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Warka Water, la tour qui transforme l’air en eau

Pour de nombreux pays en voie de développement, l’accès à l’eau potable est encore un luxe. Selon les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus d’un milliard de personnes seraient actuellement privées de cette ressource essentielle. Cela provoque chaque année la mort de milliers de personnes, suite à des maladies provoquées par la consommation d’eau insalubre. Aujourd’hui alors que nous sommes capables d’aller dans l’espace, d’explorer d’autres planètes… il est étonnant que tous, autant que nous sommes, nous ne soyons pas capables avec toutes les technologies dont nous disposons, ainsi qu’avec le niveau de science et de technologie actuelle, nous ne soyons pas capable d’aider les personnes dans le besoin.

Pour pallier ce problème, un architecte italien s’est penché sur la question et a crée la tour Warka Water. Il l’a appelée « Warka » en hommage à un arbre qui produit une zone d’ombre précieuse, sous laquelle se rassemblent les communautés. L’architecte Arturo Vittori s’est entouré d’étudiants en architecture pour concevoir cette solution innovante. Ces derniers viennent de différents coins de la planète et notamment d’Éthiopie.warka-water-tour-transforme-air-eau-potable-nuage-condensation-arturo-vittori-9

Derrière ce projet, il y a un objectif double : d’une part donner accès à de l’eau potable, d’autre part  créer un lieu de rencontre.

 

Warka Water : une solution au problème de l’accès à l’eau potable dans les zones rurales arides :

Warka Water, c’est une tour d’une dizaine de mètres de haut, sur laquelle est tendu un filet qui permet de récolter l’humidité des nuages. Désormais cette tour permet de les besoins en eau d’un village éthiopien.

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Mais quel est le principe de la tour Warka? Comment parvient-elle à capturer les nuages?

La tour Warka capte dans ses filets l’humidité de l’air et plus spécialement du brouillard. Ce filet est composé d’un matériau de mailles en plastique constitué de fibres de nylon et de polypropylène qui agissent comme des micros-tunnels pour « récolter » des gouttelettes. Cette technique qui capture l’humidité grâce au textile n’est pas nouvelle en soi. En effet elle a déjà été utilisée à diverses reprises, à divers endroits sur le globe. Cependant le fait d’appliquer cette technique à une structure cylindrique la rend plus efficiente. Cela récupérer l’humidité de l’air peut importe la direction du vent.

Mais comment ça fonctionne cette immense structure?

La tour Warka permet d’abord d’attraper les fines gouttes dos du brouillard qui se dépose sur les filets en le traversant. La tour Warka permet aussi récupérer les gouttes de pluie qui s’accrochent aux filets en tombant. Enfin, la Tour Warka permet de récupérer l’eau, mais aussi les gouttes de rosée qui se forment aux heures les plus fraîches de la nuit. Toutes les formes d’eau sont finalement recueillies dans une grande cuve de stockage. Cette cuve est située « en sous-sol » ce qui permet de la garder à une température plus fraîche, et d’éviter l’évaporation.

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Mais ce dispositif est-il bien efficace? Autrement dit quelle quantité d’eau ce dispositif permet-il de récolter?

L’architecte reste assez évasif sur les résultats de son installation car la collecte est très variable:  dépendamment  principalement de la météo. Mais la finalité de cette installation c’est de pouvoir apporter à la communauté 100 litres d’eau par jour en moyenne sur une année.

Mais comment la fabrique-t-on?

Cette tour peut être construite en environ 10 jours avec l’aide de cinq ou six personnes.

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Pour construire cette tour pas besoin de matériaux extraordinaires les outils sont basiques et les matériaux sont très simple. Pour construire cette tour, vous aurez donc besoin : de bambou de filet, de ficelle, et d’attaches métalliques.

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Les outils nécessaire pour sa construction sont eux aussi très restreint. En effet, pour fabriquer cette tour de plus de 10 m, il faut seulement, un marteau, une perceuse, une machine à coudre, des ciseaux, une scie, une pince coupante et une pince plate, ainsi qu’un mètre ruban et diviseur de bambou, ( ou outil qui permet de diviser la tige du bambou en morceaux de largeur égales).

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La tour peut être assemblée  sans échafaudages ou d’équipements électriques. Arturo Vittori travaille en collaboration avec les communautés locales en intégrant les outils traditionnels et les techniques de construction ancestrales. La structure est composée de tiges de bambou croisés qui conférent à la structure une certaine résistance. La tour est donc constituée de plusieurs modules qui sont par la suite assemblés.

 

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Le bambou est un matériau adéquat pour ce genre de structure:

D’une part parce qu’il est léger, d’autre part il est élastique. De plus c’est un matériau qui pousse rapidement et qui est disponible un petit peu partout dans le monde. Cela permet d’utiliser des ressources disponibles localement.

 

Capter l’eau de l’air, une goutte après l’autre :

Dans les montagnes brumeuses de Dorzé, au sud de l’Éthiopie, une élégante structure de bambou capture dans ses  lets l’humidité de l’air pour offrir aux populations locales une ressource en eau saine, accessible et renouvelable. Dans ces régions où l’isole- ment et le relief rendent dif cile l’accès aux ressources, le forage de puits n’est pas la meilleure des solutions. Avec son projet Warka Water, l’architecte italien Arturo Vittori offre une alternative simple, peu coûteuse et à faible impact écologique. Cependant rien ne prédestinait Arturo Vittori a créé ce projet. Alors qu’il se passionner pour le design d’avion il est frappé par le problème de l’eau en Éthiopie. Il décida alors de mettre ses compétences d’architecte à la réalisation de ce projet. La base du projet a été l’arbre Warka car c’est la base du développement de la vie sociale en Éthiopie.

