mode

DIY : Broder un panier

Les cadeaux de Noël sont finis ?! Dans la lignée du dernier article où je vous proposais de créer un porte-monnaie vous même, je vous apprends aujourd’hui à personnaliser un panier en osier.

Les paniers c’est pratique, c’est tendance, on peut ranger des choses dedans, s’en servir de cache-pot, faire ses courses avec, et j’en passe. Le top !

Donc voici un tutoriel pour apprendre à broder un panier, à l’aide de fil, mais aussi de sequins !

 Pour rappel vous avez sur cette page un tutoriel entier consacré aux bases de la broderie : DIY apprendre à broder

 

diy panier broderie broder tutoriel tuto embroidery cache pot

Pour ce DIY panier brodé, il vous faudra : 

  • un panier
  • un feutre
  • de la laine/coton
  • une grosse aiguille
  • du fil, et des sequins, des perles
  • des ciseaux

Étape 1 : 

À l’aide d’un feutre dessinez un motif sur votre panier, moi j’ai choisi un motif simple et rapide à broder : en effet, il n’est composé que de lignes droites. Si vous y arrivez avec un crayon c’est bien aussi, sur mon panier, ils ne marquaient pas assez.

Après avoir dessiné au feutre, j’ai vaporisé un peu de laques pour que le motif reste intact le temps de broder.

diy panier broderie broder tutoriel tuto embroidery cache pot

 

Étape 2 : 

Munissez-vous d’une grosse aiguille et de fil assez épais (type pelote de coton)

Faites un bon nœud au bout du fil et enfilez l’aiguille. Commencer par piquer le panier de l’intérieur pour que le nœud soit caché.

diy panier broderie broder tutoriel tuto embroidery cache pot

Étape 3 : 

Dans mon cas, j’ai simplement fait des allers, retours entre la tige de la plante et ses extrémités

Pour plus de détails, je vous renvoie à mon premier tutoriel : DIY apprendre à broder

diy panier broderie broder tutoriel tuto embroidery cache pot

diy panier broderie broder tutoriel tuto embroidery cache pot

Étape 4 : 

Continuez le motif et n’hésitez pas à repasser aux mêmes endroits pour épaissir le trait.

diy panier broderie broder tutoriel tuto embroidery cache pot

diy panier broderie broder tutoriel tuto embroidery cache pot

Et voilà !

 

Étape 5 : 

Si vous voulez rajouter des sequins, il vous faudra du fil à coudre bien résistant, une aiguille plus fine, des sequins, et pourquoi pas des perles.

Passer dans le fil, la petite perle. Puis rassemblez les deux extrémités du fil et enfilez le sequin.

diy panier broderie broder tutoriel tuto embroidery cache pot diy panier broderie broder tutoriel tuto embroidery cache pot

Étape 6 : 

Disposez-les de part et d’autre sur votre panier, en faisant des nœuds cachés à l’intérieur.

diy panier broderie broder tutoriel tuto embroidery cache pot

Vous avez fini ! Simple, non, ce tutoriel broderie ?

 

diy panier broderie broder tutoriel tuto embroidery cache pot

 

 

 

veritable-bouleversement-dans-le-milieu-de-la-mode-avec-le-see-now-buy-now

Véritable bouleversement dans le milieu de la mode avec le « See now, buy now »

Image : défilé plus lunettes

 « see now, buy now » c’est quoi ?

Le « see now, buy now » est un bouleversement des codes stricts de la haute couture.

Comment ça fonctionne ?  C’est tout simple : en passant au « see now, buy now », les marques de luxe s’engagent à mettre en vente leurs collections prêt-à-porter aussitôt après le défilé. Jusqu’ici les défilés servaient à présenter ce qui s’en venait pour les prochaines collections. Désormais chez certains créateurs le défilé est désormais un spectacle qui permet de faire un coup d’éclat pour la mise en vente de la collection.

Le but du « see now, buy now »?

Il s’agit de répondre et de satisfaire les envies et les pulsions shoppings de leurs clients.

Désormais les fashionistas n’ont plus besoin de patienter des mois pour s’offrir la pièce convoitée. Elles pourront ainsi se l’offrir dans la foulée ! Cependant cette nouvelle façon de faire divise l’opinion au sein des différentes maisons de haute couture.

 Il y a ceux qui sont pour le « see now, buy now » :

Parmi ceux qui sont en faveur de cette nouvelle façon de faire, il y a bien sûr Burberry.

C’est eux qui février 2016 ont créé l’effroi en annonçant que toutes les pièces qui venaient de défilé de la collection automne-hiver 2016-2017 seraient disponibles à l’achat dès le lendemain du défilé. Une initiative qui sera rapidement reprise par Tom Ford, le directeur artistique aux commandes de Tommy Hilfiger ou encore par Alexander Wang.

Ces derniers en faveur du « see now, buy now » jugent que le calendrier des collections date d’un autre d’âge et qu’il n’est plus approprié aujourd’hui  dans un monde dicté par l’instantanéité.

Enfin il y a ceux qui sont contre le phénomène du « see now, buy now » :

Parmi les maisons qui refusent de céder à l’instantanéité, il y’a Dior, Hermès ou encore Chanel.

