par exemple, nombreux sont ceux qui souhaitent sauter en parachute, mais peu sont ceux qui passent à l’action. Il dit qu’il faut transformer les rêves flous en des chronos-rêves pour qu’il devienne réalité. C’est-à-dire qu’il faut les inscrire dans le temps. Ainsi en mettant une date butoir exemple dans 6 mois, je fais telle chose, ainsi vous avez beaucoup plus de probabilité de réaliser ce rêve la.

Donc si vous parvenez à combiner la loi et Pareto et la loi de Parkinson vous avez tout gagné! En effet, le fait de réduire vos actions au minimum pour faire uniquement ce qui est important et le fait de réduire le temps que vous allouez à ses actions, vous allez gagner du temps tout en simplifiant vos tâches en même temps. C’est très simple moins vous faites d’action plus vous gagnez de temps. Moins vous consacrez de temps à ces actions et moins elles seront complexes.

Enfin le dernier concept clé est externaliser les tâches qui ne nous apportent pas la plus grande contribution. Il faut apprendre à déléguer. L’idée est d’éviter de perdre son temps dans des tâches pour lesquelles on est pas spécialement compétent et qui ne nous intéressent pas plus que ça, par exemple vous pouvez faire appel à un comptable pour les tâches administratives. La question du coût est ici centrale. Mais si vous gagnez entre 20 et 25 € de l’heure, et que vous faites ce qu’un autre aurait fait pour 10 ou 15 €, vous utilisez mal vos ressources : vous perdez de l’argent et du temps.

Ce dernier point est un peu controversé, il s’agit de sous traiter des gens ou des entreprises dans des pays ou le revenu moyen est plus faible.

Connaissant les lois et conditions de travail appliquées dans ces pays-là, j’ai un peu plus de difficulté à considérer ce dernier point.

Mais n’en reste pas moins que je vous conseille très fortement la lecture de ce livre.

Le dernier point que j’ajouterai est que malgré que ce livre soit riche de concepts fort intéressants, à mon goût il s’agit d’un livre écrit pour les gens qui ne sont passionnés par leur travail. Personnellement, je conseillerais de faire de ses loisirs ou de sa passion un travail, plutôt que de travailler 4 heures par semaine sur quelque chose qui ne nous satisfait pas à 100 %.

Pour résumer :

Points forts

•il vous incitera à vous réapproprier votre vie.

•Facile à lire;

•Motivant de découvrir le parcours de Tim;

•D’exemples nombreux;

•Plein d’espoir et d’optimisme;

Points faibles

•L’approche individualiste (externalisation);

•Le manque de passion pour le travail.

 

Et vous êtes-vous déjà lu ce livre? Vous a-t-il aidé à augmenter votre salaire relatif?

Si vous ne l’avez toujours pas lu, procurez-le-vous!