 

La forme des tours Warka Water a également beaucoup évolué depuis le début du projet:

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Arturo Vittori a réalisé des tests sur près de 14 prototypes afin de mettre au point celle qui permet d’obtenir le plus d’eau potable.

 

L’architecte Arturo Vittori travaille à l’amélioration des performances, et plus particulièrement sur la performance des filets.

En collaboration avec un  laboratoire allemand, il a mis au point de nouveaux échantillons plus dense qui permettent de récolter cinq fois plus d’eau que les filets d’origine.

Une nouvelle génération de Tour est déjà en gestation :

L’architecte et son équipe travaillent à adapter la forme à différents climats, notamment à des climats plus arides.

Il envisage aussi par la suite de créer des tours qui puissent collecter l’eau au sein même des maisons. Il souhaite intégrer la technologie de la tour Warka en acheminant l’eau directement dans l’habitat. Cela éviterait aux populations de se déplacer pour aller chercher de l’eau.

Le financement participatif au l’implantation d’un projet de design environnemental et social:

L’implantation de ces tours, permet aux population d’avoir accès à de l’eau potable, en tout temps. Ainsi libérés des contraintes de ravitaillement, les enfants, peuvent alors aller étudier, et les populations peuvent aussi faire pousser des fruits et légumes, grâce à l’eau disponible.

L’architecte a implanté ces tours à l’aide du financement participatif dans différentes zones arides.

Il estime que le coût de construction d’une tour avec les matériaux locaux ne dépasse pas 500 €.

La tour Warka a remporté le prix mondial du Design à « impact » environnemental. Et pour continuer à étendre son projet, l’entreprise associative Warka Water a lancé un appel au don sur Internet. Donc, si le coeur vous en dit, si vous souhaitez participer au financement de l’accessibilité à l’eau potable, dans les zones rurales arides, vous pouvez faire un don, via Paypal à partir du site internet du projet, ici !

 

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Packaging: une lunch box en forme de kaleidocycle

Un panier-repas en forme de kaleidocycle :

Une lunch box à compartiments :

Flip Food est un panier-repas à six compartiments. Il a été conçu par Ilias Markolefas et Nathalia Martinez Saavedra. Il a la forme d’un kaleidocycle.

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On dit que le Kaléidocycle, aussi appelé flexahedron a été inventé par un étudiant de mathématiques qui s’ennuyait. Ce petit jouet peut vous amuser pendant des heures… car il a la particularité de pouvoir se tourner à l’infini.

Le kaléidocylce est en fait, un anneau en trois dimensions composées de tétraèdres, c’est-à-dire de pyramides à base triangulaire. Ces anneaux tournent sur eux-mêmes, ce qui donne un effet… presque hypnotique!

On voit aussi souvent des GIF de kaléidocycles sur internet pour leur pouvoir hypnotisant.

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Géométrie, origami, kaléidocycle et M. C. Escher :

La première fois que j’avais rencontré le terme « kaléidocycle », c’était dans le livre « M. C. Escher Kaleidocycles » de Doris Schattschneider. Je me souviens bien de ce livre, feuilleté un après-midi chez Nature et Découvertes. La régularité et la symétrie de la géométrie des kaléidocycles étaient combinés à l’art graphique d’Escher. Cela me fascinait. Ce livre contient de modèles de rotation tridimensionnels. Il associe la magie des œuvres d’Escher aux mathématiques en trois dimensions. Il permet d’assembler de fabuleux modèles géométriques grâce à des feuilles prédécoupées.

Du kaléidocycle à la Flip Food Lunchbox

La Flip-Food Lunchbox, est basée sur un patron de kaléidocycle. Mais au lieu de coller et de sceller les tétraèdres ils restent ouvert. Ce qui permet au kaleidocycle en tant que forme tridimensionnelle  de pouvoir contenir quelque chose. Ainsi il est possible d’y ranger des éléments, comme un déjeuner.

 

 

 

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Ce sac à lunch est réalisable en papier brun. Les designers ont également conçus des pochoirs géométriques.

 

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Ce projet d’Ilas Markolefas et de Nathalia Martinez Saavedra, a été présenté en 2013 lors de la Semaine de la design à Milan. Il faisait partie de l’exposition « Altered Appliances » de Piet Zwart Institute.

Pensez-vous que cette Lunch-box, sera un jour utilisée dans la restauration rapide à emporter ?

 

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Table de réunion transformable en table de ping-pong

Qui n’a jamais rêvé d’avoir une table de ping-pong chez soi ou au travail?

Je suis certaine que vous êtes nombreux à rêver de pouvoir prendre un petit moment de détente après la pause déjeuner au travail, ou après un repas trop copieux. Mais malheureusement pour la plupart d’entre vous l’occasion ne se présente pas, car une table de ping-pong requiert beaucoup (trop) d’espace.

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Sachez que le designer Sean Woolsey a à cœur votre bien-être et votre divertissement.

Alors afin que votre séjour puisque accueillir toutes ces fonctions, il a imaginé une table aux fonctions multiples. Sean Woolsey a eu l’idée de créer une table de ping-pong, loin des couleurs criardes habituelles. Il a conçu une table élégante qui pourra s’insérer à merveille dans votre salon.

Cette table de Ping Pong peut faire office de table à manger ou encore de table de conférence, lorsque l’on ne fait pas une partie avec ses invités!

