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Désencombrer ma garde-robe : un rituel annuel

Désencombrer ma garde-robe est devenu un rituel annuel, une sorte de cérémonie pour accueillir la nouvelle année avec un esprit léger et dégagé. Chaque janvier, je m’attelle à cette tâche avec une motivation renouvelée, prêt à laisser partir tout ce qui ne fait plus sens dans ma vie. Et parmi toutes les zones de ma maison à désencombrer, la garde-robe est celle qui me demande le plus d’attention et de réflexion.

Je suis conscient que mes goûts évoluent, mes besoins changent, et mon style vestimentaire se redéfinit au fil du temps. C’est pourquoi je m’astreins à faire ce travail de désencombrement au moins deux fois par an. Mon objectif est simple : me débarrasser de tout ce qui ne me procure plus de joie ou d’utilité, pour ne garder que l’essentiel.

Je me considère comme quelqu’un de plutôt détaché vis-à-vis des biens matériels, mais je dois admettre que je ressens tout de même une certaine affection pour mes vêtements. C’est pourquoi je prends le temps, au moins une fois par an, de faire un tri minutieux dans ma garde-robe.

Faire le tri dans ma garde-robe : Une étape cruciale

Ce processus de désencombrement n’est pas seulement une question de rangement, mais aussi un véritable travail sur moi-même. C’est un moment de réflexion où je prends conscience de ce qui compte vraiment pour moi, de ce qui me procure de la joie et de ce qui encombre ma vie inutilement.

Lorsque je me lance dans cette aventure, je commence toujours par vider entièrement ma garde-robe. C’est un peu comme un rituel de purification, un moyen de repartir à zéro et de tout remettre en ordre. Je trie alors chaque vêtement, chaque accessoire, en me posant les questions essentielles : Est-ce que ce vêtement me procure de la joie ? Est-ce que je me sens bien quand je le porte ? Est-ce que je l’ai porté récemment ?

Je suis souvent surpris de la quantité de choses que je possède et dont je n’ai plus besoin. Des vêtements que je n’ai pas portés depuis des mois, voire des années, des accessoires qui prennent la poussière au fond d’un tiroir, des chaussures qui ont perdu toute leur splendeur… Tout cela doit partir, pour laisser place à de nouveaux horizons.

S’inspirer de la papesse du rangement : Marie Kondo !

Pour m’aider dans cette tâche, je me suis inspiré des conseils de Marie Kondo, célèbre pour sa méthode de rangement et de désencombrement. Elle nous encourage à nous entourer uniquement des objets qui nous apportent de la joie, à nous débarrasser de tout le reste. Et je dois dire que cette approche fonctionne à merveille pour moi.

Désencombrer ma garde-robe : Faire de la place pour l’essentiel

Une fois que j’ai trié chaque vêtement, je passe à l’étape suivante : l’élimination des pièces superflues. Je donne les vêtements usés, démodés, ou tout simplement délaissés. C’est un peu comme si je faisais de la place dans ma vie pour de nouvelles énergies, de nouveaux projets, de nouvelles rencontres.

Et puis, il y a cette question de l’attachement émotionnel aux objets, qui est souvent la plus difficile à surmonter. Je me suis rendue compte que derrière chaque vêtement se cache une histoire, un souvenir, une émotion. Généralement, j’ai toujours un peu de regret de me séparer de cadeaux. Mais je dois apprendre à faire la part des choses pour mieux avancer vers l’avenir.

Ressentir la légèreté : Les bienfaits du désencombrement

Une fois que j’ai terminé ce travail de désencombrement, je ressens toujours un immense soulagement. Ma garde-robe est plus légère, plus aérée, et surtout plus en phase avec qui je suis vraiment. Je me sens mieux dans ma tête, prête à affronter les défis de la vie avec confiance.

Bien sûr, ce processus de désencombrement n’est pas un sprint, mais plutôt un marathon. Il demande du temps, de la patience, et parfois même un peu de courage. Mais le résultat en vaut la peine ! En effet, il nous permet de nous libérer du superflu pour nous concentrer sur l’essentiel.

Au fil des ans, j’ai développé ma propre méthode de désencombrement, en m’inspirant des conseils des experts et en écoutant mon instinct. Et aujourd’hui, je peux dire que ma garde-robe me ressemble et que je porte les vêtements que je possède.

Alors, si vous aussi vous souhaitez alléger votre vie et faire de la place pour ce qui compte vraiment, je vous encourage à vous lancer dans cette aventure de désencombrement. Vous verrez, cela peut sembler difficile au début, mais une fois que vous aurez goûté à la sensation de liberté que cela procure, vous ne pourrez plus vous arrêter !

5 conseils pour un Noël plus conscient

La période de Noël est devenue une période de surconsommation — nourriture, boisson, dépenses, accumulation de tout et n’importe quoi — et la consommation de masse entraîne généralement un énorme stress.

Cela se traduit souvent par des situations où on offre des cadeaux inutiles, emballés dans des tonnes de papier et de ruban plastique, sans compter tous les déchets provenant des crackers de Noël, etc. Aujourd’hui, on se rend de plus en plus compte de nos agissements et de la façon dont ils détruisent la planète, mais parfois durant le temps des fêtes on pile un peu sur notre conscience écolo pour laisser place à la magie de Noël. Ainsi, une fois que la fête est passée on retrouve dans les rues des immenses qualités de déchets, sans oublier les dommages qui sont moins visibles à notre niveau, mais les entreprises durant le temps de fêtes produisent également des tonnes de gaz à effet de serre pour proposer en boutique toutes sortes de cadeaux….

Mais il faut aussi voir le côté positif des choses, la fête de Noël est un moment de l’année où la famille se rassemble.

C’est donc un moment privilégié pour sensibiliser son entourage et pour parvenir à passer des fêtes de façon plus consciente. D’ailleurs à ce propos, ne sous-estimez pas l’impact de vos efforts sur vous et sur les autres. Vous avez un impact sur tout le monde, même sur les plus réfractaires entre eux. Donc, n’hésitez pas à partager avec eux votre point de vue, sur les festivités et sur les cadeaux.  

1. Évitez le gaspillage !

Le gaspillage de nourriture est un problème majeur au moment de Noël, alors assurez-vous de ne pas jeter de la nourriture parfaitement saine et savoureuse avant, pendant et après vos célébrations. Conservez vos retailles de légumes pour en faire un bouillon, et idem avec votre carcasse de dinde. Les restes du grand jour peuvent être transformés en soupe et se congeler. 

2. En faire plus, ce n’est pas vraiment mieux. 

Si vous prévoyez de respecter les traditions et d’offrir à vos convives, un véritable banquet avec de nombreux plats, considérez le fait d’adapter les portions. Ne surestimez pas les portions! Vos convives ne prendront pas leur portion habituelle de chaque plat. En effet, s’ils savent puisqu’il y en a beaucoup d’autres à partager, ils ont mangeront moins. 

De plus, gardez à l’esprit, qu’il n’y ait rien de pire que de se sentir obligé de se gaver. Que ce soit pour ne pas décevoir l’hôte qui s’est donné du mal ou pour diminuer la quantité astronomique de nourriture sur la table. 

En tant qu’hôte, rappelez-vous que la présence de nourriture en très grande quantité encouragera les gens à remplir leur assiette. En effet, il y a fort à parier, qu’à la vue de ces derniers les invités auront sans doute tendance à remplir leurs assiettes et à avoir les yeux plus gros que le ventre. Malheureusement, parfois cela peut contribuer aussi au gaspillage alimentaire. 

3. Transformez vos cartes de vœux de l’an dernier en étiquettes-cadeaux

Ça a l’air génial, mais honnêtement, c’est vraiment cathartique ! Parfait pour ceux qui ne se sentent pas particulièrement attirés par l’art, ce travail artisanal nécessite juste une paire de ciseaux, un perforateur ou une brochette et de la ficelle.  

En transformez vos cartes de vœux vous pouvez ainsi vous rappeler de tous ceux qui ont écrit leurs vœux l’année précédente, tout en vous remémorant, les belles choses qu’ils vous ont souhaitées.  

4. Pour l’emballage, optez pour des paquets de papier brun attachés avec de la ficelle 

Intemporel, de bon goût et entièrement recyclable, il est simple et tellement meilleur pour notre planète. On peut également opter pour le furoshiki. C’est une technique japonaise pour emballer des objets. Pour se faire, il suffit de prendre un grand carré de tissu qui en plus d’être beau, remplace parfaitement le traditionnel papier de Noël, majoritairement non recyclable en raison de l’encre utilisée et jetée malheureusement aussitôt les cadeaux ouverts. Il peut s’agir d’un ancien foulard, de retailles de tissus… Les avantages? On peut les réutiliser année après année! Également je trouve ça tellement moins compliqué que le papier cadeau standard ! Pas de ciseaux, pas de Scotch, ça ne déchire pas, pas besoin d’un DEC en origami non plus… genre tu sais faire un nœud ?! Tu sais emballer avec un furoshiki !

5. Parfumez votre intérieur avec un véritable parfum 

Évitez que les produits chimiques synthétiques de la plupart des parfums commerciaux à brancher ou à pulvériser qui polluent la qualité de votre air intérieur. À la place, parfumez plutôt votre espace avec un véritable parfum festif. Faites mijoter des clous de girofle dans l’eau sur la plaque de cuisson. Soyez créatifs et ajoutez les pelures de fruits que vous avez gardées comme l’orange, le citron, la pomme et la poire, essayez aussi un bâton de cannelle, des feuilles de laurier et de la noix de muscade. Vous pouvez également faire mijoter une branche de sapin. Bref, vous pouvez très simplement, créer une ambiance olfactive chez vous, sans avoir besoin de dépenser. 

Cessez d’acheter de la merde, les entreprises arrêteront d’en produire!

Il est difficile de croire que nos décisions d’achat ont un impact sur l’industrie de la mode.

Mais cette semaine, nous avons vu que oui. Félicitations ! On a tué la marque d’Ivanka Trump !

Mardi, la première fille de Donald Trump a annoncé qu’elle fermait sa ligne de vêtements.

Dans une déclaration officielle, elle a expliqué que c’était parce qu’elle voulait se concentrer sur son rôle de conseillère auprès de l’administration de son père. Mais le timing de l’annonce était curieux : elle aurait pu mettre fin à sa marque le jour où elle a pris la position de Conseillère spéciale à la Maison Blanche, mais elle n’avait pas choisi de ne pas le faire.

La vrai raison de cette fermeture, c’est que les affaires ne semblaient pas fonctionner! 

La marque d’Ivanka Trump a été la cible d’un boycottage massif, mené par le mouvement Grab Your Wallet, qui incite les gens à protester contre les manquements éthiques de la famille Trump en refusant de faire leurs achats chez les détaillants vendant leur marque.

Dans une enquête portant sur la chaîne d’approvisionnement de la marque, des journalistes ont également découvert une multitude de violations des droits humains — que ce soit une rémunération inférieure au salaire minimum ou l’obligation de travailler 57 heures par semaine pour atteindre ses objectifs — ces découvertes ont sans doute dissuadé certaines femmes des vêtements commercialisés sous la bannière d’Ivanka Trump. De plus, la conception des produits était déplorable : les acheteurs se plaignent de la qualité médiocre des matériaux utilisés.

La bonne nouvelle, c’est que la campagne Grab Your Wallet semble avoir fonctionné!

Le mouvement Grab Your Wallet, a été lancé par Shannon Coulter, spécialiste du marketing basé à San Francisco. Elle a encouragé les gens à cesser d’acheter des produits chez les détaillants qui vendaient des produits de marque Ivanka Trump.

Bien qu’il soit impossible de quantifier avec précision l’efficacité de la campagne   dans la fermeture de la marque Ivanka Trump, nous savons que Shannon Coulter possède une tribune puissante. Elle compte plus 80 000 abonnés sur Twitter, dont plusieurs d’entre eux ont contacté des magasins comme Nordstrom et Macy’s, leur demandant de retirer les produits Ivanka Trump de leurs rayons.

Suite à cette campagne, des dizaines de détaillants ont fini par cesser de vendre les produits Ivanka Trump. Nordstrom, Neiman Marcus et Shoes.com, La Baie d’Hudson entre autres, ont cessé discrètement d’offrir les produits Ivanka Trump en ligne et en magasin.

Peu importe la raison pour laquelle les consommateurs ont décidé de boycotter la marque, le fait est que chacun de nos choix en matière d’achat est important.

Nous avons le pouvoir de vie ou de mort sur l’industrie!

Nous pouvons donc les contraindre à produire mieux sous peine de disparaitre.

Il peut être difficile de se rendre compte que nos décisions d’achat sont importantes quand on considère l’énormité même de l’industrie de la mode…

La mode est un secteur économique qui pèse près de 2,4 billions de dollars et qui emploie 70 millions de personnes dans le monde. Et la mode, est aussi le deuxième plus gros pollueur après l’industrie pétrolière.

Eh oui, nous sommes submergés de vêtements. Il suffit de mettre les pieds dans un H&M ou un Old Navy pour apercevoir des milliers de produits bon marché qui seront remplacés la semaine prochaine par de nouveaux vêtements.  

Mais en tant que blogueuse, je vois à quel point l’industrie se transforme petit à petit à mesure que les consommateurs se conscientisent. Et bien sûr, mon souhait est d’accélérer cette prise de conscience et cette transition au sein de l’industrie. Plus nous serons nombreux à clamer haut et fort qu’il faut cesser de produire des vêtements comme s’ils étaient jetables, et qu’il faut se préoccuper de la façon dont les employés du secteur sont traités, plus les choses avanceront ! .

La mode rapide est peut-être à bout de souffle.

D’après H&M, qui a dû admettre dans son rapport financier de mars qu’il lui restait 4,3 milliards de dollars de stocks invendus sur ses étagères, et que ses ventes ont chuté de façon massive.

Ce genre de nouvelle est catastrophique d’un point de vue environnemental, mais annonce un changement de la part des consommateurs.

D’un point de vue environnemental ce genre de nouvelle est déplorable, car on s’est bien que les invendus ne sont pas redistribués à des associations. Non, ils sont bel et bien brulés.

Imaginez cet immense gaspillage vestimentaire.

Des matières premières, au transport des marchandises, en passant par la main-d’œuvre et par la manutention. L’ampleur des déchets liée aux invendus est terrifiant. Mais la bonne nouvelle c’est que les consommateurs commencent à tourner le dos aux vêtements produits à bas coûts dans des conditions déplorables. Cet acte de résistance, envoie également un message très fort à l’entreprise. Cela veut dire « nous ne voulons plus de la mode rapide. »

La promesse initiale de la mode rapide était qu’elle démocratiserait le grand design.

