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10 conseils pour désencombrer son dressing

Conseil numéro 1 : la location de vêtements

Le premier conseil que je peux vous donner voulez si vous voulez arriver à désencombrer votre dressing, c’est de faire appel à la location de vêtements.

Privilégier un maximum la location de vêtements :

Aujourd’hui en 2018, nous avons la possibilité de louer des vêtements. Donc on peut louer une robe de mariée, ou tout simplement louer une robe de soirée pour un événement, ou encore louer des vêtements de grossesse. Ce type de vêtements que l’on achète uniquement pour des occasions spéciales encombrent nos garde-robes. Alors que ce soit par un souci d’économie, où parce qu’on n’a pas envie d’investir dans des vêtements que l’on ne remettra sans doute pas, la location de vêtements est une bonne alternative.

À Montréal il y a par exemple Station-Service qui est une plate-forme de location de vêtements. Si vous voulez en savoir un peu plus j’en ai parlé il y a quelque temps sur le blogue ici.

Conseil numéro 2  : vérifier les vêtements et leur étiquettes avant de passer à la caisse

Bien que l’on soit en 2018, il existe encore beaucoup de vêtements qui vendus dans le commerce, chez les créateurs ou dans les grandes surfaces, qui ne sont lavables qu’au pressing, en nettoyage à sec. Personnellement, un vêtement aussi contraignant pour moi c’est non. Pareil pour tout ce qui est repassage. Je ne repasse pas mes vêtements. Alors si dans la boutique le vêtement est froissé, ça va me questionner sur son entretien… Il se pourrait fortement que je me rétracte.

Conseil numéro 3 : la technique des cintres

C’est tout simple ! Si voulez savoir quels sont les vêtements que vous ne portez pas, il suffit de changer le cintre de sens lors ce que vous lavez et ranger le vêtement. Au bout de quelques mois, ça va être clair, net et précis. En un coup d’œil, vous allez pouvoir vous rendre compte qu’elles sont les vêtements que vous ne portez pas. De cette façon vous aurez la preuve indéniable, que vous ne l’avez pas portés pendant un certain laps de temps. Ainsi, au bout de 3 mois, 6 mois ou 1 an vous pourrez vous en débarrasser.

Une petite astuce technique :

J’ai l’habitude de toujours ranger les cintres dans un certain sens. Alors lorsque je me décide à commencer le processus je les inverse tous. Ainsi, je peux facilement garder la même habitude que j’ai dit depuis longtemps de ranger les cinq toujours dans le même sens.

Petit à petit vous allez-vous rendre contre si ce n’est déjà fait que vous portez toujours les mêmes affaires. J’aime bien vous parler de la Loi de Pareto. Je vous en parle dans cet article et celui-ci. Elle s’applique à énormément de sphères dans la vie. Et pour le dressing la loi de Pareto serait que 80 % du temps on est 20 % de ses affaires. Ainsi vous pouvez éliminer une grosse partie de votre garde-robe (80 % ) sans avoir besoin de changer la façon dont vous vous vêtissez au quotidien.

Conseil numéro 4 : un objet rentre un objet sors

Mon quatrième conseil est également très connu dans l’univers du rangement et de l’organisation. Il s’applique pour toute la maison pas seulement pour votre garde-robe. Un objet rentre un objet sors. Aussi simple que ça ! C’est la règle de base si vous ne voulez pas accumuler et encombrer votre dressing. Si vous voulez acheter nouveaux vêtements vous devez d’abord en donner.

Conseil numéro 5 : avoir une vision d’ensemble en mettant ces vêtements sur des cintres

C’est plutôt un conseil par rapport au rangement des vêtements… J’ai longtemps plié la plupart de mes vêtements jusqu’à ce que j’emménage à Montréal. Ici, de nombreux sont équipés de placard – penderie. Ainsi, depuis quelque années je n’ai pas de placard. J’ai d’abord commencé à utiliser à l’espace disponible plutôt qu’à acheter des meubles. Ainsi trois ans plus tard, tous mes vêtements sont suspendus (sauf mes sous-vêtements qui sont dans des boites sur une étagère au-dessus de ma penderie).

Pourquoi je conseille de mettre mes vêtements sur cintre ?

C’est pratique. Tout d’abord, après l’étape séchage, je n’ai pas besoin de les enlever du cintre et de les plier pour ensuite les ranger. Avec tous mes vêtements sur cintres, ça me permet de les faire sécher et de les ranger directement dans la garde-robe. La deuxième raison pour laquelle j’aime avoir mes vêtements sur des cintres c’est que ça me permet d’avoir une vue d’ensemble sur tous les vêtements.

Conseil numéro 6 : faire le tour de son dressing avant d’acheter

Ce sixième conseil rejoint le conseil numéro quatre : faire le tour de son dressing avant d’acheter. Comme je vous l’ai mentionné avec la technique de « un vêtement rentre, un vêtement sort » je combine cela dans l’autre sens. Un vêtement sort avant qu’un vêtement rentre. Ainsi avant d’aller faire les soldes ou tout simplement faire du lèche-vitrine je fais le tri et je regarde ce dont j’ai besoin.

Le fait de faire un tri dans ses vêtements avant d’aller magasiner vous permettra d’aller faire du magasinage en ayant conscience de vos réels besoins. Car hélas plus on a de vêtements, moins on sait ce qu’on a. Et c’est un cercle vicieux : plus on a de vêtements, plus on les disperse, moins on a une vue d’ensemble, moins on sait ce dont on a besoin,  plus on achète … plus on a de vêtements ! Et ainsi de suite!

Donc, avant de partir acheter des vêtements faites le tour de ce dont vous avez déjà. Si besoin, faites une liste de vos besoins dans votre téléphone par exemple. Cela vous permettra de vous centrer sur les choses dont vous avez vraiment besoin. Et cela vous permettra ainsi de vous limiter lors de votre séance de magasinage.

Conseil numéro 7 : après la location pensée également à l’emprunt

Souvent on n’a pas l’habitude de demander autour de soi lorsqu’on a besoin d’un vêtement.

De la même façon que les plates-formes de location de vêtements qu’il s’agit d’un événement d’une soirée d’un mariage d’une grossesse ou encore de vêtements de ski, ce sont des vêtements achetés pour une courte période de votre vie qui ne serviront sans doute plus après. Par contre ils finiront par s’entasser et par prendre de la place dans votre placard. Alors pour éviter cette situation, demandez autour de vous ! il y a sans doute des gens qui ont ce genre de choses dans leur placard. De plus, dans la plupart des cas, ils seront ravis de vous les prêter. En effet surtout s’il s’agit de vêtements pour des occasions particulières !

Conseil numéro 8 : développer votre créativité grâce aux accessoires

Un joli collier, une jolie paire de boucles d’oreilles, un joli foulard ou encore un joli béret sont vraiment des accessoires qui vont changer toute une tenue. Les accessoires sont vraiment la preuve qu’il ne suffit souvent de pas grand-chose pour avoir du style. Alors, n’hésitez pas à développer votre créativité en misant sur les accessoires.

Conseil numéro 9 : ne faites plus de différence entre le dressing été et le dressing hiver

Partout dans tous les magazines. on vous dit de séparer vos vêtements d’été et d’hiver. Cependant personnellement je n’applique pas cela, car je trouve que le fait d’avoir que 50 % de ces vêtements dans sa garde-robe, renforce le problème. En effet, le fait de ne pas avoir le vêtement sous les yeux on a tendance à les oublier. De plus, la plupart de vêtements sont portable toute l’année.

Par exemple : une chemise l’hiver je vais la porter avec un col roulé en dessous. L’été, je vais la porter avec un T-shirt en dessous. De même, l’hiver il y’a peu de chance que vous portez vos pulls avec rien en dessous. Donc, ce n’est pas logique pour moi en tout cas de me séparer de mes T-shirt à manches courtes pendant l’hiver et de ceux à manches longues durant l’été. De même, mes pantalons je vais les porter toute l’année. Bien qu’il arrive que l’hiver lorsque le mercure descend, je porte un sous pantalon dessous.

Souvent la raison pour laquelle vous avez séparé vos vêtements hiver/été, c’est parce que vous n’avez pas la place de tous vous les garder au même endroit. Pour moi ce stratagème est une façon d’essayer de fermer les yeux plus longtemps sur un problème d’encombrement.

De plus, le fait de séparer ses vêtements va aussi potentiellement vous conduire à faire des achats inutiles. En effet, je pense qu’ il y a de fortes chances que vous alliez chercher vos vêtements d’été au mois de juin, et non au dès le mois de mars, dès lors que les températures se radoucissent. Mais pendant ce laps de temps de quelques mois, il y a de fortes chances que vous vous laissez tenter par des vêtements en boutique et que votre problème de place s’aggrave…

Conseil numéro 10 : établissez une relation entre le prix de vente est le nombre d’utilisations envisagées

En gros si vous achetez un jean 200 $ mais que vous aller le porter deux fois par semaines pendant 10 ans. Et bien en 10 ans, vous aurez portez ce jans 1040 fois. Faites le calcul : divisez le prix de votre jean, par le nombre de fois ou vous allez le porter. Vous découvrirez le prix de revient réel.  Ici le prix de revient est de 0,19 $.

Alors que si vous dépensez 60 $ dans un robe que vous allez porter 2 fois, en tout et pour tout, le prix de revient sera de 30 $.

Voilà ce petit calcul vous permettra sans doute, de réfléchir a deux fois avant de faire des achats cheap. Investissez dans de bons basiques, dans de belles pièces. Car mieux vaut une belle pièce, bien coupées que vous allez garder longtemps, que plusieurs de piètre qualité.

 

Et vous, quel est votre astuce ?

G-Star conçoit un jean durable certifié Cradle to Cradle™

Bien que je sois parfois très critique envers les géants de l’industrie de la mode, en hurlant et en dénonçant le greenwashing, j’aime tout de même me tenir informée et vous parler de leurs efforts… plus ou moins sincères, selon les groupes. C’est pourquoi il m’arrive parfois de pointer du doigt le greenwashing d’une enseigne et à la suite de vous parler d’une collection plus responsable. La raison de cette ambivalence, c’est parce que je pense que le changement vers un monde meilleur et plus durable doit également passer par eux. Car même un infime geste c’est de la part de H&M ou d’une autre grande entreprise de la fast fashion contribue tout de même à énormément faire bouger les choses. C’est pourquoi bien que je me montre parfois critique, je n’en appelle pas pour autant au boycottage et je reste toujours attentive aux bonnes initiatives.

Ainsi c’est dans la continuité de cela que j’aimerais aujourd’hui vous parler de G-Star qui a conçu un jean durable :

Ce jean a été développé avec le premier tissu en denim de l’histoire à être certifié Cradle to Cradle™.

Pharrell Williams, désormais copropriétaire depuis 2016, a déclaré à ce propos : « C’est un grand honneur de recevoir cette reconnaissance pour créer un avenir durable. Nous espérons que le reste de l’industrie du denim suivra notre mission de réduire l’impact des êtres humains sur la planète. »

La certification Cradle to Cradle a été émise par le Products Innovation Institute.  Lancé en 2005 par MBDC, C2C est un programme de certification à multi- attributs qui évalue les produits en se basant sur les principes de cradle to cradle , une philosophie de conception, fabrication et réutilisation des produits et matériaux. Ce label a un le processus de certification très rigoureux, qui analyse chaque étape du processus de conception du jean et explore toutes les possibilités de réduire l’impact environnemental à chaque stade.

Il a reçu la mention GOLD dans les catégories réutilisation des matières, énergie renouvelable, gestion du carbone, gestion patrimoniale de l’eau, équité sociale et la mention PLATINUM dans la catégorie matières saine. Il a également  obtenu la toute première certification GOLD au monde pour la fabrication de denim.

Voici les mesures entreprises par G-Star pour obtenir cette certification :

1. Travailler sur un procédé de teinture indigo plus propre :

G-Star RAW a collaboré avec DyStar et Artistic Milliners pour créer un processus de teinture indigo plus propre. Il consiste à associer l’indigo pré- réduit à un agent organique liquide qui remplace l’hydrosulfite de sodium traditionnel, un problème majeur de la teinture indigo.

70 % de produits chimiques en moins et sans sels  :

De ce fait G-Star RAW utilise 70 % de produits chimiques en moins, aucun sel et aucun dérivé de sel. Cela permet d’économiser de l’eau et de rejeter une eau propre après la teinture indigo.

Cela signifie également l’élimination des risques pour la santé des personnes impliquées dans le processus. C’est également bénéfique pour l’environnement, car l’eau rejetée n’est pas pleine d’agents chimiques. Ainsi c’est également bon pour l’atmosphère ou les sols.

2. Les techniques de délavage les plus durables

G-Star a travaillé avec Saitex, un partenaire de longue date, pour faire délaver les jeans G-Star RAW. Ils ont mis au point un processus qui élimine le travail manuel et l’utilisation de substances nocives. Ainsi G-Star a banni l’utilisation de pierres et du permanganate de potassium au cours du processus de vieillissement. Ce procédé chimique propre permet de réduire la consommation d’eau par vêtement de 75 %.

3. Le jean G-Star RAW est fabriqué à 100 % en coton biologique.

Le coton bio est en revanche complètement exempt de pesticides toxiques et destructifs et d’engrais chimiques. Cultiver du coton bio aide à améliorer la qualité des sols. Le coton bio contribue aussi à prévenir la contamination des eaux et à préserver la biodiversité.

 Le coton bio, un choix durable :

Il engendre une diminution de 91 % d’eau, de 62 % d’énergie en moins. De plus, il n’utilise pas d’OGM et produit jusqu’à 46 % de CO2 en moins par rapport au coton traditionnel.

L’utilisation de coton cultivé sans engrais synthétiques ni pesticides toxiques. Cette mesure permet de lutter contre l’appauvrissement des sols. Elle contribue ainsi à améliorer la santé des écosystèmes et de la société dans son ensemble. Car la culture du coton non biologique est une véritable catastrophe environnementale pour les travailleurs, et les personnes vivant à proximité des champs de culture.

4. Boutons écofinis, rendant chaque vêtement 98 % recyclable.

Lors du recyclage du denim, la partie supérieure est souvent jetée. En effet, cette partie est compliquée à recycler, car il faut retirer les fermetures zippées et les rivets du denim. Afin de faciliter le recyclage, G-Star a remplacé les fermetures zippées par des boutons en métal de finition écologique et retiré les rivets de la conception pour que chaque vêtement soit à 98 % recyclable. L’enseigne affirme également ‘nous ne nous arrêterons pas tant que les 100 % ne seront pas atteints.’

Enfin, les emballages d’étiquettes et de cartons proviennent de sources responsables.

Des boutons exempts de produits chimiques :

G-Star a collaboré avec YKK pour créer des boutons en métal de finition écologique qui ne nécessitent pas de bains galvaniques au cours de la production, éliminant ainsi les produits chimiques acides et toxiques.

Cela résulte dans une diminution de la consommation d’eau et de la quantité de boue dans les eaux usées par rapport à une production normale de boutons en métal.

5.  Une innovation en Open-Source afin l’ensemble de l’industrie du denim s’y mette également :

Afin que cette innovation puisse inspirée d’autres entreprises de dénim, G-Star a partagé cela en libre d’accès. Ainsi, si vous vous rendez à la Fashion Positive Materials Library, pour pourrez découvrir tout le processus de développement du jean G-Star certifié Cradle to Cradle Certified™ au niveau Gold. Il peut être consulté et utilisé par n’importe qui grâce à la bibliothèque Fashion Positive Materials de Cradle to Cradle Institute.

N’hésiter à partager cet article, avec les enseignes qui devraient suivre l’exemple !

Véritable bouleversement dans le milieu de la mode avec le « See now, buy now »

Image : défilé plus lunettes

 « see now, buy now » c’est quoi ?

Le « see now, buy now » est un bouleversement des codes stricts de la haute couture.

Comment ça fonctionne ?  C’est tout simple : en passant au « see now, buy now », les marques de luxe s’engagent à mettre en vente leurs collections prêt-à-porter aussitôt après le défilé. Jusqu’ici les défilés servaient à présenter ce qui s’en venait pour les prochaines collections. Désormais chez certains créateurs le défilé est désormais un spectacle qui permet de faire un coup d’éclat pour la mise en vente de la collection.

Le but du « see now, buy now »?

Il s’agit de répondre et de satisfaire les envies et les pulsions shoppings de leurs clients.

Désormais les fashionistas n’ont plus besoin de patienter des mois pour s’offrir la pièce convoitée. Elles pourront ainsi se l’offrir dans la foulée ! Cependant cette nouvelle façon de faire divise l’opinion au sein des différentes maisons de haute couture.

 Il y a ceux qui sont pour le « see now, buy now » :

Parmi ceux qui sont en faveur de cette nouvelle façon de faire, il y a bien sûr Burberry.

C’est eux qui février 2016 ont créé l’effroi en annonçant que toutes les pièces qui venaient de défilé de la collection automne-hiver 2016-2017 seraient disponibles à l’achat dès le lendemain du défilé. Une initiative qui sera rapidement reprise par Tom Ford, le directeur artistique aux commandes de Tommy Hilfiger ou encore par Alexander Wang.

Ces derniers en faveur du « see now, buy now » jugent que le calendrier des collections date d’un autre d’âge et qu’il n’est plus approprié aujourd’hui  dans un monde dicté par l’instantanéité.