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Des objets multifonctionnels pour des espaces restreints : 

Aujourd’hui de plus en plus d’objets sont multi-usages (à commencer par l’objet sur lequel je suis en train de rédiger cet article). Mais jusqu’à lors la table était un objet assez mono-fonctionnel. En effet, la plupart des tables présentes dans nos intérieurs sont des objets devant lesquels on demeure toujours en position assise pour occuper une activité comme manger ou travailler selon les types de tables.

Désormais pour répondre à nos modes de vie de plus en plus mobiles, de nombreux objets sont transformables pour accueillir plusieurs fonctions selon les moments de la journée, comme le canapé lit par exemple.

Le fait d’imaginer des objets aux fonctionnalités multiples permet de maximaliser leur emploi et ainsi d’optimiser l’espace.

Alors pourquoi pas une table aux fonctions diverses?

Sean Woolsey a conçu cette table de façon à pouvoir accueillir dans votre bureau ou dans votre séjour des parties de ping-pong.

Ainsi même si l’espace dont vous disposez est restreint, pour pourrez vous octroyer un peu de divertissement.

Les dimensions correspondent aux spécifications techniques de l’ITTF. Elles ont été scrupuleusement respectées, afin que l’utilisateur puisse avoir une expérience de jeu réelle.

La plus chic des tables de tennis de table :

Alors oui, vous pouvez très bien décider de manger sur une table verte ou bleue dans votre séjour. Mais la particularité de cette table de jeu c’est aussi sa matérialité.

Cette table a été conçue et fabriquée à la main dans l’Atelier de Costa Mesa en Californie.

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Elle a été réalisée en noyer noir. Elle comprend une ligne médiane en érable. Cette fine ligne est aussi discrète qu’élégante. Cela permet d’accueillir des matches en doubles.

Le filet est amovible:

Le filet peut-être facilement monté/démonté sur la table à l’aide de boulons. Cela permet à cette table de pouvoir remplir ses fonctions de table de conférence ou de bureau… Du moins lorsqu’elle ne sert pas de table de ping-pong !

Des finitions vraiment au top:

Dans l’optique d’ouvrir au maximum le champ des usages, la table a même été finie avec une huile et une cire alimentaires pour éviter les taches alimentaires si elle sert de table à manger.

Les accessoires:

La table de ping-pong Woolsey est livrée avec quatre raquettes fabriquées en noyer et érable, ainsi cinq balles de ping-pong . Le tout se range dans un présentoir mural.

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Grâce à une essence noble et des finitions de qualités cette table de luxe a tout à fait sa place dans un salon. Cette table d’autant plus élégante que la plupart des tables de ping-pong sont des objets à faible valeur esthétique!

Grâce à son design élégant et ses finitions soignées, aucun client n’imaginera une seule seconde que ce mobilier élégant se transforme en table de tennis de table… À moins que vous les challengiez!

 

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Du cuir à base algue? WTF ?

L’algue est un matériau aux qualités insoupçonnées :

On en consomme quotidiennement sans même s’en apercevoir. Et oui les algues ne sont pas que servies dans les restaurants japonais ou chinois. On en trouve dans des produits du quotidien comme dans les dentifrices, la charcuterie. On en retrouve aussi dans certains desserts sous forme de liant. Même si les algues font partie de notre quotidien nous ne les voyons pas. Car elles sont présente sous forme d’extraits.

Mais Julia Lohmann, une jeune designer s’est beaucoup questionnée au sujet des algues, et plus particulièrement des varechs. Julia Lohmann a été formée au Royal College of Art de Londres. Cette jeune créatrice s’inspire de la nature et du monde qui l’entoure pour ensuite questionner et réinventer les principes et les matériaux établis du design.

Ainsi dans son travail elle n’hésite pas à employer des matériaux inattendus ou sous-estimés, comme la bakélite ou encore les algues. Avec ses matériaux originaux, elle réalise des projets à la croisée du design et de l’art…

Des objets  jour à base d’algues :

Pour son projet de diplôme elle a présenté au jury des abats jour fait d’algues.

 

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Pour ce projet hors du commun, elle a utilisé des varechs. Ce sont des algues brunes. Elles sont présentes en quantité sur les côtes du nord des océans Atlantique et Pacifique, de la mer du Nord et de la mer Baltique.  Les agriculteurs les ramassent et s’en servent régulièrement d’engrais.

Difficile d’imaginer des algues, comme objet de décoration dans notre salon…

En effet, quand on pense à ces algues, on imagine instantanément les aspects dégoulinants et leurs odeurs nauséabondes. Or une fois séchées l’odeur des algues s’estompe puis disparaît. De plus, si les algues sont méticuleusement séchées elles sont ensuite facilement travaillable.

Utiliser la découpe laser pour effectuer une dentelle d’algues :

La découpe laser permet d’obtenir un rendu précis, raffiné et élégant. Elle permet de dessiner des motifs géométriques qui constatent avec le côté organique des algues.

Désormais, elle partage son temps entre Hambourg où elle enseigne aux Beaux-Arts et Londres, ou elle poursuit ses expérimentations avec des matériaux inhabituels.

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Le placage d’algues :

Voici un banc fabriqué à partir de 21 lames de placage d’algues. Le placage d’algues remplace le placage de bois traditionnel. Ce banc a été développé par Julia Lohmann dans le cadre de sa bourse de recherche offerte par la Galerie Stanley Picker à Kingston.

 

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L’algue, le matériau de demain ?

Julia Lohmann croit beaucoup en ce matériau et ces possibilités. Elle pense que les bandes séchées d’algues pourraient constituer une alternative au cuir, notamment pour fabriquer des accessoires ou des bijoux.

 

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Elle pense également que ce matériau pourrait remplacer le papier et le plastique pour fabriquer des objets comme ces abat-jours de lampes par exemple.

