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Un théâtre de Londres interdit les bouteilles en plastique

Le théâtre de Londres a annoncé qu’il abandonnait sa programmation en vue de réfléchir à l’urgence climatique. Au de présenter comme à son habitude des spectacles, le théâtre a déclaré qu’il consacrerait du temps à la réflexion. Le but est faire le point. Mais aussi de trouver des moyens de rendre l’organisation neutre en carbone d’ici la fin de l’année prochaine. L’objectif de la carboneutralité vise tous les aspects des opérations du théâtre.

Ainsi le théâtre Royal Court de Londres examinera comment changer l’éclairage, la scénographie, le bar et le restaurant, et interdira aux spectateurs d’apporter des bouteilles en plastique à usage unique.

Ainsi à partir de 2020, le théâtre Royal Court de Londres interdira aux visiteurs d’apporter des bouteilles en plastique à usage unique.

Le Royal Court souhaite devenir un lieu d’art sans émission de carbone en 2020.

« Il sera interdit de se présenter avec une bouteille en plastique à usage unique  et je pense qu’il est très important qu’il le soit « , a déclaré la directrice artistique du théâtre, Vicky Featherstone. Elle a ajouté « Nous ne sommes pas pour autant des inspecteurs : quand les spectateurs quittent notre établissement, ils peuvent se comporter comme ils le veulent, mais au sein du théâtre nous voulons établir des règles afin que les spectateurs, puissent également réfléchir à la façon dont ils viennent dans l’espace et à ce que cela signifie. »

Interdire aux visiteurs d’apporter des bouteilles en plastique, ça peut paraitre radical, mais ça peut aussi avoir un grand impact.

Voici le nombre de bouteilles d’eau en plastique que chaque personne éviterait en 3 ans, si elle se procurait une gourde.

En effet, « une gourde remplace en moyenne 73 bouteilles d’eau en plastique par personne et par an« .

Les bouteilles en plastique sont donc un véritable fléau pour l’environnement. Mais, elles sont très facilement remplaçables!

Il suffit de s’équiper d’une gourde !

L’accessoire indispensable en déplacement, au travail, n’importe quel endroit en dehors de chez soi : la gourde remplace parfaitement les bouteilles jetables en plastique.

Dove déclare la guerre au plastique

Les savons Dove seront bientôt emballés dans un emballage sans plastique!

Sur le compte instagram que l’enseigne, le géant de la beauté a annoncé avoir mis en place des petites choses pour se diminuer la part du plastique dans les conditionnements. 

Désormais les savons Dove vont perdre leur emballage en plastique!

Les barres de savon seront dorénavant recouvertes d’un revêtement de substitution sans plastique. En effet, à compter de 2020, les savons vendus à l’unité ainsi que les packs de savons ne seront plus vendus dans un emballage plastifié. 

L’objectif de Dove est de réduire son utilisation de plastique de 20 500 tonnes par an.

20 000 tonnes c’est énorme! Je suis contente de constater que des grandes enseignes affichent des objectifs clairs et mesurables en matière de réduction de consommation de plastique.

En plus de ne plus emballer les savons dans des emballages plastifiés, Dove a également annoncé qu’elle aura recourt à l’utilisation de flacons en plastique 100 % recyclés en Europe et en Amérique du Nord. Cette initiative bien que ciblant uniquement une petite part du globe, s’inscrit dans l’engagement de la marque à réduire fortement les déchets plastiques qu’elle génère. 

La commercialisation de bouteilles en plastique recyclé s’étendra à toutes les gammes. En revanche, il y a encore certaines parties dans emballages qui posent encore problème. En effet, Dove est toujours à la recherche de solutions plus durables pour remplacer les bouchons et les pompes par des alternatives en plastique recyclé, car les options actuelles ne sont toujours pas « techniquement réalisables ».

Enfin, la marque travaille aussi sur une nouvelle technologie qui lui permettra de remplacer son déodorant par un nouveau format rechargeable.

Il arrivera un peu plus tard.. Mais le but est le même… à savoir de réduire au maximum l’utilisation de plastique.

Ces décisions font suite à l’annonce de la société mère de Dove, Unilever, qui a déclaré qu’elle réduirait de moitié son utilisation de plastique vierge d’ici 2025, en diminuant la consommation d’emballages plastiques de plus de 100 000 tonnes et en intensifiant son recours au recyclage du plastique.

Richard Slater, directeur de la R&D chez Unilever, a déclaré : « Chez Dove, nous sommes fiers d’avoir lancé plus de 100 initiatives pour contrer le problème de la pollution plastique », affirme Richard Slater, directeur de la recherche et du développement chez Unilever. « Mais en tant que géant de la beauté, nous avons pour responsabilité d’accélérer encore la cadence. Les annonces d’aujourd’hui représentent un pas important dans cette direction, dans la transformation de notre façon de produire, d’utiliser et de traiter nos emballages », conclut-il.