Enfin il y a ceux qui sont contre le phénomène du « see now, buy now » :

Parmi les maisons qui refusent de céder à l’instantanéité, il y’a Dior, Hermès ou encore Chanel.

Pour elles il en est hors de question ! En effet c’est avec fermeté qu’elles refusent de céder à cette pression de l’immédiateté. Ce phénomène va également à l’encontre de leurs valeurs : le respect de la matière, de la main (formation), du processus créatif et de la fabrication. Dans les maisons de haute couture, tout est parfaitement codifié. Et le sentiment d’attente et de rareté fait parfois volontairement partie des codes.

En effet par exemple il n’est pas possible de rentrer dans une boutique Hermès avec l’envie de s’acheter un sac Birkin et d’en ressortir le sac au bras vingt minutes après.

À l’inverse, des pratiques courantes dans l’univers de la fast-fashion le processus d’achat chez Hermès est bien différent. Pour acheter un sac, il faut tout d’abord prendre rendez-vous. Ensuite, lors de celui-ci on prend conseil, consulte les matières et les modèles, puis on passe commande. Enfin, la réception de la commande ne se fera pas dans les 48 h, il faudra patienter entre 2 mois et 1 an, pour finalement pouvoir avoir le sac convoité entre les mains.

Les délais sont très longs, mais la demande ne semble pas décroître bien au contraire.

See now, buy now est un finalement un point de vue autour de la notion de désidérabilité :

Quel produit est le plus désirable ? Celui que l’on vient de voir sur le défilé, symbole absolu de la nouveauté ? Celui pour lequel on doit s’armer de patience, car il est fabriqué sur mesure et que sa conception est longue ?

La question de la rareté joue également un rôle primordial.

Alexander Wang a lancé sa collection en collaboration avec Adidas, en adoptant la stratégie du see now buy now. Mise en vente par surprise à la sortie du spectacle et Wang bénéficiant initialement d’une identité de marque très forte, le succès a été au rendez-vous. Pour renforcer d’autant plus la désirabilité de ses pièces et le sentiment d’urgence chez les clients, le designer a décidé de commercialiser une série très limitée de produits. Encore une fois, c’est un pari gagnant!

Plus question pour les consommateurs d’attendre jusqu’à la dernière minute pour se procurer les pièces qu’ils convoitent.

Et vous que pensez-vous de cette nouvelle tendance ? Aux antipodes de la tendance ou du mouvement slow…

Le programme de recyclage « We Take It Back » de C&A

 « We Take It Back » est le nom du programme de recyclage lancé par C&A.

En 2012, C&A s’est mise à proposer à ces clients hollandais de collecter leur vieux vêtements usagées en magasin.  L’enseigne néerlandaise C&A a confié la mission à I:CO un programme de l’entreprise SOEX. C’est donc I:CO qui organise le transport de tous les vêtements et textiles collectés. Les vêtements et autres textiles collectés sont acheminés vers un centre de traitement, dans lequel chaque vêtement est trié à la main et catégorisé, afin que chacun d’entre eux soit revalorisé.

Suite au succès du programme de recyclage lancé aux Pays-Bas, C & A étend son programme de recyclage en Belgique, au Luxembourg et en Suisse.

Depuis 2012, le détaillant a collecté plus de 278 000 kilos de vêtements, au cours des cinq dernières années. Mais le distributeur néerlandais compte faire mieux en matière de recyclage. C’est pourquoi C & A étend son programme de recyclage de vêtements «We Take it Back» en Belgique, au Luxembourg et en Suisse.

Comment le programme « We Take It Back » fonctionne?

C&A offre une réduction en échange d’anciens vêtements

Dans le cadre de son programme «We Take It Back», C & A offre aux clients la possibilité de retourner des vêtements non désirés dans leurs 121 magasins C & A. En contrepartie, les clients reçoivent une remise de 15% sur leurs futurs achats.

Comment I:CO recycle-t-il les vêtements récupérés via le réseaux de magasin C & A ?

Selon I:CO, environ 60% des articles collectés prennent la voie du réemploi. I:CO revend les vêtement en bon état. Ainsi certains des vêtements collectés entament une nouvelle vie.

La majeure partie du reste sera recyclée pour devenir de nouveaux produits : les textiles particulièrement absorbants seront utilisés pour la production de chiffons de nettoyage et d’autres textiles seront déchiquetés en fibres et serviront de matière première pour la fabrication de matériaux isolants, de toiles de peinture ou de rembourrage de meubles ou de sièges de voiture dans l’industrie automobile.

I:CO a optimisé son processus afin d’avoir le moins de pertes possible, et le plus de revalorisation possible.

En effet, les employés du centre de tri séparent les articles en métal du reste des vêtements. Les boutons et les fermetures en métal auront une seconde vie dans l’industrie de la métallurgie.

I:CO recycle même la poussière, produite pendant le processus de recyclage mécanique. Elle est pressée en briquettes pour l’industrie du carton.

Enfin, malgré tout cela, il reste certains textiles. Afin de valoriser ceux qui n’ont pas trouvés de débouchés, I:CO les utilisent comme combustibles pour la production d’énergie.

Jeffrey Hogue, le directeur mondial du développement durable chez C & A, a déclaré:« Notre approche se base sur l’idée que nous devons transformer notre industrie d’un modèle de fabrication, d’utilisation et d’élimination à un modèle où chaque produit vestimentaire est conçu avec une prochaine vie à l’esprit. Les articles Cradle-to-Cradle Certified ™ de notre nouvelle collection #WearTheChange sont un excellent exemple de cette vision circulaire. La transition vers une industrie de l’habillement entièrement circulaire sera difficile, exigera du temps et une approche systémique holistique. Les étapes importantes de ce processus sont le développement d’un système efficace de collecte et de tri à travers le monde, l’accompagnement de start-ups innovantes, le développement de nouvelles technologies cycliques et l’utilisation de matériaux recyclés dans nos vêtements »

L’initiative de recyclage C & A a été lancée en 2012 aux Pays-Bas. L’enseigne prévoit d’ici 2020, C & A d’offrir le programme de recyclage dans ses 18 pays de distribution européens, ainsi qu’au Brésil, au Mexique et en Chine.

H&M sort une collection Conscious élégante avec des fibres recyclées 

Bien que je ne porte pas vraiment dans mon cœur la marque H&M, aujourd’hui j’ai entendu parler d’une collection exclusive dont j’avais tout de même envie de vous faire part. Il s’agit d’une des collections capsules «  Conscious », qui servent à montrer l’engagement d’H&M pour une mode plus durable ou plutôt à redorer l’image de marque de l’enseigne. La raison pour laquelle je trouve cette initiative plus marketing/green washing qu’autre chose, c’est que ces collections ne représentent qu’une infime partie de leurs collections et de leur chiffre d’affaires. Cependant beaucoup de communications sont faites autour d’elles. Certes je conçois parfaitement qu’il est important d’informer le consommateur autour de ces collections, et de leur matériaux innovants. Mais en tant que consommatrice éclairée, je préfèrerais un peu plus de transparence la confection du reste de leurs collections…

Malgré cela je trouve que cette collection utilise des matériaux assez innovants et dont on entend relativement peu parler. C’est pourquoi je trouve que cette collection mérite tout de même d’être partagée.

Le géant suédois de la fast-fashion présente, le septième volet de sa collection Conscious Exclusive, marqué par l’introduction de nouveaux tissus durables.

Il s’agit d’une collection confectionnée en Econyl.

L’Econyl est une fibre régénérée à 100 %. Elle est conçue à partir de déchets tels que des filets de nylon et autres accessoires recyclés.

Des vêtements en matériaux recyclés

« Nous sommes enchantés d’introduire deux nouvelles matières durables dans la collection. Avec la création d’une sublime dentelle ECONYL et de superbes bijoux réalisés en argent recyclé, nous repoussons sans cesse les limites de la mode durable », souligne Ann-Sofie Johansson, conseillère créative chez H&M.

Pour créer la collection, l’équipe créative d’Anna Gedda s’est inspirée de l’art du 19e siècle.

Ils sontchoisi de rendre hommage au couple d’artistes suédois emblématique de la fin du XIXe siècle-début XXe : Karin et Carl Larsson.

Carl Larsson s’attachait a dépeindre la poésie quotidienne de sa vie de famille. Tandis que Karin Larsson s’attachait à la décoration du cottage dans lequel ils vivaient.

 Les robes de la collection Conscious représentent des jardins à l’aura impressionniste, des tapisseries oniriques.

La collection se compose notamment de deux robes longues.L’une est en ECONYL avec des broderies en coton biologique. Et l’autre est en jacquard fleuri métallisé vert en polyester recyclé. La collection comprend également des accessoires tels que ces slippers en polyester recyclé. Cette collection qui sort au mois d’avril comprendra également des accessoires en Tencel ainsi qu’en lin biologique.

La collection Conscious est une jolie démarche en faveur de l’environnement.

On espère toutefois que les pièces invendues ne finiront pas incinérées. 😉

 

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Juch les baskets éco-responsables en Pinatex

Le mouvement contre l’usage de peaux d’animaux prend de plus en plus d’ampleur.

Consciente des enjeux environnementaux la marque Juch, saute le pas et lance à son tour des chaussures éco-responsables.

Financée il y a près de 3 ans, grâce au succès grâce à une campagne de crowdfundingJuch est une marque française de chaussures née de la rencontre entre deux jeunes ; Julia et Charles-Hugo, dont le nom de la marque est la contraction de leurs deux prénoms.

À l’instar des grandes marques, de plus petites entreprises commencent à proposer des chaussures en matières véganes, et c’est tant mieux !

Devenir végane, c’est renoncer à consommer des produits d’origine animale et issue de l’exploitation animale. Le cuir est l’un des principaux composants exclus par les véganes et c’est également l’un des textiles les plus difficiles à remplacer.

Pourtant, de plus en plus d’alternatives véganes et éco-responsables se développent.

En effet, dernièrement de nombreux similicuirs se sont développés. Mais parmi les alternatives les plus écoresponsables il y a le Pinatex. C’est une fibre végétale en laquelle je crois énormément. D’ailleurs je vous ai déjà parlé plus longtemps, il y a près d’un an dans cet article: Le cuir d’ananas, le matériau de demain?).

Et c’est justement le Pinatex que Juch a choisi pour son dernier modèle de baskets : la Pinya !

Pour rappel, le Pinatex est un textile élaboré à partir de fibres d’ananas extraites des feuilles du fruit.

Initiée par Carmen Hijosa, le Pinatex est une fibre particulièrement écologique, puisqu’elle est créée à partir de matériau de récupération. Cependant à l’inverse du cuir, le Pinatex n’entraîne pas la mort d’animaux.

La basket Pinya a un design sobre et très élégant.

Vous aimez ces baskets en « cuir végétal » ?

Vous pouvez en essayer un paire  au sein de leur toute première boutique au 39 rue Dauphine 75006 Paris. Elles y sont vendues au prix de 160 euros, un prix plutôt abordable! Si ce montant peut paraitre cher pour certains, il est le reflet d’une fabrication respectant les normes européennes. Les chaussures Juch ne sont pas fabriquées à l’autre bout de la planète, mais dans des ateliers au Portugal, ou en Hongrie. Juch élimine les intermédiaires pour ne proposer des chaussures à un prix à la fois accessible et une fabrication de qualité. En effet, Juch choisit également soigneusement ces partenaires qui sont à la fois soucieux des détails, rigoureux et professionnel.

 

Est-ce que pour vous la quête de chaussures respectueuses de l’environnement représente parfois un véritable défi ?

Si oui partage cet article, et contribue à ta manière à faire évoluer les mentalités, et nos habitudes de consommation ! 😉

 

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Stella McCartney reçoit le prix de l’innovation 2017

L’entrepreneure britannique, célèbre Stella McCartney pour sa marque de luxe est la première créatrice à recevoir le prix de l’innovation.

Stella McCartney a débuté sa carrière en tant que directrice artistique de la maison française Chloé. Forte de cette expérience enrichissante, elle a ensuite choisi de lancer sa propre marque. Celle-ci s’est rapidement développée. Désormais Stella McCartney offre des collections à la fois pour le prêt-à-porter féminin, masculin et enfant, et de la parfumerie.

Néanmoins, Stella McCartney a reçu pour sa contribution à l’industrie de la mode et son engagement pour la sensibilisation aux problèmes environnementaux le Prix de l’Innovation.

La designer a été choisie en raison de son engagement indéfectible envers la durabilité. Stella McCartney prouve que les vêtements respectueux de l’environnement ne sont pas synonymes de laideur. Ainsi que le luxe n’est pas uniquement synonyme de

Stella McCartney est l’une des rares créatrices à apporter autant d’importance à la mode éthique.

Chaque catégorie de produit présente des collections de Stella McCartney intègre une approche responsable.

Son engagement dans les dossiers environnementaux se traduit notamment par le refus d’utiliser de la vraie fourrure, du cuir animal, de la peau ou des plumes dans ses créations. À la place, StellaMcCartney utilise des matériaux innovants incluant de la viscose durable issue de forêts certifiées, réduisant ainsi l’effet sur la déforestation. De plus, plus de 60% du coton utilisé dans les collections est biologique. La laine utilisée provient de fermes gérées durablement et tout le cachemire est régénéré. Stella McCartney a remplacé le cachemire vierge par un fil de cachemire régénéré baptisé Re.Verso™. Ce tissu est fabriqué en Italie à partir de déchets post-industriels et présente un impact environnemental réduit de 92% par rapport au cachemire vierge.


Stella McCartney a également lancé une nouvelle initiative de collaboration avec Bolt Threads. 

Bolt Threads est une société de biotechnologie. 

Basée dans la région de la baie de San Francisco elle est spécialisée dans la promotion de matériaux durables. Elle développe des fibres composées à base de plantes, d’eau, de sucre, de sel et de levure, inspirée de la soie d’araignée.

Bolt Threads produit un genre de soie végétalienne, ou plutôt une reproduction à grande échelle du principe de la soie d’araignée.

Bolt Threads est une alternative aux matières premières actuellement utilisées.

 

Stella McCartney est aussi partenaire de The RealReal

Le RealReal est un marché de consignation d’articles de luxe authentifiés. Sur cette boutique en ligne, il est possible d’acheter et vendre des produits de luxe. Il regroupe des vêtements et accessoires dessinés par de grands créateurs de mode féminine et masculine,mais aussi de haute joaillerie et de montres, ainsi que des articles pour le maison.

The RealReal est basé sur le principe du gagnant-gagnant

Les acheteurs profitent de prix bas. En effet, les prix vont jusqu’à 90 % du prix initial. Les vendeurs eux, peuvent se départir de leurs articles inutilisés.
Et cela évite également d’enfouir quelques kilos d’articles en tout genre !

The RealReal a pour ambition de donner une seconde vie, à des articles de grande qualité, qui dorment dans des placards, mais qui sont encore en excellent état.  

Ce type d’innovation dans le secteur de la mode est aujourd’hui indispensable. En effet, le coût écologique de la mode prend sans cesse de l’ampleur. On estime que d’ici 12 ans, les déchets textiles devraient représenter 148 millions de tonnes par an. Ainsi, selon Pulse of the Fashion Industry, chaque habitant produirait 17,5 kg de déchets. Soit une somme considérable de vêtements, surtout lorsque l’on sait qu’aujourd’hui, seuls 20 % des vêtements sont récupérés en vue d’être réutilisés.

Compte tenu de cela, il est nécessaire de trouver des alternatives à certains types de textiles, qui sont de non-sens total pour la planète.

H&M accusée de brûler des tonnes de vêtements invendus

L’enseigne affiche depuis des années une politique de développement durable, mais parallèlement à ce greenwashing marketing, la marque de vêtements H&M est accusée d’incinérer des tonnes de vêtements neufs invendus !

Voilà qui fait mauvais genre pour cette enseigne! Bien que H&M se targue de promouvoir une économie durable, l’enseigne se fait rattraper par ces pratiques ! En effet, malgré ces gros investissements en marketing, afin de promouvoir ces collections « conscious » l’enseigne est une fois de plus, au coeur d’un nouvel scandale ! Mais, cette erreur de parcours n’a rien d’anecdotique… Cela montre une fois de plus – encore, à quel point le système de la fast fashion est basé sur le gaspillage.

D’après l’enquête menée par les journalistes danois de l’émission de télévision Opération X, l’enseigne aurait brûlé 60 tonnes de vêtements invendus depuis 2013. Les vêtements incinérés seraient neufs, et même encore étiquetés ! De quoi avoir peur, surtout quand on connait les conditions de fabrication de ces vêtements, au cycle de vie inexistant.

Cependant, face à ces déclarations chocs, H&M a nié détruire des vêtements en parfait état.

En effet, afin d’étouffer la polémique, l’équipe de relations publiques de H&M a publié un communiqué. Dans celui-ci l’enseigne reconnait avoir eu recours à cette pratique. Seulement pour se dédouaner, la marque a affirmé et a justifié cette pratique, par des « défauts de fabrication ». À en croire l’enseigne, les produits incinérés seraient « uniquement ceux qui ne remplissaient pas les règles de sécurité ». L’enseigne aurait alors bruler des vêtements qui pouvaient en raison de composés chimiques s’avérer potentiellement dangereux.

Cependant, alors que le géant de la mode a qualifié ces pratiques « d’absolu recours », les journalistes ont mené une seconde enquête, afin de vérifier les affirmations du géant de la fast-fashion.