Cependant ce matériau dans sa forme actuelle présente quelques contraintes. En effet, pour avoir une grande surface les varechs doivent être cousus entre eux. Une fois assemblés il est alors possible de les travailler et de les transformer en objets, ou en accessoires!

Et vous que pensez-vous des algues? Vont-elles s’inviter dans nos intérieurs ou dans nos garde-robes?

En tout cas, Julia Lohmann est enthousiaste. Elle songe déjà aux impacts positifs que pourrait avoir l’utilisation d’algues. En tout cas, à défaut que ce matériau inattendu se fasse une place dans nos intérieurs, il a fait entrée au musée V & A à Londres.

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Agriculture urbaine : un tutoriel pour construire un jardin 

L’agriculture urbaine ou le défi de faire pousser des aliments sains localement :

L’agriculture urbaine, un phénomène de mode ?

La culture des fruits et des légumes en ville n’est pas un phénomène récent. Cependant, ces dernières années on assiste à la multiplication d’initiatives citoyennes en cette faveur, à travers toutes les grandes métropoles. Les citoyens souhaitent réintroduire la nature en ville. La problématique de la disponibilité et de la qualité des denrées alimentaires touche de plus en plus de citoyens. La proximité de la production répond à la demande de traçabilité des aliments exigée par les consommateurs.

Des kits de culture pour bâtir un potager chez soi :

À propos de la volonté croissante de réintégrer un peu de nature dans nos intérieurs, je vous parlais, il y a quelques jours d’hydroponie et du kit de culture hors-sol proposé par Ikea. L’hydroponie permet de cultiver des légumes toute l’année, indépendamment des conditions météo et de l’espace disponible.

Du kit de culture, à l’oasis de verdure :

Cette fois Ikea a collaboré avec Space10 pour créer la Growroom.

Il s’agit d’un jardin sphérique destiné aux citoyens urbains. Space10 est un incubateur d’idées qui travaille pour construire un avenir durable en milieu urbain. Pour eux le problème « l’agriculture traditionnelle occupe beaucoup d’espace et l’espace est une ressource rare dans nos environnements urbains. »

Pour répondre à cette problématique, ils ont conçu une sphère verte. Elle constitue une parenthèse à la frénésie urbaine, dans laquelle il a l’air agréable de se retrancher pour un moment de détente. C’est à la fois une oasis de verdure, un lieu de rencontre ou de détente… à vous de voir!

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L’objectif de la Growroom c’est d’offrir la possibilité aux citoyens urbains de cultiver leur propre potager :

Pour permettre aux citoyens de cultiver leurs propre fruits et légumes en ville, il a fallu s’adapter aux contraintes de celle-ci. Au sein des villes contemporaines chaque mètre carré est cher, et particulièrement convoité. Alors pour palier le manque espace disponible, la Growroom à adopter une forme sphérique. Cela permet de cultiver de façon verticale pour rentabiliser l’espace. Ainsi les sections de cultures se chevauchant. Mais tous les niveaux des plantes peuvent obtenir la lumière.

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Une conception accessible  : 

Le collectif a mis à disposition les plans de la structure gratuitement sur internet. Ainsi n’importe quel bon bricoleur, peut donc s’atteler à la construction de cette structure en bois.

Un pas vers la libre circulation des plans open source :

Les architectes, Mads-Ulrik Husum et Seine Lindholm du collectif Space10, sont à l’origine de ses plans et de leur libre diffusion. Ils ne souhaitent qu’une chose, c’est qu’on partage cette initiative avec le plus grand nombre des personnes possible. Ils souhaitent que les citoyens de toutes les métropoles s’emparent et des plans, et investissent un peu de leurs temps pour créer un dans leur quartier, ou dans leur arrière-cour un jardin sphérique.

 

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Une construction simplifiée :

Les architectes ont travaillé pour rendre l’assemblage de la Growroom, aussi simple et intuitif possible. Ce geste a pour but de ne pas décourager les gens, de façon à maximiser son adoption.

 

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DIY : un tutoriel pour construire ce superbe jardin d’intérieur :

Il vous faut :

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Pour la construire, il vous faudra tout de même environ 17 planches de contreplaqué et 500 vis, ainsi qu’un tournevis et un marteau. Cependant pour découper toutes les pièces mieux vaut se parer de matériel professionnel. Les plans, sont parfaitement adaptés pour être envoyés et découpés grâce à une découpe laser ou une fraiseuse CNC. La découpe des pièces est le seul obstacle de la mise en œuvre de son projet… Mais cependant, au sein des métropoles il existe de plus en plus de fablabs. Ils permettent d’utiliser et/ou d’emprunter une machine pour découper les différentes pièces.

Une fois terminée, la structure est de 2,8 m sur 2,5 m. Cette taille permet de pénétrer à l’intérieur et de prendre une pause dans un écrin de verdure.

Let’s do it  :

Si vous souhaitez installer ce beau jardin urbain chez vous, ou dans votre commune, je vous invite à télécharger les plans et les instructions. N’hésitez pas à partager avec nous, avec les architectes Mads-Ulrik Husum et Seine Lindholm et sur les réseaux des photos de vos créations!

 

Adidas lance des chaussures à base de soie artificielle d’araignée

Addidas ne cesse de me surprendre par ses innovations écologiquement engagées. Après avoir dévoilé des chaussures imprimées en 3D, ainsi des chaussures fabriquées à partir de filets et autres déchets de plastiques prélevés au large des côtes des Maldives, la société a récemment révélé de nouvelles chaussures biodégradables en soie artificielle d’araignée.