Pour elles il en est hors de question ! En effet c’est avec fermeté qu’elles refusent de céder à cette pression de l’immédiateté. Ce phénomène va également à l’encontre de leurs valeurs : le respect de la matière, de la main (formation), du processus créatif et de la fabrication. Dans les maisons de haute couture, tout est parfaitement codifié. Et le sentiment d’attente et de rareté fait parfois volontairement partie des codes.

En effet par exemple il n’est pas possible de rentrer dans une boutique Hermès avec l’envie de s’acheter un sac Birkin et d’en ressortir le sac au bras vingt minutes après.

À l’inverse, des pratiques courantes dans l’univers de la fast-fashion le processus d’achat chez Hermès est bien différent. Pour acheter un sac, il faut tout d’abord prendre rendez-vous. Ensuite, lors de celui-ci on prend conseil, consulte les matières et les modèles, puis on passe commande. Enfin, la réception de la commande ne se fera pas dans les 48 h, il faudra patienter entre 2 mois et 1 an, pour finalement pouvoir avoir le sac convoité entre les mains.

Les délais sont très longs, mais la demande ne semble pas décroître bien au contraire.

See now, buy now est un finalement un point de vue autour de la notion de désidérabilité :

Quel produit est le plus désirable ? Celui que l’on vient de voir sur le défilé, symbole absolu de la nouveauté ? Celui pour lequel on doit s’armer de patience, car il est fabriqué sur mesure et que sa conception est longue ?

La question de la rareté joue également un rôle primordial.

Alexander Wang a lancé sa collection en collaboration avec Adidas, en adoptant la stratégie du see now buy now. Mise en vente par surprise à la sortie du spectacle et Wang bénéficiant initialement d’une identité de marque très forte, le succès a été au rendez-vous. Pour renforcer d’autant plus la désirabilité de ses pièces et le sentiment d’urgence chez les clients, le designer a décidé de commercialiser une série très limitée de produits. Encore une fois, c’est un pari gagnant!

Plus question pour les consommateurs d’attendre jusqu’à la dernière minute pour se procurer les pièces qu’ils convoitent.

Et vous que pensez-vous de cette nouvelle tendance ? Aux antipodes de la tendance ou du mouvement slow…

conseils-friperie-habiller-vintage-denicher-fripes-tresors

Conseils pour s’habiller vintage et dénicher des trésors en friperie

Envie d’un bon plan shopping ? Essaie les friperies !

Que ce soit pour une question de conscience sociale, ou pour faire des économies, il existe de nombreuses bonnes raisons d’acheter des vêtements de seconde main. Cependant, une fois en friperie il parfois difficile pour certains de trouver de beaux morceaux de linge.

Alors si toi aussi, tu voudrais encourager les achats de seconde-main, voici quelques conseils qui te permettront d’acheter de belles fripes.

Conseil numéro 1 : Pour magasiner en friperie et être efficace, il faut savoir chercher

Pour cela, il faut se débarrasser totalement des préjugés et autres idées péjoratives que l’on peut avoir. Souvent on pense que les friperies sont réservées aux pauvres, ou gens un peu « BS ». Alors que pas du tout ! Les friperies sont des magasins comme les autres, mais qui favorisent souvent l’insertion de personnes en situation difficile et où l’ont peut faire des trouvailles uniques.

Afin d’être efficace, il faut savoir ce qu’on aime, ce qu’on cherche et surtout ne pas être effrayés par le bazar !

Ceci dit certaines friperies sont mieux rangées que certaines boutiques !

 

Conseil numéro 2 : Pour chiner avec efficacité, il faut savoir être curieux, ouvert à la nouveauté et aux trucs qui sortent un peu de l’ordinaire

Les friperies sont des lieux éclectiques où l’ont trouve des pièces originales !

C’est donc un endroit idéal pour tester des trucs originaux.

Étant donné les prix très accessibles, c’est l’occasion parfaite pour acheter des vêtements qu’on trouve beaux mais que l’on n’oserait pas acheter normalement.
Cela permet d’avoir une garde-robe plus variée, avec des morceaux de choix qui attirent les compliments. 😉

 

Conseil numéro 3 : Attention aux matières  !

Dans les friperies, on trouve de tout ! Des vêtements de qualité, et d’autres de moins bonne qualité.

C’est pourquoi, dans les friperies et les magasins de seconde-mains, il faut savoir être très attentifs, aux matières. Et parmi elles certaines ont une durée de vie plus longue que d’autres. Pour cela, il faut tout simplement lire les étiquettes !

 

Conseil numéro 4 : Ne vous laisser pas avoir pas les tailles!

Les tailles et les coupes évoluent au fil des années, alors n’hésitez pas à essayer une taille au dessus et une taille au dessous.

conseils-friperie-habiller-vintage-denicher-fripes-tresors

Conseil numéro 5 : Acheter des indispensable de votre garde-robe en friperie.

Qu’il s’agisse d’un chemisier blanc, d’un tailleur, ou d’un jean parfait, toutes ces pièces se trouvent aussi en friperie. De plus, avec le même budget que celui que vous seriez prêt à mettre dans une boutique de fast-fashion, vous pouvez vous offrir quelque pièces de belle qualité.