Les journalistes de Operation X ont alors envoyé des habits incinérés à un laboratoire indépendant de les tester. Cette enquête complémentaire a révélé  qu’aucun produit chimique ni taux d’humidité anormal n’a été détecté.

Ce qu’il faut retenir de toute cette histoire :

H&M dispose d’un modèle de production de et consommation insoutenable et non responsable :

Le modèle économique d’une telle enseigne — celui qu’on appelle « fast fashion » — est basé sur des prix bas et un renouvellement permanent des collections, pour nous inciter à acheter toujours plus. Avec le succès d’H&M ou d’autres comme Zara ou Primark, la production de vêtements a doublé entre 2000 et 2014. Dans le passé, les détaillants ne produisaient que 2 collections par an, puis s’est passé à 4. Puis à 8. Maintenant les enseignes de la fast-fashion produisent près de 16 collections par an. Et les nouveautés arrivent en boutiques quasi quotidiennement.

Mes ces derniers, auront beau à coups de campagnes inviter leurs clients à recycler, leurs vêtements, le modèle économique de ces entreprises n’est pas durable. Il est basé sur un modèle de gaspillage. Ce modèle économique a de lourdes conséquences. En bout de ligne, on gaspille les ressources de la planète. Et on néglige la vie et la santé des ouvriers.

Personnellement, suite à la tragédie de l’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza au Bangladesh en 2013, j’ai changé ma façon d’acheter.

Ce joli manteau ou ces jolies chaussettes ne devraient pas coûter la vie ou les droits d’un autre être humains.

Ce gaspillage massif prouve que rien n’a vraiment changé dans le modèle économique et social de cette entreprise.

Plutôt que de faire dons de ces habits, à un orphelinat, à un camp de réfugiés, ou à je ne sais quel autre organisme, l’enseigne privilégie l’incinération à grande échelle. Je trouve cela tout simplement honteux et scandaleux.

Station Service, lance une plateforme de location de vêtements.

Vous savez sans doute, si vous me lisez régulièrement que j’aime encourager les achats responsables et locaux. D’ailleurs, j’ai une petite section du blogue qui y est consacrée.

Mais, au fait qu’est-ce que la mode responsable ?

La mode responsable, c’est une démarche globale, qui vise à produire des collections dans le respect des valeurs du développement durable. Cela signifie produire des vêtements dans des conditions de travail humaines, mais aussi utiliser des matières dont la production ne nuit pas à la planète, et enfin, de confectionner des vêtements de qualité. C’est dans cette optique-là, que je partage avec vous, mes designers et mes enseignes de mode préférées telles que Qéiko, Odelayo, ou encore de Vymoo.

Bref, aujourd’hui la changer notre façon de consommer la mode, est vraiment nécessaire.

En effet, le système de production et de consommation des vêtements actuel n’a aucun sens. Autrefois, on sortait deux collections par an, puis s’était amplement suffisant. Aujourd’hui les collections sortent chaque semaine. C’est ce que l’on appelle le « fast-fashion ». À l’image des fast-food, la mode est aujourd’hui vite produite, et vite consommée.

Mais ce système ne fonctionne guère plus. Il n’y a lire les nouvelles, ou à s’intéresser aux conditions de production des vêtements qui logent dans nos placards. Dans les pays ateliers de pays plus pauvres, les conditions de travail s’apparentent presque à de l’esclavagisme. Leurs travailleurs confectionnent des vêtements non-stop durant des heures, sans pause bien sûr. Ils perçoivent un salaire ridicule, qui leur permet à peine de vivre décemment. Et tout cela, dans le but de satisfaire nos 1001 coups de cœur du moment !

Alors, bien que je vous présente souvent des créateurs de mode, que j’apprécie et dont les vêtements sont fabriqués dans des conditions responsables, il n’y a que cette façon de faire. Il est aussi possible d’acheter en friperie. C’est dans cette optique-là, notamment que je vous avais parlé de la Gaillarde, une boutique friperie, qui présente de nombreux éco-designers. Et aujourd’hui, j’aimerais attirer votre attention sur la nouvelle plateforme appelée Station Service. À l’ère de l’économie sociale et du partage, ce type de plateforme se démocratise et c’est tant mieux!

« Station Service » est une plateforme de location de vêtements imaginée par Raphaëlle Bonin (et dont je vous avais déjà parlé ici) .

Le principe de la boutique Station Service est assez simple : il s’agit de louer un vêtement plutôt que de l’acheter.

Cette solution est hyper avantageuse ! En effet, pour le constater, il n’y a qu’à ouvrir votre placard pour le constater ; Comptez combien de vêtements vous n’avez pas portés plus de 5 fois… Sans doute un paquet !

Et bien, d’une part, je vous invite à vous départir de tous les vêtements que vous avez identifiés comme tels.

D’autre part, je vous invite à identifier dans quelles circonstances vous les avez achetés.

  • Peut-être qu’il s’agit de vêtements achetés en ligne qui finalement étaient trop étroits, ou trop amples.
  • Il se peut également que ce soit des vêtements achetés en gros soldes, en friperies, dont le prix accrocheur vous a plus convaincu que le vêtement en lui même.
  • Il se peut aussi que ce soit, une tenue achetée pour une occasion spécifique. Souvent, lors des occasions spéciales, il arrive que l’on fasse de petites folies, comme par exemple dépenser plusieurs centaines de dollars pour une robe, pour un mariage, pour un bal de finissant, ou encore pour le temps des fêtes.

Bref, Station Service vous permet de louer vos vêtements plutôt que de les acheter.

Cela vous permettra d’éviter de dépenser d’importantes sommes d’argent pour des vêtements que vous ne porterez sans doute que quelques fois.

Station Service c’est donc une façon de consommer moins tout en restant ultra stylé !

Et pour vous le prouver Station Service a mis au défi la belle et talentueuse Noémie Lacerte a créé 2 looks, pour deux occasions spécifiques; challenge qu’elle a bien sûr relevé haut la main ! Puisque la particularité de Station Service de proposer de vêtements des créateurs locaux les plus cool .

D’ailleurs le fonctionnement de la boutique de Station Service est super facile :

Il suffit de ce rendre sur leur site Web ici.

Ensuite, il faut faire un choix parmi tous les vêtements stylés des designers.

Puis, il faut simplement ajouter les articles sélectionnés dans le panier.

Enfin, il ne reste plus qu’à choisir entre la livraison chez soi ou la cueillette à l’atelier.

Et puis, si tu n’apprécies pas magasiner en ligne, il est aussi possible de passer directement à leur atelier sur rendez-vous pour jeter un coup d’œil aux morceaux disponibles. Sur place, tu pourras faire une séance d’essayage.

Station Service est donc une plateforme qui te permet de renouveler ta garde-robe sans te ruiner, sans encombrer tes placards, tout en encourageant les talentueux designers d’ici.

Crédits photo: Catherine Hébert (STRT Journal).

Stella McCartney dévoile la Parley Ultra BOOST X

Je vous ai déjà parlé de baskets à plusieurs reprises, notamment ici ou ici. Mais je vous ai déjà parlé d’Adidas et de ces chaussures de plastique recyclé. Amatrices de baskets de la collection Adidas by Stella McCartney, un nouveau modèle est sur le marché.

Si vous vous souciez de l’environnement, alors la paire que nous allons vous faire découvrir va vous faire craquer.

Il s’agit du Parley Ultraboost X, des chaussures eco- friendly.

Elles ont été conçues en partenariat avec Parley for the Oceans.

Parley for the Oceans est une ONG qui a pour but de sensibiliser des créateurs et  les leaders à la peservation des océans.

 

Parley for the Oceans s’attèle à nettoyer les océans ainsi qu’à nouer des partenariats avec des entreprises comme adidas.

Avec ces partenaires de choix, Parley for the oceans espère sensibiliser toujours plus les consommateurs à la lutte pour l’environnement et la réduction de la pollution des mers. L’ONG travaille actuellement aux Maldives et recueille près de 120 tonnes de déchets plastiques par mois.

Ultraboost X, une nouvelle chaussure de sport à l’esthétique épurée

Ultraboost X est donc fabriqué à partir de plastiques recyclés provenant des océans. Pensée pour s’adapter à la morphologie du pied, la chaussure garantit un maintien idéal et une stabilité totale.

 

Avec ces baskets Ultraboost X, nées de la collaboration avec « Parley for the ocean » et réalisées à partir de déchets recyclés, Adidas by Stella McCartney propose une mode aussi engagée que sa créatrice.

Pour en savoir plus au sujet de l’engagement de Stella McCartney consulter notre article à ce sujet ici.

 

 

Okaïdi – Obaïbi lance LOVE BAG un programme de recyclage avec I:CO

L’enseigne française  de vêtements Okaïdi lance l’opération LOVE BAG.

Okaïdi fait appel à I:CO, le spécialiste international de la collecte, tri, réutilisation et recyclage de textiles et chaussures usagés.

Les vêtements usagés de n’importe quelle marque peuvent être retournés aux magasins.

Okaïdi encourage parents et enfants  à apporter leurs vêtements et chaussures usagés en magasin, peu importe la marque, l’état et la taille des habits. L’essentiel c’est qu’ils soient propres ainsi que secs.

L’opération recyclage a lieu dans tous les magasins Okaïdi, Obaïbi et IDKIDS, dans leurs enseignes en France, Allemagne, Italie, Belgique, Espagne, Pologne et Luxembourg.

Pour ce partenariat de recyclage Okaïdi – Obaïbi a fait appel à SOEX, et à son programme de recyclage I :CO.

Le but de cette opération est de protéger l’environnement. Okaïdi souhaite encourager les petits et grands à faire leur part pour préserver les ressources naturelles. Pour les encourager dans leurs démarches elle a mis un place un sytème de collecte de vêtements usagés.  L’opération Love Bag a pour but de réduire les déchets textiles enfouis ou incinérés.

Pour encourager une consommation plus durable, des sacs LOVE BAG éco-conçus (100% recyclés) sont offerts aux clients.

Ils sont invités à rapporter en magasin les vêtements de leurs enfants, le linge de maison et les chaussures liées par paire.

I:CO (pour I:Collect) organise le transport des « Love Bags ». Le partenaire les achemine jusqu’au centre de tri.

I:CO trie les déchets textiles selon la hiérarchie des modes de revalorisation des textiles.

Les employés du centre de tri I:CO trient chaque article de vêtement manuellement.

  • Les vêtements réutilisables ont une seconde vie comme vêtements d’occasion.
  • Les vêtements non réutilisables sont recyclés. Ils deviennent alors de nouveaux produits. Ils deviennent des matériaux d’isolation pour l’industrie automobile, chiffons de nettoyage, feutre de protection ou même de nouveaux vêtements.

« C’est avec l’ensemble de ses parties-prenantes qu’Okaïdi veut agir au service du bien-être de l’enfant et de la protection de son environnement, » dit Séverine Mareels, la directrice qualité, éco-conception et achats responsables Okaïdi – Obaïbi. « . Avec le LOVE BAG Okaïdi souhaite ainsi démocratiser le réflexe d’offrir une seconde vie aux vêtements à mesure que les enfants grandissent.

« Avec notre nouveau partenaire Okaïdi – Obaïbi, nous allons pouvoir réduire davantage le volume de textile enfouis ou incinéré. Notre collaboration aide à accroitre la sensibilisation sur le recyclage des textiles et chaussures usagés. En recyclant les vêtements et chaussures enfant, nous souhaitons contribuer à la préservation des ressources naturelles pour nos générations futures », dit Axel Buchholz, CEO de I:CO.

Enfin, le partenariat avec Okaïdi – Obaïbi s’appuie sur le réseau I:CO. Le partenaire est présent dans plus de 60 pays et collabore également avec plus de 40 marques, dont H & M et & other Stories.

Une belle occasion de transmettre aux enfants l’importance d’agir pour la planète ! 

Veja, la basket équitable 

Veja est une marque de baskets française créée en 2005.

Elle a été fondée avec des principes et des valeurs de développement durable. Elle produit des chaussures éco responsables. Pour moi c’est un modèle d’entrepreneuriat, c’est pourquoi je me suis dit que pour ces raisons, il fallait que j’y consacre quelques lignes ici.

Veja n’a pas été crée pas dans l’optique de faire de l’argent. 

Bien sûr pour survivre, cela est nécessaire, mais le but premier de cette entreprise française, c’est de faire les choses différemment et de contribuer à améliorer le monde dans lequel on vit.

Vera c’est d’abord une histoire d’amitié : celle de François-Ghislain Morillion et de Sébastien Kopp.

Diplômés en management et sensibles à l’écologie, ils travaillaient alors dans des banques d’affaires aux États-Unis. Bien qu’une carrière prometteuse les attendaient, les deux jeunes diplômés réalisent que la vie qu’ils sont en train de se construire n’est pas en adéquation avec leurs valeurs, et qu’ils n’ont pas vraiment envie de devenir leur N+1. Partant de ce constat, les deux amis proposent à des multinationales de partir aux 4 coins de la planète pour d’auditer leurs investissements en matière de développement durable, afin de les conseiller sur le sujet. Ils arrivent à en convaincre un certain nombre, et partent visiter les 4 coins du globe.

Pendant cette année de vadrouille, ils découvrent les rouages de notre système mondialisé.

La plupart de projets qu’ils visitent ne sont pas si convaincants que ça. De plus, en découvrant des usines de production chinoises, ainsi que leurs employés, ils prennent réellement conscience des conditions dans lesquelles ils travaillent. Au cours de cette année de vagadobadage ils rencontrent Tristan Lecomte, le fondateur d’Alter Éco, une des premières marques françaises labellisées « commerce équitable ». Cette découverte leur prouve qu’il est encore possible de produire de façon équitable.

Suite à cette année d’audiences, ils auraient pu choisir de retrouver leurs vies de salariés, mais Sébastien Kopp et François Ghislain Morillion ont décidé de tenter pendant quelques mois, de fonder une marque de baskets…

Pour mettre au point ces fameuses baskets, les deux jeunes entrepreneurs décident de partir au Brésil pour trouver les matières premières et les fournisseurs avec lesquels ils vont travailler par la suite. Une fois sur place, ils rencontrent des producteurs et se rendent dans des usines. Le tout sans avoir fait aucune école, de design ou de stylisme. Sur place, ils font modéliser plusieurs prototypes, dans un processus itératif. (C’est à dire jusqu’à en trouver un satisfaisant.) Une fois le modèle défini, Sébastien Kopp et François Ghislain Morillion rentrent en France avec pour objectifs de séduire clients, investisseurs & banques.

Ils leur expliquent les bases de leur projet, et se montrent une fois de plus convaincant.

© Corentin Fohlen

Pourquoi Veja séduit autant et immédiatement les gens? C’est une marque bâtie sur de vraies valeurs :

La marque s’est développée en opposition au modèle économique traditionnel de son secteur d’activité. Dans le domaine des baskets, ou plus largement de l’industrie textile, l’essentiel de la valeur aux yeux du client est fondé sur le marketing et la communication.

À l’inverse de cette stratégie, Veja a choisi de ne faire aucune publicité :

Dans l’industrie traditionnelle la pub, la com, et le marketing représentent jusqu’à 70 % du prix de vente du produit. Alors l’idée de Sébastien Kopp et François Ghislain Morillion c’est d’éliminer les coûts liés à la publicité pour pouvoir les réinjecter ailleurs. Ainsi, en éliminant les coûts associés à ces activités, la marque les a reportés sur l’achat des matières premières et sures équitable, écologique et équitable.

Leurs baskets bio sont ainsi faites à partir de coton naturel. Il provient d’une coopérative de l’aride Nordeste brésilien, qui cultive sans engrais ni engins motorisés. Tandis que pour le caoutchouc des semelles, la marque fait appel à des saigneurs d’hévéas amazoniens. L’Amazonie est le seul endroit au monde où les hévéas (arbres à caoutchouc) poussent à l’état sauvage. Enfin, une convention a été passée avec des tanneurs de cuir. Ils travaillent le cuir de façon traditionnelle, sans utiliser de chrome, à la place ils travaillent avec des extraits végétaux comme l’acacia.

Pour Sébastien Kopp et François Ghislain Morillion, il n’y a qu’une seule façon de sauver l’Amazonie : il faut la rendre économiquement rentable: s’il est plus rentable économiquement d’abattre la forêt, alors elle sera abattue. Afin d’éviter la déforestation, Veja utilise les ressources offerte par l’Amazonie. Et en achetant le caoutchouc issu des hévéas assez cher, Veja protège une partie de la forêt. En effet, autour des zones dans lesquels Veja travaille, ce sont les zones dans lesquelles il y a le moins de déforestation. Après à l’échelle d’Amazonie c’est peu, car Veja occupe qu’une toute petite partie de l’Amazonie. Alors ce n’est pas Veja qui va sauver la forêt amazonienne, mais disons que pour un temps, elle évite la déforestation sur quelques milliers d’hectares et pour Sebastien Kopp et François Ghislain Morillion, c’est déjà superbe.

Après plus de dix années d’existence, VEJA a fondé une relation de confiance autant avec ces collaborateurs qu’avec ces clients.

En effet, VEJA est 100 % transparent.

Sur leur site, ils avouent ne pas être parfaits, mais ils sont 100 % transparents. Et c’est agréable de voir tant d’honnêteté.