D’habitude sur ce site, je fais plutôt l’apologie de petits designers locaux, mais lorsque des innovations prometteuses font surface, j’aime bien les aborder.

Une démarche biomimétique :

S’inspirer de la nature plutôt que la détruire :

Le Biomimétisme c’est comme son nom l’indique un « mime », une reproduction du « bio » c’est-à-dire la biologie. Il s’agit de prendre la nature pour modèle ou pour inspiration afin de chercher à reproduire, les formes, les matériaux ou les processus des systèmes biologiques. Un des exemples formels régulièrement repris par les designers (entre autres) est la ruche. Elle représente un bon exemple d’utilisation efficiente des matériaux. Sa structure en alvéoles permet d’obtenir une grande solidité avec peu de matière première (de cire dans le cas de la ruche). En effet, un nid-d’abeilles est constitué à 95 % de vide. Mais ce vide est extrêmement résistant. En effet, des ruches d’abeilles ont même été retrouvées presque intactes dans les tombes des pharaons.

Pourquoi chercher à imiter la soie d’araignée? 

Les araignées sont perçues dans les sociétés occidentales comme des êtres nuisibles, et laids. Elles sont pour la majorité offensive et pourtant, la phobie des araignées est l’une des plus fréquentes. Cependant au lieu de chercher à les éliminer, des scientifiques se sont intéressées aux toiles qu’elles produisent pour capturer leurs proies. Elles sont étonnement solide et élastique.

Cependant il est impossible de faire une culture d’araignées dans le but de tenter d’extraire le fil de soie, car lorsque les araignées sont élevées en captivité, elles se dévorent entre elles. C’est pourquoi pour industrialiser cette fibre, il était donc nécessaire de fabriquer une soie synthétique.

Biosteel une fibre qui imite la soie d’araignée :

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Adidas a collaboré avec une autre société allemande appelée AMSilk. Cette dernière a mis au point une fibre synthétique baptisée Biosteel. 

Ce matériau unique est semblable à de la soie d’araignée, mais produit de manière artificielle :

La soie d’araignée synthétique est obtenue grâce à une bactérie génétiquement modifiée. Elle est ensuite fermentée avant d’être filée.

Le Biosteel est aussi résistant que la soie produite par l’animal aux huit pattes. Il possède cependant des propriétés uniques qui font de la prochaine basket d’Adidas une chaussure à la fois idéale pour son acquéreur ainsi que pour l’environnement.

Les nombreux avantages du Biosteel :

Le Biosteel est biodégradable…

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Être biodégradable, cela ne signifie pas ces chaussures auront une durée de vie limitée. Bien au contraire… La fibre de Biosteel est un matériau extrêmement résistant, tout en étant plus légère que d’autres fibres synthétiques.

 Ça signifie quoi des baskets biodégradables?

Le prototype imaginé par Adidas se dissout dans l’eau au contact d’un enzyme particulier. Donc pas de risque de voir votre chaussure disparaître si vous marchez dans une flaque d’eau! L’enzyme est un micro-organisme qui se nourrit de la fibre biosteel.

L’idée est bonne, mais ça signifie qu’il faut que Addidas, ou une autre société prenne en charge la fin de vie de chaussures.

Pas besoin de teinture pour obtenir cette jolie teinte de beige :

En plus d’être 100 % biodégradable, sa couleur est naturelle. En effet ce sont les propriétés de protéines qui donnent au fil cette couleur douce et beige.

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Le Biosteel, une fibre artificielle avec des propriétés antibactériennes

Bref les défenseurs des droits des animaux ainsi que les sportifs adoreront ces chaussures. Les uns car elles sont complètement végétaliennes, et respectueuses de la nature, les autres, car ces chaussures assurent une excellente gestion de l’humidité. En effet, cette fibre artificielle a des propriétés antibactériennes. Donc même vous parvenez à transpirer dans ces nouvelles chaussures aérées, il n’y aura pas d’odeur pestiférantes après votre séance de sport.

Quand seront-elles disponibles et à quel prix?

Et bien, malheureusement, pour le moment l’enseigne n’a pas abordé la question du prix de ses chaussures ni la date officielle de leur mise en marché. On parle d’une sortie commerciale envisagée pour fin 2017.

Même si l’aspect commercial de ses chaussures est encore flou, ce textile innovant ouvre la voie pour de futures applications dans des domaines connexes. La soie d’araignée synthétique est un textile qui ne présente actuellement aucun désavantage écologique. C’est pourquoi on pourrait envisager de remplacer de nombreux objets comme les gilets pare-balles. Ils sont actuellement fabriqués à base de kevlar. Le kevlar est un polymère thermoplastique  fabriqué à partir de pétrole, ce qui en fait un matériau polluant.

En tout cas, je me ravis de constater que cette marque américaine aux larges profits ne se contente pas de vivre sur leurs modèles phares (comme les Stan Smith, entre autres), mais qu’elle s’engage dans le recyclage et l’écologie. Cette démarche constitue un réel exemple qui pourrait et devrait en inspirer d’autres…

Et selon vous, quelles sont les enseignes les plus engagées pour le respect de la nature?

 

Lors de mon partage de l’article sur Facebook, les aspects de greenwashing, des impacts environnementaux, ainsi de que l’aspect biodégradable de ces chaussures ont été soulevés. C’est pourquoi j’ai décidé de rééditer l’article le 25/02/17 afin d’apporter plus de précisions. 

Du greenwashing à l’impact positif c’est possible??