Avec le temps, on connait de mieux en mieux les pièces qui nous vont, et les matières que l’on aime porter. Par exemple, moi je me dirige assez naturellement vers des chemisiers fins, des pulls en pure laine… À vous de voir selon vos goûts naturels.

 

Conseil numéro 6 : Allez-y faire un tour régulièrement souvent.

À chaque fois que l’on pénètre dans une friperie on a un oeil nouveau, alors allez-y fréquemment !

 

Conseil numéro 7 : Prenez le temps du tout essayer !

Même si le vêtement est abordable, cela ne vaut pas dire qu’il faut omettre de l’essayer avant de l’acheter. C’est pourquoi essayer est vraiment indispensable.

Conseil numéro 8 : Avant de dégainer le portefeuille, prenez le temps d’inspecter votre fripe et de vérifier que le vêtement n’est pas tâché :

particulièrement au niveau des aisselles. À la recherche des tâches. Regardez en priorité les endroits où chacun est susceptible de se tacher : sur l’avant et au bas des manches. N’oubliez pas pour autant les épaules et le dos.

Conseil numéro 9 : Vérifiez également que le vêtement ne comporte pas de traces d’usures, ou de déchirures…

Enfin, inspectez les détails du vêtement qui auraient pu être abîmés ou perdu.

Comptez les boutons, vérifiez qu’il n’en manque pas.

Vérifiez que les fermetures éclair fonctionnent bien.

Repérer les trous éventuels. Les endroits les plus susceptibles d’être troués sont les coudes et le fond des poches. Toutefois, une brûlure de cigarette ou un trou de mites peut se trouver partout et particulèrement dans les vêtements en laine ou en cachemire .

Conseil numéro 10, et non l’un des moindre : n’achetez pas juste parce que le prix vous semble bas

Dans les friperies, on trouve plein de pièces vintage. Parfois au milieu de toutes ces piles de linge, on a tendance, en tout cas moi j’ai eu tendance pendant longtemps, à me laisser tenter par des pièces un peu plus extravagantes, mais que finalement on ne porte que très peu.

Alors, avant de mettre la main au portefeuille, il faut  s’assurer d’avoir un réel coup de coeur, l’envie de mettre le vêtement dès le lendemain, et d’avoir une bonne idée, d’avec quoi on peut l’agencer !

 

 

Sur ce, je vous souhaite une bonne chasse aux trésors et de faire de belles découvertes !

 

station-service-lance-une-plateforme-de-location-de-vetements-montreal-raphaelle-bonin

Station Service, lance une plateforme de location de vêtements.

Vous savez sans doute, si vous me lisez régulièrement que j’aime encourager les achats responsables et locaux. D’ailleurs, j’ai une petite section du blogue qui y est consacrée.

Mais, au fait qu’est-ce que la mode responsable ?

La mode responsable, c’est une démarche globale, qui vise à produire des collections dans le respect des valeurs du développement durable. Cela signifie produire des vêtements dans des conditions de travail humaines, mais aussi utiliser des matières dont la production ne nuit pas à la planète, et enfin, de confectionner des vêtements de qualité. C’est dans cette optique-là, que je partage avec vous, mes designers et mes enseignes de mode préférées telles que Qéiko, Odelayo, ou encore de Vymoo.

Bref, aujourd’hui la changer notre façon de consommer la mode, est vraiment nécessaire.

En effet, le système de production et de consommation des vêtements actuel n’a aucun sens. Autrefois, on sortait deux collections par an, puis s’était amplement suffisant. Aujourd’hui les collections sortent chaque semaine. C’est ce que l’on appelle le « fast-fashion ». À l’image des fast-food, la mode est aujourd’hui vite produite, et vite consommée.

Mais ce système ne fonctionne guère plus. Il n’y a lire les nouvelles, ou à s’intéresser aux conditions de production des vêtements qui logent dans nos placards. Dans les pays ateliers de pays plus pauvres, les conditions de travail s’apparentent presque à de l’esclavagisme. Leurs travailleurs confectionnent des vêtements non-stop durant des heures, sans pause bien sûr. Ils perçoivent un salaire ridicule, qui leur permet à peine de vivre décemment. Et tout cela, dans le but de satisfaire nos 1001 coups de cœur du moment !

Alors, bien que je vous présente souvent des créateurs de mode, que j’apprécie et dont les vêtements sont fabriqués dans des conditions responsables, il n’y a que cette façon de faire. Il est aussi possible d’acheter en friperie. C’est dans cette optique-là, notamment que je vous avais parlé de la Gaillarde, une boutique friperie, qui présente de nombreux éco-designers. Et aujourd’hui, j’aimerais attirer votre attention sur la nouvelle plateforme appelée Station Service. À l’ère de l’économie sociale et du partage, ce type de plateforme se démocratise et c’est tant mieux!

« Station Service » est une plateforme de location de vêtements imaginée par Raphaëlle Bonin (et dont je vous avais déjà parlé ici) .

station-service-lance-une-plateforme-de-location-de-vetements-montreal-raphaelle-bonin

Le principe de la boutique Station Service est assez simple : il s’agit de louer un vêtement plutôt que de l’acheter.