H&M, avec d’autres géants de la vente au détail comme Zara, Forever21 et TopShop, étudiaient les looks que les créateurs présentaient à la fashion week. Puis ils concevaient des styles similaires à prix plus abordables. Pour ce faire, ils ont mis en place une chaîne d’approvisionnement mondiale. Malheureusement celle-ci s’est développée en exploitant une main-d’œuvre peu rémunérée et capable de produire des modèles avec une rapidité déconcertante.

Mais la mode rapide a également entraîné les consommateurs à considérer les vêtements comme des articles jetables.

Lorsque vous pouvez acheter une robe tendance au prix de 5,99 $… Il est très facile de revenir une semaine plus tard pour en acheter une nouvelle. Et de délaisser l’ancienne.

Nous savons désormais que ce comportement a d’énormes conséquences environnementales. En effet, comme le signalent les médias, au cours des deux dernières décennies les Américains ont doublé la quantité de vêtements qu’ils jettent annuellement. Autrefois c’était 7 millions de tonnes de vêtements jetés annuellement, maintenant, c’est environ 17 millions de tonnes. C’est énorme !! Ça représente près de 80 livres par personne et par an.

Par ailleurs, même si les vêtements ne sont pas jetés mais donnés, ils engendrent également une situation problématique.

Les dons de vêtements entraînent des difficultés dans les pays en voie de développement. Ils en reçoivent tellement qu’ils sont complètement submergés, par l’export des vêtements que l’on désire plus. Certains pays sont d’ailleurs en train de tenter d’interdire l’importation de vêtements de seconde main.

Et il n’y a pas seulement les revenus de H&M qui chutent de façon spectaculaire.

La société mère de Zara, Inditex, voit également ses ventes stagner cette année. Ainsi les actions Inditex sont à leur plus bas niveau depuis plusieurs années. Également, Forever 21 a enregistré une perte de 40 millions de dollars à la fin de 2017.

H&M semble comprendre le message. Elle s’affaire maintenant à trouver des concepts alternatifs. Par exemple, elle développe un nouveau concept store. Appelé ARKET, cette nouvelle marque met l’accent sur la création de produits durables utilisant les matériaux de la plus haute qualité sur le marché. ARKET n’est actuellement disponible qu’en Europe. Même si les vêtements sont fabriqués en Asie, l’offre est plus dispendieuse. Il faut débourser près de 90 $, vous pouvez vous procurer une robe en satin classique que vous pourrez porter chaque été pendant des années.

ARKET c’est le signe que les dirigeants de H&M constate que les consommateurs souhaitent un changement radical.

Il n’y a pas que la qualité et l’impact environnemental de notre garde-robe qui préoccupent les consommateurs. De nombreux consommateurs sont plus préoccupés par la façon dont les travailleurs de l’habillement sont traités dans le monde entier.

Beaucoup d’entre nous ont changés leurs façons de consommer, suite à la catastrophe du Rana Plaza.

L’effondrement du Rana Plaza est l’effondrement d’un immeuble de confection textile à Savar, au Bangladesh. La tragédie avait fait au total 1138 morts et 2600 blessés. Le New York Times a constaté qu’un grand nombre de blessés souffrent encore cinq ans plus tard et qu’un certain nombre d’entre eux se sont suicidés. Ces travailleurs qui ont perdu la vie sur leur lieux de travail fabriquaient des vêtements – pour des marques comme The Children’s Place, Mango et Primark.I

Dans le passé, la plupart des marques étaient réticentes à partager des détails sur leur chaîne d’approvisionnement. Mais les choses ont changé!

Au cours des dernières années, les consommateurs exigent de savoir qui fabrique leurs vêtements.

D’ailleurs de nombreuses jeunes entreprises de mode choisissent de fabriquer dans des usines où les travailleurs sont bien traités et reçoivent un salaire minimum vital.

Certains, comme American Giant ou Reformation, construisent des usines aux États-Unis, où la réglementation sur le lieu de travail est plus stricte et où les entreprises peuvent surveiller la production de près. D’autres, comme Everlane et Known Supply, recherchent les usines les plus éthiques du monde et donnent à leurs clients un aperçu de la vie des travailleurs via leur site Web. Ces marques connaissent toutes une croissance rapide, ce qui oblige le reste de l’industrie à en tenir compte et à modifier leur comportement. H&M, n’est pas en reste, puisqu’elle rend désormais publique une partie de sa liste de fournisseurs.

Mais en tant que consommateurs, notre travail est loin d’être terminé.

Bien qu’il y ait des preuves que les jeunes souhaitent davantage acheter des produits éthique et respectueux, les grandes entreprises de vêtements sont souvent lentes en matière de changement. Elles ont tellement de pouvoir sur le marché, qu’elles ont tendance à croire que leurs clients vont continuer d’acheter ce qu’ils mettent sur leurs rayons.

En effet, pas plus tard que cette semaine, Walmart et H&M ont été accusés d’avoir fermé les yeux sur le sort des travailleurs du sud de l’Inde. 100 ouvriers sont morts au cours de la dernière année. Également les travailleurs de la marque d’Ivanka Trump étaient si peu payés qu’ils devaient vivre dans des pensions à proximité de leur lieu de travail, car ils n’avaient pas les moyens de payer l’essence pour visiter leurs familles et enfants. Les travailleurs de l’usine chinoise d’Ivanka Trump étaient payés en dessous du salaire minimum et travaillent 15 heures par jour avec seulement deux jours de congé par mois.

Lorsque nous entendons parler d’abus généralisés dans des usines situées à des milliers de kilomètres… Il est alors facile de tomber dans l’apathie. Certains pensent qu’il n’y a pas grand-chose que nous puissions faire pour changer le statu quo. Mais nos achats peuvent changer la donne. De plus, nous pouvons laisser les horreurs se faire. Nous devons changer notre comportement. Et nous inciter les multinationales à faire de même. Les choses ne changeront pas du jour au lendemain. Mais, petit à petit, tranquillement pas vite les choses évolueront.

L’approvisionnement en eau potable en camping

Lors de vos aventures en camping ou en bivouac, l’approvisionnement en eau devient une préoccupation essentielle au quotidien. Partir en camping est une expérience passionnante, mais la gestion de l’approvisionnement en eau potable primordiale. Elle permet d’assurer à la fois votre confort et votre sécurité tout au long de votre aventure en plein air. Voici quelques conseils pratiques et informations utiles pour garantir que vous disposez d’une source d’eau fiable lors de votre séjour.

Points d’eau et robinets sur les terrains de camping

Lorsque vous campez sur des terrains équipés, vous aurez souvent accès à des robinets d’eau courante et/ou à des points d’eau potable sur le site. Ces sources d’eau sont généralement conçues pour permettre aux campeurs de se ravitailler en eau potable en toute simplicité. Pour les campeurs voyageant en camping-car, la plupart des terrains offrent également des robinets spécialement destinés à remplir les réservoirs d’eau des véhicules récréatifs. Certains campeurs préfèrent également utiliser des filtres pour l’eau potable, qui peuvent être achetés dans des magasins spécialisés.

Calcul de la quantité d’eau potable nécessaire

Pour bien planifier votre séjour, il est conseillé d’estimer la quantité d’eau dont vous aurez besoin. En général, prévoyez environ 7 litres d’eau par personne et par jour. Cette estimation comprend non seulement la consommation d’eau potable, mais également l’utilisation d’eau pour la préparation des repas, la cuisson, le nettoyage des aliments, le lavage des mains et la vaisselle. Il est recommandé d’emporter une réserve d’eau potable supplémentaire dans une cruche de 5 gallons (environ 18 litres) en cas de besoin, afin d’être préparé en cas de pénurie d’eau ou de problèmes d’approvisionnement.

Avis d’ébullition de l’eau : que faire?

Dans certaines situations, il peut y avoir un avis d’ébullition en vigueur pour l’eau disponible sur le site de camping. Si c’est le cas, il est important de suivre ces directives pour éviter toute contamination bactérienne ou virale. En règle générale, lorsque vous êtes confronté à un avis d’ébullition, vous pouvez utiliser l’eau pour des tâches telles que le nettoyage des vêtements, le lavage des mains et la douche. Cependant, il est essentiel de ne pas utiliser cette eau pour boire, cuisiner ou se brosser les dents sans la faire bouillir au préalable.

Si vous souhaitez l’utiliser, faites-la bouillir pendant au moins une minute. Pour se faire, portez-la à une température de 100°C, pour tuer tous les micro-organismes potentiellement nocifs.

Filtres et purification de l’eau en pleine nature

Lorsque vous campez dans des régions éloignées, vous pourriez être tenté de récupérer de l’eau des ruisseaux et des cours d’eau . Cependant, il est important de noter que même l’eau qui semble claire peut être contaminée. Pour garantir la sécurité de l’eau que vous consommez, il est recommandé d’utiliser des systèmes de filtration ou de purification d’eau spécialement conçus. Les filtres portatifs avec des pores d’une taille de 1 micron ou moins sont efficaces pour bloquer les bactéries, les parasites et même certains virus. Après avoir filtré l’eau, faites-la bouillir pendant au moins une minute pour éliminer toute menace potentielle.

Utilisation de la lumière ultraviolette (UV)

Une autre méthode de purification d’eau en camping consiste à utiliser des lampes désinfectantes aux ultraviolets (UV). Ces lampes sont conçues pour tuer les germes et les micro-organismes présents dans l’eau. Cependant, il est important de noter que les lampes UV ne sont pas efficaces contre tous les types de contaminants. Par conséquent, il est recommandé d’utiliser une combinaison de méthodes. Combinez-les ! Par exemple, filtrez l’eau et désinfectez-la, afin de garantir la sécurité de l’eau que vous consommez.

Soyez prévoyant en randonnée

Lorsque vous partez en randonnée, soyez prévoyants ! Les besoins en eau varient en fonction de facteurs tels que la température et la difficulté du terrain. Il est recommandé de prévoir entre 0,5 à 2 litres d’eau par heure et par personne. Pour les randonnées en haute altitude, une hydratation accrue est nécessaire pour prévenir le mal des montagnes.

Les boissons pour sportifs contenant des électrolytes peuvent également être utiles pour rétablir l’équilibre électrolytique de votre corps.

Lorsque vous campez, la gestion de l’approvisionnement en eau potable est essentielle pour votre bien-être et votre santé.

L’eau, pilier fondamental de la vie humaine, est incontournable lors de vos périples ! En planifiant soigneusement vos besoins en eau, en utilisant des méthodes de purification appropriées et en suivant les directives de sécurité, vous pouvez profiter pleinement de votre expérience de camping en plein air en toute confiance.

Black Friday … ça vient d’où ?

Tout d’abord, sachez que cette « tradition » du Black Friday vient des États-Unis et vous allez vite comprendre pourquoi elle n’a pas grand sens ailleurs.

Au États-Unis, le lendemain de Thanksgiving est un jour de fête férié. Dans les années 50, les employés faisaient souvent le pont et ce vendredi était considéré de fait dans les entreprises comme noir car peu d’employés étaient sur le terrain.

Plus tard, dans les années 60, beaucoup profitaient de ce jour pour démarrer les achats de Noël, se déplaçant en voiture et créant des embouteillages monstres qui confortèrent dans le terme de « black Friday » (vendredi noir). Enfin dans les années 70, les entreprises se sont appropriées ce terme proposant 24h de promotions exclusives. Depuis cette tradition s’est amplifiée, à traverser les frontières des États-Unis et ce n’est pas vraiment une bonne chose.

Pour ma part, je suis contre la surconsommation mais je ne suis pas contre les promotions pour autant.

Je pense d’ailleurs que les soldes sont une bonne chose. Du moins, lorsqu’ils remplissent leur fonction initiale… À savoir, écouler des invendus.

Mais le Black Friday, ce n’est plus écouler les invendus. C’est produire en quantité astronomique des objets pour pousser la consommation à son paroxysme.

Dans les semaines qui précèdent les vendredi noir, nous sommes bombardés de publicités dans les médias, d’affichages dans les rues, et d’infolettres dédiées… Tout les commerçants mettent les bouchées doubles pour inciter les consommateurs à craquer pour les promotions qu’ils leur proposent à l’occasion.

Le résultat est bien sur un désastre pour la planète.

Lors de cet événement commercial, les consommateurs se mettent à la chasse aux bonnes affaires, en espérant satisfaire notre striatum jamais rassasié.

Le Black Friday c’est une journée donc qui accentue l’épuisement des ressources naturelles et la prolifération des montagnes de déchets de produits inutiles qui polluent les terres et les océans.

De plus, le Black Friday est non seulement une aberration écologique mais aussi une belle arnaque.

La plupart des rabais proposés lors du black friday sont loin d’être aussi intéressants qu’ils n’y paraissent. 

En effet, l’association française UFC-Que choisir examine depuis 2015 les prix de milliers d’articles vendus ce vendredi noir sur les vingt plus grands sites de commerce électronique, comparant les prix lors du black friday à ceux pratiqués une semaine auparavant. Le constat est alarmant ! Les enseignes ont recours à des collections spéciales et affichent des fausses réductions…

Bref fuyez cette journée, votre portefeuille et la planète s’en porteront mieux!

Guide d’achat écolo et conscient pour survivre au Black Friday

La période des Fêtes approche. Si vous êtes comme moi, vous êtes probablement inondé de courriels promotionnels. Vous êtes probablement également confrontés à de nombreuses publicités sur les médias sociaux… Et peut-être face à cette overdose et à ce débordement de publicités vous vous sentez un peu submergé. Je vous rassure tout de suite : c’est normal!

Afin que vous passiez au travers de cette période sans encombre, voici un guide pour survivre au Black Friday et au Cyber Monday !

Bien qu’il y ait de nombreux aspects dans la vente du black friday et du cyber monday avec lesquels je ne suis pas nécessairement d’accord… Je comprends aussi que cette période est une période cruciale, que ce soit pour gâter votre famille, ou pour de nombreuses entreprises familiales et les petits créateurs.

C’est pour ces raisons que j’ai eu envie de partager un guide d’achat durable pour le Vendredi noir et pour la période des Fêtes, afin que ceux pour qui les achats sont inévitables, les fassent d’une façon plus consciente et plus durable.

Les soldes une technique psychologique pour vendre plus, et déclencher des achats impulsifs.

Les soldes sont une approche psychologique que beaucoup d’entreprises utilisent. Elles font des soldes soit, lorsqu’elles cherchent à se débarrasser de produits, soit pour créer un afflux rapide de revenus.

Alors que par le passé, les entreprises n’effectuaient leurs soldes que quelques fois par an pour s’assurer d’augmenter leurs revenus tout en réalisant leurs marges bénéficiaires, aujourd’hui, les soldes font partie intégrante de leur façon d’exister et font partie intégrante de notre façon de faire des achats, en tant que consommateurs.

À cause de la mode rapide et de la surproduction de vêtements, les soldes sont devenus une façon d’encourager les consommateurs à faire constamment des achats.