Je comprends que certains d’entre vous soient sceptiques, car il s’agit de chaussures développées par Adidas… Cependant, je ne fais pas l’apologie de cette marque, mais j’exprime mon enthousiasme pour cette nouvelle fibre textile dont Adidas est le premier à s’emparer. Je vois Adidas comme une grande entreprise aux larges profits, qui a la capacité de faire des tests, des essais, et je trouve ça remarquable qu’elle le fasse. De plus, c’est rare qu’une biotechnologie aboutisse sur la création de produits fonctionnels et disponibles sur le marché. En effet, une des qualités de cette fibre, c’est sa capacité à être produite à une échelle industrielle.

Je comprends parfaitement que mon enthousiasme face à cette biotechnologie ne soit pas partagé et ne fasse pas l’unanimité. Mais pour ceux qui craignent qu’Adidas soit une entreprise qui n’agit que par motivation du profit, je ne vais pas tenter de changer votre perception là-dessus… mais je me réjouis simplement que le profit ne se fasse pas au détriment de l’environnement. Ensuite, pour les détracteurs de la société aux trois bandes, j’aimerais attirer votre intérêt sur le fait que la fibre Biosteel a été développée par AMSilk.

Pour ceux dubitatifs, vis-à-vis des procédés de fabrication utilisés ainsi que leurs impacts environnementaux. Sachez que la fibre Biosteel a reçu la certification conforme à OEKO-TEX pour la classe de produit 1 et confirmée par l’Institut Hohenstein. 

Qu’est ce que c’est cette norme Oeko-Tex?

C’est un label qui vise à garantir les qualités humano-écologique des textiles. Il garantit que le textile en question est exempt de produits toxiques pour le corps (la santé et la peau) et pour l’environnement. Cette certification montre que les fibres Biosteel atteignent des normes plus élevées que certains textiles (qui font sans doute partie de votre garde-robe).

Tout d’abord, cette norme tient compte de l’écologie de production : 

C’est-à-dire que ce label tient compte des effets des procédés de fabrication. Cela implique autant les travailleurs, que l’environnement.

Pour les travailleurs il est question des normes de sécurité au travail. Pour l’environnement, les critères portent sur la consommation de matières premières, notamment d’eau et d’énergie. Mais ce label se préoccupe aussi du traitement des eaux usées et de la génération éventuelle de déchet, de bruit et de poussière.

Ensuite, cette norme tient compte de l’écologie humaine :

Cela signifie que ce label vérifie les effets des textiles et de leurs composants sur la santé et le bien-être des personnes.

De plus, cette norme tient compte de l’écologie d’utilisation : 

Pour ce faire le label examine les effets sur l’environnement lors :
du lavage, du nettoyage et de l’entretien des textiles.

Enfin, cette norme tient compte de l’écologie d’élimination :

C’est-à-dire que ce label étudie la fin de vie de la matière. Ici, il la matière est biodégradable. Donc pas de problèmes à evisger pour l’élimination ou recyclage.

Bref, je crois qu’on peut affirmer que c’est un label cohérent :

En effet, il se préoccupe de nombreuses les facettes de l’écologie dans le secteur textile.

 

Artificielle + biodégradable = c’est possible?

Pour les sceptiques vis-à-vis de l’aspect biodégradable, sachez que le SGS Institut Fresenius a confirmé que les fibres Biosteel développées par la société AMSilk le sont.

En effet, cette matière a été soumise à un essai de biodégradabilité conforme à la norme OCDE 301B. Le résultat  a été définie comme étant « facilement biodégradable ».

 

Alors certes je ne suis pas chimiste… Je ne possède pas la connaissance de l’intégralité du processus développement de cette fibre… Mais au vu des certifications  reçues par cette fibre,  je reste enthousiaste.

Enfin, je ne suis pas commanditée ou sponsorisée par Adidas…

J’ai écrit cet article, car je crois en l’impact positif que peut avoir la fibre Biosteel notamment dans les champs d’applications connexes.

 

 

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Une cuisine IKEA 100% recyclée 


Nous avons déjà parlé de IKEA pour leur matériaux, ou pour l’emploi du tricot 3D qui permettait de réduire la quantité de déchets, mais cette fois, on vous parle d’IKEA pour son engagement envers le recyclage ! 

Des façades de cuisine en plastique recyclé et bois récupéré

Le studio de design suédois, Form Us With Love, a collaboré avec IKEA. Ensemble ils ont imaginé la collection KUNGSBACKA. Il s’agit de façades de cuisine fabriquées à partir de matériaux récupérés. L’idée de départ c’était de créer et de proposer un produit plus durable.

Et si nous fabriquions uniquement à partir de déchets?

La collection KUNGSBACKA est la première ligne de façade de cuisine, entièrement fabriquée à partir de bouteilles en plastique recyclé et de bois récupéré. KUNGSBACKA prouve que le recyclable peut être alternative viable et même retable. Cette collection peut contribuer à changer la perception que nous avons du recyclage, ainsi que des objets mal-aimés du quotidien tel que des bouteilles en plastique.

L’idée « novatrice » de ce concept c’est de récupérer une partie de 100 milliards de bouteilles en plastique qui sont émises et utilisées chaque année. Parmi cette quantité faramineuse de bouteilles, rares sont celles sont réellement recyclées. L’idée de cette collaboration, c’est de démontrer les possibilités du recyclage.

D’où proviennent les déchets? 

Les panneaux sont composés de bouteilles en plastique provenant de diverses municipalités du Japon. 25 bouteilles en plastique suffisent à produire un panneau de 40x80cm. Le bois recyclé lui provient de différentes sources. Il provient à la fois de résidus de scierie, mais aussi de vieux mobiliers. Le bois, une fois récupéré, est ensuite réduit en petits copeaux puis compacté. Enfin les copeaux sont moulés ce qui permet d’obtenir la forme souhaitée, c’est-à-dire un panneau dans le cas de ces éléments de cuisine.