Cette solution est hyper avantageuse ! En effet, pour le constater, il n’y a qu’à ouvrir votre placard pour le constater ; Comptez combien de vêtements vous n’avez pas portés plus de 5 fois… Sans doute un paquet !

Et bien, d’une part, je vous invite à vous départir de tous les vêtements que vous avez identifiés comme tels.

D’autre part, je vous invite à identifier dans quelles circonstances vous les avez achetés.

  • Peut-être qu’il s’agit de vêtements achetés en ligne qui finalement étaient trop étroits, ou trop amples.
  • Il se peut également que ce soit des vêtements achetés en gros soldes, en friperies, dont le prix accrocheur vous a plus convaincu que le vêtement en lui même.
  • Il se peut aussi que ce soit, une tenue achetée pour une occasion spécifique. Souvent, lors des occasions spéciales, il arrive que l’on fasse de petites folies, comme par exemple dépenser plusieurs centaines de dollars pour une robe, pour un mariage, pour un bal de finissant, ou encore pour le temps des fêtes.

Bref, Station Service vous permet de louer vos vêtements plutôt que de les acheter.

Cela vous permettra d’éviter de dépenser d’importantes sommes d’argent pour des vêtements que vous ne porterez sans doute que quelques fois.

Station Service c’est donc une façon de consommer moins tout en restant ultra stylé !

Et pour vous le prouver Station Service a mis au défi la belle et talentueuse Noémie Lacerte a créé 2 looks, pour deux occasions spécifiques; challenge qu’elle a bien sûr relevé haut la main ! Puisque la particularité de Station Service de proposer de vêtements des créateurs locaux les plus cool .

D’ailleurs le fonctionnement de la boutique de Station Service est super facile :

Il suffit de ce rendre sur leur site Web ici.

Ensuite, il faut faire un choix parmi tous les vêtements stylés des designers.

Puis, il faut simplement ajouter les articles sélectionnés dans le panier.

Enfin, il ne reste plus qu’à choisir entre la livraison chez soi ou la cueillette à l’atelier.

Et puis, si tu n’apprécies pas magasiner en ligne, il est aussi possible de passer directement à leur atelier sur rendez-vous pour jeter un coup d’œil aux morceaux disponibles. Sur place, tu pourras faire une séance d’essayage.

station-service-lance-une-plateforme-de-location-de-vetements-montreal-raphaelle-bonin-1

Station Service est donc une plateforme qui te permet de renouveler ta garde-robe sans te ruiner, sans encombrer tes placards, tout en encourageant les talentueux designers d’ici.

Crédits photo: Catherine Hébert (STRT Journal).

stella-mccartney-devoile-la-parley-ultra-boost-x-1

Stella McCartney dévoile la Parley Ultra BOOST X

Je vous ai déjà parlé de baskets à plusieurs reprises, notamment ici ou ici. Mais je vous ai déjà parlé d’Adidas et de ces chaussures de plastique recyclé. Amatrices de baskets de la collection Adidas by Stella McCartney, un nouveau modèle est sur le marché.

Si vous vous souciez de l’environnement, alors la paire que nous allons vous faire découvrir va vous faire craquer.

Il s’agit du Parley Ultraboost X, des chaussures eco- friendly.

Elles ont été conçues en partenariat avec Parley for the Oceans.

Parley for the Oceans est une ONG qui a pour but de sensibiliser des créateurs et  les leaders à la peservation des océans.

 

stella-mccartney-devoile-la-parley-ultra-boost-x-1

stella-mccartney-devoile-la-parley-ultra-boost-x-1

Parley for the Oceans s’attèle à nettoyer les océans ainsi qu’à nouer des partenariats avec des entreprises comme adidas.

Avec ces partenaires de choix, Parley for the oceans espère sensibiliser toujours plus les consommateurs à la lutte pour l’environnement et la réduction de la pollution des mers. L’ONG travaille actuellement aux Maldives et recueille près de 120 tonnes de déchets plastiques par mois.

Ultraboost X, une nouvelle chaussure de sport à l’esthétique épurée

Ultraboost X est donc fabriqué à partir de plastiques recyclés provenant des océans. Pensée pour s’adapter à la morphologie du pied, la chaussure garantit un maintien idéal et une stabilité totale.

 

stella-mccartney-devoile-la-parley-ultra-boost-x-1

stella-mccartney-devoile-la-parley-ultra-boost-x-1

Avec ces baskets Ultraboost X, nées de la collaboration avec « Parley for the ocean » et réalisées à partir de déchets recyclés, Adidas by Stella McCartney propose une mode aussi engagée que sa créatrice.

Pour en savoir plus au sujet de l’engagement de Stella McCartney consulter notre article à ce sujet ici.

 

 

arket-mode-conceptstore-lifestyle-pret-a-porter-collections-4

Arket dévoile enfin les prémices de ses collections

La nouvelle enseigne du groupe H & M a été annoncée comme un concept store lifestyle.