Au lieu de magasiner quelques fois par année au gré des saisons, la mode rapide a imposé une rotation incroyablement rapide des articles et des nouveautés, de façon à ce que le consommateurs puisse venir chaque semaine et retrouver de nouveaux articles. Par cet énorme accélération de la mise en marché de nouveauté les consommateurs sont également poussés à l’achat, car ce qui est en magasin ajd ne le sera peut être plus dans les semaines à venir. Cette ère de la nouveauté et de l’instantanéité fait en sorte que les soldes sont devenues un incontournable pour encourager les consommateurs à acheter continuellement des produits.

Aujourd’hui, il est fréquent que les gens fassent des achats uniquement que lorsque les articles sont « en soldes » . Le fait que l’article soit vendu pour une fraction du prix initial donne aux consommateurs la sensation de faire une aubaine. Nous sommes manipulés par des spécialistes du marketing d’entreprise qui nous ont inculqués, à considérer les soldes comme une raison acceptable pour faire des achats impulsifs et nous avons commencé à accorder beaucoup moins de valeur aux articles que nous possédons en raison de cela.

L’immédiateté de l’acte d’achat

Une partie de la logique sous-jacente des soldes est de donner au consommateur l’impression qu’il va manquer quelque chose s’il ne fait pas d’achat immédiatement. Le principes des soldes c’est qu’il s’agit d’une offre spéciale, limitée dans le temps. Ainsi par cette immédiateté les marques vont incitent à faire des achats impulsifs, sans que vous ne preniez le temps de réfléchir ou d’acheter intentionnellement. Les soldes sont une technique de venter qui mise sur le fait que les consommateurs se laissent influencer pour effectuer un achat par crainte de manquer « la bonne affaire ». Pourtant, statistiquement parlant, les gens qui ne font que des soldes finissent souvent par dépenser plus au fil du temps que ceux qui font des achats intentionnels en payant le prix fort.

Alors, en cette saison de soldes, essayez de prendre du recul et essayez de remarquez l’impact du marketing sur vos sentiments et votre désir de faire des achats.

Une fois que vous commencez à remarquer le fonctionnement du système psychologique des soldes et leur impact sur vous, il est beaucoup plus facile de vous affranchir de la dynamique commerciale et de faire des choix intentionnels qui correspondent réellement à vos besoins.

Comment célébrer le Black Friday et le Cyber Monday de façon consciente ?

En ce qui concerne la traversée du Vendredi noir et la saison des soldes du temps des fêtes, le point de départ le plus important consiste à faire des achats sur une base intentionnelle et non sur une base impulsive.

Lors des soldes du balck friday et du cyber monday, toutes les entreprises comptent sur le fait de faire des offres limitées ce qui va engendré chez les consommateurs l’envie de faire des achats de façon compulsive. D’ailleurs si ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur chaque année, c’est bel et bien, car c’est une stratégie rentable pour les entreprise. En effet, durant cette période leurs consommateurs réagissent à leur stratégie marketing, et font plus d’achats qu’ils ne le feraient normalement en raison des rabais.

C’est pourquoi il est important de comprendre le mécanisme des soldes. Mais il est également important d’identifier au préalable ce que vous aimeriez acheter.

De cette façon vous parviendrez à éviter les achats impulsifs.

Faites une liste d’achats, et respectez-là!

Avant le début de la saison des soldes, il est toujours bon de faire une liste d’achat. Inscrivez les choses que vous dont vous avez besoin. Ou encore des choses que vous auriez eu envie de vous offrir durant l’année mais pour des raisons budgétaires vous n’auriez pas assouvi ces envies. S’il y a quelque chose qui vous fait envie depuis des mois, mais qu’il ne s’agit pas d’un réel, et bien peut-être que cette période de soldes, est le moment idéal pour vous faire plaisir.

Idéalement, vous devriez faire cette liste avant de commencer à être influencé par toute sorte de soldes. Car face aux publicités, il y a fort à parier qu’elles vont influencer votre liste.

Avoir cette liste en main avant le début de la période de soldes va vous servir de référence. À chaque fois que vous vous sentez attiré par des soldes ou que vous êtes tentés par des achats impulsifs, remiser votre liste.

Afin d’être certains de faire des achats utiles et conscients, voici quelques questions à vous poser avant d’effectuer un achat.

Est-ce que je paierais le plein prix pour cet article ?

Est-ce que j’achète cet article uniquement parce qu’il est en soldes ?

Puis-je me le permettre, par rapport à mon budget ?

Pourrais-je trouver quelque chose de similaire auprès d’une petite entreprise ou d’un fabricant local ?

L’entreprise auprès de laquelle je veux acheter est-elle engagée dans des pratiques éthiques/durables ? Si ce n’est pas le cas, y a-t-il une entreprise durable auprès de laquelle je pourrais acheter un article à la place ? Puis-je me procurer la même chose, mais sur le marché usagé?

Combien de fois et pour combien de temps vais-je utiliser cet article que je veux acheter ?

Enfin, soyez honnêtes, s’agit-il d’un achat impulsif ?

Répondez à ces questions avec franchise. Si vous avez l’impression que l’achat que vous envisagiez de faire correspond à vos intentions, vous ferez le bon choix.

Mais si la réponse à la plupart des questions ci-dessus n’est pas conforme à vos intentions, passez votre chemin.

Si cette liste de questions vous décourage, ne paniquer pas! Si vous ne savez pas vers qu’elles entreprises vous tournez, voici quelques articles qui pourront vous aiguillez :

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Illustrations : Lilla Bardenova

Supermarchés et multinationales : l’illusion du choix

Je suis sûr que vous avez déjà ressenti sentiment de vide, face aux rayons multiétagés des supermarchés.. Bien que nous nous sentions parfois dépassés par le choix offert dans nos épiceries, le fait est que la majorité de nos aliments — particulièrement les aliments emballés qui sont si populaires — sont produits par seulement quelques grandes entreprises. 

Et ces entreprises multinationales n’agissent pas comme des entreprises caritatives et bienveillantes.

Ce sont des entreprises gigantesques qui se préoccupent du profit qu’elles réalisent, et réalisent des choix en priorisant, non pas la planète, mais leurs actionnaires. 

Avez vous déjà songé au nombre de produits présents dans l’inventaire d’un supermarché versus dans une petite épicerie de quartier zéro déchet? Et bien, ces tablettes bien garnies sont là pour nous donner l’illusion du choix.

Notre voyage zéro déchet nous éloigne peut-être de ces options de consommation, mais la vérité c’est que beaucoup d’entre nous achètent une part de leur épicerie en mode zéro déchet et une part en supermarché, que ce soit par commodité ou par nécessité. Et face aux étagères des supermarchés, nous hésitons parfois à choisir la meilleure option entre 2 produits alors qu’en réalité, ils appartiennent probablement tous à la même entreprise.

Cette image est particulièrement révélatrice de ce que signifie l’illusion du choix (via Oxfam) :

Qui contrôle nos supermarchés ?

Les entreprises dont nous parlons ici sont celles que nous connaissons tous. Ce sont également celles ciblées par que la campagne Behind the Brands d’Oxfam. À savoir Nestle, PepsiCo, Unilever, Mondelez, Coca Cola, Mars, Danone, Associated British Foods (ABF), General Mills et Kellogg’s.

Vous trouverez ci-dessous la liste de ces 10 grandes entreprises, avec quelques-uns de leurs plus enjeux éthiques. 

1. Coca Cola

La société Coca-Cola, officiellement appelée The Coca-Cola Company, est une entreprise américaine.

 Coca Cola possède entre autres les marques : 

  • Dasani
  • Fairlife milk
  • Honest tea
  • Simply juices and drinks

Principales mises en cause et controverses de Coca-Cola

  • Coca-Cola est accusée par un syndicat colombien d’être impliquée dans l’assassinat de sept syndicalistes. Coca-Cola a été également fortement contestée en Inde, où elle est alors accusée d’assécher des nappes phréatiques pour fabriquer son soda, au détriment des paysans locaux. Le Mexique reproche également des faits similaires à la multinationale. 
  • Aucun engagement crédible envers les petits agriculteurs qu’ils exploitent. 
  • Selon Cash investigation, Coca-Cola finance des études publiées dans les médias par des organismes de recherche. La firme a, par exemple, cofinancé une étude du CRÉDOC qui affirme alors qu’il n’existe pas de corrélation entre la consommation de sodas et l’obésité. 

Bref, on va s’arrêter là, mais sachez qu’il y aurait beaucoup à dire tant les mises en cause et les controverses du groupe sont nombreuses…

2.  Unilever 

Unilever est une multinationale présente dans plus de cent pays. Elle est actrice mondiale de l’agroalimentaire, qui vend notamment des glaces et du thé.

Unilever possède entre autres les marques : 

  • Hellmann’s
  • Lipton
  • Ben & Jerry’s

Principales mises en cause et controverses d’Unilever

  • Accusé de « complicité dans la destruction illégale de la forêt tropicale » en 2017.
  • Accusé de cartel de fixation des prix 
  • Accusé d’avoir déversé 7,4 tonnes de déchet contenant du mercure derrière une de ses usines près de Kodaikanal, une ville de 34 000 habitants en Inde.
  • À profité du travail forcé (par des femmes et des enfants) dans les champs de palmiers à huile.
  • Utilise du phosphate en Amérique latine malgré les dommages qu’entraîne le phosphate aux eaux des lacs et rivière.

3. Pepsico

Pepsico possède entre autres les marques :

  • Naked Juine
  • Sabra hutu
  • Tropicana
  • Sun Chips
  • Quaker Oats

Principales mises en cause et controverses de Pepsico

  • En 2016, ils ont été accusés de violations des droits de l’homme au Bangladesh et en Inde.

4. General Mills

General Mills possède entre autres les marques

  • Häagen-Dazs
  • Géant Vert,
  • Yoplait,
  • Nature Valley
  • Old El Paso.

Principales mises en cause et controverses de General Mills

  • A obtenu une note de 30 % pour le Corporate Human Rights Benchmark 2018.
  • Aucune mesure importante n’a été prise en matière d’éducation des consommateurs.

5. Nestle

 Elle transforme et commercialise un large éventail de produits et de boissons pour l’alimentation humaine et animale.

Nestle possède entre autres les marques

  • Gerber
  • S.Pellegrino
  • Toll House
  • Haagen-Dazs 

Principales mises en cause et controverses de Nestle

  • Participe et est associé à des affaires de cacao et d’huile de palme provenant de sources déforestation illégale.
  • Réétiquetage de boîtes de lait périmé.
  • Il a été constaté que le travail des enfants est utilisé dans les productions de cacao (En 2019, Nestlé a annoncé qu’il ne peut pas garantir que ses produits chocolatés sont exempts de travail d’enfants esclaves car la traçabilité n’est assurée que sur 49% de ses achats).
  • Embouteille illégalement de l’eau dans des conditions de sécheresse.
  • À tirer profit du travail forcé (par les femmes et les enfants) dans les champs de palme.
  • Utilise des musiques dans les publicités sans permission préalable.
  • Fraude à la viande de cheval en 2013.

6. Mondelez International

Mondelez International est une multinationale agroalimentaire américaine, particulièrement présente dans les secteurs du biscuit et du chocolat.

Mondelez International possède entre autres les marques

  • Cadbury, Côte d’Or, Milka, Daim, Toblerone
  • Kraft Cheese Company, Philadelphia
  • Mikado, LU, Oreo, Prince, Triscuit, Wheat Thins

Principales mises en cause et controverses de Mondelez International

  • Associé à des affaires de cacao provenant de sources liées à la déforestation illégale et utilise du cacao produit par le travail d’enfants en Côte d’Ivoire.
  • Décrié pour l’utilisation de l’huile de palme issue de la déforestation, de l’utilisation des tourbières et de l’exploitation sociale.
  • Aucun engagement crédible envers les petits agriculteurs qu’ils exploitent. Associé à la destruction de l’habitat naturel des orangs-outans pour la production d’huile de palme.

7. Mars Incorporated

Mars Incorporated possède entre autres les marques

  • grandes marques de nourriture pour animaux de compagnie
  • Les barres de chocolat les plus populaires
  • La plupart des grandes marques de gomme
  • Dove

Principales mises en cause et controverses de Mars Incorporated

  • Attaqué en justice aux États-Unis à la suite de la révélation de faits de travail des enfants et l’esclavage dans les plantations de cacao.
  • Comme la plupart des multinationales présente sur cette liste, Mars Incorporated ne s’engage pas à payer des salaires de subsistance aux travailleurs de la chaine d’approvisionnement.

8. Danone

Danone possède entre autres les marques

  • Oikos
  • Activia
  • Actimel
  • Silk
  • Good Plants

Principales mises en cause et controverses de Danone

  • Ils vendent des produits végétaliens tout en profitant de l’exploitation animale.
  • Accusé de promouvoir le lait en poudre auprès du personnel hospitalier aux dépens de la santé des femmes et des nouveau-nés qui n’ont pas les moyens de sans procurer sur le long terme. Mais en adoptant le lait en poudre les mamans ne produisent plus du lait maternel et les bébés souffrent alors de malnutrition.
  • Publicité mensongère
  • A obtenu un score de 37 % au Corporate Human Rights Benchmark 2018.

9. Kellogg’s

Kellogg’s possède entre autres les marques

  • grandes marques de céréales
  • Pop-tarts
  • Moe’s Southwest Grill
  • Morningstar Farms
  • Kashi 

Principales mises en cause et controverses de Kellogg’s

  • Condamnée pour publicité mensongère à propos des teneurs en matières grasses affichée sur plusieurs produits de sa gamme Spécial K.
  • À tirer profit du travail forcé (par les femmes et les enfants) dans les dans les plantations indonésiennes de palmiers à huile.

10. Associated British Foods

Associated British Foods possède entre autres les marques

  • La levure Fleischmann
  • Sirop de maïs Karo
  • De nombreux producteurs de sucre en tant que filiales
  • Primark
  • Allinson
  • Kingsmill
  • Mazola oil
  • Ovomaltine

Principales mises en cause et controverses de Associated British Foods

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  • Entreprise connue pour éviter l’impôt en Zambie.
  • A obtenu un score de 27% au Corporate Human Rights Benchmark 2018.

Pourquoi c’est problématique que des entreprises aient le monopole de l’agro-alimentaire?

Ces sociétés contrôlent la plupart des marques que nous voyons dans les supermarchés. Cela signifie que nous avons en fait un choix très limité quant en termes d’entreprises que l’on peut nous soutenir ou non avec notre argent. Néanmoins, ces sociétés créent l’illusion du choix en offrant de multiples déclinaisons de noms de marques. Ainsi lorsqu’une de leur marque est touchée par un bat-buzz par exemple, cela n’affecte pas le reste de leur business. 

Ce monopole de l’agroalimentaire n’est pas une bonne chose pour plusieurs raisons.