Dove, est une marque commerciale de produits d’hygiène et de produits cosmétiques qui est vendue dans plus de 150 pays à travers le monde. En tant que multinationale chaque petit pas dans la bonne direction est un grand pas pour la planète. 

Buy Nothing Day ou la journée sans achat

La période des Fêtes approche à grands pas et la folie des centres commerciaux a déjà commencé, alors nous aimerions sensibiliser la population à la surconsommation en célébrant la Journée sans achat. Cet événement orinigllement appelé le « Buy Nothing Day » a débuté à Vancouver dans les années 1990. Cet événement coïncide avec le Black Friday, la plus importante journée de magasinage en Amérique du Nord. La journée sans achat encourage les consommateurs à examiner leurs habitudes d’achat et à se demander « pourquoi achetons-nous autant de » choses « dont nous n’avons tout simplement pas besoin ».

La Journée sans achat rappelle aux consommateurs que nous pouvons changer nos habitudes et ainsi changer la société à notre échelle.

Il est temps que l’on se questionne sur nos habitudes de vie et de consommation.

Pourquoi est-ce que l’on apprécie tant aller faire du magasinage?

Nous achetons trop souvent des vêtements, des accessoires, des cosmétiques, des jouets et des gadgets uniquement parce qu’ils sont en promotion et parce que notre société de consommation nous encourage sans cesse à acheter!

Aujourd’hui on considère même le shopping comme une activité de loisir.

Alors certes chacun ces passe-temps, mais il ne faut pas oublier toutes les conséquences que peuvent avoir nos hobbies…

Est-ce que j’ai réellement du plaisir à acheter et à porter des vêtements fabriqués par des gens qui vivent dans la pauvreté et dans la misère? Pas vraiment!

Et vous, dites-moi quels sont vos passe-temps préférées? Qu’est-ce qui vous rend heureux?

Pour ma part….j’adore faire de la photographie . Lire. Dessiner. Écrire. Faire de la déco aussi. Prendre soin de mon petit chez moi. Aller dans le bois. Relaxer. Méditer. Écouter un bon film. Aller au spa. Nager. Bref, il y a tellement d’autres options plutôt que d’aller au centre d’achat.

Enfin, pour en savoir plus, je vous invite à consulter mes précédents articles sur le sujet:

Le Black Friday ou la journée de la surconsommation

Quelles sont les alternatives au black Friday?

 

 

 

Ça va où : une application pour recycler efficacement

Le recyclage ce n’est pas toujours facile et instinctif pour tout un chacun. On se demande parfois qu’est-ce qui va dans le bac de recyclage et qu’est-ce qui doit aller à la poubelle (malheureusement).

La société d’État RECYC-QUÉBEC a lancé l’année passée l’application mobile « Ça va où? ».

Conçue pour accompagner les citoyens dans le tri de leurs matières, l’application recense plus de 800 produits de consommation régulière. Les informations sont maintenant aussi disponibles via leur site internet!

L’application « Ça va où? » permet en quelques clics de :

– Déterminer efficacement quoi faire avec chaque matière. Il y a un très grand nombre de matières répertoriées.

– Trouver facilement où et comment se départir de leurs différents produits. Pour se faire, l’application propose une carte interactive et possède un outil de géolocalisation;

– Consulter directement les coordonnées et heures d’ouverture des centres de récupération.

– Obtenir des informations utiles d’aide au tri sur des centaines de produits de consommation courante.

Cependant les réponses données par l’application ça va où, ne sont parfois pas 100 % exactes.

Ou du moins, elles ne sont pas les meilleures pour l’environnement. Si vous remarquez des réponses qui vous semblent inappropriées, vous pouvez écrire à cavaou@recyc-quebec.gouv.qc.ca.aires/réflexions.

Ils considèrent que l’application est en constance évolution. Et que celle-ci s’améliore grâce aux commentaires reçus par la communauté. D’ailleurs si vous leur suggérez des remarques pertinentes, ils les intégreront dans l’application.

Par exemple, lors du lancement de l’application, ça va ou indiquait que l’huile à friture devait aller à la poubelle…

Suite à mon commentaire et peut-être à d’autres, cette situation a été corrigée. Désormais pour la ville de Montréal, la solution proposée est celle de mettre l’huile dans un contenant fermé hermétiquement, transparent, d’identifier de son contenu pour enfin la porter à l’écocentre.

De la même façon que dans la version bêta de l’application il était suggéré de mettre les attaches à pain dans la poubelle.

Désormais, l’application propose de les faire parvenir à la Fondation Clermont Bonnenfant récupère les attaches à pain dans l’objectif d’amasser des fonds pour offrir des fauteuils roulants et autres accessoires aux personnes qui en ont besoin.

Même chose pour les ampoules.

Autrefois l’application indiquait simplement de les déposer dans la poubelle. Maintenant l’application ça va où sont très précis, et proposent même des points de dépôts à proximité en fonction du type d’ampoule.

Malgré que l’application s’est pas mal améliorée depuis son lancement, il reste encore quelques améliorations ou précisions à apporter.