Le projet « agroécologique » de Veja se double d’un volet social : rémunérer équitablement les travailleurs engagés dans la production de baskets. (…)

En bout de chaîne, les Veja sont surtout des baskets au design et aux coloris ultramode. Et si elles ne coûtent pas plus cher que les autres, c’est simplement parce qu’elles se vendent sans publicité.

Le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux font le boulot. Là est la différence! Pour les autres marques, la part de la pub et du marketing dans le prix de revient représente jusqu’à vingt fois le coût de fabrication.

Voici les 5 choses à retenir de l’histoire entrepreneuriale de Sébastien Kopp et François Ghislain Morillion :

1 / La première chose à retenir c’est  de réaliser ce qui nous tient vraiment à cœur :

Dans la vie il faut faire ce qui nous plait réellement et s’en donner les moyens.

2 / Pas besoin d’investir des centaines de dollars dans la com’ si le produit le fait pour nous : 

Veja touche et arrive à convaincre les consommateurs. Et cela non pas grâce à une stratégie de story telling bien rodée mais grâce à une histoire réelle et sincère.

3 / Ensuite, il est encore possible de faire du business sans faire de compromis sur ces valeurs :

C’est jouable, à condition de se déplacer et d’aller sourcer soi-même ces fournisseurs.

4 / Être le plus transparent possible ça paye :

Être intraitable sur l’éthique et la transparence de chaque maillon de la chaîne sans relâche tout en augmentant ses ventes, c’est possible.

5 / Enfin, parfois la stratégie sur le long terme est la plus gratifiante : 

Grandir doucement, mais sûrement pour vendre plusieurs centaines de milliers de chaussures par an, tout en gardant 100 % du capital à deux pour éviter les pressions inutiles, c’est exaltant.

 

 

J’espère que vous avez aimé cet article, puis qu’éventuellement ça vous encouragera à acheter autre chose que des Stan Smith ! 😉

Rassurez-vous je n’ai rien contre Adidas, et même je souligne leurs efforts, et leurs innovations écologiquement engagées. Vous pouvez consulter les articles que je leur ai consacré ici ou ici !

Vous avez j’adore la mode responsable, je vous ai ainsi déjà parlé d’Ekyog, d’Odelayo, d’Audvik, de Kinsu, de Qéiko, ou de Vymoo, et à travers ce blog je m’éfforce de montrer qu’il est possible d’acheter mieux, sans forcément compromettre le style. Je me demandais si par hasard vous aviez de belles adresses à me faire découvrir …? Si c’est le cas n’hésitez pas à me les partager en commentaire, je suis toujours avide de belles nouveautés sympa !

 

 

Arket dévoile enfin les prémices de ses collections

La nouvelle enseigne du groupe H & M a été annoncée comme un concept store lifestyle.

Arket c’est donc un mix de mode (homme, femme, enfant), mais aussi de déco, et de restauration. La première boutique ouvrira ses portes à Londres le 25 août prochain.

 

 

 

À cette même date, elle ouvrira simultanément sa boutique en ligne dans 18 pays européens.

Arket se montrait jusqu’à lors plutôt discrète.

En effet, celle-ci divulgue petit à petit les informations relatives à cette nouvelle enseigne sur son compte instagram. Mais depuis peu elle dévoile aussi les nouveautés sur son site web, signe que l’ouverture approche à grands pas.

En effet, elle a rendu publics les premiers clichés de ses modèles de prêt-à-porter, mais aussi de ce que l’on va trouver du côté de la restauration. Ces clichés permettent de constater que les pièces proposées par l’entreprise s’inscrivent dans une esthétique scandinave épurée. Parmi les clichés dévoile on retrouve de belles matières, de la popeline, du coton. Mais aussi des coupes minimaliste, tel que des robes droites, des encolures géométriques, parka avec des volumes… Les lignes ne sont pas si classiques et intemporelles que ce qui avait été annoncé.

Fidèle à ce qu’elle avait annoncé la nouvelle enseigne du groupe H & M souhaite donner une image plus green.

À cet effet, on peut constater que la boutique vendra même du café éthiopien issu de commerce équitable. Arket proposera dans ses boutiques un café qui proposera de la cuisine végétarienne. Le but de ces cafés c’est de proposer d’ingrédient frais et locaux. On pourrait donc supposer que le menu changera d’une boutique à l’autre.

Le site internet d’Arket ne ressemble à aucun autre eshop. Très minimal, les produits sont référencés telle une classification scientifique à base de chiffres et de codes. Pas d’ornement ni de description alléchante ici le choix est clair la marque mise sur ces produits. Un choix ambitieux, qui n’est pas s’en rappeler la stratégie de marque de la Maison Margiela, qui était quelque peu plus exagérée. La Maison Margiela avait choisi de ne pas identifier ces produits. Ainsi les étiquettes ne comportaient ni marque ni logo. Au début elles étaient totalement vierges, mais aujourd’hui, elles comprennent une série de chiffres !!

Doucement les choix d’Arket se définissent et se clarifient.

Et la volonté de se positionner comme une marque haut de gamme est de plus en plus perceptible.

 

Octobre Éditions, Sézane au masculin

Ici sur le blog, on parle de mode féminine mais pas que ! Car que ce soit pour offrir un cadeau à son mec à son frère ou à son père ce n’est pas toujours évident de trouver la boutique parfaite. Heureusement Morgane Sézalory & Corentin Petit les fondateurs de Sézanne ont annoncé, il y a quelque temps déjà, le lancement d’une nouvelle boutique masculine appelée Octobre Éditions.


Sézane se lance dans la mode masculine avec Octobre Éditions 

La mission d’Octobre Éditions, est semblable à celle de Sézane, proposer à la vente des pièces indispensables à avoir dans sa garde-robe.

Octobre Éditions, une marque qui s’adresse aux hommes !

La seule différence avec Sézane c’est que cette fois on s’adresse à la garde-robe uniquement masculine.

Ainsi on retrouve des pièces intemporelles, aux coupes simple mais de qualité. Le tout, crée dans de superbes matières.

Octobre Éditions a été créé pour répondre aux attentes de la gent masculine. Ainsi, Octobre Éditions propose tous les essentiels à avoir dans sa garde-robe! Les pièces sont réalisées avec des finitions précises, et des coupes étudiées.

 


Dans la collection retrouve des mailles chaleureuses, des chemises en flanelle, ou encore des jeans en toile japonaise. Il y  aussi de beaux manteaux en peau retournée. Et bien sur, des accessoires, et des chaussures. On retrouve des modèles classiques comme des bottines et des derbies en cuir Suède.

Sézane un eshop de rêve fondé par Morgane Sezalory

Morgane Sezalory a commencé en vendant des vêtements rétro en ligne :

Morgane Sezalory est issue d’un milieu modeste, relativement éloigné de la mode. Après avoir eu le bac sans ambition précise, elle devient vendeuse en prêt-à-porter. Cependant elle ne restera pas vendeuse très longtemps…
En effet, elle est passionnée de vintage et passe son temps à chiner des vieilleries dans les brocantes et les friperies pour les revendre en ligne. Très vite son passe-temps deviendra sa profession.

À l’image de Sophia Amoruso, Morgane Sezalory a débuté en vendant des vêtements et accessoires chinés.

Cette jeune femme crée une e-boutique en ligne afin de vendre ses trouvailles vintage. Elle dégotte, et achète de vieux vêtements. Et les revend ensuite en sur Internet via une plateforme appelée Les Composantes. Ainsi afin d’alimenter sa boutique, elle parcourt alors les magasins et friperies à la recherche d’articles intéressants. À l’époque, Morgane Sezalory gère tout elle-même. Elle s’occupe notamment de prendre les clichés des produits sur une de ces amies mannequins, et rédige les descriptions de ces articles afin de donner envie aux clientes.

Très vite et grâce la boutique connaît un réel succès:

Elle réunit autour d’elle, une très large communauté de personnes fans des looks qu’elle propose. Cette période a permis à Morgane Sezalory de créer une belle communauté virtuelle de femmes qui apprécient les looks rétro. Rapidement, sa communauté est telle, que ce qui était à l’origine une source de revenus complémentaires devient sa principale source de revenus… Ainsi, elle quitte son emploi salarié pour se consacrer entièrement à la vente de vêtements vintage !

Une gestion des commandes maligne et astucieuse :

Afin de simplifier ces aller et retour à la poste, elle décide de mettre en vente ses articles tous en même temps. Cela crée de l’attente chez ses fans, et cela lui permet de limiter ces va-et-vient.
Forte du succès de ces butins de chine, et quelques années plus tard en mars 2013, elle saute le pas. Elle décide de créer sa propre marque, pour vendre ses propres créations.

Le lancement de Sézane, pour la contraction de son nom et de son prénom :

Elle a mis du temps à se lancer… car Morgane Sezalory s’est posée beaucoup de nombreuses questions sur sa légitimité à créer des vêtements sans savoir fait d’école de stylisme. Aujourd’hui elle ne peut qu’être fière de son parcours ! En effet, seulement quelques années après le lancement de sa marque Morgane Sezalory est à la tête d’une entreprise qui fait plusieurs millions de chiffre d’affaires chaque année. Pour l’aider dans son aventure elle s’est associée à Corentin Petit, un jeune diplômé de HEC.

Le début de cette nouvelle aventure se développera uniquement sur Internet.

Chez Sézane, pas de cahier de tendances, ni de brainstormings à répétitions. Chez Sézane tout va très vite! Morgane Sezalory suis son intuition et se laisse porter par ses coups de cœur. Même les fournisseurs sont bluffés par la rapidité de cette production.

Des vêtements de qualité, réalisés par des fournisseurs externes choisis avec soin:

Les vêtements, chaussures et des accessoires vendus chez Sézanne, sont à 85 % fabriqués en Europe, et le reste vient d’Asie.

Le mot d’ordre sa créatrice c’est : «  dans tous les pays on peut bien fabriquer et que dans tous les pays on peut aussi mal fabriquer. »  Dans le fond tout est une question de choix et de conviction.

Ainsi, chez Sézane, peu importe où l’on fabrique, les vêtements sont fabriqués dans des conditions responsables éthiques.

L’idée c’est avant tout d’aller chercher les savoir-faire, là où ils sont présents:

Au Portugal, par exemple, ils sont spécialisés dans tout ce qui est jersey et T-shirt ainsi la production de ces matières se fait produit au Portugal. En Asie, ils sont spécialisés dans tout ce qui est broderies et dentelles et également dans tout ce qui est tissage aussi…

De plus, afin de s’assurer de leurs propres yeux des conditions de travail des ouvriers, Morgane Sezalory et Corentin Petit ont personnellement visités chacun des ateliers partenaires.

Mais désormais l’aventure née sur le web, se prolonge dans la vie réelle !

Depuis, Sézane a ouvert l’appartement Sézane !

L’appartement Sézane c’est une extension de la boutique en ligne.

L’idée c’est d’avoir un lieu pour présenter les collections saisonnières. Ainsi dans cet appartement on retrouve tout ce qui est en vente sur le site. Il y a également des ordinateurs mis à disposition, afin de pouvoir passer commande. La décoration de l’appartement est directement inspirée des trouvailles de Morgane Sezalory.

Les clés du succès, le modèle économique de Sézane:

Sézane fonctionne avec des prestataires pour la fabrication et la livraison. De plus, l’aventure Sézane a démarré uniquement en ligne. Cela permet d’avoir peu de frais fixes. C’est ce qui leur a permis de démarrer, tout en proposant des prix compétitifs. Grâce à cela Sézane a pu se faire une place sur le marché du prêt-à-porter.

Mais si Sézane a démarré sans boutique, ce n’est pas pour autant qu’elle ne disposait pas de vendeurs.

En effet, Sézane fonctionne avec plusieurs employés qui sont derrière leur ordinateur. Ils sont là pour répondre chaque jour aux messages des clientes, sur les différents réseaux et sur le site de la marque.

Parmi les questions et les doléances des clientes l’une revient sans cesse, pourquoi cet article n’est déjà plus disponible?

Les articles de Sézane sont toujours très rapidement épuisés. Les quantités sont limitées créent de la rareté. De plus, Sézane sort une nouveauté chaque semaine,de ce fait, son site internet est souvent mis à jour, ce qui incite les internautes à revenir fréquemment. Ainsi, les fans se précipitent toujours sur les modèles de peur qu’il n’en reste plus. Ce phénomène produit des émeutes au début de chaque nouvelle collection

Enfin, Morgane Sezalory a démarré Sézane avec une communauté virtuelle solide.

Sa cible est à la fois large et précise : les femmes (très large), le look rétro (plus précis). Ses « fans » l’ont donc suivi tout au long son aventure.

Enfin, pour conclure c’est grâce à cette passion et à sa ténacité que Morgane Sezalory a su se frayer une place de choix, dans le monde du prêt à porter. Pour se lancer aujourd’hui, passer par internet est presque une obligation. Le secteur du prêt à porter est un marché saturé. De plus, la force de Sézane, c’est aussi la patience, elle a lancé sa marque, après avoir bâti une communauté solide. Cela prend du temps, il faut avoir beaucoup de persévérance, et à la fois être très pointilleux,  tout en se démarquant. Morgane Sézalory, ne cesse de re-inventer les codes, grâce à son showroom, son café librairie, mais la détermination et l’ambition de cette jeune trentenaire ne s’arrête pas là. En effet, la marque de prêt-à-porter féminine Sézane prend un nouveau cap dans l’industrie de la mode en dévoilant une nouvelle marque, Octobre Editions, cette fois, uniquement pour les hommes.

 Si le business model est exemplaire, les vêtements vendus le sont tout autant!

Allez jetez un oeil à cette boutique en ligne…  Tout est sublime !

 

Le renouvellement de l’accord Bangladesh

Bonne nouvelle pour l’industrie textile : l’Accord Bangladesh a été renouvelé :

À Paris, le 29 juin 2017, les grandes marques de l’industrie textile ont procédé au renouvellement de « l’accord Bangladesh ». L’accord Bangladesh est un accord mondial qui a pour but de renforcer la sécurité dans les usines textiles. Le premier accord avait été été signé en en 2013. Il avait été conclu suite à l’effondrement de l’immeuble du Rana Plazza. Ce drame a coûté la vie à plus de mille ouvriers bengalis.

La catastrophe du Rana Plaza est l’une des pires catastrophes industrielles survenues ces dernières années.

En effet, par cette tragédie, l’effondrement du Rana Plaza est devenu le symbole des dérives de la mondialisation et du fast-fashion.

L’accord qui avait précédemment été signé arrivait à échéance en 2018. Désormais il a donc été renouvelé pour trois ans, donc jusqu’en 2021.

L’« Accord Bangladesh » porte sur les mesures de sécurité des bâtiments et usines du Bangladesh.

C’est un accord qui est juridiquement contraignant. Il a été conclu par les fédérations syndicales internationales industrielles, par plusieurs syndicats du Bangladesh, et par les enseignes internationales qui délocalisent une partie de la confection au Bangladesh. Il a été rejoint par des ONG internationales cautionnent l’accord, parmi lesquelles  Clean Clothes Campaign (Campagne pour des vêtements propres), l’International Rights Labour Forum(Forum international pour les droits du travail)Maquila Solidarity Network(le Réseau de solidarité Maquila.) et Worker Rights Consortium(le Consortium pour les droits des travailleurs).

Enfin l’Organisation internationale du travail (OIT) en assure la présidence indépendante.

La finalité de l’Accord est la mise en place de mesures concernant la santé et la sécurité des travailleurs du secteur de la confection et du prêt-à-porter au Bangladesh.

Au total cet accord regroupe environ 200 les entreprises internationales. Il concerne 160 usines et protège plus de 2 millions de travailleurs.

Final Embrace: L’effondrement de l’usine de vêtement du Rana Plaza au Bangladesh.
PHOTO TASLIMA AKHTER

L’Accord Bangladesh est constitué de six points essentiels :

❚  Les enseignes doivent assurer un environnement de travail sûr dans le secteur du prêt-à-porter.

❚ Un programme d’inspection indépendant a été mis en place, afin de contrôler que les mesures de sécurité soient respectées.

❚ La divulgation des rapports d’inspection et des plans d’action corrective est publique. Tout le monde peut ainsi y avoir accès.

❚ Les enseignes signataires s’engagent à assurer la disponibilité de fonds suffisants pour les mesures de réparation et pour le maintien des relations d’externalisation.

❚ L’élection démocratique de commissions santé et sécurité dans toutes les usines, chargées d’identifier et de corriger les risques à la santé et à la sécurité.

❚ Le renforcement du pouvoir des travailleurs, par le biais d’un programme de formation étendu, d’un mécanisme de réclamations et du droit de refuser un travail dangereux.

Je crois que la mise en place genre de mesures contraignantes est fondamental :

Notamment quand on constate que des compagnies comme H&M ont des résultats financiers fulgurants, qu’elle a le luxe, de lancer une nouvelle enseigne, mais que par ailleurs elle des retards dans les rénovations des usines et la mise aux normes de leurs fournisseurs actuels.  Ainsi, je m’interroge grandement sur le sens des priorités de ce genre d’enseigne… En effet,  Clean Clothes Campaign, l’International Rights Labour ForumMaquila Solidarity Network et Worker Rights Consortium rapportent que les usines du groupe H&M qui se décrivent eux-mêmes comme étant « les fournisseurs ayant les meilleures performances dans tous les domaines« , sont loin de respecter leur engagements rendus obligatoires par les accords Bangladesh.