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Le recyclage à grande échelle peut avoir un impact immense (sur la société de consommation)

Les produits IKEA sont achetés par de très nombreuses personnes. C’est pourquoi le recyclage à cette échelle peut avoir un impact considérable. Le recyclage au sein de l’industrie peut contribuer au changement de notre manière d’utiliser les ressources et les matériaux. En effet, en sachant que 25 bouteilles permettent de fabriquer un panneau, certains peu enclins au recyclage pourraient être amenés à changer leurs visions de ce qu’est un déchet. De plus, je trouve respectable que des entreprises comme IKEA participent à leur manière à la conscientisation de la population. Car pour ce qui ne ferait pas le recyclage chez eux, cela peut leur faire prendre conscience, qu’une infime partie de leurs déchets annuels, pourraient contribuer, à fabriquer la cuisine de leurs rêves!

Le défi du recyclage :

Le défi de cette collaboration était de produire à partir de matériaux recyclés sans perdre de vue le coût de production. Les meubles IKEA doivent rester accessibles à leur clientèle actuelle. Cette collection a donc nécessité un développement un peu plus long. En effet, il fallait trouver à la fois des matériaux durables, dont la transformation serait rentable et avec lesquels il était possible de proposer un produit de qualité.

Au niveau du design

Les façades sont de couleur gris anthracite mate, quasi noire. C’est une couleur assez forte, cependant, assez esthétique. Les finitions sont belles. Chacun des bords des façades est chanfreiné. Le fait que les arrêtés ne soient pas trop stricts rend la couleur noire moins dure. Bref, c’est un petit détail, mais qui parvient à briser le côté rigide ainsi que la planéité des façades de la cuisine? Elles sont associées avec les poignées de cuisine HACKÅS. Elles offrent un look propre et tendance.

Vous avez l’envie de changer votre cuisine? 

Pensez à l’option de ne changer que les façades, car bien souvent on change la cuisine au complet, pour un souci d’esthétique, mais finalement c’est juste qu’elle est un peu ringarde.

Pour la suite…

J’espère que IKEA adaptera ce mode de production à diverses collections de cuisines… Et pourquoi pas, généraliser l’emploi de matériaux recyclés pour la fabrication des divers produits?

 

Le jeu de construction réinventé par un architecte

Les legos et les Kapla sont connus de tous. Ils sont partis intégrantes de nos enfances. Mais il se pourrait bien qu’un nouveau jeu s’impose dans les années à venir, sur le marché du jeu de construction. Il s’agit du Tsumiki, ce qui signifie littéralement « Lego japonais ». C’est un jeu conçu par l’architecte japonais Kengo Kuma. Il est mondialement connu pour son travail méticuleux. Il a énormément travaillé la question de l’assemblage des structures de bois.


Cet architecte est également le concepteur d’une panoplie de projets. Il a conçu aussi bien des musées comme le Nezu Institute of fine arts à Tokyo, le Xinjin Zhi ou encore le château de Kanayama à Gunma. Mais il a aussi conçu des maisons « Mesh/earth » à Tokyo, ainsi que des hôtels, comme l’hôtel international de Kyoto. C’est aussi lui qui a remporté la candidature pour la conception du nouveau stade olympique de Tokyo.

Un jeu de construction conçu par un architecte, ça donne quoi ?

Kuma a imaginé un jeu de construction avec lequel il aurait sans doute aimé jouer lorsqu’il était plus jeune. Car le Tsumiki représente en quelque sorte le prolongement de l’œuvre architecturale de Kuma. En effet, ce jouet créatif se compose des pièces en forme de V. À la base de chaque branche se trouvent des encoches qui permettent aux blocs d’être associés avec une grande flexibilité. Les combinaisons et l’empilement de pièces sont multiples et permettent de créer des formes organiques telles que des animaux, ou encore des sculptures. Les éléments triangulaires permettent de laisser libre cours à votre imagination. Ce jeu est adapté aux personnes de tous âges. Il permet non seulement de satisfaire le goût intuitif du jeu de construction, mais également d’entretenir la dextérité.

Un joli packaging, pour un jeu écoresponable

L’emballage du Tsumiki est également très élégant. Les pièces sont conservées dans de petites boîtes en forme de maisons avec des toits pointus. L’emballage comporte une fente qui attire le regard. Cela permet d’appréhender la matière et la texture des blocs de cèdre. Pour la fabrication du jeu Tsumiki l’architecte japonais Kengo Kuma, a collaboré avec l’organisation de protections des forêts « more trees ». Les blocs sont composés en bois de cèdre du Japon et certifiés par le Forest Stewardship Council (FSC).

 

Le jeu Tsumiki peut inspirer aux enfants, un goût pour l’esthétique et la nature. Et contrairement aux jeux en plastique, il a un impact positif sur l’environnement ainsi que sur de la protection de la nature. Tsumiki est disponible en trois formats différents. Il est possible d’acheter des boites de 7, 13 ou 22 pièces. Elles sont disponibles en ligne pour environ 70 $ ici.

Jan Kochański re-dessine le duo pelle et balayette

« Sweeper and Dustpan » de Jan Kochański

Imaginé par le designer polonais Jan Kochański et produite par Menu, cet duo de pelle est balayette est appelé Sweeper & Funnel. Il a remporté le prix Wallpaper Design dans la catégorie « Best Fireseide ». Un prix qui souligne l’ingéniosité de la forme de l’objet.