Ces quelques grandes entreprises veulent nous donner l’impression que nous avons des choix presque illimités pour cacher leur emprise et leur monopole du marché.  

La vérité c’est que cette stratégie détourne les consommateurs des questions de fond. Ces multiples marques, permettent aux entreprises peuvent vous séduire via des produits avec de petites variations différentes. De plus elles peuvent se remplir les poches, en sortant des nouveautés ici et là pour nous détourner des questions essentielles et fondamentales qui entourent l’achat d’un produit…  

Le fait que ces entreprises aient le monopole de l’industrie des aliments préemballés les rend extrêmement puissantes – et du fait nous rend extrêmement impuissants en tant que consommateurs. Nous avons un choisi assez restreint. 

De plus ces grandes entreprises sont organisées via des chaînes d’approvisionnement très complexes, ce qui rend presque impossible le suivi des infractions qu’elles commettent. Les grosses compagnies se dédouanent des faits qui leur sont reprochés, en affirmant qu’elles ne peuvent pas avoir le contrôle sur leurs sous-traitants.

Bref, tout ça pour vous dire, ne vous faites pas avoir, et encouragez les entreprises locales! 

Vivre avec moins pourrait-il rendre plus heureux ?

La quête du bonheur matériel a fait partie de ma vie pendant de nombreuses années. Comme beaucoup, j’ai été conditionnée à croire que la possession de biens matériels était la clé du bonheur. J’ai grandi dans une société où la réussite était souvent mesurée par la taille de votre maison, la marque de votre voiture et la valeur de vos possessions.
Lorsque j’étais plus jeune, je souhaitais travailler dur pour gravir l’échelle sociale, acquérir les derniers gadgets technologiques à la mode et accumuler autant de biens matériels que possible. Je pensais que ces choses me rendraient heureuse.

Pourtant, au fil du temps, j’ai commencé à ressentir un vide intérieur malgré l’accumulation de possessions. Chaque nouvel achat ne faisait que souligner temporairement ce vide avant que le cycle ne recommence. J’ai réalisé que le bonheur que je cherchais dans les biens matériels était éphémère et très superficiel.

C’est à ce moment-là que j’ai commencé à remettre en question mes croyances initiales. Je me suis demandé si le bonheur véritable ne résidait pas plutôt dans des aspects de la vie qui ne peuvent pas être achetés : des relations significatives, des expériences enrichissantes, un sentiment de connexion avec moi-même et avec le monde qui m’entoure.

Cette remise en question a marqué le début de mon voyage vers un mode de vie plus minimaliste.

J’ai commencé à explorer des philosophies de vie alternatives qui mettaient l’accent sur la simplicité, la gratitude et la recherche du bonheur intérieur plutôt que sur la poursuite sans fin des biens matériels.

Au fil du temps, j’ai découvert que le bonheur véritable ne se trouve pas dans ce que l’on possède, mais dans la manière dont on choisit de vivre sa vie. Cela ne signifie pas renoncer au confort ou aux plaisirs de la vie, mais plutôt repenser notre relation avec les biens matériels et apprendre à trouver le bonheur dans les choses simples et authentiques.

Le déclic du minimalisme :

Mon cheminement vers un mode de vie plus simple

C’est alors que j’ai découvert le minimalisme. Au début, j’étais sceptique. Comment vivre avec moins pourrait-il vraiment me rendre plus heureux ? Mais au fil du temps, j’ai commencé à explorer cette philosophie de vie et à réaliser qu’elle offrait une alternative séduisante au consumérisme rampant. J’ai décidé de faire un pas en arrière et de reconsidérer ma relation avec les objets qui m’entourent.

Les bienfaits du désencombrement : Libérer mon espace et mon esprit

J’ai entamé un processus de désencombrement, me débarrassant des choses superflues qui encombraient mon espace physique et mental. Ce fut un processus libérateur. En me délestant du poids matériel et émotionnel qui pesait sur moi, j’ai ressenti un soulagement et une légèreté que je n’avais pas connus depuis longtemps.

Vivre avec moins, investir dans l’essentiel :

Trouver le bonheur dans les expériences et les relations

En adoptant un mode de vie minimaliste, j’ai appris à valoriser les expériences et les relations plutôt que les possessions matérielles. Plutôt que de gaspiller mon argent dans des achats impulsifs, j’ai commencé à investir dans des expériences significatives et des relations enrichissantes. J’ai découvert que le bonheur ne se mesure pas en quantité de biens matériels, mais en qualité de vie.

La gratitude au quotidien : Apprendre à apprécier les petites choses de la vie

Vivre avec moins m’a également permis de développer un plus grand sentiment de gratitude pour ce que j’ai déjà. En me concentrant sur l’essentiel, j’ai appris à apprécier les petites choses de la vie et à trouver la beauté dans la simplicité. Chaque jour, je prends le temps de savourer un bon repas, de profiter d’une promenade dans la nature ou simplement de passer du temps avec mes proches, sans me laisser distraire par le désir constant d’avoir plus.

Un impact positif sur l’environnement : Vivre en harmonie avec la planète

En réduisant ma consommation et en adoptant un mode de vie plus durable, j’ai également commencé à avoir un impact positif sur l’environnement. En consommant moins, je génère moins de déchets et je réduis mon empreinte écologique. Cela me donne le sentiment de contribuer à préserver la planète pour les générations futures, ce qui me procure une satisfaction profonde et durable.

Naviguer les défis du minimalisme : Surmonter la pression sociale et les attentes externes

Bien sûr, le chemin vers un mode de vie minimaliste n’est pas toujours facile. Il faut souvent faire face à la pression sociale et aux attentes de la société qui valorise la consommation excessive. Mais en suivant mon propre chemin et en écoutant mon intuition, j’ai découvert une liberté et une joie que je n’aurais jamais imaginées auparavant.

En conclusion, vivre avec moins peut véritablement rendre plus heureux. En se libérant du poids du matérialisme et en se concentrant sur ce qui est vraiment important, on peut trouver une plus grande satisfaction et un plus grand épanouissement dans la vie. Cela ne signifie pas renoncer au confort ou au plaisir, mais simplement repenser notre relation avec les biens matériels et redécouvrir les véritables sources de bonheur qui résident en nous et autour de nous.

3 méthodes pour faire un beau feu de camp

Allumer un feu de camp est une compétence essentielle pour tout amateur de camping et d’aventures en plein air. Que ce soit pour cuisiner, se réchauffer ou simplement créer une ambiance chaleureuse, un feu de camp ajoute une touche spéciale à toute expérience en nature. Dans cet article, nous explorerons trois méthodes éprouvées pour allumer un feu de camp de manière efficace et réussie. Que vous soyez un campeur novice ou expérimenté, ces méthodes vous permettront de maîtriser l’art du feu de camp et de profiter pleinement de vos escapades en plein air. Chaque campeur a ses préférences, mais avec un peu de patience, vous pourrez profiter d’une expérience de feu de camp mémorable lors de votre séjour en plein air.

Maîtrisez l’art du feu de camp : trois méthodes efficaces à découvrir

Méthode du tipi : un feu central et chaleureux

La méthode en tipi est simple et populaire. Voici comment procéder :

  1. Préparez le papier journal : Roulez quelques feuilles de papier journal en boule pour servir de base allumante.
  2. Formez un tipi : Disposez des petits morceaux de bois secs en forme de tipi autour du papier journal. Les bouts de bois plus petits créeront une base stable pour le feu.
  3. Ajoutez des bûches progressivement : Placez des bouts de bois plus gros par-dessus le tipi, puis ajoutez quelques bûches. Cette méthode génère beaucoup de chaleur rapidement, mais le bois brûlera relativement vite.

Méthode en carré : un feu qui dure

La méthode en carré est idéale si vous recherchez un feu qui brûle lentement et dure plus longtemps :

  1. Disposez vos bûches : Placez vos bûches en carré autour du petit tas de bois d’allumage et du papier journal, comme si vous construisiez un petit chalet en bois.
  2. Allumez le feu au centre : Enflammez le papier journal au centre du carré. Les flammes se propageront doucement aux bûches environnantes.
  3. Entretenez le feu : Cette méthode permet un contrôle plus précis du feu, idéal pour des moments de détente prolongés.

Méthode en appentis : l’effet du vent à votre avantage

Si le vent souffle légèrement, la méthode en appentis est astucieuse :

  1. Placez une grosse bûche : Positionnez une grosse bûche dans le foyer. Cette bûche agira comme un écran contre le vent.
  2. Empilez le bois d’allumage : Disposez des boules de papier journal et du bois d’allumage du côté abrité de la bûche.
  3. Ménagez une ouverture : Créez une ouverture entre la bûche et le bois d’allumage pour que l’air circule et alimente les flammes.

Ces méthodes vous permettront de maîtriser l’art de faire un feu de camp !

À vous de choisir parmi ces techniques ! Expérimentez ces techniques pour découvrir celle qui fonctionne le mieux dans votre environnement de camping. Une fois que vous aurez réussi à allumer un feu avec succès, vous créerez une ambiance chaleureuse et conviviale lors de vos aventures en plein air.

Dire adieu à l’odeur de fumée

Les soirées autour du feu de camp sont empreintes de magie et d’aventure, mais une fois le plaisir terminé, il reste souvent une trace indésirable : l’odeur persistante de fumée. Si vous avez déjà ressenti que vos couvertures et vos vestes de polar étaient devenues les témoins olfactifs de vos aventures en plein air, ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas seul. Nous avons rassemblé quelques astuces simples et efficaces pour vous aider à vous débarrasser de cette odeur tenace et à retrouver la fraîcheur de la vie quotidienne.

L’enchantement des feux de camp et leur héritage olfactif

Il n’y a rien de tel que de partager des histoires et des rires autour du feu de camp, mais il est vrai que l’odeur de fumée peut rapidement s’accrocher à nos vêtements et à nos effets personnels. Au cœur de la nature, cette senteur peut sembler familière et naturelle, mais lorsqu’on retourne à la civilisation, elle peut parfois s’avérer un peu trop présente.

Alors voici comment dire adieu à l’odeur de fumée

1. la magie du lavage : un premier pas vers la fraîcheur

Heureusement, il existe des moyens simples de chasser cette odeur désagréable. Le lavage est votre meilleur ami dans cette quête. Lorsque vous rentrez chez vous, jetez vos vêtements et vos couvertures dans la machine à laver. Les odeurs de fumée disparaissent souvent après un bon lavage, surtout si vous utilisez une lessive parfumée.

2. L’allié naturel : vinaigre blanc et bicarbonate de soude

Si le lavage ne suffit pas à éliminer complètement l’odeur, vous pouvez ajouter du vinaigre blanc ou du bicarbonate de soude à l’eau de rinçage. Versez une tasse de vinaigre blanc ou une demi-tasse de bicarbonate de soude dans le compartiment de rinçage de votre machine à laver, et laissez-la faire sa magie.

3. Astuce bonus : laissez l’air faire son oeuvre

Si le temps le permet, suspendez vos vêtements lavés à l’extérieur pour qu’ils puissent bénéficier de l’air frais et du soleil. Leur exposition à ces éléments naturels peut aider à éliminer davantage l’odeur persistante.

Que vous soyez un campeur chevronné ou que vous ayez récemment découvert la joie du camping, il faut avouer que si vous êtes adaptes de feux de camp, l’odeur de fumée accompagne aussi l’expérience de plein air. Cependant, grâce à ces astuces simples, vous pouvez facilement rafraîchir vos affaires de camping et éliminer cette odeur de fumée. Alors, profitez pleinement de vos soirées autour du feu et n’ayez crainte pour vos vêtements et vos équipements!

Vivre avec moins, se redéfinir autrement

Ah, vivre avec moins ! Cela semble si simple en théorie… Mais en réalité, c’est tout un chemin, parsemé de petites victoires et de quelques défis. Je me suis lancée dans cette aventure il y a quelques années, poussée non seulement par le désir de désencombrer mon espace, mais aussi ma vie. Laissez-moi vous raconter comment ce voyage m’a permis de me redéfinir autrement que par le matériel.

Tout a commencé par une prise de conscience lors d’une exposition WordPress photo montrant le drame du Rana Plaza. Cette prise de conscience, c’était comme un électrochoc pour moi. À cette exposition, je suis tombée sur une photos déchirante montrant le drame du Rana Plaza. Voir ces images de la catastrophe où tant de travailleurs du textile ont perdu la vie m’a profondément bouleversé. C’était la réalité brutale de la fast fashion, une industrie que je soutenais jusqu’alors sans vraiment réfléchir aux conséquences.

Je me suis alors promis de changer ma consommation de vêtements. Fini la surconsommation, fini les achats compulsifs chez les géants de la fast fashion.

Je voulais être plus consciente de l’impact de mes choix, non seulement sur l’environnement mais aussi sur les vies des personnes dans la chaîne de production. Le premier pas a été de m’éduquer moi-même. J’ai alors commencé à lire sur l’industrie de la mode, son impact environnemental, ses pratiques de travail souvent inhumaines, et sur les alternatives plus éthiques et durables. J’ai ainsi découvert des marques qui se consacraient à une production respectueuse de l’environnement et des droits des travailleurs.

Cela m’a ouvert les yeux sur la possibilité de faire des choix de mode plus responsables.

J’ai aussi adopté l’habitude de chercher des vêtements de seconde main. Les friperies, les boutiques d’occasion et les plateformes en ligne dédiées aux vêtements usagés sont devenues mes nouveaux lieux de shopping favoris. Non seulement cela me permettait de réduire mon empreinte carbone, mais chaque pièce avait une histoire, et je trouvais cela fascinant.

Progressivement, ma garde-robe a commencé à se transformer. Elle est devenue plus petite, certes, mais chaque vêtement que je possédais était choisi avec soin. Je me suis rendue compte que je n’avais pas besoin de beaucoup pour être bien habillé. Choisir moins mais mieux est devenu ma nouvelle devise.

Ce changement n’a pas seulement affecté ma façon de consommer les vêtements, mais aussi ma perception de la consommation en général.

Petit à petit j’ai commencé à appliquer cette nouvelle approche à d’autres aspects de ma vie, comme les produits électroniques, les produits alimentaires, et même les meubles. Chaque décision d’achat devenait une question de valeurs, pas juste de prix ou de style. Et dans ce processus, quelque chose d’encore plus profond a changé en moi.

J’ai commencé à me redéfinir non plus par ce que je possède mais par les choix que je fais au quotidien.

Chaque action consciente était une affirmation de mes valeurs et un pas de plus vers le type de monde dans lequel je souhaite vivre. Pour ceux qui sont touchés par des images comme celles du Rana Plaza et qui souhaitent faire un changement, sachez que chaque petit pas compte. Il n’est pas nécessaire de tout changer du jour au lendemain. Commencez par quelque chose de petit, quelque chose de gérable.
Et bientôt, vous trouverez que ces petits pas se transforment en une grande transformation. C’est un voyage, et chaque voyage commence par un pas.