Arket c’est donc un mix de mode (homme, femme, enfant), mais aussi de déco, et de restauration. La première boutique ouvrira ses portes à Londres le 25 août prochain.

arket-mode-conceptstore-lifestyle-pret-a-porter-collections-4

 

arket-mode-conceptstore-lifestyle-pret-a-porter-collections-3

 

arket-mode-conceptstore-lifestyle-pret-a-porter-collections-2

 

arket-mode-conceptstore-lifestyle-pret-a-porter-collections-5

À cette même date, elle ouvrira simultanément sa boutique en ligne dans 18 pays européens.

Arket se montrait jusqu’à lors plutôt discrète.

En effet, celle-ci divulgue petit à petit les informations relatives à cette nouvelle enseigne sur son compte instagram. Mais depuis peu elle dévoile aussi les nouveautés sur son site web, signe que l’ouverture approche à grands pas.

En effet, elle a rendu publics les premiers clichés de ses modèles de prêt-à-porter, mais aussi de ce que l’on va trouver du côté de la restauration. Ces clichés permettent de constater que les pièces proposées par l’entreprise s’inscrivent dans une esthétique scandinave épurée. Parmi les clichés dévoile on retrouve de belles matières, de la popeline, du coton. Mais aussi des coupes minimaliste, tel que des robes droites, des encolures géométriques, parka avec des volumes… Les lignes ne sont pas si classiques et intemporelles que ce qui avait été annoncé.

Fidèle à ce qu’elle avait annoncé la nouvelle enseigne du groupe H & M souhaite donner une image plus green.

arket-mode-conceptstore-lifestyle-pret-a-porter-collections-4

À cet effet, on peut constater que la boutique vendra même du café éthiopien issu de commerce équitable. Arket proposera dans ses boutiques un café qui proposera de la cuisine végétarienne. Le but de ces cafés c’est de proposer d’ingrédient frais et locaux. On pourrait donc supposer que le menu changera d’une boutique à l’autre.

Le site internet d’Arket ne ressemble à aucun autre eshop. Très minimal, les produits sont référencés telle une classification scientifique à base de chiffres et de codes. Pas d’ornement ni de description alléchante ici le choix est clair la marque mise sur ces produits. Un choix ambitieux, qui n’est pas s’en rappeler la stratégie de marque de la Maison Margiela, qui était quelque peu plus exagérée. La Maison Margiela avait choisi de ne pas identifier ces produits. Ainsi les étiquettes ne comportaient ni marque ni logo. Au début elles étaient totalement vierges, mais aujourd’hui, elles comprennent une série de chiffres !!

Doucement les choix d’Arket se définissent et se clarifient.

Et la volonté de se positionner comme une marque haut de gamme est de plus en plus perceptible.

 

arket-chaise-carl-malmsten-mobilier-design-scandinave

Arket réédite une chaise de Carl Malmsten

Vous souvenez-vous, je vous ai déjà parlé de l’ouverture d’Arket (ici)?

Le fameux groupe scandinave H&M lance une septième marque : Arket

Celle-ci a l’intention de créer un nouveau concept store dit durable et de qualité :

À l’instar de la marque & Other Stories ou de COS, on s’attend du côté des vêtements à des coupes minimalistes et élégantes.

Mais à la différence de ces dernières enseignes, cette fois l’ambition du géant du textile, c’est de se lancer dans la restauration! 

En effet, l’enseigne devrait ouvrir un concept store qui accueillera un café santé. Il sera orienté autour de la cuisine nordique. On parle déjà de jus de bouleau et autres trucs santé et détox.

D’après leurs publications Instagram, le café aura une déco ambiance scandinave, ultra soignée :

En effet l’enseigne a annoncé sur ces réseaux sociaux, avoir remis en production, exclusivement pour leur marque, la fameuse chaise Skedblad du designer Carl Malmsten, dessinée en 1933. Elle sera fabriquée à partir des dessins originaux issus des archives du designer. Il est annoncé qu’elle sera fabriquée en chêne massif, provenant la ville de Skövde en Suède.

arket-chaise-carl-malmsten-mobilier-design-scandinave-Skedblad

Carl Malmsten est un designer suédois moins connu que son confrère finlandais Alvar alto :

Pourtant, Carl Malmsten est l’un des pères fondateurs du mobilier scandinave.

En effet, tout au long de sa carrière il a créé de nombreux modèles intemporels. Parmi ces nombreuses pièces de mobilier incontournables, et peu connues, on retrouve par exemple chaise Lilla Aland. Elle a été créée en 1942. Ce modèle est aujourd’hui largement réédité et même souvent copié. Bien sûr sans que le nom de ce designer y soit associé.

arket-chaise-carl-malmsten-mobilier-design-scandinave-lilla-aland-0

arket-chaise-carl-malmsten-mobilier-design-scandinave-lilla-aland-2

Bref, je me réjouis déjà à l’idée qu’un modèle oublié de Carl Malmsten refasse surface !

Et pour ceux qui seraient déjà impatients de pouvoir tester le confort et l’ergonomie de cette chaise rééditée par Arket, veuillez noter que le premier magasin de l’enseigne sera inauguré sur Regent Street à Londres, à fin août!
Pour les plus curieux, les plus impatients et les plus fashions d’entre vous, sachez que le e-shop sera également mis en ligne au même moment, dans 18 pays européens.