 

Suite à un événement et une tragédie de telle ampleur, il est évident que; la sécurisation des usines de confection du pays est fondamentale afin que d’autres tragédies n’arrivent pas.

Cependant il est aussi essentiel d’indemniser les victimes.

Le laspe de temps entre l’incident et l’indemnisation des victimes a duré plus de deux ans. Demander à des familles qui ont tout perdus, d’attendre deux ans c’est bien trop long! Du jour au lendemain, certaines ont perdu des membres de la famille, d’autres leur capacité à travailler… Les laisser dans l’attente est inadmissible.

Le fond d’indemnisation devrait être obligatoire et il devrait y avoir une date butoir imposée.

Et pendant que les victimes restent dans l’attente, les compagnies millionnaires qui employaient les victimes pour des salaires misérables, dans des usines précaires, ont pris plus de deux années pour parvenir à réunir à elles toutes 30 millions de dollars au lieu des 74,57 millions comme l’avait conseillé l’organisme indépendant.

Pourquoi le fond d’indemnisation n’a pas attenint les 74,57 millions de dollars ?

Le fond mis en place était basé sur des contributions volontaires :

Or, dédommager les victimes lorsqu’on les fait travailler dans des lieux insécures, cela ne devrait pas être à leur bon vouloir des entreprises de payer ou non. Sachant que des consignes d’évacuation avaient été données après l’apparition de fissures, et avaient été ignorées elles sont responsables de cet accident.

Et quand on commet, une faute ou une erreur et bien on paye pour!

Mais certaines entreprises se sont senties peu concernées par cet incident.

Benetton avait d’ailleurs refusé de participer à ce fond. C’est seulement suite à une campagne de pression internationale que l’enseigne a finalement versé 1 million de dollars, alors que sa contribution estimée était à 5 millions de dollars.
À cause de sociétés radines, avares et peu concernées, l’indemnisation des victimes a eu plus de deux ans après le drame.

De plus, même si une indemnisation ne sera jamais réellement à la hauteur des dommages subis, je pense de mon point de vue personnel qu’elles sont relativement faibles. Aucun Occidental n’aurait accepté de percevoir si peu.
En effet, après deux ans de mobilisation internationale, le « Rana Plaza Donors Trust Fund » a atteint les 30 millions de dollars. Cela a permis de dédommager environ 5000 familles victimes. Ainsi les personnes qui avaient posé une plainte suite à un décès ont perçu 11 500 €, et pour les personnes qui ont été blessées 1200 euros. Lorsqu’on sait que les victimes travaillaient dans un lieu au sein duquel un avis d’évacuation avait était donné je trouve ça scandaleux.

Bref,  je crois que cette catastrophe a eu 1 impact « positif »! Elle a été médiatisé et à peut-être contribué à ouvrir les yeux à quelques consommateurs des pays occidentaux.

Personnellement, depuis cet événement j’ai banni de ma consommation les vêtements de certaines enseignes. Cependant, je ne suis pas allée jusqu’à me débarrasser des habits que j’avais par le passé achetés chez eux. Mais, depuis, j’essaye désormais de me tourner vers des compagnies locales et responsables. J’aime connaitre la provenance du tissu, savoir qui l’a fabriqué, et dans quelles conditions etc.

C’est plus qu’inacceptable que les travailleurs fabriquent mes vêtements au péril de leur vie. Pour cela j’ai radicalement changé ma façon de consommer la mode. Les fautifs sont pas uniquement ceux qui emploient les salariés. Quant est-il de « nous », les milliers de consommateurs qui continuent sans cesse d’acheter dans ces magasins?

Acheter c’est voter. Et acheter c’est encourager…

Alors questionnez-vous quelques minutes… Préférez-vous faire des économies et encourager la délocalisation et toutes les dérives qui s’en suivent, ou alors encourager l’économie locale et peut être payer un petit peu plus cher au moment du passage en caisse? Le choix est vite fait non ?
La vie d’un être humain vaut bien plus, que quelques dollars économisés à l’achat d’un t-shirt…

La robe portefeuille de Diane Von Fürstenberg

C’est enfin l’été ! Et qui dit été… dit parfois canicule !

Mais quand vient la saison estivale et la chaleur, pas toujours facile de savoir comment s’habiller. Entre les textiles qui sont trop épais et donc trop chauds, ceux qui sont trop synthétiques dans lesquels on transpire, et ceux qui ont une coupe trop serrée… Ce n’est pas toujours chose facile de savoir quoi porter lorsqu’il fait très chaud.

La robe portefeuille ou la wrap dress pourrait bien être la solution idéale :

La wrap dress, une robe agréable à porter :

Elle est à la fois fluide et légère, tout en étant relativement proche du corps. Elle a un décolleté prononcé mais pas vulgaire.

La robe portefeuille, à la fois intemporelle et lookée :

Facile à porter autant le jour pour une réunion au travail, que le soir pour un 5 à 7. La robe portefeuille donne une allure habillée avec son cache-cœur, mais pas trop sophistiquée. À la fois pudique et raffinée, la robe portefeuille est synonyme d’élégance.

Topshop – Printemps / Éte 2017

De plus la coupe de la robe portefeuille, mais souvent les formes en valeur. En effet, la forme de la robe portefeuille est parfaite pour affiner la taille. De plus, elle souligne et met en valeur vos atouts !

Pour les plus tendances d’entre vous, il est possible de la porter ouverte.

COS – Printemps / Éte 2017

COS – Printemps / Éte 2017

N’ayez crainte d’investir un peu d’argent dans une wrap dress, car c’est vraiment une pièce indémodable :

En effet, cette pièce iconique a été popularisée dans les années 1970 par la designer Diane Von Fürstenberg. En 1974, Diane Von Fürstenberg lance son premier modèle : la mythique robe portefeuille, ou « wrap dress » en anglais. Cette robe va séduire les femmes, et va faire de Diane Von Fürstenberg l’une des plus prestigieuses créatrices de robe. Avec près de 5 millions de « wrap dret » vendus dans le monde, sera la première couturière jamais inscrite au Guinness des records.

À l’époque, le message véhiculé par cette création est très fort :

Finit la mini-jupe, (qui ne convainc pas toutes les générations), et place à la fluidité et à l’élégance !

De plus, cette robe iconique porte un message puissant :  « Feel like a woman wear a dress ».

Diane Von Fürstenberg souhaite permettre aux femmes d’affirmer leur féminité en portant des robes, mais sans pour autant renter dans la vulgarité. Cette robe portefeuille est donc autant féminine qu’élégante.

La Wrap dress est un best-seller !

Elle s’est vendue à plus de dix millions d’exemplaires en près de quarante ans. À l’origine elle était conçue en jersey. Une matière infroissable qui s’est avérée être très pratique pour les femmes actives, qui repassaient autrefois leur vêtements de travail chaque matin. Enfin, elle s’enfile très facilement, comme un gilet, et se noue à la taille par une ceinture en tissu.

Bref, la robe portefeuille est une pièce idéale à avoir dans sa penderie!

Elle a été conçue pour des femmes actives et indépendantes. Cette robe possède de nombreuses qualités, elle est fluide et agréable à porter, elle est infroissable et peut se glisser aisément dans une valise. Enfin, elle va à pratiquement à tout le monde !

Et vous que portez vous quand il fait chaud ? Quelles sont les pièces incontournables de votre garde-robe?

 

La délicatesse des créations Self-Portrait

En mai, fais ce qu’il te plait : habilles-toi en Self-Portrait !

Si vous-êtes à la recherche de la parfaite robe de cocktail pour monter les marches du festival de Cannes, ou pour votre prochain mariage, voici la marque qu’il vous faut !

Self-Portrait est une marque fondée par Han Chong il y a quatre ans. En à peine quatre années, ce jeune designer malaisien de 37 ans, a su se placer dans la cour des grands.

 

Self-Portrait où la marque encore peu connue, que les célébrités et les filles qui ont du style s’arrachent  :

Parmi les nombreuses célébrités qui portent les vêtements de Han Chong il y a Kate Middleton ! Elle a été aperçue lors de la première londonienne du film A Street Cat Named Bob, dans une somptueuse dans une robe ivoire, signée Self Portrait.

Mais Kate est loin d’être la seule femme remarquable à avoir porté ses modèles.

Parmi les femmes influentes à avoir porté ces créations, il y a Michelle Obama, Jessica Alba, Naomi Harris ou encore Kerry Washington. Et, parmi toutes ces femmes épatantes, il y a Samar Seraqui de Buttafuoco. C’est grâce à elle que j’ai découvert la marque. En effet, sur son blogue, elle porte parfois des sublimes robes dessinées par Han Chong. (En passant, pour mes lecteurs curieux, qui ne connaissent pas le blogue ULAP, sachez que c’est l’un des rares blogues de mode que j’apprécie lire. Samar est drôle, authentique, cultivée. Elle a une plume sublime… Et un style, bien à elle!)

Je sais ce que vous êtes en train de penser, OK c’est beau… Mais c’est une truc de star de tapis rouge, que  je ne pourrais jamais m’offrir…

Et bien si! Détrompez-vous, vous pouvez vous en offrir une, et même s’en faire voler en éclat, votre compte épargne!

La force de la marque de Han Chong, ce sont ces prix justes, et abordables : 

Self-Portrait a une gamme de prix raisonnable. En effet, bien que ce créateur soir adulé par les femmes les plus fortunées de la planète, les modèles demeurent accessibles. En effet, contrairement à beaucoup de jeunes créateurs, Han Chong mise sur des prix équitables.

Pour vous offrir une pièce Self-Portrait :

Il faudra tout de même compter en moyenne environ 400 € pour une robe de cocktail en guipure.

Un large éventail de créations :

Cependant, loin de se cantonner aux robes, Han Chong a également étendu son univers aux jupes, pantalons, combinaisons et aux tops.

 

Pour Han Chong, c’est essentiel de maintenir un niveau de prix abordable:

En effet, il souhaite que ces amies, qui sont des filles normales avec un revenu normal, puissent porter ces créations.

Han Chong conçoit toujours en pensant à ces clientes:

Il crée des vêtements élégants. Mais tous sont portables facilement. Quand il crée, il pense toujours à la façon dont les clientes vont vivre avec ces créations. Alors il crée des pièces originales, mais portables, des pièces lesquelles on peut s’amuser tout en se sentant confortable, des pièces sexy, mais pas trop.

 

Le créateur d’origine malaisienne Han Chong, Self-Portrait a su s’imposer dans de nombreux grands magasins :

Face à ce vif succès auprès des clientes, le créateurs de Self-Portrait a rapidement fait sa place dans toutes les meilleures boutiques internationales, telles que Harrods, Neiman Marcus, Net-A-Porter, Dover Street Market, Harvey Nichols, mais aussi au Printemps à Paris ou chez Simons à Montréal.

 

La marque de fabrique du label Self Portrait ? De la dentelle, des jeux de transparence, le tout associé à des coupes originales :

Han Chong crée des pièces très féminines et d’inspiration urbaine. Sa marque de fabrique est sans doute les signatures en guipure et en dentelle.

Si Han Chong excelle dans l’art du vêtement romantique, mais sans en faire trop. En effet, il casse le coté dentelle trop fleur-bleue, par des coupes géométriques. Il joue aussi à merveille avec les transparences offerte par la dentelle. D’apparence sage, les créations d’Han Chong cachent bien leur jeu. Les cols ras-du-cou s’accompagnent de transparence. Les coupes amples ou mi-longues laissent entrevoir une fente.

Bref, les vêtements imaginés par Han Chong pour Self-Portrait sont toujours travaillés:

J’adore ces créations aux structures aériennes. La justesse des associations, entre dentelles contemporaines, et coupes volumiques, ce designer maitrise à merveilles autant les textiles, que les coupes.

Et visiblement son talent fait l’unanimité ..

Han Chong a été nommé pour le prix British Emerging Talent lors des Fashion Awards :

Ce concours, c’est un peu l’équivalent de l’Oscar, pour le monde de créateurs. C’est un concours organisé chaque année depuis 1984, suite auquel le jury du British Fashion Council récompense les meilleurs créateurs de l’année durant la cérémonie des British Fashion Awards. C’est un véritable tremplin pour les jeunes créateurs. Han Chong a eu la chance d’être nominé pour participer à ce concours.

 

 

PS: si tu connais d’autres adresses méconnues, qui mériteraient grandement de l’être, hésites pas à me mettre un petit lien en commentaire, j’en serais ravie !!

Ce n’est pas la taille qui compte . . .

Je suis certaine que cela vous ait déjà arrivé, ne serait-ce qu’une fois. Vous entrez dans une boutique, trouvez un jeans qui vous plaît, puis vous vous dirigez en direction de la salle d’essayage. Vous enfilez votre jeans en taille 38 comme d’habitude et la, surprise : impossible de fermer le bouton. Instantanément vous songez à vos excès des semaines passées. Mais rassurez-vous, ce n’est pas vous le problème. Vous n’avez pas soudenaiment pris 3 kilos, ceci est du à une absence de standards dans la mode.

Alors, oui, si vous étiez de faire un 38, laissez-moi vous dire, et bien que cette norme varie selon les boutiques. Eh oui, aussi étrange que cela puisse paraître d’une enseigne à l’autre, les centimètres ne sont pas les mêmes!

Dans la jungle des tailles :

Depuis l’apparition du prêt-à-porter au milieu du 19e siècle, les tailles des vêtements n’ont cessé de changer en raison de l’évolution des proportions corporelles. Aujourd’hui elles continuent de changer, d’une marque et d’un pays à l’autre pour s’adapter aux différents profils morphologiques.

Une réglementation inexistante :

Étant donné que les morphologies diffèrent selon les pays, aucune norme internationale ne sert de base.

C’est pourquoi selon les régions de globe, chacun à ses propres standards:

En Europe, il y a la norme ISO 8559. Cette norme fournie aux fabricants du prêt-à-porter des lignes directrices pour établir des profils de tailles.

Aux états unis, le Bureau national des normes américaines a publié en 1958 un guide détaillé des tailles. Les tailles désignées allaient de 8 à 22 et devaient habiller les femmes pesant de 98 à 192 lb (44,5 à 87 kg).

Au Canada, l’Office des normes générales a aussi standardisé les tailles dans les années 50, à la demande d’une association de consommateurs. Mais cette normalisation des tailles a été supprimée en 2012, étant donné qu’elles n’étaient plus utilisées.

Alors voilà le fond du problème, les morphologies ne cessent d’évoluer, et finalement le fait de vouloir les standardiser conduit à l’échec assuré.

Alors chaque marque définit sa propre grille de mesures, en fonction de la morphologie de la clientèle qu’elle vise.

Les tailles varient donc en fonction de l’endroit où les vêtements sont conçus. Par exemple, les tailles en Europe varient entre 30 et 50, alors qu’au Canada, elles varient entre 0 et 20, en plus des plus traditionnels Petit, Moyen, grand, très grand, etc.

Certaines enseignes interprètent aussi volontairement la souplesse des normes. On appelle cela faire du « vanity sizing ». Cela signifie qu’elles taillent généralement plus large afin de flatter l’ego des clients. En effet si habituellement je fais en 38, je vais (très certainement) me sentir un peu flattée si je parviens à rentrer dans une taille 36. Le fait de flatter les clientes encourage leurs actes d’achat.

C’est pourquoi de plus en plus de marques n’hésitent pas à sous-tailler leurs vêtements.

Le problème avec cette pratique de vanity sizing ou plus généralement de non-standardisation des tailles, c’est que cela rend le magasinage plus complexe,car nous n’avons plus de véritables repères.

C’est pourquoi finalement pour trouver le vêtement qui convient il faut toujours essayer trois tailles dans chaque boutique. À moins d’être fidèle à un nombre de magasins restreints, et de bien connaitre leurs tailles.

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Le problème du vanity sizing se fait d’autant plus ressentir lors d’achats effectués sur Internet.

En effet, même si sur le papier, c’est super pratique dans renouveler sa garde-robe depuis son canapé, ce type de magasinage, n’est pas efficace pour autant. Environ un tiers des commandes de vêtements passées en ligne sont retournées à cause des tailles inappropriées.

Enfin cette pratique de vanity sizing peut nous rendre mal à l’aise voir nous refiler des complexes!

Car lorsque l’égo est flatté c’est agréable, mais dans le sens inverse ça l’est moins. De plus, l’image corporelle véhiculée par l’industrie du prêt-à-porter est dans notre inconscient une norme. C’est pourquoi si on pense faire une taille 38 et qu’on ne rentre pas dedans, on va d’abord songer au kilo en trop, plutôt qu’aux pratiques marketings de ces entreprises. Cette pratique de vanity sizing peut avoir des conséquences sur l’estime de soi.

L’absurdité de la situation se fait aussi ressentir aux États-Unis.

Les étiquettes affichent désormais la taille 00 et parfois  000. L’entrée de cette nouvelle taille dans la gamme ne traduit pas une maigreur extrême des femmes, mais bien les limites du vanity sizing. Les enseignes à force d’avoir élargi leurs tailles se retrouvent contraintes à en créer des nouvelles pour répondre à toutes les morphologies tout en flattant leur ego.

Vous suivez? Les tailles 4 sont devenues des tailles 2, leurs tailles 2 sont devenues des tailles 0, alors les femmes les plus minces se sont retrouvées évincées du marché. Ainsi, afin de ne pas les exclure, les enseignes ont créé les tailles 00 et 000 afin de pouvoir habiller les femmes de plus petites corpulences.