Vivre avec moins a aussi renforcé ma conscience environnementale.

Chaque objet que nous achetons a un impact sur l’environnement, de sa production à son élimination. En consommant moins, je contribue à ma petite échelle à la réduction de ce fardeau.

Et puis, il y a le sentiment de liberté. Ne pas être enchaîné par le désir constant de posséder plus, ou par la peur de perdre ce que l’on a, ouvre des portes à des expériences que le matériel ne pourrait jamais offrir. J’ai appris que ma valeur ne réside pas dans mes possessions, mais dans mes expériences, mes relations et ma capacité à vivre pleinement.

Alors, si vous pensez à simplifier votre vie, à vivre avec moins, je ne peux que vous encourager à tenter l’expérience.

Cela ne veut pas dire que vous devez tout abandonner du jour au lendemain. Commencez petit à petit. Faites le tri dans un tiroir, puis une armoire, et voyez comment vous vous sentez. Peut-être découvrirez-vous, comme moi, qu’en possédant moins, on peut en fait vivre beaucoup plus.

Ce chemin vers un mode de vie minimaliste est propre à chacun. Il ne s’agit pas de se priver, mais de redéfinir ce qui est essentiel pour soi. Et croyez-moi, une fois que vous aurez commencé, vous ne verrez plus jamais vos possessions de la même manière. Vous apprendrez à vous redéfinir non pas par ce que vous possédez, mais par qui vous êtes et par ce que vous faites de votre vie. C’est un voyage fascinant, et je suis ravi de l’avoir entrepris.

15 choses «normales» que je ne possède pas

Il y a quelque temps, j’ai entrepris un voyage vers un mode de vie plus simple et épuré. J’ai commencé à désencombrer mon appartement, à me débarrasser des choses superflues et à me concentrer sur l’essentiel. Ce processus m’a conduit à réaliser que je possède beaucoup moins de choses que ce que la société considère comme «normal».

Voici donc 15 choses «normales» que je ne possède pas, et pourquoi je suis plus heureuse sans elles :

1. Télévision par câble

Je ne suis pas abonnée à un service de télévision par câble depuis des années. Au lieu de cela, je préfère choisir mes propres contenus à regarder, ce qui me permet d’économiser de l’argent et de ne pas être submergé par une multitude de chaînes inutiles.

2. Voiture

Vivant en ville, je trouve qu’une voiture n’est tout simplement pas nécessaire. Je préfère marcher, utiliser les transports en commun ou même louer une voiture si j’en ai vraiment besoin.

3. Abonnements à des magazines papier

À l’ère du numérique, je trouve que les abonnements à des magazines papier sont devenus obsolètes. Je préfère lire des articles en ligne ou écouter des podcasts.

4. Garde-robe surchargée

Au fil des ans, j’ai appris à adopter une approche plus minimaliste de la mode. Plutôt que d’avoir une tonne de vêtements que je ne porte jamais, j’ai choisi de constituer une garde-robe capsule avec des pièces polyvalentes et intemporelles.

5. Gadget électronique dernier cri

Je ne ressens pas le besoin de toujours posséder le dernier smartphone, tablette ou autre gadget électronique à la mode. Je préfère utiliser mes appareils jusqu’à ce qu’ils ne soient plus fonctionnels avant d’envisager de les remplacer.

6. Bijoux de luxe

Je ne suis pas très attachée aux bijoux de luxe. Je préfère porter des pièces simples et discrètes qui ont une signification sentimentale plutôt que de dépenser une fortune pour des marques de luxe.

7. Produits de beauté superflus

Ma routine de beauté est assez simple, avec quelques produits de base qui conviennent à ma peau. Je ne ressens pas le besoin d’accumuler une tonne de produits de beauté qui finiraient par expirer avant que je ne les utilise.

8. Gadgets de cuisine spécialisés

Bien que certains gadgets de cuisine puissent sembler attrayants, je trouve qu’ils prennent souvent trop de place et ne sont pas vraiment nécessaires. Je préfère investir dans des outils polyvalents et de bonne qualité.

9. Bouilloire électrique

Contrairement à la plupart des gens, je n’ai pas de bouilloire électrique dans ma cuisine. Au lieu de cela, je préfère utiliser une bouilloire traditionnelle sur la cuisinière pour chauffer l’eau lorsque j’ai besoin d’une tasse de thé ou de café. Non seulement cela me permet de réduire ma consommation d’électricité, mais j’apprécie également le processus plus lent et plus contemplatif de préparation des boissons chaudes.

10. Grille-pain

Un autre appareil que vous ne trouverez pas sur mon comptoir de cuisine est un grille-pain. Plutôt que d’utiliser un appareil dédié pour griller du pain, j’ai opté pour une méthode plus polyvalente et moins encombrante : faire griller du pain directement sur la cuisinière ou dans le four. Cela me permet d’économiser de l’espace et de ne pas avoir un appareil supplémentaire à entretenir.

11. Vernis à ongles

Dans ma trousse de maquillage, vous ne trouverez pas de collection de vernis à ongles. Bien que certains puissent considérer cela comme un accessoire essentiel, je préfère garder mes ongles au naturel. Non seulement cela me fait gagner du temps le matin, mais cela me permet également de ne pas avoir à m’inquiéter de l’écaillage ou de la retouche du vernis. Je trouve que la simplicité d’ongles non vernis correspond mieux à mon style de vie actif et à mes préférences personnelles en matière de beauté.

12. Horloge murale ou de bureau

Contrairement à la plupart des gens, je n’ai pas d’horloge murale ou de bureau dans ma maison. Plutôt que de compter sur un affichage constant de l’heure, j’ai choisi de vivre plus au rythme de mes propres instincts et de mes besoins naturels. Sans une horloge omniprésente, je suis moins enclin à me soucier du temps qui passe et je peux me concentrer davantage sur le moment présent. Cela peut sembler contre-intuitif, mais je trouve que cela me permet de vivre de manière plus organique et plus en phase avec moi-même.

13. Machine à commande vocale (type Alexa)

Contrairement à beaucoup de foyers modernes, vous ne trouverez pas de dispositif de commande vocale comme Alexa dans ma maison. Bien que ces gadgets puissent sembler pratiques pour certains, je préfère maintenir ma vie privée et éviter d’avoir des appareils toujours à l’écoute dans mon environnement domestique. Plutôt que de déléguer des tâches à une intelligence artificielle, je préfère prendre le temps de faire les choses par moi-même et de rester conscient de ma propre présence et de mes actions. Bien que cela puisse paraître un peu désuet à l’ère de la domotique, cela correspond mieux à mes valeurs de simplicité et de sécurité.

14. Dette

Une chose que je suis fière de ne pas posséder est une dette importante. Contrairement à beaucoup de gens de ma génération, je n’ai pas contracté de prêts étudiants massifs ou accumulé des soldes sur des cartes de crédit. En adoptant une approche prudente de mes finances personnelles, j’ai veillé à vivre selon mes moyens et à éviter de m’endetter inutilement. Bien sûr, cela signifie parfois faire des sacrifices et repousser certains achats ou projets, mais je préfère avoir la tranquillité d’esprit qui vient avec une situation financière saine. En fin de compte, je suis convaincue que cela me permettra de vivre une vie plus libre et moins stressante à long terme.

15. Garde-manger/de réserves abusif

Contrairement à beaucoup de gens, je ne garde pas un garde-manger ou des réserves excessives de nourriture dans ma maison. Plutôt que de stocker des aliments en grande quantité, j’adopte une approche plus consciente de la consommation alimentaire pour limiter le gaspillage. En planifiant soigneusement mes repas et en n’achetant que ce dont j’ai besoin pour une période donnée, je réduis non seulement le gaspillage alimentaire, mais je peux également économiser de l’argent en évitant d’acheter des produits superflus.

Bref, vivre avec moins de choses peut sembler étrange pour certains, mais pour moi, c’est une source de bonheur et de liberté.

En adoptant un mode de vie plus minimaliste, je peux me concentrer sur ce qui est vraiment important pour moi : les expériences, les relations et la croissance personnelle. Et finalement, c’est ce qui compte le plus.

Pourquoi choisir un écran solaire naturel?

Comme nous appliquons régulièrement une généreuse quantité d’écran solaire sur notre corps, il est essentiel de porter attention aux ingrédients qu’il renferme.

Un bon écran solaire doit être à la fois sûr, hypoallergénique et résistant aux rayons UV. 

Malheureusement, de nombreux écrans solaires offerts sur le marché contiennent des produits chimiques. 

La plupart sont potentiellement dangereux. Selon l’EWG (Environmental Working Group), qui évalue plus de 1 500 produits de protection solaire, les trois quarts des produits évalués ne protègent pas bien la peau. 

De plus, ils sont problématiques à bien des égards! 

Ils présentent un caractère nocif pour la santé et l’environnement.

Les filtres solaires chimiques contiennent une combinaison de plusieurs filtres chimiques. 

Les écrans solaires chimiques sont très populaires. Ils comprennent généralement entre deux et six ingrédients actifs tels que l’oxybenzone, l’avobenzone, l’octisalate, l’octocrylène, l’homosalate et l’octinoxate.

Pourquoi faut-il éviter les écrans solaires chimiques ?

1. Ils peuvent irriter la peau.

Les filtres chimiques pénètrent dans l’épiderme et peuvent provoquer des allergies ou des irritations. Les filtres solaires sont incriminés dans des phénomènes d’allergies et/ou de photoallergies. Le benzophénone peut provoquer diverses réactions cutanées. Y compris : acné, éruptions cutanées, brûlures, ampoules, sécheresse et démangeaisons. Mais aussi des rougeurs, picotements, et gonflements de la peau.

2. Ils peuvent pénétrer votre peau et circuler dans votre corps.

Il est démontré que de nombreux filtres chimiques peuvent pénétrer la peau à un certain degré [1]. Une fois dans votre corps, ils peuvent s’introduire dans la circulation sanguine. Le benzophénone, tout en étant hautement allergène, traverserait la barrière de la peau et atteindrait le sang, et l’urine, ainsi que le placenta et le lait maternel. Une étude a détecté de l’oxybenzone dans plus de 96 % des 2500 enfants et adultes testés [2].

3. Certains écrans solaires chimiques seraient des perturbateurs hormonaux.

Certains filtres solaires chimiques peuvent imiter les hormones humaines [3]. Les perturbateurs hormonaux peuvent causer des anomalies congénitales ou des anomalies de croissance chez les enfants, et contribuer au développement du cancer. Il pourrait y avoir un lien entre une concentration élevée d’oxybenzone dans le corps et un risque d’augmentation de l’endométriose ainsi qu’un poids moins élevé à la naissance chez les filles [4].

4. Ils sont mauvais pour l’environnement.

Plusieurs milliers de tonnes de résidus de crèmes solaires se déposent chaque année sur des massifs coralliens. Ils finissent par blanchir et mourir.

Les produits solaires contenant des filtres chimiques participent activement à la destruction de l’un des écosystèmes les plus importants de la planète. Les plus problématiques sont : l’Ethylhexyl Methoxycinnamate (EHMC, OMC) = Octinoxate), Benzophénone-3 (BP3, Oxybenzone), 4 — Methylbenzylidene Camphor (4MBC) et l’Octocrylène (OC.)

Les filtres chimiques ont également des conséquences sur les organismes aquatiques.

S’ils se retrouvent dans les océans, ces filtres solaires se retrouvent également dans les rivières et lacs. Leur impact est donc non négligeable. Ils induiraient des effets hormonaux dans l’environnement aquatique et affecteraient la fertilité et la reproduction chez les poissons.

5. De nombreux filtres solaires chimiques contiennent aussi d’autres produits chimiques indésirables.

Non seulement ils peuvent contenir plus de 20 % de filtres chimiques, mais aussi des parfums artificiels, des agents de conservation chimiques, et des polymères synthétiques. D’autres produits chimiques couramment présents dans les écrans solaires et à éviter sont les copolymères acrylates/octylacrylamide, le butane, le diéthylnaphtalate, le diméthicone, le méthylparabène, les PEGs, le phénoxy-éthanol, et la triéthanolamine.

Face à la nocivité extrême des filtres solaires chimiques sur la santé humaine et sur l’environnement, il faut mettre en place des solutions.

Parmi elles :

1. Interdiction des filtres chimiques sur certaines îles

Chaque année, entre 4000 et 6000 tonnes de crèmes solaires seraient déversées dans les mers et océans. On ne connaît pourtant pas encore toutes les conséquences de cette pollution. Il convient d’appliquer le principe de précaution. En effet, certaines îles, dont les massifs coralliens sont un patrimoine à préserver. C’est pourquoi elles ont décidé de les interdire.

C’est le cas, de plusieurs sites touristiques en Polynésie, mais aussi des Palaos, ainsi que d’Hawaii.

2. Informer les consommateurs

La tendance pour des cosmétiques plus sains vise à créer des produits plus respectueux de la peau et de la planète. 

Plusieurs applications mobiles se sont emparées de ce phénomène, leur but étant de décrypter les substances chimiques dans la composition des produits cosmétiques. Cependant, selon les applications, les commentaires sur les ingrédients peuvent varier d’une application à l’autre cf. tableau comparatif selon les applications UFC, INCI Beauty, et Clean beauty. Il est donc possible de se faire une idée de la composition d’un produit « clean ou non », mais il faut rester vigilant. Une chose est sûre, c’est qu’un produit solaire composé de filtres chimiques sera toujours plus néfaste, qu’une protection solaire naturelle à base de filtres minéraux, pour l’homme et la nature.

3. Utiliser une protection solaire minérale certifiée bio

Il existe donc une alternative à la protection solaire chimique, tout aussi efficace et beaucoup plus respectueuse de la nature. La protection solaire via l’utilisation de filtres minéraux. En cosmétique bio seuls deux filtres naturels sont acceptés, le Dioxyde de Titane et l’Oxyde de Zinc. Ces deux filtres naturels assurent une protection immédiate contre les UVs contrairement aux filtres chimiques qui mettent jusqu’à 25 minutes avant de garantir la protection affichée sur l’emballage. Avec un filtre minéral, la protection est donc active dès l’application.

Vous pouvez éviter les filtres chimiques en choisissant un écran solaire contenant de l’oxyde de zinc ou du dioxyde de titane naturel, mais cela ne garantit pas qu’il est 100 % naturel !

De nombreux écrans solaires prétendant être « naturels » contiennent encore des produits chimiques potentiellement nocifs.

Pour être vraiment naturels, l’oxyde de zinc ou le dioxyde de titane ne doivent pas être recouverts de produits chimiques tel le silicone ni être micronisés en nanoparticules.