(D’autres ouvertures notamment à Bruxelles Munich et Copenhague sont également prévus, mais pour le moment Paris n’est hélas pas sur la liste!)

retour-robe-portefeuille-diane-von-furstenberg-wrap-dress-4

La robe portefeuille de Diane Von Fürstenberg

C’est enfin l’été ! Et qui dit été… dit parfois canicule !

Mais quand vient la saison estivale et la chaleur, pas toujours facile de savoir comment s’habiller. Entre les textiles qui sont trop épais et donc trop chauds, ceux qui sont trop synthétiques dans lesquels on transpire, et ceux qui ont une coupe trop serrée… Ce n’est pas toujours chose facile de savoir quoi porter lorsqu’il fait très chaud.

La robe portefeuille ou la wrap dress pourrait bien être la solution idéale :

La wrap dress, une robe agréable à porter :

Elle est à la fois fluide et légère, tout en étant relativement proche du corps. Elle a un décolleté prononcé mais pas vulgaire.

La robe portefeuille, à la fois intemporelle et lookée :

Facile à porter autant le jour pour une réunion au travail, que le soir pour un 5 à 7. La robe portefeuille donne une allure habillée avec son cache-cœur, mais pas trop sophistiquée. À la fois pudique et raffinée, la robe portefeuille est synonyme d’élégance.

retour-robe-portefeuille-diane-von-furstenberg-wrap-dress-0

Topshop – Printemps / Éte 2017

De plus la coupe de la robe portefeuille, mais souvent les formes en valeur. En effet, la forme de la robe portefeuille est parfaite pour affiner la taille. De plus, elle souligne et met en valeur vos atouts !

Pour les plus tendances d’entre vous, il est possible de la porter ouverte.

retour-robe-portefeuille-diane-von-furstenberg-wrap-dress-0

COS – Printemps / Éte 2017

retour-robe-portefeuille-diane-von-furstenberg-wrap-dress-0

COS – Printemps / Éte 2017

N’ayez crainte d’investir un peu d’argent dans une wrap dress, car c’est vraiment une pièce indémodable :

En effet, cette pièce iconique a été popularisée dans les années 1970 par la designer Diane Von Fürstenberg. En 1974, Diane Von Fürstenberg lance son premier modèle : la mythique robe portefeuille, ou « wrap dress » en anglais. Cette robe va séduire les femmes, et va faire de Diane Von Fürstenberg l’une des plus prestigieuses créatrices de robe. Avec près de 5 millions de « wrap dret » vendus dans le monde, sera la première couturière jamais inscrite au Guinness des records.

À l’époque, le message véhiculé par cette création est très fort :

Finit la mini-jupe, (qui ne convainc pas toutes les générations), et place à la fluidité et à l’élégance !

De plus, cette robe iconique porte un message puissant :  « Feel like a woman wear a dress ».

retour-robe-portefeuille-diane-von-furstenberg-wrap-dress-feel-like-a-women-wear-a-dress

Diane Von Fürstenberg souhaite permettre aux femmes d’affirmer leur féminité en portant des robes, mais sans pour autant renter dans la vulgarité. Cette robe portefeuille est donc autant féminine qu’élégante.

La Wrap dress est un best-seller !

Elle s’est vendue à plus de dix millions d’exemplaires en près de quarante ans. À l’origine elle était conçue en jersey. Une matière infroissable qui s’est avérée être très pratique pour les femmes actives, qui repassaient autrefois leur vêtements de travail chaque matin. Enfin, elle s’enfile très facilement, comme un gilet, et se noue à la taille par une ceinture en tissu.

Bref, la robe portefeuille est une pièce idéale à avoir dans sa penderie!

Elle a été conçue pour des femmes actives et indépendantes. Cette robe possède de nombreuses qualités, elle est fluide et agréable à porter, elle est infroissable et peut se glisser aisément dans une valise. Enfin, elle va à pratiquement à tout le monde !

Et vous que portez vous quand il fait chaud ? Quelles sont les pièces incontournables de votre garde-robe?

 

taille-norme-standard-morphologie-vanity-sizing-marketing-pret-a-porter

Ce n’est pas la taille qui compte . . .

Je suis certaine que cela vous ait déjà arrivé, ne serait-ce qu’une fois. Vous entrez dans une boutique, trouvez un jeans qui vous plaît, puis vous vous dirigez en direction de la salle d’essayage. Vous enfilez votre jeans en taille 38 comme d’habitude et la, surprise : impossible de fermer le bouton. Instantanément vous songez à vos excès des semaines passées. Mais rassurez-vous, ce n’est pas vous le problème. Vous n’avez pas soudenaiment pris 3 kilos, ceci est du à une absence de standards dans la mode.

Alors, oui, si vous étiez de faire un 38, laissez-moi vous dire, et bien que cette norme varie selon les boutiques. Eh oui, aussi étrange que cela puisse paraître d’une enseigne à l’autre, les centimètres ne sont pas les mêmes!

Dans la jungle des tailles :

Depuis l’apparition du prêt-à-porter au milieu du 19e siècle, les tailles des vêtements n’ont cessé de changer en raison de l’évolution des proportions corporelles. Aujourd’hui elles continuent de changer, d’une marque et d’un pays à l’autre pour s’adapter aux différents profils morphologiques.