Peut-on espérer le retour de normes qui seraient suivies par tout le secteur du prêt-à-porter? 

Alors que la population se diversifie, établir des standards internationaux semble utopique.

Mais alors quelle est la solution? Repenser l’étiquetage?

Les morphologies différentes des femmes complexifient toute volonté de standardisation.

De plus, les morphologies ne sont pas prises en compte dans les standards de tailles actuelles.

De plus on ne vous le dit pas, mais la plupart de grandes enseignes de prêt-à-porter en favorisent une plutôt qu’un autre.

En effet, la plupart des marques qui ciblent des jeunes proposent des tailles pour des morphologies à bassins étroits. Par exemple pantalon coupé pour Pimkie ne sera pas le même que celui coupé pour Caroll, même s’il affiche la même taille. L’un tient compte d’une morphologie de femme jeune, l’autre tient compte de morphologie de femmes plus matures, dont les bassins et les hanches se sont élargis.

Bref, alors désolée je n’ai pas de solution miracle pour palier ce problème de réglementation de standards et de normes !
À vous donc de repérer les boutiques dont les vêtements correspondent à votre morphologie.

Pour en savoir plus sur votre morphologie, vous pouvez jeter un oeil ici.

Voilà !

 

 

H&M lance Arket : un « concept-store durable »

Le groupe suédois H&M étend son empire avec une nouvelle marque, baptisée Arket!

Qu’est-ce que la marque Arket : que nous réserve-t-elle?

Le géant du prêt-à-porter H&M nous a habitués à des vêtements d’entrée de gamme et produit dans des conditions pas toujours sécuritaires. Désormais, suite au scandale du Rana Plazza, l’enseigne souhaite verdir son image auprès des consommateurs.

Comment?

En proposant une collection Consicous, mais aussi en ouvrant une nouvelle enseigne à la philosophie UN PEU différente !

Arket proposera des produits sobres et intemporels. Adieu, les imprimés, les coupes étranges, et les tendances éphémères.

Arket souhaite s’adresser à une nouvelle clientèle, plus consciente ou plus attentive à ce qu’elle achète. 

Pour séduire les « conscious », Arket proposera des collections de prêt-à-porter et d’accessoires pour hommes, femmes et enfants ainsi que des articles pour la maison. Elle proposera des coupes et des produits basiques, le tout dans  de belles matières.

Cette approche n’est pas sans rappeler la direction prise a les marques & Other Stories et COS, appartenant aussi au groupe suédois.

À l’image de ces dernières, Arket se veut plus haut de gamme.

Et côté budget, les prix seront aussi plus élevés. On sera plus proche des prix proposés par COS que ceux proposés par H&M.

 

Le lancement de ce concept-store est prévu à l’automne:

Le premier magasin ouvrira ses portes, sur la célèbre Regent Street à Londres. Le groupe envisage déjà d’autres ouvertures à Bruxelles, Copenhague et Munich. Mais ucune boutique n’est annoncée pour l’heure à Paris ni France. Cependant, les modeuses françaises pourront se réconforter avec l’e-shop déjà en ligne.

 

Grosse nouveauté pour le groupe qui proposait jusqu’à lors que des vêtements: Arket disposera d’une partie restauration!

On annonce l’ouverture d’un espace de restauration à la déco épuré de type scandinave.

Dans cette partie bouffe, on trouvera de la nourriture healthy, à prendre sur place ou à emporter.

 

Mais avec ce concept-store, le groupe Hennes & Mauritz tenterait-il de redorer son image?

Tout d’abord que signifie ce nom?   

ARKET signifie « feuille de papier » en suédois. Si jusqu’ici l’enseigne optait jusqu’à pour des noms anglophones, cette fois, il a opté pour un nom suédois.

La directrice créative Ulrica Bernhardtz explique que ce choix «Il se rapporte à notre origine de la tradition nordique d’un design fonctionnel et durable, qui symbolise la feuille vierge, le sentiment d’optimisme et la possibilité que nous ayons cru créer cette nouvelle marque ».

La feuille de papier blanche, vierge une nouvelle page à écrire…?

Lars Axelsson, directeur général d’Archet a affirmé à Bof  « Nous avons fait des recherches assez approfondies et ce que nous avons clairement vu était une large base de clients [ … ]  qui recherchent des produits classiques et de qualité dans un environnement qui soit à la fois simple et inspirant ». Et si le groupe Hennes & Mauritz profitait de la vague durable pour mieux se remplir les poches?

Greenwashing, ou simple opportunisme?

Arket ce serait donc une nouvelle enseigne, crée afin de mieux répondre une demande du marché, et non à une volonté créative, ou éthique. Cette position me dérange un peu. Pour moi une entreprise durable, et ne peut être pensée et gérée par un groupe qui ne regarde que le profit. Mais pour sa directrice créative, Ulrica Bernhardt cela n’est pas un problème « Nous croyons qu’il est pertinent pour un client moderne de combiner différentes marques, sous un même toit, sous une seule chaîne ».

Bref, on ne fait pas un zèbre d’un âne en lui peignant des rayures. Bref, tout cela n’est qu’une question de point de vue.

 

Et vous, que pensez-vous de ce choix? Attendez-vous avec impatience l’ouverture du e-shop Arket? Ou au contraire, allez vous bannir cette nouvelle enseigne, pour laquelle le groupe investit visiblement plus de temps et d’argent, que pour sécuriser ces usines de production au Bangladesh…

 

 

La photo la plus émouvante de la catastrophe du Rana Plaza

Le 23 avril 2013, des inspecteurs découvrent des fissures dans l’immeuble du Rana Plaza et requièrent l’évacuation et la fermeture de ce dernier.

Les commerces et la banque occupants l’immeuble du Rana Plaza ferment immédiatement. Cependant, les ouvriers et ouvrières des ateliers de confection, sous la menace de voir leur salaire retenu ou de se faire carrément congédier, se voient obliger à reprendre le travail.

Le 24 avril 2013, à 9h00, le bâtiment du Rana Plaza s’effondre complètement, causant 1 133 morts et 2 500 blessés.

Juste avant le drame, des milliers de travailleurs, pour la grande majorité des femmes, avaient été contraints par leur direction de reprendre leur poste pour honorer les commandes d’entreprises multinationales de l’habillement. Les ateliers de confection produisaient des vêtements pour ,entre autres, les marques : Mango, Benetton, The Children’s Place, Joe Fresh et Primark.

25 avril 2013. Deux victimes dans les décombres d’une usine de vêtements à Savar, près de Dhaka, au Bangladesh.

De nombreuses et très puissantes photographies ont été prises à la suite de l’effondrement de l’usine de confection de vêtements située à Savar, dans la périphérie de Dhaka, au Bangladesh.

Mais une photo, prise par la photographe bangladaise Taslima Akhter, m’est apparue comme étant la plus marquante et la plus déchirante. C’est lors de ma visite annuelle au World Press Photo de Montréal que j’ai découvert ce cliché. Et c’est aussi face à ce cliché que j’ai pris la décision de changer ma façon de consommer.

Il capture le chagrin d’un pays entier en une seule image.

Shahidul Alam, photographe bangladais, écrivain et fondateur de Pathshala, l’Institut de photographie de l’Asie du Sud, a déclaré à propos de cette photo :  » Cette image, bien que profondément troublante, est aussi d’une beauté obsédante. Une accolade au moment de mourrir. La tendresse qui se dégage de cette photo s’élève au-dessus des décombres pour nous toucher là où nous sommes les plus vulnérables. »

À propos de cette photo Taslima Akhter à déclaré  » J’ai passé toute la journée sur les lieux de l’effondrement de l’immeuble, regardant les ouvriers du textile qui étaient secourus des décombres. Vers 2 heures du matin, j’ai trouvé un couple qui s’enlaçait dans les décombres. Les parties inférieures de leurs corps ont été enterrées sous le béton. Le sang des yeux de l’homme coulait comme une larme. Quand j’ai vu le couple, je n’en croyais pas mes yeux. J’avais l’impression de les connaître. »

Quant à moi, à chaque fois que je regarde cette photo, je me sens mal à l’aise.

Contrecoup d’une industrie impitoyable et avide de profits, ce désastre est le résultat de mon mode de consommation. Oui, je suis la première à faire la chasse au petits prix et aux bonnes affaires. Sans me préoccuper de ce que ça engendre.

Cette photo m’a réellement fait prendre conscience de l’impact de ma consommation. Et face à cette photo, je me suis promise de changer ma façon de consommer la mode. Je me suis également promise de changer mon rapport au vêtement et la valeur que j’accorde à chacune des pièces qui compose notre garde-robe. Aussi belles soient-elles, toute chemise ou tendance nous semblent trop chère payées lorsqu’elles génèrent de la misère et contribuent à polluer notre planète.

Cette photo me hante tout le temps, à chaque fois que j’ai envie de re-craquer pour une petite pièce par chère, l’image de ces personnes me revient en tête.

C’est comme s’ils me disaient: « nous ne sommes pas seulement une catastrophe historique avec un nombre de morts record ». Cette photo pour moi est très symbolique. Car au de la de la mort de milliers d’ouvriers, on voit des êtres humains. Comme vous et moi, avec des sentiments et des rêves. Pour moi cette photo ré-humanise la catastrophe. Le rana plaza n’est pas qu’un simple chiffre et qu’un nombre de morts. Le rana plaza ce sont des êtres humains. Comme vous et moi. Avec des sentiments. Et avec des rêves.

Plus une mode plus durable et plus éthique... Un long chemin reste à parcourir.

De nombreux travailleurs de l’habillement à travers le monde, y compris les enfants, travaillent encore dans des conditions déplorables. Les rivières et les ruisseaux sont étouffés par des polluants qui menacent la vie en raison de la production de la mode rapide. Nous devons faire mieux ! Demandez la transparence de vos marques, faites vos recherches.

VOUS AVEZ LE POUVOIR DE CHANGER LA MODE !

FASHION REVOLUTION incite ceux qui aiment et consomment la mode à se demander qui a fait leurs vêtements, à imaginer le chemin qu’ils ont suivi depuis le cultivateur de la matière première, jusqu’au confectionneur et au distributeur en passant par le filateur, le tisseur et l’ennoblisseur. Et à poser la question à leurs marques préférées via les réseaux sociaux #whomademyclothes

Même si mes efforts sont minimes comparé aux dégâts des géants de l’industrie textile… Ils ont leur importance. Et c’est à force d’informer les gens que les choses changeront!

Vymoo, une entreprise québécoise éco-responsable

Les fondateurs de la marque Vymoo m’ont contacté. Ayant un grand attrait pour la mode locale, responsable, éthique et écologique j’ai tout de suite accepté de vous parler des vêtements Vymoo. Car Vymoo c’est tout cela à la fois ! Si vous êtes familier du blogue, vous savez sans doute que cela fait un moment que je réfléchis à ma consommation de vêtements. Je cherche à limiter le plus possible les impacts sociaux environnementaux de mes petits plaisirs saisonniers, et c’est grâce à des créateurs locaux, que cela est possible. Plus les années passent, plus j’ai envie d’investir mon argent dans de belles pièces intemporelles et fabriquées selon des critères à la fois environnementaux et humains. C’est dans cette démarche que je vous ai déjà parlé des superbes vêtements écoresponsables québécois produits par des enseignes comme Odeyalo ou Qéiko.

Vymoo est la dernière née. C’est une petite entreprise qui s’inscrit dans la mouvance du slow fashion et du made in Québec.

Tout d’abord, Vymoo en quelques mots, ce sont des pièces chics et intemporelles :

 

 

Vymoo propose un nombre restreint de pièces intemporelles. En effet, à l’heure actuelle les collections sont assez limitées. C’est pourquoi on attend avec impatience d’en découvrir plus, les saisons prochaines. Vymoo, propose les pièces indispensables et indémodables d’une garde-robe. Vous pourrez porter ces pièces en toute circonstances. Ces vêtements monochromes s’agenceront parfaitement avec vos accessoires favoris.

Et sinon ils s’adressent à qui les vêtements Vymoo?

Et bien, tout d’abord, bonne nouvelle messieurs, Vymoo a aussi pensé à vous!! Vymoo offre une collection pour hommes, ainsi qu’une collection pour femme. Les vêtements Vymoo s’inscrivent dans un style « casual » et facile à porter. Ces indispensables sauront parfaitement se marier avec vos pièces favorites. Ils s’adressent à des personnes jeunes, qui aiment le streetwear et les vêtements « décontractés ». Lorsque vous porterez une pièce de la collection, vous aurez l’air à la fois relax, mais aussi élégant.

 

Bref, Vymoo c’est la bonne balance  entre nonchalance et l’élégance.

Qui sont les personnes d’ailleurs cette entreprise 100 % locale?

Vymoo c’est histoire de deux jeunes Véronique et Simon ayant la fibre entrepreneuriale. À peine âgés de 25 ans, ils se sont lancés en affaires.

Qu’est-ce qui a poussé deux jeunes, à lancer une marque de vêtements? 

Et bien, ils souhaitaient eux même, porter des vêtements fabriqués localement. Mais ils ne trouvaient pas ce qui leur convenait. Ne trouvant pas ce qu’il souhaitait acheter sur le marché, ils ont alors pensé qu’il y avait quelque chose à bâtir. C’est ainsi que ces jeunes ambitieux et passionnés se sont lancés en affaire avec l’ambition de contribuer à transformer notre mode de consommation de la mode.  Ils espèrent de tout cœur que leur entreprise en influencera plus d’un à se tourner vers le Slow Fashion. En effet, les créateurs de Vymoo s’imaginent presque déjà en train de tuer le méga industrie du fast Fashion.

Vymoo un gage de qualité et de durabilité :

Mais les collections aux modèles limités, cela comporte un avantage. En effet, en achetant un T-shirt gris basic Vymoo, par exemple, vous serez certain de le garder pendant très longtemps. C’est un incontournable avoir dans sa garde-robe, qui peut s’agencer avec n’importe quoi. De plus, avec l’achat d’un basic être fabriqué au Québec vous serez sure qu’il ne perde pas sa forme sa couleur, et qu’il ne bouloche pas. Bref, le made in Québec, c’est un gage de qualité et de durabilité. De plus l’avantage de fabriquer au Québec, c’est une garantie, vis-à-vis des conditions de travail, des employés. Avec les réglementations du travail du Québec, vous serez certains que votre t-shirt n’a pas été produit sous la pression du chronométrage. Le fait de vouloir produire des vêtements toujours plus rapidement entraine des assemblages, et de coutures de mauvaise qualité. Chez Vymoo les vêtements sont fabriqués avec soin.

En quoi Vymoo est-elle une entreprise écologiquement engagée?

Tout d’abord avec Vymoo  on est sur du 100 % local. C’est à dire que tout est concu et fabriqué au Québec. Chaque vêtement est conçu avec un tissu issu d’une fibre renouvelable biologique ou recyclé.

Les prix!

Un t-shirt de la marque Vymoo coûte un peu plus cher qu’un débardeur de la grande distribution. Mais la qualité est au rendez-vous. De plus, c’est un achat responsable, qui n’encourage ni l’exploitation humaine ni la dégradation de l’environnement. La gamme de prix va de 20 € à 60 $. ça ma parait clairement raisonnable vu la fabrication made in Québec, le choix des tissus et le respect des conditions de travail des fournisseurs et de l’atelier de confection.

Où peut-on se procurer les vêtements?

Comme l’entreprise en est encore à ses débuts, trois choix sont possibles. Soit, on peut se procurer les vêtements en ligne, via leur boutique web, ou via Etsy. Mais pour les Montréalais bonne nouvelle, vous pourrez les essayer, toucher leur douceur, dans la boutique La Gaillarde. Au passage, La Gaillarde est une super boutique, je vous en est déjà parlé ici. Cet endroit fabuleux  vous donnera l’occasion de découvrir plein de créateurs québécois!!

Rester à l’affut, car dans les mois à leurs collections seront disponible dans différentes boutiques à travers le Québec.

En Bref Vymoo : ce sont de beaux basics 100 % écoresponsable et 100 % québécois, et en plus c’est hyper abordable! Alors cette fois plus d’excuse!!

RDV sur leur site web ou sur leur page Facebook, ou Instagram pour rester informé de toutes les nouveautés  !

 

La Gaillarde, une boutique friperie responsable

La Gaillarde est une incroyable boutique située dans le quartier Saint-Henri, à deux pas du métro. Si vous ne connaissez pas encore la place, elle est pourtant implantée ici depuis de nombreuses années. Eh oui, cela fait désormais 17 ans que cette boutique a vu le jour. À l’origine, La Gaillarde était « seulement » une friperie, puis avec le temps elle a diversifié son choix, pour proposer également à la vente des vêtements de designers québécois. Si je dis, qu’à la base La Gaillarde était « seulement » une friperie, avec des guillemets, c’est que dès sa conception, c’était une friperie pas comme les autres. En effet, dès sa création, cette entreprise a vu grand, tant au niveau de ses ambitions qu’au niveau de sa concrétisation.

Tout d’abord l’ ambition de cette friperie, c’est de contribuer à réduire les quantités de textiles jetés chaque année par les fashionistas que nous sommes.