Aussi, la formulation de base ne doit pas contenir d’autres produits chimiques tels que des parfums artificiels ou agents de conservations chimiques. Pour vous assurer qu’un écran solaire naturel soit vraiment ce qu’il prétend être, il doit être certifié par un certificateur tiers indépendant de bonne réputation.

La certification BIO est aussi un gage de qualité, car pour aller plus loin dans le respect du corps et de l’environnement, les labels s’engagent à bannir totalement tous les ingrédients polémiques (perturbateurs endocriniens suspectés, matières issues de la pétrochimie, pesticides, etc.).

Alors, faites vos devoirs! Et lisez l’étiquette des écrans solaires qui prétendent être 100 % naturels.

Sources :

1. http://www.cdc.gov/ biomonitoring/Benzophenone-3_ BiomonitoringSummary.html
2. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/ articles/PMC2453157/
3. http://www.ewg. org/2015sunscreen/report/the- trouble-with-sunscreen-chemicals/
4. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/ articles/PMC3352028/

Enfin, si ce type d’article vous intéresse, vous apprécierez sans doute mon article vernis à ongles et toxicité.

8 idées pour un pique-nique sans déchets

La saison estivale est synonyme de pique-niques et de bon temps dans les parcs ! Mais que dire des gobelets en plastique, des paquets de croustille et des emballages qui subsistent ?   

Voici notre guide pour vous aider à profiter d’un pique-nique sans déchets.

1) Planifier à l’avance votre pique-nique

Planifier à l’avance peut sembler être une chose évidente, mais c’est certainement la façon la plus simple de vous assurer un pique-nique sans déchets. Évitez les courses de dernière minute et préparez quelques plats et grignotines en toute simplicité. Investissez dans un kit d’ustensiles à trainer avec vous partout, et penser à emmener et à remplir des gourdes d’eau à la maison. 

2) Cuisinez à partir de zéro

Le plus que vous pouvez faire à partir de rien, le mieux c’est. Et ça n’a pas besoin d’être compliqué. Quelques salades, quelques sandwiches et des bouchées préparées à la main, et quelques fruits ou légumes feront l’affaire. Rassemblez le tout dans de petits pots ou des contenants bien scellés pour y mettre les vinaigrettes, le sel et le poivre — ils permettront de rehausser une salade, une miche de pain, un avocat coupé en deux ou une tomate tranchée pour en faire quelque chose de délicieux.

3) Installez les assiettes de façon adéquate

Je n’ai rien contre les assiettes en plastique tant qu’elles ne sont pas conçues pour un usage unique. Vous avez deux possibilités : apporter vos propres assiettes de la maison ou investir dans des alternatives plus légères et sous en plastique. Il y a de nombreuses assiettes de camping qui pourront durer des années. Vous pouvez les acheter neuves ou usagées, dans des boutiques de charité. Vous pouvez aussi utiliser les couvercles Tupperware comme assiettes. Enfin pensez aussi à apportez une quelques de fourchettes et quelques couteaux bien aiguisés pour couper les fruits, les légumes ou du fromage à votre arrivée.

4) Réappropriez-vous la gourde. 

N’oubliez pas d’apporter une ou deux bouteilles d’eau réutilisables, plutôt que de céder à l’achat de bouteilles à la dernière minute. Les cafés et restaurants aux alentours des parcs seront le plus souvent plus qu’heureux de vous remplir votre gourde gratuitement. I 

5) Gardez de la fraîcheur tout au long de la journée

Évitez d’acheter des sacs de glace au dépanneur. Congelez plutôt l’eau embouteillée et conservez-la dans votre glacière ou votre sac de pique-niques. Elle gardera la nourriture et les boissons au frais pendant le voyage et fondra durant le trajet ou durant la journée pour vous offrir une eau délicieusement fraîche par la suite. Conservez des glaçons dans une bouteille thermos pour les empêcher de fondre dans votre sac réfrigéré. Vous pouvez aussi investir dans des ice-packs si le cœur vous en dit! 

6) Trempettes maison

C’est facile de céder à la facilité : on achète un paquet de houmous, de guacamole ou de tzatziki au supermarché. Mais honnêtement, c’est pas beaucoup plus compliqué à faire soi-même et c’est 100 fois meilleur. Pourquoi ne pas essayer de faire vos propres trempettes, les mettre dans des tupperwares et c’est parti, le tour est joué…

7) Attention aux emballages !

Le film plastique et le papier d’aluminium ne sont pas faciles à recycler, alors soyez créatifs dans la façon dont vous emballez vos aliments et vos bouchées, que ce soit pour les transporter ou pour les faire griller!

8) Appréciez vos restes de pique-nique

Plus tôt que de jeter cette dernière bouchée de houmous, ramenez les restants à la maison. La trempette d’hier, d’apparence triste, peut être égayée par un filet d’huile d’olive extra-vierge, ou par une poignée de noix hachées grillées ou encore par un peu de paprika.

Et surtout, ne laissez pas de déchet derrière vous!

Vivre avec 3,7 planètes

Lorsque nous nous penchons sur l’empreinte écologique de notre mode de vie, deux chiffres nous interpellent souvent : celui selon lequel nous aurions besoin de 3,7 planètes pour soutenir notre style de vie actuel, et la date du Jour du Dépassement, qui semble avancer chaque année. Mais que signifient réellement ces chiffres et quelles sont leurs implications ? Explorons ces concepts afin d’en saisir toute la portée.

Besoin de 3,7 planètes : un chiffre qui interpelle

Le chiffre selon lequel nous aurions besoin de 3,7 planètes pour soutenir notre mode de vie actuel est profondément interpellant et révélateur de l’ampleur de notre impact sur l’environnement. Pour comprendre pleinement cette assertion, il est crucial d’analyser en détail ce qu’elle implique.

Tout d’abord, cette statistique repose sur le concept d’empreinte écologique, qui mesure la quantité de ressources naturelles que nous consommons par rapport à la capacité de régénération de la Terre. Lorsque l’on considère cette empreinte écologique à l’échelle mondiale et que l’on la compare à la biocapacité de la planète, c’est-à-dire sa capacité à produire des ressources renouvelables et à absorber les déchets générés par cette consommation, le constat est alarmant. Nous consommons bien au-delà de ce que la Terre peut naturellement fournir et absorber en une année.

Cette surconsommation généralisée est le résultat de divers facteurs, notamment nos modes de production et de consommation intensifs, notre dépendance aux énergies non renouvelables et notre exploitation incontrôlée des ressources naturelles. Le modèle économique actuel, axé sur la croissance infinie dans un monde aux ressources finies, alimente ce cercle vicieux de surconsommation et d’épuisement des ressources.

De plus, cette statistique met en lumière les inégalités flagrantes dans la répartition des ressources à l’échelle mondiale. Les pays industrialisés, avec leur mode de vie souvent caractérisé par une surconsommation, contribuent de manière disproportionnée à cette empreinte écologique excessive, tandis que de nombreux pays en développement peinent à satisfaire les besoins fondamentaux de leur population.

Enfin, le chiffre de 3,7 planètes souligne l’urgence d’adopter des mesures significatives pour réduire notre empreinte écologique et promouvoir la durabilité environnementale.

Cela nécessite des changements systémiques à tous les niveaux de la société, de la politique à l’économie en passant par nos modes de vie individuels. Il est impératif de repenser notre relation avec la planète et d’adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement afin de garantir un avenir viable pour les générations futures.

Le jour du dépassement : une alarme qui retentit tôt

Le Jour du Dépassement est une alarme qui retentit tôt, nous rappelant chaque année que notre empreinte écologique dépasse largement les capacités de régénération de la Terre. Cette date symbolique marque le moment où l’humanité a consommé l’ensemble des ressources naturelles que la planète peut renouveler en une année. C’est un indicateur frappant de notre surconsommation et de l’exploitation insoutenable des ressources naturelles.

La progression rapide de cette date au fil des années est alarmante. En 2023, le Jour du Dépassement est survenu le 2 août à l’échelle mondiale, soit plus tôt que jamais auparavant. Cette avancée souligne la pression croissante exercée sur les écosystèmes de la planète et met en évidence la nécessité urgente de repenser nos modes de vie et nos modèles de consommation.

L’une des principales causes de cette avancée du Jour du Dépassement est la surconsommation généralisée dans les pays industrialisés, où les modes de vie sont souvent caractérisés par un gaspillage excessif et une consommation démesurée de ressources. Les pratiques de production non durables et l’utilisation intensive des énergies fossiles contribuent également à cette tendance alarmante.

De plus, le Jour du Dépassement met en lumière les inégalités criantes dans la répartition des ressources à l’échelle mondiale.

Alors que les pays riches consomment bien au-delà de leurs moyens, de nombreuses régions du monde continuent de lutter pour satisfaire les besoins fondamentaux de leur population, tel que l’accès à l’eau potable et à une alimentation adéquate.

Face à cette réalité alarmante, il est impératif d’agir rapidement et de manière décisive pour inverser cette tendance. Cela nécessite des mesures ambitieuses pour réduire notre empreinte écologique, promouvoir la durabilité environnementale et garantir un partage équitable des ressources à l’échelle mondiale. Il est temps de prendre conscience de l’urgence de la situation et d’adopter des politiques et des comportements qui préservent la santé de notre planète pour les générations futures.

L’empreinte écologique : mesurer notre impact

L’empreinte écologique, c’est comme un moyen de mesurer combien on utilise de ressources de la Terre. C’est important parce que ça nous montre l’impact de nos actions sur l’environnement. On regarde combien de terres et de ressources naturelles on utilise par rapport à ce que la Terre peut donner. Si on utilise plus que ce que la Terre peut renouveler, c’est pas bon pour l’équilibre de la nature.

Donc, on calcule ça en hectares globaux. Ça veut dire la superficie nécessaire pour subvenir à nos besoins. Ça varie d’un endroit à l’autre, selon comment on vit, combien on est, et ce qu’on consomme. Par exemple, si on utilise beaucoup d’énergie ou si on mange beaucoup de viande, notre empreinte écologique sera plus grande.

L’idée, c’est de comprendre notre impact sur la planète. Si tout le monde utilisait autant de ressources que nous, on aurait besoin de plusieurs planètes pour subvenir à nos besoins. Ça montre qu’on doit faire des changements pour préserver notre planète et assurer un avenir durable pour tout le monde.

L’empreinte écologique maximale : une limite à respecter

L’empreinte écologique maximale représente la capacité de la Terre à régénérer ses ressources. Chaque individu pourrait théoriquement utiliser 1,7 hectare global de ressources sans compromettre l’équilibre écologique.

En conclusion, comprendre l’impact de notre mode de vie est essentiel pour prendre des mesures en faveur de la durabilité. Les chiffres impressionnants de notre empreinte écologique et du Jour du Dépassement nous rappellent l’urgence d’adopter des comportements plus responsables et respectueux de l’environnement. La prise de conscience de ces réalités peut nous inciter à agir pour préserver notre seule et unique planète.

Désencombrer en 20 minutes top chrono !

ah, désencombrer sa garde-robe en 20 minutes top chrono, ça semble être une mission impossible, non ? Eh bien, laissez-moi vous dire que c’est tout à fait réalisable, et je vais vous expliquer comment j’ai réussi à le faire. Vous savez, j’étais dans la même situation que vous, avec une garde-robe débordant de vêtements que je ne portais plus et qui prenaient simplement de la place. C’était un vrai casse-tête chaque fois que je devais trouver quelque chose à porter le matin.

Alors un jour, j’ai décidé que ça suffisait. Je me suis armée de courage, j’ai mis mon minuteur à 20 minutes et je me suis lancée dans l’aventure du désencombrement de ma garde-robe. Première étape : j’ai sorti tous mes vêtements et je les ai jetés sur mon lit. Oui, tous. C’était un peu effrayant de voir la montagne de vêtements devant moi, mais je savais que c’était nécessaire.

Ensuite, j’ai pris une grande inspiration et j’ai commencé à trier.
J’ai créé trois piles :

  1. une pour les vêtements que je voulais garder,
  2. une pour ceux que je voulais donner
  3. et une pour ceux qui étaient trop usés pour être donnés et qui devaient être jetés.

J’ai été impitoyable. Si je n’avais pas porté un vêtement depuis plus de six mois ou s’il ne me plaisait plus, hop, il allait dans la pile des dons.

Quand il y a un doute, c’est qu’il n’y a pas de doute ! Au fond de nous, on sait pertinemment les vêtements que l’on porte au quotidien. Le plus long dans le processus de désencombrer ces vêtements c’est de se trouver des excuses pour les garder.

Le plus difficile a été de me débarrasser des vêtements auxquels j’étais sentimentalement attaché. Vous savez, ces vieux t-shirts que vous avez depuis des années mais que vous ne portez jamais. Mais j’ai réalisé que leur place n’était pas dans ma garde-robe, mais dans ma mémoire. J’ai pris une photo de ces vêtements pour me rappeler des souvenirs qu’ils évoquaient, puis je les ai placés dans la pile des dons.

Finalement, après avoir trié chaque vêtement, j’ai rangé soigneusement ceux que je voulais garder dans ma garde-robe. Et devinez quoi ? Il restait même de la place ! J’avais l’impression d’avoir enfin de l’air pour respirer.

Le minuteur a sonné et lorsque j’ai regardé l’heure, j’ai réalisé que seulement 20 minutes s’étaient écoulées. Je n’en revenais pas. En seulement 20 minutes, j’avais réussi à désencombrer ma garde-robe et à me débarrasser du poids inutile qui pesait sur mes épaules (et mes cintres).

Depuis ce jour-là, ma garde-robe est devenue un endroit beaucoup plus agréable. Je peux maintenant trouver facilement ce que je veux porter le matin, sans avoir à fouiller pendant des heures. Et en prime, j’ai le sentiment d’avoir fait une bonne action en donnant mes vêtements à ceux qui en ont besoin.

Alors, si vous vous sentez submergé par votre garde-robe, je vous encourage à essayer cette méthode. Vous serez surpris de voir à quel point vous pouvez accomplir en seulement 20 minutes. Et qui sait, vous pourriez même trouver ce vieux pull que vous pensiez avoir perdu depuis des lustres !

Deviens féministe, arrête la fast fashion

Le 8 mars, nous célébrons la Journée internationale de la femme.

C’est le moment de se mobiliser, de protester et d’écrire un message sur le féminisme et l’empowerment de la femme sur Instagram. Mais c’est aussi un moment pour avoir des conversations plus significatives et approfondies.

Cette année, nous demandons donc : l’industrie de la mode peut-elle être féministe?

En 2004, un livre de Kristin Rowe-Finkbeiner exprime que le « féminisme » est désormais considéré comme un nouveau gros mot. Le féminisme est, selon elle, devenu « un gros mot ». Un mot qui divise. Un mot qui anime et cristallise les conservations. Mais également un mot qui effraie. Un mot qui rend mal à l’aise. Un mot auxquel de nombreuses femmes sont nerveuses et hésitante à l’idée de s’affirmer ou de se définir comme tel.