Une réglementation inexistante :

Étant donné que les morphologies diffèrent selon les pays, aucune norme internationale ne sert de base.

C’est pourquoi selon les régions de globe, chacun à ses propres standards:

En Europe, il y a la norme ISO 8559. Cette norme fournie aux fabricants du prêt-à-porter des lignes directrices pour établir des profils de tailles.

Aux états unis, le Bureau national des normes américaines a publié en 1958 un guide détaillé des tailles. Les tailles désignées allaient de 8 à 22 et devaient habiller les femmes pesant de 98 à 192 lb (44,5 à 87 kg).

Au Canada, l’Office des normes générales a aussi standardisé les tailles dans les années 50, à la demande d’une association de consommateurs. Mais cette normalisation des tailles a été supprimée en 2012, étant donné qu’elles n’étaient plus utilisées.

Alors voilà le fond du problème, les morphologies ne cessent d’évoluer, et finalement le fait de vouloir les standardiser conduit à l’échec assuré.

Alors chaque marque définit sa propre grille de mesures, en fonction de la morphologie de la clientèle qu’elle vise.

Les tailles varient donc en fonction de l’endroit où les vêtements sont conçus. Par exemple, les tailles en Europe varient entre 30 et 50, alors qu’au Canada, elles varient entre 0 et 20, en plus des plus traditionnels Petit, Moyen, grand, très grand, etc.

Certaines enseignes interprètent aussi volontairement la souplesse des normes. On appelle cela faire du « vanity sizing ». Cela signifie qu’elles taillent généralement plus large afin de flatter l’ego des clients. En effet si habituellement je fais en 38, je vais (très certainement) me sentir un peu flattée si je parviens à rentrer dans une taille 36. Le fait de flatter les clientes encourage leurs actes d’achat.

C’est pourquoi de plus en plus de marques n’hésitent pas à sous-tailler leurs vêtements.

Le problème avec cette pratique de vanity sizing ou plus généralement de non-standardisation des tailles, c’est que cela rend le magasinage plus complexe,car nous n’avons plus de véritables repères.

C’est pourquoi finalement pour trouver le vêtement qui convient il faut toujours essayer trois tailles dans chaque boutique. À moins d’être fidèle à un nombre de magasins restreints, et de bien connaitre leurs tailles.

taille-norme-standard-morphologie-vanity-sizing-marketing-pret-a-porter-men

https://cdn-images-1.medium.com/max/800/0*oOcwJNy4JkRsgGsa.jpg

 

Le problème du vanity sizing se fait d’autant plus ressentir lors d’achats effectués sur Internet.

En effet, même si sur le papier, c’est super pratique dans renouveler sa garde-robe depuis son canapé, ce type de magasinage, n’est pas efficace pour autant. Environ un tiers des commandes de vêtements passées en ligne sont retournées à cause des tailles inappropriées.

Enfin cette pratique de vanity sizing peut nous rendre mal à l’aise voir nous refiler des complexes!

Car lorsque l’égo est flatté c’est agréable, mais dans le sens inverse ça l’est moins. De plus, l’image corporelle véhiculée par l’industrie du prêt-à-porter est dans notre inconscient une norme. C’est pourquoi si on pense faire une taille 38 et qu’on ne rentre pas dedans, on va d’abord songer au kilo en trop, plutôt qu’aux pratiques marketings de ces entreprises. Cette pratique de vanity sizing peut avoir des conséquences sur l’estime de soi.

L’absurdité de la situation se fait aussi ressentir aux États-Unis.

Les étiquettes affichent désormais la taille 00 et parfois  000. L’entrée de cette nouvelle taille dans la gamme ne traduit pas une maigreur extrême des femmes, mais bien les limites du vanity sizing. Les enseignes à force d’avoir élargi leurs tailles se retrouvent contraintes à en créer des nouvelles pour répondre à toutes les morphologies tout en flattant leur ego.

Vous suivez? Les tailles 4 sont devenues des tailles 2, leurs tailles 2 sont devenues des tailles 0, alors les femmes les plus minces se sont retrouvées évincées du marché. Ainsi, afin de ne pas les exclure, les enseignes ont créé les tailles 00 et 000 afin de pouvoir habiller les femmes de plus petites corpulences.

Peut-on espérer le retour de normes qui seraient suivies par tout le secteur du prêt-à-porter? 

Alors que la population se diversifie, établir des standards internationaux semble utopique.

Mais alors quelle est la solution? Repenser l’étiquetage?

Les morphologies différentes des femmes complexifient toute volonté de standardisation.

taille-norme-standard-morphologie-vanity-sizing-marketing-pret-a-porter

De plus, les morphologies ne sont pas prises en compte dans les standards de tailles actuelles.

De plus on ne vous le dit pas, mais la plupart de grandes enseignes de prêt-à-porter en favorisent une plutôt qu’un autre.