Sa mission première c’est de promouvoir la récupération de matières textiles afin qu’elles ne se retrouvent pas sur des décharges à ciels ouverts. En effet, aujourd’hui avec les faibles prix pratiqués dans les grosses enseignes, on a tendance à acheter bien plus que ce dont on a besoin. Puis une fois par année lorsque notre garde robe deborde, on se dit qu’il est temps de faire un tri. L’objectif de La Gaillarde c’est qu’au moment de se tri, les vêtements ne finissent pas dans une poubelle.

On n’y songe pas toujours mais l’industrie de la mode est l’une des industries les plus polluantes du monde. De plus, la sur-popularité du fast fashion n’arrange pas les choses. La Gaillarde est une entreprise consciente des enjeux actuels du secteur. C’est pourquoi elle milite pour une consommation écologique et responsable de la mode. Pour ce faire elle a crée cette friperie afin de proposer une alternative aux quantités de linges gaspillés.

Pour être à la hauteur de son ambition, La Gaillarde s’est interrogée sur la façon d’attirer une nouvelle clientèle. 

Car à cette époque le recyclage de vêtements était alors une pratique assez marginale. Désormais aujourd’hui cette pratique s’est largement propagée. Au fil des années petit à petit cette habitude est entrée dans les mœurs. À tel point, qu’elle est presque devenue une tendance… En effet, de plus en plus de personnes apprécient mélanger des pièces rétro avec d’autres. Mais à l’époque de sa création, les ventes de vêtements de seconde main, se limitaient aux sous-sols d’église et aux autres organismes communautaires.

Alors La Gaillarde à  proposer aux consommateurs un lieu cool et convivial qui se rapproche plus des boutiques dans lesquelles ils avaient l’habitude de magasiner. 

C’est ainsi que la Gaillarde opta pour une présentation plus chic et élégante des produits. Cet aspect rend le magasinage plus facile que lorsque les vêtements sont entassés dans des bacs dans lesquels ils sont tous en boule, et mélangés les uns aux autres.

Après avoir mis l’emphase sur une présentation plus épurée, la Gaillarde a commencé à présélectionner les vêtements qui allaient ensuite être proposées à la vente. 

Seules les plus belles pièces sont retenues, de façon à donner une nouvelle image des vêtements de seconde main.La Gaillarde facilite donc le travail des acheteurs à plusieurs niveaux. D’une part, car elle présélectionne de belles pièces, de plus elle prend le soin de les mettre en valeur. C’est de cette façon que la Gaillarde est parvenue à influencer et à convaincre les gens d’acheter des vêtements de seconde main.

Au fil des années, des créateurs écoresponsables ont vu en la boutique la Gaillarde un moyen de distribuer ou d’écouler leurs collections.

C’est ainsi que les créations de designers québécois se sont retrouvées chez la Gaillarde. Ces jolies pièces originales complètent l’offre proposée par La Gaillarde. Ils s’inscrivent dans la même démarche écoresponsable.

La Gaillarde présélectionne alors parmi les créateurs québécois, ce dont la démarche favorise la consommation locale et responsable. La mission de cette boutique s’étend donc à la mise en valeur de vêtements et de créateurs de mode écologique.

Ici, voici notre coup de coeur: il s’agit des créations de Ariane Brunet-Juteau, la fondatrice de la marque Kinsu. Kinsu est une entreprise, qui revalorise le dénim. Elle sélectionne chaque paire de jeans dans un centre de tri de vêtement Montréalais. À partir de cette matière première de seconde mains, elle crée des mitaines. Ce processus de revalorisation,  prolonge la durée de vie de la matière première.

Quel est l’avantage pour les créateurs de faire parti de la sélection de La Gaillarde ?

Les créateurs présentés dans la boutique bénéficient d’une belle vitrine pour les créations. C’est pourquoi, pour un designer émergent c’est une belle façon de faire connaître leur marque. De plus, La Gaillarde fait également la promotion des designers avec lesquelles elle s’engage sur les réseaux sociaux. Enfin, les designers dispose d’une section particulière sur leur site Internet.

Bref la Gaillarde, c’est LA place à Montréal pour trouver un large choix de vêtements de seconde main et de designers locaux.

Elle offre une sélection de bijoux, de vêtements et d’accessoires autant pour hommes, pour femmes que pour bébés. Si vous souhaitez découvrir de beaux vêtements écolos et/ou un brin rétro, ou avant-gardiste, c’est définitivement l’endroit où il faut aller!

Les prix sont variés, il y en a pour toutes les bourses.

Réinventer la mode grâce au laser

Repenser le vêtement et même l’industrie textile avec la découpe laser

Au cours des dernières décennies, on a cessé d’augmenter la quantité des vêtements produits, mais souvent au détriment de la qualité. De plus, cette tendance n’est pas sans conséquence pour l’environnement et les gens qui travaillent au sein de ce secteur. C’est en partant de ces constats, que le collectif Post-Couture a souhaité imaginer une alternative au système de l’industrie actuelle de la mode.Ce jeune collectif néerlandais a pour ambition de modifier la façon de distribuer, consommer et produire la mode. Comment? L’idée c’est simplement de se servir de la découpe laser. Déjà présente dans l’industrie textile, cette technique permet de découper de nombreuses pièces de vêtements en même temps. Alors, pourquoi ne pas adapter la mode à cette technologie? Et bien c’est le pari du collectif qui a dessiné des vêtements sans couture. Il propose une collection numérique innovante.

La collection ONE | OFF:

La première collection du collectif Post-Couture se compose de six pièces. Elles ont été conçues par Martjin van Strien. Cette ligne de vêtement un peu particulière se présente sous forme de patronage digital. Mais la nouveauté c’est que chaque patron est téléchargeable. Les utilisateurs sont ainsi placés au cœur du processus, car chaque modèle a été pensé afin que n’importe qu’elle personne, puisse assurer la production du vêtement lui-même .

Le design des pièces :

La collection est composée de pièces aux coupes futuristes. Elles traduisent la fascination de Martjin van Strien pour l’architecture, et la science. Ces pièces aux allures parfois minimalistes sont découpées dans un matériau fabriqué à partir de bouteilles de plastique recyclées. Ce matériau high-tech est assez rigide. De plus, il a une bonne tenue, ce qui permet aux vêtements de ne pas se défaire.

Une mode téléchargeable… et après comment ça se passe?

Le principe est ultra simple : pas besoin d’être designer ni d’être couturier. Il suffit de sélectionner le modèle de votre choix sur le site du collectif The Post-Couture. Sur le site, vous renseignez vos mensurations, puis une fois la commande passée vous recevrez le patron dans votre boite courriel… Ensuite le producteur c’est vous!!

Combien ça coute? 

Le fichier téléchargé est un fichier au format illustrator (un logiciel vectoriel). Pour Martjin van Strien, si les gens ont recours actuellement au fast-fashion, c’est aussi grâce aux prix attractifs, peu élevés qu’elle propose. C’est pourquoi il a souhaité que son projet soit accessible. Le téléchargement d’un patron coûte 5 euros, soit environ 7 $. Par ce prix abordable, il instaure une nouvelle alternative.

Do it!!!

Dans ce processus de production inversé, c’est vous qui êtes au cœur du projet! Votre rôle est central. Vous devez choisir la matière et de la couleur qui vous convient pour réaliser votre vêtement. Ainsi, si vous souhaitez recycler une vieille robe liberty, dont vous adorez le motif, mais dont la coupe ne vous plait plus, et bien c’est possible!!

Après le choix du patron et du tissu, vous devez vous rendre dans un fablab afin de procéder à la découpe. Puis, une fois les morceaux découpés, c’est à vous de les assembler!! Inquiétez-vous pas, il y a des vidéos explicatives (sur le site du collectif). Vous n’aurez qu’à vous laisser guider.

L’avantage de cette technique, ce n’est que nul besoin d’avoir des connaissances en couture, pour réaliser un tee-shirt. C’est malade non? Pour Martjin van Strien, le fait d’intégrer les gens dans le processus de création de leurs vêtements, permet de créer des produits beaucoup plus attractifs, que ceux proposés par l’industrie de masse. De plus, si vous choisissez de vous faire une garde robe 100 % Post Couture, vous pourrez jouer avec les assemblages et reconfigurer vos vêtements! Bref, en fait c’est un jeu de construction, comme des legos!

Le coté innovant du projet Post-Couture

Cette façon innovante de produire des vêtements demande un fort engagement de la part de l’utilisateur. En effet, cette nouvelle façon de faire, et de produire, renverse le processus habituel, et le consommateur devient un acteur. De surcroit, cette expérience unique permet une personnalisation ultime que l’industrie actuelle ne permet pas. Au cours du processus, l’utilisateur s’implique et cela confère  une valeur ajoutée aux vêtements. Enfin, l’utilisateur portera un habit unique dont il sera faire. Le vêtement produit sera unique et révèlera son identité.

De plus, ce principe a d’autres avantages, il est éco-responsable. En effet, les dessins sont partagés numériquement et fabriqués localement et à la demande. Le fait de produire à la demande constitue un autre avantage de taille. Il n’y aucun stock à gérer. Le fait d’être découpé et assemblé de façon locale, entraine une réduction de  la pollution et les coûts de transport habituels.

Enfin, le dernier point positif, est celui de l’éthique. Ce mode de production, n’exploite pas des ouvriers dans des conditions lamentables.

Bref,  je vois en ce projet une porte de secours pour l’industrie textile. Vous l’aurez compris, à mes yeux le projet du collectif est prometteur. Il mêle design futuriste, «  Do it Yourself  » et technologie… J’ai hâte de découvrir les prochaines collections.

Que pensez-vous du projet de Post-Couture?

10 conseils pour prendre soin de vos vêtements

Après vous avoir parlé de Tangent GC, une entreprise qui élabore des produits pour prendre soin de vous, et de vos vêtements. Voici quelques conseils pour les choyer vos vêtements.

1 — Commencez par acheter des vêtements de qualité

Cela passe tout d’abord par le choix des matières. Ensuite, il faut savoir qu’une belle matière sans bon assemblage, ça ne sert pas à grand-chose. Alors, pour avoir une idée de la qualité de l’assemblage, vous pouvez tirer légèrement de part et d’autre de la couture. Voyez comment elle réagit, si elle lâche à la première extension, fuyez! Ensuite, prêter un œil attentif aux éventuels petits fils qui dépassent des coutures. En général, dans les boutiques de fast-fashion, ils sont nombreux. Leur présence démontre un assemblage de piètre qualité, alors fuyez également! Observer également si les coutures, sont droites, ou si elles suivent de belles courbes. Car lorsque les vêtements sont assemblés à la va-vite, il est fréquent de constater des coutures qui zigzaguent.

Ne négligez pas l’observation des coutures, car un assemblage de belle qualité est un facteur, qui va garantir la durabilité du vêtement.

Ensuite, si par le passé vous avez effectuez des achats, sans prêter attention aux matières et à l’assemblage, ce n’est pas grave! Pas besoin de vous sentir coupable même si la majorité de votre garde-robe a été acheté dans des boutiques de fast-fashion… Bref, peu importe la qualité de ce que vous possédez, je souhaite juste vous prodiguer quelques conseils, afin de prolonger la durée de vie de vos vêtements.

2 — Prêter attention aux étiquettes vos vêtements

Tout d’abord, vos vêtements ont avec des étiquettes de lavage. Si les marques prennent le temps d’apposer de petites étiquettes à vos habits, ce n’est pas pour rien!!  Alors le premier conseil à suivre, c’est simplement de lire et d’appliquer ces instructions. Le seul fait de correctement suivre les indications de lavage contribue à préserver vos vêtements plus longtemps. Voici les principaux symboleset leur signification :

 

3 — Soyez attentifs et vigilants lors de l’achat de vos vêtements

Ensuite, si vous ne prenez jamais le temps de faire des lavages à la main, prenez ce facteur en considération lors de l’achat. En effet, il sera plus judicieux pour vous de dépenser votre argent dans des vêtements dont vous pourrez prendre soin par la suite, plutôt que d’ignorer les instructions de lavage lors de votre magasinage et de les ruiner votre linge dès les premières utilisations.

4 — Soyez à écoute des matières/apprenez à négocier avec le denim

Enfin, voici un autre conseil, qui risque de vous laisser bouche bée : ne lavez plus vos jeans!!! Cela va vous paraitre étonnant, voir aberrant pour certains, mais le denim n’est pas un textile fait pour être laver régulièrement. Si à cet instant vous vous demandez qu’elles soient mes sources pour affirmer cela, et bien voici une publication du PDG de Levi’s. Peut-être que les dires du président de la compagnie seront plus convaincants que les miens!

Cependant, notez que cela s’applique uniquement aux jeans de bonne qualité. Et si vous ne faites vos emplettes que dans des boutiques de fast-fashion, il est fort probable que vos jeans soient composés d’un mélange de tissus, donc cette technique n’est pas applicable.

En revanche, si vous avez investi dans une bonne paire de jeans, vous pouvez la porter pendant 6 mois avant de la passer en machine.

Pour un nettoyage intermédiaire entre deux lavages, vous pouvez accrocher vos jeans à l’extérieur par une journée ensoleillée et/ou venteuse, ou alors, mettre votre jeans au congélateur, afin de tuer les bactéries.

Enfin, quand vient le temps de les nettoyer, il est préférable de ne pas utiliser de détergent contenant des produits chimiques. En effet, la majorité des détergents disponibles en grandes surfaces contiennent des agents nocifs, pour vous, pour vos vêtements, et pour l’environnement. C’est pourquoi pour laver vos jeans en denim, je vous conseille de choisir le détergent de Tangent GC .

Après avoir choisi un bon détergent, et après une longue période de « no-poo », 2 méthodes s’offrent à vous.

La première, est celle du trempage dans une baignoire (si vous en disposez d’une). C’est très simple. Tout d’abord, remplissez votre baignoire avec de l’eau tiède, puis ajoutez un peu de détergent. Ensuite, placez votre jean dans l’eau, et remuez le tout quelques instants. Puis, laissez-le tremper pendant une quinzaine de minutes. Enfin, videz l’eau de la baignoire, et essorez votre jeans et accrochez-le pour qu’il finisse de sécher.

La seconde, est celle du lavage en machine. Soyons honnêtes, nous avons tous une préférence pour le lavage en machine!! Nos habitudes, nos modes et rythmes de vies font que cette solution nous parait bien plus pratique. Alors pas de panique!

Tout d’abord, tournez vos jeans à l’envers et insérez-les dans votre machine. Puis choisissez un cycle de lavage froid et doux. Lancez le programme, et ajoutez du détergent à l’endroit prévu à cet effet. Enfin, lorsque le cycle de lavage est terminé, placez votre jeans sur un étendoir. Et si jamais vous ne pouvez pas vous passer de la sécheuse, allez-y, mais sans chaleur!!

5 — Ne plus porter vos vêtements au nettoyage à sec.

Le nettoyage à sec est un procédé de nettoyage pour les vêtements et textiles qui utilise un solvant autre que l’eau. La plupart du temps, le nettoyage à sec est réalisé avec des hydrocarbures chlorés, dont le plus connu est le perchloroéthylène. Le Perchloroéthylène constitue une menace pour la santé. Selon plusieurs études il serait cancérigène pour l’homme. Pour en savoir plus sur le perchloroéthylène

6 — Quelques autres conseils de lavage :

Ne soyez pas paresseux, lavez les vêtements de couleurs sombres à l’envers, cela leur permettra de garder leur couleur plus longtemps.

Ensuite, n’hésitez pas à laver à froid (20 ou 30º) , cela réduira votre consommation d’électricité, c’est également bon pour les tissus.

Lavez séparément les vêtements qui contiennent du métal. Par métal , j’entends tous les vêtements qui comportent des boutons ou des fermetures éclairs, car ce matériau chauffe pendant du lavage. La chaleur dégagée, peut entrainer la brûlure d’autres vêtements particulièrement ceux synthétiques.

Enfin, lavez moins vos vêtements. Vos vêtements n’ont pas toujours besoin d’être lavés après une journée.

7 — Séchage

Vérifiez les réglages de votre sécheuse. La chaleur des sécheuses peut brûler les fibres du vêtements et causer le rétrécissement de certains ou la décoloration. Beaucoup de sécheuses permettent d’ajuster autant la température que le temps de séchage. Ainsi, si votre sécheuse vous le permet essayez de réduire la chaleur.

Sinon, si vous êtes un peu moins paresseux, disposez vos vêtements sur un étendoir.

8 — Repassage

Tout d’abord, ne repassez vos vêtements que lorsque cela est nécessaire. Le fer à repasser consomment beaucoup d’énergie. Et bien souvent le simple fait de suspendre ces vêtements sur des cintres, pour les faire sécher suffit à les défroisser.

Ensuite attention aux réglages. Une température trop élevée du fer à repasser, peut entrainer des traces indélébiles, jaunes ou marrons. C’est pourquoi il faut absolument adapter le niveau de chaleur à la matière de votre vêtement. La plupart des fers proposent différents réglages sur leur cadran de la chaleur, mais en règle générale :

Les matières d‘origine végétale telles que le lin, le coton, le chanvre, le bambou, ou toiles de jute sont des textiles qui supportent bien la chaleur.

Le lin est rigide, et très facilement froissable beaucoup. C’est pourquoi vous pouvez le repasser à haute température. Il supportera jusqu’à 230 °. N’hésitez pas à mettre un petit peu de vapeur.

Le coton peut également repassé à forte température, c’est à dire entre 180 et 200°.