De nombreuses femmes on peur de dire « je suis féministe ».

Pour moi, le féminisme ne devrait jamais être un gros mot.

Ces derniers jours, les grandes marques ont lancé des collections et des t-shirts à slogan sur « l’empowerment » de la femme. Certaines vont même jusqu’à reverser les profits des associations. Une action qui peut paraitre engagée de prime abord, mais en réalité, il s’agit de greenwashing plus qu’autre chose.

Ces campagnes d’émancipation des femmes sont, dans leur essence et par leur nature même, hypocrites.

En cette journée du 8 mars, j’aimerais que l’autonomisation des femmes ne soit pas uniquement un argument marketing.

J’aimerais que l’empowerment de la condition féminine se prolonge à travers la chaîne d’approvisionnement.

En cette Journée internationale du droit des femmes, j’aimerais dénoncer un nouveau gros mot qui commence aussi par la lettre F : la Fast Fashion.

La Fast Fashion se caractérise par une course effrénée et acharnée.

Dans celle-ci les détaillants produisent constamment de nouvelles lignes de vêtements et les proposent à des prix bon marché. Cette course effrénée a permis de rendre la mode plus accessible, notamment à la classe moyenne. Les vêtements sont aujourd’hui disponibles pour tous à des prix très abordables. Ainsi, la Fast Fashion a permis aux femmes occidentales d’avoir accès à une industrie historiquement élitiste. Mais il y a un problème avec cette industrie.

Elle repose sur l’exploitation des travailleuses.

En effet, la Fast Fashion a démocratisé le vêtement, mais elle continue d’opprimer les travailleuses de la filière.

La majorité des travailleurs de l’habillement dans les pays en développement sont des femmes.

Elles représentent jusqu’à 80% de la main-d’œuvre peu qualifiée dans le secteur du prêt-à-porter. Et elles font partie des personnes les plus vulnérables de la chaîne d’approvisionnement. À l’inverse, la majorité des directeurs d’usines de confection sont des hommes. Ce fait à lui seul ouvre la voie à l’exploitation potentielle des travailleuses.

Les femmes de la chaîne d’approvisionnement sont à la merci de la pression exercées par leurs supérieurs. Ces derniers exigent fréquemment qu’elles fassent des heures supplémentaires qui ne sont pratiquement jamais rémunérées ou indemnisées.

Les propriétaires d’usines dans des pays tels que le Bangladesh et le Cambodge utilisent la place inégale des femmes dans la société comme base pour les exploiter cette main-d’œuvre bon marché.

Les femmes qui font des heures supplémentaires gagnent un salaire inférieur au minimum vital.  C’est-à-dire que malgré qu’elles consacrent leur vie à leur travail, le salaire qu’elles en retirent ne leur permet pas de vivre décemment. Ainsi elles se retrouvent dans des situations de pauvreté voir de précarité.

Bien que l’exploitation des travailleuses constitue un problème important, il touche particulièrement la production des vêtements issus des entreprises de Fast Fashion, car cette dernière exige des délais de production irréalistes. Ce modèle et les exigences qui lui sont inhérentes ont pour conséquence directe de réduire le bien-être des travailleurs et de leur imposer des semaines à rallonge et des heures supplémentaires.

Le système Sumangali en Inde représente un exemple particulièrement inquiétant d’exploitation des travailleuses.

Les recruteurs de Sumangali ciblent les filles issues de familles pauvres. Ils leur offrent des contrats contraignants, de 3 à 5 ans pour travailler dans les filatures. Pendant cette période, les jeunes filles s’installent dans une enceinte contrôlée par l’entreprise et ne peuvent pas voir leur famille.

Le système est également conçu pour limiter les contacts entre les travailleuses de peur qu’elles ne forment des syndicats. Ces jeunes filles sont censées travailler en équipes de 12 heures dans les filatures, bien que cela se prolonge souvent par des heures supplémentaires, pour un salaire de 34 roupies (soit quelques centimes) par jour.

À la fin du contrat, on leur offre une somme forfaitaire à titre de dot et on les pousse à se marier de force. Il est clair que si ce système est l’un de ceux qui produisent les vêtements de Fast Fashion, alors il est clair que la Fast Fashion féministe ne pourra jamais être une réalité.

La réalité de la vie quotidienne de ces femmes est pratiquement invisible pour nous, consommatrices occidentales quand on parcourt les rayonnages des magasins de vêtements.

Mais sous les apparences et derrière les rayonnages bien rangés se cachent des histoires tragiques et des destins brisés. Derrière les messages à caractère féministes se cache une triste réalité face à laquelle nous préférons fermons les yeux ou ne pas trop nous y arrêter. 

En fin de compte, la mode rapide ne ressemble pas à ce qu’elle prétend être.

Le dernier rapport de l’EAC, ‘FixingFashion’, affirme que le pouvoir de la mode rapide réside dans le fait qu’’à aucun autre moment de l’histoire de l’humanité, la mode n’a été aussi accessible à autant de personnes dans notre société’ (EAC 2019, 7).

Mais, à quel prix ? Nous ne pouvons pas accéder ou échanger l’accessibilité des vêtements à petits prix contre les violations des droits humains fondamentaux.

Ainsi, bien que la Fast Fashion permettre aux femmes occidentales, la possibilité de se vêtir de façon tendance sans y laisser un rein, en contrepartie, les travailleuses du secteur travaillent dans des conditions si déplorables, qu’on préfère détourner le regard, et continuer à profiter de nos privilèges. Malheureusement, la grande majorité des personnes qui fabriquent nos vêtements dans des conditions moins qu’idéales, caractérisées par le harcèlement et les abus, reçoivent un salaire bien inférieur au salaire décent et n’ont pas le droit humain fondamental à la négociation collective.

Bref, en cette journée internationale de la femme, des femmes, du droit des femmes, je vous invite à prendre un engagement féministe, ferme et  audacieux: celui de renoncer à la fast Fashion.

Le cuir vegan / cuir végétalien – qu’est-ce que c’est ?

Depuis quelques années, je suis devenue plus consciente de la façon dont je magasine et de l’impact de mes achats sur le monde qui m’entoure. Étant donné la popularité des produits en cuir végétalien, je pensais, comme sans doute beaucoup de monde, que le cuir végétalien était une nouvelle alternative plus éthique au cuir véritable.

On s’est désormais que l’élevage d’animaux destiné à l’abattage présente des facteurs nuisibles pour l’environnement.

En effet, selon l’ONU, l’agriculture animale est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre. Et 70% de la déforestation en Amazonie est due au fait de défricher des terres pour la culture de céréales pour le bétail.

Il me semblait donc logique qu’une version végétalienne d’un matériau à base de peau animale soit une solution plus « éthique » et « durable », mais en réalité les choses ne sont pas si simples…

Le cuir végétalien a gagné en popularité au cours des 10 dernières années.

Il s’est notamment taillé une place de choix auprès des milléniaux. Et plus particulièrement, cet avènement est lié au succès de la ligne de vêtements et d’accessoires végans de Stella McCartney.

Depuis, des marques comme American Apparel, TopShop et des marques de mode rapide comme Forever21 et H&M ont adopté la tendance, en produisant à leurs tours, des sacs et portefeuilles, mais aussi des chaussures et vestes « en cuir végétalien ».

Bien qu’il soit facile de savoir qu’il ne s’agit pas — d’un produit issu d’un animal — la question « qu’est-ce qu’est le cuir végétalien? », demeure.

Le cuir végétalien est un terme valise.

Il est utilisé pour décrire beaucoup de choses. Il peut désigner une matière fabriquée à partir de matériaux renouvelables comme le liège ou de l’ananas. Mais la méthode la plus couramment utilisée pour fabriquer du cuir synthétique, en particulier lorsqu’il est fabriqué en grande série, est du textile enduit avec du polyuréthane ou polychlorure de vinyle (PVC).

Donc, en d’autres termes : la plupart des cuirs végétaliens ne sont que du plastique.

Autrefois on les appelait « faux cuir », « similicuir » ou « cuir synthétique ». Désormais on l’appelle « cuir végétalien », c’est plus trendy.

Cette appellation a une meilleure conation aux yeux des acheteurs. Ainsi, cela vient donner un second souffle à ces appellations démodées et vectrices de qualité médiocre.

Cependant ce n’est pas parce qu’il est fabriqué avec autre chose que du cuir qu’il est nécessairement végétalien. Beaucoup de fabricants se revendiquent comme utilisant du « cuir végétalien ». Mais ces matières n’ont parfois rien de végétal, et ne sont pas nécessairement vegan. Parfois les fabricants utilisent même des colles et des adhésifs qui ont été testés sur les animaux par exemple.

Pour s’assurer du bien-fondé des marques, il est donc nécessaire de vérifier de plus près la qualité des produits et l’implication des entreprises dans la cause vegan ou non.

Mais revenons-en au polyuréthane et au polychlorure de vinyle (PVC)

Le PVC est fabriqué par un procédé appelé polymérisation, dans lequel les molécules de chlorure de vinyle monomères se combinent. Le procédé libère des dioxines, un produit chimique toxique pour l’environnement et le corps humain lorsqu’il est chauffé. Mais le plus gros problème réside dans le fait que le PVC est un plastique rigide. Pour rendre ce matériau dur flexible, il faut traiter le plastique avec des phtalates.

Les phtalates sont un ensemble de produits chimiques connus pour endommager le foie, les reins, les poumons et le système reproducteur.

Tous les matériaux à base de PVC utilisent des phtalates, de sorte que les sacs en cuir végétalien peuvent être sans cruauté pour les animaux, mais dangereux pour le corps humain.

Ce qui est doublement déroutant, c’est que Greenpeace — un grand défenseur d’alternative plus durable — a considéré le PVC comme étant le « type de plastique le plus nuisible à l’environnement », car il a un impact négatif sur les humains et l’environnement par sa production, pendant son utilisation et après son utilisation, et une fois jeté.

Si les fabricants n’utilisent pas de PVC, l’autre alternative couramment répandue consiste généralement à enduire un support en tissu de polyuréthane pour lui donner un aspect et un toucher cuir.

Le polyuréthane est moins toxique que le PVC.

En effet, le polyuréthane se dégrade dans le temps. Il peut être incinéré de manière plus sûre, alors que des composants toxiques tels que l’acide chlorhydrique par exemple, peuvent être dégagés pendant la combustion de PVC. Également le polyuréthane contient nettement moins de COV (composés organiques volatils) que le PVC.

Mais le polyuréthane s’accompagne de préoccupations environnementales. Le polyuréthane est une matière synthétique contenant des substances cancérigènes et mutagènes pour le système immunitaire jusqu’ici sous-évalué.

L’emploi de polyuréthane nécessite des solvants chimiques qui, selon leur qualité et leur coût de production, peuvent être dangereux pour l’homme et l’environnement. Bien que l’utilisation de solvants de meilleure qualité et plus sûrs puisse réduire les risques pour l’environnement, les fabricants produisent des matériaux derrière des portes fermées, souvent dans de grandes usines où les processus chimiques sont tenus secrets. Il est difficile pour les consommateurs de savoir quelles entreprises le font bien, surtout si l’on considère que la fabrication est souvent sous-traitée.

En revanche les « cuirs végétaliens » utilisent moins d’eau que le cuir issu de l’élevage.

Également au niveau des émissions de gaz à effet de serre, le cuir végétalien émet moins de CO2, que ceux issus de l’élevage.

Mais les produits en cuir végétalien ont comme la plupart des plastiques, une durée de vie plus courte que ceux en cuir issu de l’élevage.

En effet, contrairement au cuir véritable, qui devrait durer toute une vie avec un entretien approprié, le cuir végétalien a tendance à se décolorer et à se détériorer après quelques années. Ainsi cela signifie que vous allez remplacer et jeter les produits plus que vous ne l’auriez fait avec du cuir.

Bref, considérant tout cela, l’appellation « cuir végétalien » paraît inappropriée voir erronée.

Cette appellation englobe aujourd’hui de multiples matières qui ne peuvent être regroupées en une seule entité. De plus, ces matières ne possèdent pas les propriétés du cuir.

De belles alternatives au cuir existent.

Elles doivent se faire une place, pas en temps que substitut, mais en temps matière à part entière.

D’ailleurs, en France, le terme cuir est un terme déposé. Cela signifie que son utilisation est encadrée par un décret. Cela désigne une « matière issue de la peau animale, transformée pour être rendue imputrescible ». Elle peut-être issue des bovins, ovins, caprins, porcins, équidés, reptiles, poissons et oiseaux.

  • Il existe quelques options de matériaux plus éthiques durables, mais ils ont un prix.
  • Paguro Upcycle, par exemple, fabrique ses sacs en caoutchouc recyclé. Le caoutchouc recyclé est une alternative au cuir. Il a un toucher et une densité similaire à celle du cuir, mais sans l’impact environnemental.
  • Minuit sur Terre également vous propose ses chaussures véganes pour hommes et femmes, certifiées PETA Approved Vegan. Conçues sans aucun produit d’origine animale, elles ne contiennent pas de cuir. Les chaussures véganes Minuit sur Terre sont conçues dans le respect des animaux, mais aussi des travailleurs et de l’environnement. Elles sont confectionnées au Portugal, dans la région de Porto, connue pour son savoir-faire dans la chaussure. Elles sont acheminées en France par camions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées au transport.
  • Balzac Paris a mis au point des sandales en Piñatex®. Le piñatex est une alternative au cuir animal fabriquée à partir de fibres de feuilles d’ananas. (je vous parle plus en détail de ce matériau ici)
  • La veste Grand Cerf revisite, en alter-cuir par Poétique
  • Travel Bag en bâche de camion recyclée par Freitag
  • Modern Meadow aussi a dévelopé un procédé appelé biofabrication pour cultiver un matériau semblable au cuir. Il est également possible de fabriquer du textile à partir de soie d’araignée, de champignons, cellulose microbienne et autres bactéries. Les produits ne sont pas encore en vente.
Sources :
http://en.wikipedia.org/wiki/Pvc
http://toxtown.nlm.nih.gov/text_version/chemicals.php?id=24 http://www.freepatentsonline.com/7306825.html http://oecotextiles.wordpress.com/2012/05/29/what-about-chrome-free-or-eco-leather/ 
https://www.greenpeace.org/usa/toxics/pvc-free/ https://www.atsdr.cdc.gov/substances/toxsubstance.asp?toxid=79

Trucs pour économiser au quotidien

Dans cet article, je vais partager 25 trucs pratiques qui m’ont aidé à économiser au quotidien. Ces astuces sont simples à mettre en œuvre et peuvent vraiment faire une différence dans ton budget. Alors, sans plus tarder, plongeons-nous dans ces conseils pour dépenser moins et économiser plus!