En effet, la plupart des marques qui ciblent des jeunes proposent des tailles pour des morphologies à bassins étroits. Par exemple pantalon coupé pour Pimkie ne sera pas le même que celui coupé pour Caroll, même s’il affiche la même taille. L’un tient compte d’une morphologie de femme jeune, l’autre tient compte de morphologie de femmes plus matures, dont les bassins et les hanches se sont élargis.

Bref, alors désolée je n’ai pas de solution miracle pour palier ce problème de réglementation de standards et de normes !
À vous donc de repérer les boutiques dont les vêtements correspondent à votre morphologie.

Pour en savoir plus sur votre morphologie, vous pouvez jeter un oeil ici.

Voilà !

 

 

hm-lance-arket-concept-store-durable-greenwashing-Hennes-Mauritz1

H&M lance Arket : un « concept-store durable »

Le groupe suédois H&M étend son empire avec une nouvelle marque, baptisée Arket!

Qu’est-ce que la marque Arket : que nous réserve-t-elle?

Le géant du prêt-à-porter H&M nous a habitués à des vêtements d’entrée de gamme et produit dans des conditions pas toujours sécuritaires. Désormais, suite au scandale du Rana Plazza, l’enseigne souhaite verdir son image auprès des consommateurs.

Comment?

hm-lance-arket-concept-store-durable-greenwashing-Hennes-Mauritz2

En proposant une collection Consicous, mais aussi en ouvrant une nouvelle enseigne à la philosophie UN PEU différente !

Arket proposera des produits sobres et intemporels. Adieu, les imprimés, les coupes étranges, et les tendances éphémères.

Arket souhaite s’adresser à une nouvelle clientèle, plus consciente ou plus attentive à ce qu’elle achète. 

hm-lance-arket-concept-store-durable-greenwashing-Hennes-Mauritz3

Pour séduire les « conscious », Arket proposera des collections de prêt-à-porter et d’accessoires pour hommes, femmes et enfants ainsi que des articles pour la maison. Elle proposera des coupes et des produits basiques, le tout dans  de belles matières.

Cette approche n’est pas sans rappeler la direction prise a les marques & Other Stories et COS, appartenant aussi au groupe suédois.

À l’image de ces dernières, Arket se veut plus haut de gamme.

Et côté budget, les prix seront aussi plus élevés. On sera plus proche des prix proposés par COS que ceux proposés par H&M.

 

Le lancement de ce concept-store est prévu à l’automne:

hm-lance-arket-concept-store-durable-greenwashing-Hennes-Mauritz0

Le premier magasin ouvrira ses portes, sur la célèbre Regent Street à Londres. Le groupe envisage déjà d’autres ouvertures à Bruxelles, Copenhague et Munich. Mais ucune boutique n’est annoncée pour l’heure à Paris ni France. Cependant, les modeuses françaises pourront se réconforter avec l’e-shop déjà en ligne.

 

Grosse nouveauté pour le groupe qui proposait jusqu’à lors que des vêtements: Arket disposera d’une partie restauration!

On annonce l’ouverture d’un espace de restauration à la déco épuré de type scandinave.

Dans cette partie bouffe, on trouvera de la nourriture healthy, à prendre sur place ou à emporter.

 

Mais avec ce concept-store, le groupe Hennes & Mauritz tenterait-il de redorer son image?

Tout d’abord que signifie ce nom?   

hm-lance-arket-concept-store-durable-greenwashing-Hennes-Mauritz1

ARKET signifie « feuille de papier » en suédois. Si jusqu’ici l’enseigne optait jusqu’à pour des noms anglophones, cette fois, il a opté pour un nom suédois.

La directrice créative Ulrica Bernhardtz explique que ce choix «Il se rapporte à notre origine de la tradition nordique d’un design fonctionnel et durable, qui symbolise la feuille vierge, le sentiment d’optimisme et la possibilité que nous ayons cru créer cette nouvelle marque ».

La feuille de papier blanche, vierge une nouvelle page à écrire…?

Lars Axelsson, directeur général d’Archet a affirmé à Bof  « Nous avons fait des recherches assez approfondies et ce que nous avons clairement vu était une large base de clients [ … ]  qui recherchent des produits classiques et de qualité dans un environnement qui soit à la fois simple et inspirant ». Et si le groupe Hennes & Mauritz profitait de la vague durable pour mieux se remplir les poches?

Greenwashing, ou simple opportunisme?

Arket ce serait donc une nouvelle enseigne, crée afin de mieux répondre une demande du marché, et non à une volonté créative, ou éthique. Cette position me dérange un peu. Pour moi une entreprise durable, et ne peut être pensée et gérée par un groupe qui ne regarde que le profit. Mais pour sa directrice créative, Ulrica Bernhardt cela n’est pas un problème « Nous croyons qu’il est pertinent pour un client moderne de combiner différentes marques, sous un même toit, sous une seule chaîne ».

Bref, on ne fait pas un zèbre d’un âne en lui peignant des rayures. Bref, tout cela n’est qu’une question de point de vue.

 

Et vous, que pensez-vous de ce choix? Attendez-vous avec impatience l’ouverture du e-shop Arket? Ou au contraire, allez vous bannir cette nouvelle enseigne, pour laquelle le groupe investit visiblement plus de temps et d’argent, que pour sécuriser ces usines de production au Bangladesh…