Les matières d’origine animale comme la laine, la soie, le cachemire, l’angora ou le mohair ne supportent pas les températures élevées

Sensibles et peu froissables, les lainages doivent être repassés avec une pattemouille et un fer à température modérée (150 °). Cela consiste à placer un linge humide entre le vêtement et le fer afin d’éviter le lustrage.

Résistante, la soie se froisse peu. Cependant, la soie marque rapidement, c’est pourquoi il sera préférable de faire un défrisage vertical à la vapeur. Notez également que la soie sauvage doit être repassée sèche.

Pour les matières synthétiques, elles ont l’avantage de peu de froissés. En effet qu’il s’agissent de polyamide, d’acrylique, de viscose, ou de Nylon, elles ne nécessitent aucun repassage.

Enfin, pour les vêtements composés de mélanges de plusieurs matières il sera préférable de ne régler la température trop forte, allez-y avec du 110 °.

9 — Stockage

Pliez vos articles en laine, car cette matière a tendance à s’étirer. En revanche, n’hésitez pas à suspendre vos pièces en lin qui elles se froissent facilement.

Rangez toujours vos vêtements, après avoir fermé les boutons et fermetures éclair. Cela leur permettra de mieux garder leur forme et d’éviter d’endommager vos autres vêtements.

Faites tourner vos vêtements. En changeant d’habits régulièrement, vous éviterez de porter et de laver toujours les mêmes vêtements. Pour ce faire, mettez vos vêtements propres en bas de la pile.

10 — Apprenez à réparer vos vêtements, un réflexe écologique et responsable 

Apprenez les réparations de base pour réparer vos vêtements. Cela vous permettra de les faire durer plus longtemps et d’économiser de l’argent. Alors, investissez dans un kit de couture de base, ciseaux, aiguilles, et fil ce qui vous permettra de faire la majorité des petites retouches.

Si la couture pour vous c’est un monde à part, n’hésitez pas à regarder un tutoriel en ligne. Promis, ce n’est pas si compliqué d’apprendre à remplacer les boutons ou à faire un ourlet. Si la couture vous fait vraiment très peur, inscrivez-vous à un atelier… Et qui sait, peut être que vous vous découvrirez une nouvelle passion!!

Et voilà, prenez soin de ce qui vous entoure.

Des vêtements locaux, confortables & stylés.

Vous pensiez que l’adage de vêtements locaux confortables et  stylés c’était impossible? Et bien vous avez tort! Marie-Eve Proulx et Yana Gorbulsky ont relevé le défi.

Pas toujours facile de trouver des vêtements locaux et tendances. En effet, elles n’ont pas les budgets et la visibilité des grosses multinationales. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on évite de parler d’elles ici. Elles n’ont pas besoin de plus de visibilité. Mais les initiatives locales et responsables sont les bienvenues. C’est pourquoi je vais vous parler de la marque Odeyalo.

 

Odeyalo — c’est quoi ce nom étrange?

Ca signifie couverture en russe. En d’autres termes, il s’agit de vêtements aussi moelleux qu’une couverte!

 

Les maitres mots? Élégance et douceur! L’objectif d’Odeyalo ce sont des vêtements qui puissent convenir à tout type de journée. En effet, les deux femmes Marie-Eve Proulx et Yana Gorbulsky ont imaginé une ligne de fringues, que tu puisses aussi bien porter le dimanche pour trainer chez toi, mais qu’il soit suffisamment classe pour te rendre à une réunion.

Derrière ce concept de linge mou qui ne peut que séduire, les deux femmes ont à cœur le respect de l’environnement. C’est pourquoi, elles ont optées pour des fibres comme le bambou, le coton ou l’élasthanne. Ces tissus sont choisis d’une part pour leur douceur et d’autre part pour leurs propriétés. En effet, ces matières se froissent peu. Ainsi cela permet de ne pas laisser de marque le vêtement même après avoir passer une matinée à vous pavaner dans un fauteuil.

Odeyalo en plus d’être sensibles à la protection de l’environnement, ils sont également attachés à l’emploi et à la production locale.

Bref, toutes les raisons sont réunies pour vous faire craquer. Et bonne nouvelle pour vous, messieurs, pour une fois on a aussi pensé à vous puisque les deux jeunes designers proposent des vêtements pour hommes et pour femmes.

Néanmoins je n’ai pas encore craqué pour leurs vêtements ultras confo. Pourquoi? Tout d’abord les prix ne sont pas donnés et, car ma garde-robe est suffisamment remplie!!

Cependant si vous êtes à la recherche du parfait outfit qui vous accompagnera au fil des saisons, n’hésitez pas! Retrouvez l’ensemble de la collection hiver 2016-17 d’Odeyalo sur leur boutique en ligne. Suivez leur actualité à travers les réseaux sociaux comme sur leur page Facebook ou sur leur compte Instagram.

Audvik, réussir en entreprenariat

Derrière la marque Audvik, se cache actuellement une entrepreneuse, hors pair. Elle se nomme Sophie Boyer. Âgée d’à peine 26 ans, et récemment diplômée de l’Université de Sherbrooke en administration des affaires, elle a fait le grand saut. Elle a racheté l’Entreprise, Québécoise qui conçoit et fabrique des manteaux depuis plus d’une trentaine d’années. Son regard neuf sur les modelés lui a permis de moderniser cette enseigne.

Quel était son objectif ? 

Redonnez le gout au clients de bouger l’hiver, sans craindre les températures.

Car, pendant la saison hivernale, le froid, dissuades certains habitants à profiter de la saison.

Quels sont les produits proposés par audvik ?

Parmi la gamme de modèles proposés, les coupes sont ajustées. Les manteaux sont élégants et conviendront autant aux citadins, . Il sont conçus à partir de matériaux technologiques, car le cahier des charges de se manteau n’est pas des moindre. En effet, il doit pouvoir offrir de la chaleur aux citadins, mais il doit également être respirants, pour les sportifs. Enfin il doit absolument être imperméables afin de s’adapter au climat.

Par rapport au budget, on se situe sur la même échelle que d’autres manteaux d’hiver haut de gamme. Il faut prévoir entre 400 à 800 $.

D’où vient cette formidable réussite?

1 – De sa connaissance du terrain 

Sophie Boyer a travaillé plusieurs années dans un magasin de sport. Au cours desquelles, elle s’est familiarisée avec le milieu, ainsi qu’avec la concurrence. Cela lui a également permis de connaitre les aspirations et les attentes de la clientèle. Ainsi, avec toutes les cartes en main, elle a su déterminer sa cible, ses concurrents, et se positionner.

2 – Du soutien de son entourage

Dans cette jolie aventure, Sophie Boyer est très bien entourée. En effet, elle soutenue d’une part par sa famille et d’autre part par les anciens propriétaires. Sa mère qui est designer de vêtements de sport a également embarqué dans le projet. Elle s’occupe de remettre les modèles au goût de la clientèle, en rajeunissant les coupes.

 3 – De son investissement au sein du processus  

Sophie Boyer, qui est une sportive de haut niveau, teste elle même ses produits. Car comme dit l’adage, « on n’est jamais mieux servis que par soi-même! »

4 – De son engagement auprès de la clientèle 

Audvik était une marque de manteaux conçus pour les hivers enneigés québécois. La conception et la fabrication étaient réalistes au Québec. Jugeant cet aspect comme une véritable haleuse ajoutée au produit, Sophie Boyer a maintenu toutes les étapes de la conception et de la fabrication.

5 – De sa maitrise de réseaux sociaux. 

En effet, la clientèle aujourd’hui on ne l’a trouve pas que dans les boutiques. Les jeunes passent toujours plus de temps sur les réseaux sociaux. Et ils peuvent y faire de belles découvertes. C’est pourquoi, pour relancer l’activité, la jeune entrepreneuse n’a pas hésité à faire appel à des influenceurs. Pour ceux, qui ne savent pas vraiment de quoi il s’agit, en fait, ce sont simplement des gens qui ont une grosse popularité sur les réseaux sociaux, et qui influencent de par cette notoriété le comportement de futurs consommateurs.

 

 

Pour conclure, on peut affirmer, que lorsqu’on parvient à allier nos passions, ça a plus de chance de focntionner. Car, bien sur derrière tout cela, il y a une motivation immense, et une charge de travail importante, mais quand on aime… on ne compte pas !

Ekyog conjugue mode et éthique

Noël approche à grands pas et j’aimerais vous suggérez des idées de cadeaux, à offrir ou se faire offrir, plus éthique.

Ekyog est une marque de vêtements imaginée en 2004, c’est une marque française éthique. L’idée de la marque est de rendre la mode meilleure.
Comment? Ekyog est une entreprise qui conjugue mode, avec éthique autant au niveau de l’environnement que des salariés. Une marque ou qualité et conviction sont réunies.
C’est une marque qui avant de concevoir un produit, il pense à la consommation matière, ainsi qu’à l’impact environnemental dans la façon d’être réalisé.
Ekyog œuvre pour des conditions de travail éthiques et solidaires. Elle limite au maximum les produits nocifs pour l’environnement. Les matières premières comme le coton ne sont aujourd’hui pas cultivées de façon durable. En effet, la culture du coton est une industrie des plus polluante au monde. Il représente près d’un quart des pesticides dans le monde.
Le couple qui a fondé Ekyog s’est rendu en Inde, à Madagascar et en Turquie afin de travailler avec des producteurs locaux qui n’utilisent pas de pesticides. Ils ont signé des partenariats avec des entreprises de filatures, de teintures et d’assemblages, qui garantissent des contions de travail et une rémunération descente.
Ils ont également fondé une association, afin de poursuivre l’engagement de l’entreprise, auprès des salariés. Ainsi, ils soutiennent les familles qui travaillent pour la marque, en facilitant l’accès à l’éducation de leurs enfants. En conséquence, l’entreprise verse à l’association 10 % de leur chiffre d’affaires annuel.

La gamme de prix?

La gamme de prix est un peu plus élevée que chez les grosses industries de la mode. Cela s’explique par leurs engagements, mais reste très abordable, avec des prix d’entrée de gamme séduisants. Pour moi le fait de payer un peu plus cher, demande parfois un engagement plus important, surtout si on a un budget limité. Mais ainsi, vous serez assuré d’acheter quelque chose qui vous plait réellement, et non pas parce que ce n’est pas cher.

Les matières ?

En effet, le site internet  présente les différentes matières utilisées. Les composants des produits sont naturels, biologiques ou recyclés, toute substance nocive est écartée!
Parmi elles on retrouve des matières traditionnelles comme du coton biologique, évidemment cultivé sans pesticides, sans OGM, ni engrais chimiques. Mais aussi de la laine, elle est issue du duvet de différents animaux. Cette première est naturelle, renouvelable et biodégradable. Ou encore la soie, également une matière naturelle d’origine animale. Ou le lin, une fibre écologique par excellence, qui nécessite peu d’eau et peu d’intrants (engrais, pesticides, insecticides). Ainsi que du cuir tanné avec des produits à base de plantes.
Mais aussi on peut également magasiner les vêtements à base de fibres recyclées. Ce processus participe à la valorisation des déchets en leur offrant une seconde vie.
Enfin, ils utilisent des fibres moins utilisées et moins connues telle que le cupro. C’est une fibre élaborée à partir du linter de coton. Il s’agit d’une enveloppe fibreuse qui protège les graines. Ou le lyocell et le modal. Ce sont des fibres issues de bois d’eucalyptus, pour la première et de bois de hêtre, pour la seconde. Ils émanent de domaines forestiers administres, de façon durable.

Les modèles, ça donne quoi?

On retrouve des produits, aux coupes simples et féminines. La gamme de couleurs est assez neutre, avec peu de motifs. Bref, Ekyog c’est des collections, faciles à porter et à agencer. En somme de bons basiques à ajouter ont vos garde-robes.

Bref, Ekyog c’est une marque de vêtement, pleine de beaux engagements.

Pourquoi ce blog?

Bienvenue ici!

La pigiste est un blog lifestyle qui parle de mode, de DIY et d’alternatives plus écolo. Il vise à promouvoir des choix éthiques et durables en matière d’habillement, et plus généralement de consommation.

Pendant de nombreuses années, j’étais surconsommatrice et avide de « bonnes affaires ». j’ai longtemps acheté trop. En 2014, lors de l’exposition World Press photo de Montréal, j’ai profondemment été marqué par la photo de Taslima Akhter. Me retrouver face à deux corps enlancés pris sous les décombres de l’effondrement d’un immeuble qui abritait ceux qui concevaient mes vêtements. À ce moment-là, j’ai vraiment pris conscience des dérives de la fast fashion. Elle a des conséquences environnementales terribles, mais également des conséquences sociales difficilement soutenables. L’économie qui je réalise en achetant un jeans pas cher, vaut-il les coûts humains que sa production engendre?

Bref, suite à cette exposition, je me suis beaucoup remise en question. Plus particulièrement, j’ai beaucoup remis en question mon rapport aux vêtements. Comment pourrais-je continuer d’aimer et de consommer quelque chose de si destructeur?

Plutôt que de s’exclamer durant 1 h le temps de passer au travers de l’exposition, puis de retourner à mes occupations et à ma petite vie tranquille, j’ai choisi de ne plus encourager un certain nombre d’entreprises. En passant le seuil de cette exposition, je me suis dit que je n’allais plus céder à mes propres caprices. C’est donc à cette période-là que j’ai décidé de me diriger vers une consommation plus responsable.

Alors on ne passe pas du jour au lendemain à des options durables produites de manière éthique, naturelle, biologique, équitable, recyclée, vintage et d’occasion. Mais petit à petit je fais mon chemin. Je m’informe. Et à force de faire des recherches sur le sujet, je me suis dit : tiens pour quoi ne pas partager cela.

C’est pourquoi, je vous l’annonce officiellement, il y a fort à parier que vous retrouverez ici des nombreux articles sur le sujet. Car j’ai profondément envie de partager mes découvertes en matière de garde-robe durable.

Car au fil de mes recherches sur le web, je me suis aperçue qu’il y a avait relativement peu d’acteurs qui parlaient de mode éthique ou de mode durable. Certes c’est deux mots sont tout à fait antinomiques. D’ailleurs je conçois parfaitement que cette expression est peut-être en train de t’hérisser les cheveux sur le crâne. Cependant, entre fast-fashion et le petit créateur qui conçoit localement dans des matières cool, il y a un grand pas à franchir. Alors pour aider les fashionistas à traverser le fossé qui sépare mode éthique et mode rapide sans se noyer, je me suis dit que peut-être je pouvais les aider dans leur traversée.

Entre greenwashing, stratégie de comm’, difficile de séparer le vrai du faux. En général après avoir pris conscience qu’il fallait changer, pas facile de savoir comment changer. En effet, difficile dans tout cela de savoir qui croire? À qui faire confiance?

Alors, à force de m’informer, j’ai commencé à accumuler un certain nombre de connaissances, et j’ai pensé que cela valait peut-être la peine d’être partagé.

Vous trouverez ici des informations générales sur les coûts environnementaux et sociaux de la mode. Également vous découvrirez des acteurs qui œuvrent pour une mode plus durable, plus éthique et plus responsable.

Vous trouverez également donc des conseils et de l’inspiration pour apporter des changements durables à votre mode de vie. En tant que consommateurs, nous avons le pouvoir d’achat. Et donc l’expression pouvoir d’achat, il y a le mot pouvoir. On en pas pas toujours conscience de l’importance de nos achats et pourtant nous pouvons faire une différence. Et même si nous avons souvent l’impression de ne pas avoir le choix et d’être pris dans une énorme machine complexe, c’est nous qui faisons pencher la balance. C’est nous qui, par nos achats, contrôlons le marché. C’est pourquoi il est temps d’investir dans le monde que nous souhaitons voir. Il est temps d’apprendre à dépenser mieux, pour encourager et soutenir les designers et les entreprises qui travaillent localement de manière éthique et responsable.

Alors, bienvenue à nouveau sur mon humble blog.

Je suis très heureuse de partager ce voyage de mode de vie durable avec vous. N’hésitez pas à laisser un commentaire, ça fait toujours plaisir de vous lire également.

Découvrez la boutique QÉiKO

Il s’agit d’une boutique en ligne qui propose des vêtements, et des accessoires choisis avec soin pour leur style et pour leur fabrication respectueuse de la main d’œuvre. QÉiKO collabore avec des designers afin de proposer des produits écoresponsables et épurés.

Sur la boutique en ligne, on peut y trouver des vêtements, des accessoires et des bijoux.
Les vêtements ont des coupes intemporelles ainsi que des couleurs sobres, facile à porter. Mais mon gros coup de cœur, c’est pour les bijoux. Je vais vous faire une confidence, d’habitude les bijoux j’aime ça, mais surtout pour les autres. Et pour cause, je possède peu et j’en porte peu, et à l’heure actuelle je ne me suis encore jamais fait percer les oreilles. J’aime les bijoux discrets, minimalistes et intemporels. Je n’ai jamais sauté le pas. Car je n’ai, jusqu’à lors, jamais eu de véritable coup de cœur, au point que je me dise, wouah ce bijou est si sublime que je le veuille sur moi! Mais, les petites boucles d’oreilles proposées par Qéiko pourraient bien me faire changer d’avis. Elles sont à la fois discrètes et élégantes, bref tout ce que j’aime.
Mon petit coup de cœur ce sont les boucles Barres carrées. Le mieux dans tout cela, c’est que les prix restent abordables.

Et vous? Que pensez-vous de ces collections élégantes?

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