25 trucs pour économiser au quotidien

Des astuces simples pour faire des économies facilement

1. Faire un budget:

Faire un budget est la première étape essentielle pour une gestion financière saine. Prends le temps d’établir un budget réaliste en notant tous tes revenus et tes dépenses. Utilise des outils gratuits en ligne comme ceux offerts par l’Agence de la consommation en matière financière du Canada ou l’Association coopérative d’économie familiale (ACEF) de Lanaudière.

2. Appliquer la règle des 24 heures:

Avant de céder à une envie d’achat, attends au moins 24 heures. Utilise ce temps pour réfléchir à l’utilité réelle de cet achat et son impact sur ton budget. Pose-toi des questions comme « Est-ce que j’en ai vraiment besoin? » et « Est-ce que cela vaut le coût? ».

3. Identifier son vrai besoin:

Avant de faire un achat, demande-toi si tu as vraiment besoin de cet article. Prends le temps de réfléchir à ton véritable besoin et explore les alternatives avant de prendre une décision d’achat.

4. Acheter des biens de seconde main:

Explore le marché des biens d’occasion pour trouver des articles de qualité à des prix abordables. Non seulement tu feras des économies, mais tu contribueras aussi à réduire ton empreinte écologique.

5. Magasiner ses fournisseurs de services:

Révise régulièrement tes contrats de services comme la téléphonie, l’internet et les assurances pour trouver des offres plus avantageuses. Compare les prix et n’hésite pas à changer de fournisseur si tu trouves mieux ailleurs.

6. Annuler les abonnements superflus:

Passe en revue tous tes abonnements et annule ceux qui ne te servent plus. Que ce soit des services de streaming, des abonnements à des magazines ou des applications, élimine tout ce qui est superflu pour économiser de l’argent.

7. Profiter des activités gratuites:

Explore les activités gratuites dans ta communauté, comme les événements organisés par les bibliothèques ou les parcs. Tu peux aussi profiter des joies simples de la nature en faisant des promenades en plein air ou des pique-niques.

8. Opter pour le covoiturage:

Partage les trajets avec d’autres personnes pour réduire les frais de déplacement. Le covoiturage est non seulement économique, mais aussi écologique, car il permet de réduire les émissions de carbone.

9. Planifier ses repas et faire une liste d’épicerie:

Planifie tes repas à l’avance et fais une liste d’épicerie pour éviter les achats impulsifs. Consulte les circulaires pour trouver des offres spéciales et optimiser tes dépenses alimentaires.

10. Faire des listes pour tout:

Utilise des listes pour organiser tes dépenses et atteindre tes objectifs financiers. Que ce soit pour planifier un voyage ou préparer les fêtes de fin d’année, les listes sont un outil indispensable pour une gestion efficace de ton budget.

11. Profiter des rabais:

Surveille attentivement les circulaires et les courriels promotionnels de tes commerçants préférés. Mais garde à l’esprit de ne consulter les rabais que pour les articles que tu envisages vraiment d’acheter. Évite les pièges des achats impulsifs en te concentrant sur les articles dont tu as réellement besoin. De plus, profiter des rabais te permettra d’acheter des vêtements et accessoires de qualité à des prix avantageux.

12. Cuisiner plus et manger moins souvent au resto:

Les sorties au restaurant peuvent rapidement faire grimper tes dépenses mensuelles. Bien que les repas au restaurant soient agréables, ils peuvent être coûteux sur le long terme. En cuisinant plus souvent à la maison, tu économiseras beaucoup d’argent. Explore de nouvelles recettes et plats pour rendre tes repas à la maison aussi savoureux que ceux des restaurants.

13. Réfléchir au café quotidien:

Le fameux café du matin acheté en route vers le travail peut rapidement devenir une dépense importante. Avant de te rendre au café tous les jours, calcule le coût annuel de cette habitude. Préparer ton café à la maison peut te faire économiser une somme considérable sur une année. Investis dans une bonne cafetière et des grains de café de qualité pour savourer ton café matinal à moindre coût.

14. Ne pas faire du magasinage un loisir:

Pour certaines personnes, faire du shopping est une activité agréable et relaxante. Cependant, évite de faire du magasinage pour le plaisir, car cela peut te pousser à acheter des choses dont tu n’as pas vraiment besoin. Limite tes visites en magasin à des achats planifiés et nécessaires pour éviter les dépenses superflues.

15. Vérifier ce qu’on a avant d’acheter:

Avant d’acheter un nouvel article, prends le temps de vérifier ce que tu possèdes déjà. Cela t’évitera d’acheter des articles en double et de gaspiller de l’argent inutilement. Organise tes affaires et garde une liste des articles dont tu as besoin pour éviter les achats impulsifs.

16. Emprunter ce qu’on utilise peu:

Si tu n’utilises un objet que rarement, envisage de l’emprunter plutôt que de l’acheter. Que ce soit des outils de bricolage, des équipements sportifs ou des accessoires de fête, tu peux souvent les emprunter à tes amis, ta famille ou même à des organismes locaux. Cela te permettra d’économiser de l’argent tout en évitant d’encombrer ta maison avec des objets peu utilisés.

17. Considérer la location de certains biens:

Pour les articles qui ne valent pas la peine d’être achetés, la location peut être une solution économique. Que ce soit pour des outils spécialisés, des équipements de camping ou des vêtements de soirée, la location te permettra d’économiser de l’argent tout en ayant accès à ce dont tu as besoin temporairement.

18. Faire des emprunts à la bibliothèque:

Profite des ressources gratuites de ta bibliothèque municipale en empruntant des livres, des films, des magazines et des jeux vidéo. C’est une façon économique de te divertir sans dépenser un sou. Explore les différentes sections de la bibliothèque et découvre de nouveaux auteurs, genres et sujets.

19. Payer ses factures à temps:

Être à jour dans le paiement de tes factures te permettra d’économiser sur les frais de retard et les intérêts. Établis un calendrier de paiement pour tes factures et assure-toi de les payer avant la date d’échéance. Utilise des outils de gestion financière pour suivre tes paiements et éviter les oublis.

20. Prendre soin de ses biens:

Prends soin des biens que tu possèdes déjà pour prolonger leur durée de vie et éviter des dépenses inutiles en remplacement. Effectue régulièrement l’entretien nécessaire sur tes appareils électroménagers, tes meubles et tes véhicules pour les garder en bon état de fonctionnement. Investis dans des produits de nettoyage de qualité et utilise-les régulièrement pour préserver l’aspect et la performance de tes biens.

21. Favoriser l’achat de biens réutilisables:

Opte pour l’achat de produits réutilisables plutôt que jetables pour réduire tes dépenses à long terme et minimiser ton impact sur l’environnement. Que ce soit des sacs réutilisables, des bouteilles d’eau en acier inoxydable ou des conteneurs de stockage durables, choisis des articles de qualité qui peuvent être utilisés à plusieurs reprises. En plus d’économiser de l’argent, tu contribueras à la réduction des déchets plastiques et à la préservation de l’environnement.

22. Réparer au lieu de remplacer:

Avant de remplacer un objet défectueux, envisage de le réparer toi-même ou de le faire réparer par un professionnel. Que ce soit un électroménager, un meuble ou un vêtement, de nombreux articles peuvent être réparés à moindre coût. Recherche des tutoriels en ligne ou consulte des experts pour obtenir de l’aide sur la réparation de tes biens. Non seulement tu économiseras de l’argent, mais tu contribueras également à réduire ta consommation et ton empreinte écologique.

23. Réaliser des travaux soi-même:

Si tu possèdes les compétences nécessaires, envisage de réaliser certains travaux toi-même plutôt que de les confier à un professionnel. Que ce soit des réparations domiciliaires, des projets de bricolage ou des tâches d’entretien, faire les choses par toi-même peut te faire économiser de l’argent sur les coûts de main-d’œuvre. Assure-toi d’avoir les outils et l’équipement nécessaires avant de commencer tes projets et n’hésite pas à demander de l’aide si nécessaire.

24. Acheter les bons vêtements:

Investis dans des vêtements de qualité qui dureront dans le temps et résisteront à l’usure quotidienne. Recherche des marques réputées pour leur durabilité et leur qualité de fabrication. Opte pour des pièces intemporelles et polyvalentes qui peuvent être portées à différentes occasions. Privilégie les tissus naturels et les matériaux résistants pour des vêtements qui conservent leur aspect neuf même après de nombreux lavages. En choisissant judicieusement tes vêtements, tu pourras constituer une garde-robe durable et économique.

25. Réutiliser ce qu’on a déjà

Avant de te précipiter pour acheter quelque chose de neuf, prends le temps de regarder ce que tu possèdes déjà. Il est surprenant de voir à quel point certains objets peuvent être réutilisés et trouver une seconde vie. Par exemple, tu pourrais découvrir qu’un vieux meuble peut être restauré ou reconverti pour répondre à un nouveau besoin. De même, des vêtements peuvent être réparés ou transformés pour leur donner un nouveau look. En réutilisant ce que tu as déjà, non seulement tu économises de l’argent, mais tu contribues également à réduire la quantité de déchets que tu produis. Alors, avant d’acheter quelque chose de nouveau, fais un tour dans tes affaires et vois si tu peux trouver une solution créative avec ce que tu as déjà sous la main !

En appliquant ces 25 trucs au quotidien, tu pourras économiser efficacement et atteindre tes objectifs financiers plus rapidement. Alors, n’hésite pas à les mettre en pratique et à voir les résultats positifs dans ta vie financière!

7 marques éthiques qui utilisent le pinatex

Qu’est-ce que le pinatex ?

Le Pinatex est une alternative naturelle, durable et respectueuse au cuir. C’est une fibre textile, dont je vous ai déjà parlé ici, ici ou encore ici qui est fabriquée à partir de fibres de feuilles d’ananas.

Plutôt cool, hein ? 

Mieux encore, dans la fabrication du pinatex, ce sont les résidus de la récolte de l’ananas qui sont utilisés. Ainsi aucune ressource supplémentaire (terre, eau, engrais ou pesticides) n’est nécessaire pour produire du pinatex. Ce matériau permet également aux agriculteurs philippins de bénéficier d’un revenu supplémentaire.

Ce super matériau a été développé par Carmen Hijosa.

Après pas moins de sept années de recherche et développement. Elle a auparavant travaillé comme consultante dans l’industrie de la maroquinerie aux Philippines dans les années 1990, et elle été choquée par l’impact environnemental de la production du cuir et du tannage chimique.

Sachant que les alternatives au cuir conventionnel n’étaient pas la solution, Carmen a décidé de s’atteler à créer un nouveau textile durable. Elle voulait quelque chose qui puisse être « produit commercialement, avoir un impact social et économique positif tout en ayant une faible empreinte environnementale tout au long de son cycle de vie ».

Voici donc des marques fabriquent de superbes pièces à partir de feuilles d’ananas (pinatex).

SACS À MAIN EN PINATEX PAR EDUN

 C’est l’une de mes utilisations préférées du Pinatex que j’ai vues. J’aime la façon dont les coutures et les poignées artisanales en bois recyclé sont en accord avec le Pinatex. Ce Bibi Bag blanc cassé est fabriqué par EDUN, au Kenya dans des conditions de commerce équitable.

EDUN est une marque de mode haut de gamme dont la mission est de créer un changement social positif grâce à une mode durable et éthique. Ils sont basés à New York et s’approvisionnent auprès d’artisans africains.  

CHAUSSURES EN PINATEX PAR MANAVAI

 Manavai est une nouvelle marque de chaussures végétaliennes chiliennes qui privilégie une mode durable et des conditions de fabrication éthiques. Ces mules à talons Labradorita associent le Pinatex à un talon en bois. Le pinatex est doublé avec une doublure et semelle intérieure en coton biologique certifié GOTS. Tandis que l’extérieur de la chaussure est recouvert d’une semelle en caoutchouc. Enfin, une petite touche de déco avec des des pierres naturelles vient orner le tout. 

La marque propose également de jolies bottines. 

VESTE STYLE PERFECTO / DE MOTARD EN CUIR VÉGÉTALIEN PAR ALTIIR

Le pinatex n’est pas seulement réservé aux accessoires. Altiir démontre que Pinatex peut également être utilisé dans les vêtements. Leurs vestes de motards audacieuses et affirmées sont un clin d’œil à la contre-culture rock’n’roll des années 60. Elles se déclinent en version or, argent, noir et brun.

Les vestes Altiir sont fabriquées en Italie et sont doublées de cupro, une fibre de cellulose régénérée extraite du coton.  

SACS ET SACS À CEINTURE EN CUIR VÉGÉTAL PAR LE COLLECTIF HFS 

HFS Collective (anciennement appelé Hipsters For Sisters) est merveilleux pour de nombreuses raisons. Passionné de mode durable, éthique et végétalienne, le collectif fabrique des sacs mains en mode bandoulière conçus pour libérer les femmes de leurs mains. HFS est dirigé par une équipe mère-fille à Los Angeles. C’est également là où leurs sacs sont fabriqués. L’entreprise affirme « Nous connaissons toutes les personnes qui coupent et cousent nos sacs. Nous leur fournissons un salaire équitable dans un milieu de travail sûr, heureux et sain “.

CHAUSSURES EN PINATEX PAR BOHÈME BOURGEOIS

 Bourgeois Boheme est un créateur de chaussures végétaliennes éthiques pour hommes et femmes, confectionnées avec amour. Bourgeois Boheme est constamment à la recherche de matériaux innovants et durables. C’est donc tout naturellement qu’ils ont opté pour le Pinatex dans certains de leurs modèles. Si vous êtes à la recherche de chaussures, n’hésitez pas à parcourir leur site web, ils utilisent également des matériaux écologiques comme le liège et des revêtements biopolyols à base de graines.

Bourgeois Boheme est basée à Londres, et leurs chaussures sont toutes fabriquées équitablement au Portugal.

SACS À MAIN VÉGÉTALIENS PAR ALEXANDRA K

 Vous pouvez toujours compter sur la designer polonaise Alexandra K pour des sacs à main végétaliens de luxe. Ses dernières collections sont de plus en plus axées sur le développement durable et mettent en vedette des matériaux écologiques novateurs comme le Pinatex, le cuir de pomme, le quartz et les textiles recyclés.

Les accessoires Alexandra K sont fabriqués à la main en quantités limitées en Europe.

REMBOURRAGE DE CHAISE PAR TAMASINE OSHER

 Pour montrer que l’utilisation de Pinatex va au-delà de la mode, en voici un exemple d’utilisation dans l’ameublement. 

Cette chaise Spider est fabriquée par Tamasine Osher Design, une compagnie de meubles artisanale basée à Londres qui crée des pièces uniques et en édition limitée. Leurs créations allient les méthodes traditionnelles à la technologie moderne pour créer des meubles durables. 

Parmi tous ces items, lequel est votre préféré?

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