La plupart des ensembles pelles et balayettes qui sont disponible sur le marché sont, pour la plupart, des objets de faible valeur esthétique. C’est pourquoi il a fallu que Jan Kochański s’intéresse à cet objet, pour lui redonner un peu de style et le faire évoluer un peu. L’objectif de Jan Kochański était simple. Il s’agissait de concevoir un objet fonctionnel et facile à utiliser.

Mais comment repenser un objet aussi banal et usuel que celui-ci?

Jan Kochański a développé des scénarios d’usages. Comment se sert-on d’une pelle et d’une balayette? Quelles sont les éventuelles difficultés rencontrées lors de l’utilisation? À partir de ces constats établis à partir d’observations, Jan Kochański à repenser la forme de la pelle. Il a évidé la poignée de celle-ci afin de pouvoir évacuer la poussière et autres résidus par un mince entonnoir. Cette modification permet désormais aux utilisateurs de ne plus faire tomber la moitié de ce qu’ils viennent de ramasser à côté de la petite poubelle de la salle de bain, par exemple. Il suffit de balayer votre poussière, de la transporter dans la pelle vers la poubelle, puis de l’incliner vers l’arrière vers la poignée. Ainsi, la poussière tombe  parfaitement à travers l’entonnoir.

 

inspiration-jan-kochanski-pelle-balayette-design-innovation

inspiration-jan-kochanski-pelle-balayette-design-innovationEt sinon, parlions de la composition de cet objet.

La balayette est fabriquée à partir de crin de cheval naturel et de hêtre. Le choix du crin de cheval est un matériau qui n’a pas été choisi au hasard. Il a été sélectionné, car le crin naturel est plus efficient pour balayer que son équivalent synthétique.

Les finitions sont également très soignées. La poignée de la balayette est fabriquée en bois. Elle est également bien proportionnée ce qui l’a rend confortable à tenir.

Cependant la pelle est fabriquée à partir de plastique. Personnellement, je regrette que le métal n’ait pas été privilégié pour ce type de produit.

Enfin, au niveau de la couleur, elle se décline en blanc ou noir.Et autrement au niveau du prix, il faut compter environ 50 dollars. Cela n’est pas donné. Cependant, je pense qu’il est important de savoir s’entourer de beaux objets fonctionnels.

En effet, c’est ici que réside le principe novateur de cette pelle.

Une boucle fixée à l’extrémité de la balayette permet de ranger les deux accessoires l’un dans l’autre. De plus cela permet de les suspendre pour les ranger.

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Pour conclure, on peut affirmer que ce projet apporte une réflexion sur un objet d’utilisation quotidienne. Les objets qui nous accompagnent dans notre vie quotidienne méritent qu’on leur prête attention. Bref je crois qu’on peut affirmer que le pari de Jan Kochański est réussi. Il a su créer un objet aux qualités esthétiques et fonctionnelles.

Quand les designers s’auto-éditent

OTHR est une marque de design d’objets 3D imprimés uniques pour la maison. Elle a été fondée par les designers Joe Doucet, Dean Di Simone et Evan Clabots.

Basé à New York, les designers d’OTHR développent des produits de qualité.

La particularité de ce studio, c’est que les designers conçoivent et produisent leurs créations. Ainsi ils contrôlent toutes les étapes de la production à la vente au détail, de leurs créations.

Le studio utilise l’impression 3D. Et ils impriment des matériaux de qualités tels que de la porcelaine, du bronze ou encore de l’acier.

Chaque produit est conçu selon trois principes. Tout d’abord, il doit être utile. En effet, chaque objet est créer dans un but précis. Ensuite, il doit être esthétique. Il faut que l’objet soit beau à regarder. Et enfin, il doit être unique. Cela passe par la conception de séries limitées. Pour faire de chaque produit un produit unique, il est numéroté et accompagné d’un certificat d’authenticité.

Pour une gestion des stocks moindre, et peu de pertes, les articles sont produits sur demande lors de l’achat. C’est pourquoi, il faut être un petit peu patient pour la livraison.

 

Découvrez mes objets 3D préférés.

L’ensemble Juicer EE

C’est un ensemble graphique de presse-agrumes. Il en existe de trois tailles différentes. Il y en a de petites tailles, pour presser des citrons, de moyenne pour les oranges et de grande taille pour les pamplemousses. Chacune de ces presses agrumes est imprimé en 3D en porcelaine blanche.

 

 

Le réceptacle sculpté

Les courbes asymétriques du réceptacle présentent les possibilités du procédé d’impression 3D. Il a été inspiré par les formes créées lorsque le yogourt est mangé avec une cuillère. Le récipient est aussi élégant que sophistiqué. Ses ondulations permettent à l’utilisateur de compartimenter facilement leurs effets favoris.

Ces récipients sont disponibles en porcelaine noire ou blanche.

Torq Casse-noix

Cet outil robuste est aussi beau que puissant. Il est réalisé en acier chromé mat noir. Il s’inspire de la fonctionnalité des outils industriels. La forme de cet objet dicte la tâche de casser les noix. (form follow fonction)

Set de couteaux et spatules

Aussi élégant qu’unique, ce set de pelle à tarte est fabriqué en bronze. Lui aussi a été imprimé en 3D. Il saura attiré l’attention de vos convives.

 

L’Ico Bottle Opener.

Ce décapsuleur au design très atypique est lui aussi imprimé en 3D. Il est réalisé en acier noir. Il prend la forme d’un polygone à 20 facettes. Ce décapsuleur est disponible en édition limitée à 100 exemplaires. Chacun dispose de son numéro gravé.

 

 

Enfin, que pensez-vous de ces objets autoproduit?