Par exemple, pour les K-Cups de Keurig, l’application indique qu’ils sont recyclables. Mais elle ne précise pas si une séparation est nécessaire. Je pense que ce type d’information pourrait améliorer encore la qualité du tri. Pour ceux qui sont curieux de la réponse, sachez qu’il faut enlever l’opercule d’aluminium, vider le marc de café dans votre bac de matières organiques si vous en avez un et ensuite, mettre le contenant de plastique (# 5) au bac de récupération ainsi que l’opercule. 

Ce type de précisions pour être au courant des matières qui doivent être séparées pour être recyclées aiderait les centres de tri.

Tous les emballages composés d’au moins 2 matières interrogent les citoyens… Faut-il séparer la partie plastifiée d’une boîte de mouchoir? Faut-il arracher les étiquettes sur les boîtes de conserve?

Même si l’amélioration des équipements et des processus de tri fait en sorte que la séparation des fenêtres de plastique sur les produits en papier et carton n’est plus nécessaire, et que les boîtes de conserve sont fondues à une température si haute que les étiquettes sont incinérées dans le processus, ce sont des informations qui d’après moi mériteraient d’être davantage communiqué.

Avez-vous déjà téléchargé l’appli?

Tout sur l’huile de palme

Pourquoi boycotter l’huile de palme ? (ou au moins limiter son utilisation)

– elle est nocive pour la santé à cause de sa grande quantité d’acides gras saturés : maladies cardiovasculaires, obésité en cas de consommation excessive
– elle est nocive pour l’environnement à cause du mode de production : déforestation, monoculture, augmentation des gaz à effet de serre, pollution et utilisation de produits toxiques
– l’huile de palme est nocive pour la faune : destruction d’habitats donc risque d’extinction pour de nombreuses espèces comme les orangs-outans, les éléphants et les rhinocéros
– elle n’est pas éthique : exploitation des producteurs locaux (misère, conditions de travail pénibles et dangereuses à cause des produits toxiques, travail forcé, travail d’enfants), populations déplacées de force
– elle est nocive pour les locaux : pollution des sols, de l’eau, de l’air.

WWF déconseille le boycott total de l’huile de palme car c’est un sujet complexe.

Les autres cultures nécessitent plus d’espace. En effet, si on remplace toute l’huile de palme par d’autres huiles ( tournesol, colza par exemple) il faudrait 7 fois plus de culture pour produire la même quantité. Alors réflexion faite, qu’elle culture provoquerait le plus de déforestation, demanderait également du coup 7 fois plus d’eau, d’engrais, de pesticides, provoquerait plus de pollution due aux surfaces plus grandes a récolter, au tonnage plus élevé a transporter en usine de transformation ?? Imaginé toute les cultures de palme replacée par du colza avec une superficie de culture 7 fois plus grande pour le même rendement !!!!

Cependant l’huile de palme se retrouve dans un certain nombre de produit tout préparé et parfois suremballés. C’est pourquoi plutôt que de totalement boycotté l’huile de palme, il serait préférable, de limiter la consommation d’aliments transformés, en consommant de façon minimaliste et responsable pour les produits d’hygiènes, cosmétiques et ménagers, c’est à dire peu de produits, multifonctions, bruts ou avec courte compositions nickelle, en vrac ou en emballage recyclable (sans plastique), plus locaux, on en évite déjà beaucoup sans forcément la remplacer dans les mêmes quantités, sans même chercher à la boycotter vraiment, on consomme plus sain, plus écolo, plus économique et plus éthique.

Donc on peut limiter la demande croissante pour cette huile et pousser les industriels à améliorer leur mode de production.

Une huile de palme écolo et éthique ?

La production d’huile de palme parfaite c’est à dire écologique, éthique et durable n’existe pas vraiment :
– la RSPO (Roundtable for Sustainable Palm Oil ou table ronde pour une huile de palme durable) est composée d’une majorité d’industriels dont Mosanto et Syngenta et d’une minorité d’associations de protection de l’environnement. Ce label n’interdit pas la déforestation, l’utilisation de pesticides et d’engrais, la technique du brûlis et c’est insuffisamment contrôlé. Il ne tient pas compte de l’aspect éthique non plus.
– l’initiative POIG (Palm Oil Innovation Group) est plus éthique mais pas plus écologique.
– la certification bio Ecocert est plus écologique mais pas plus éthique. Ex : procès pour expulsions forcées concernant l’huile de palme bio de Colombie. Et la bio de l’étranger n’a pas le même cahier des charges que la bio européenne.

Pour comprendre tous les labels imparfaits mais existants concernant l’huile de palme, c’est ici : https://blog.laveritesurlescosmetiques.com/huile-de-palme…/…

Huile de palme et ses dérivés dans les compos

L’huile de palme se cache sous ces noms:

L’huile de palme est assez facile à reconnaître dans les compos INCI, 3 mots à retenir :
Elaeis guineensis oil
Elaeis oleifer oil
Palm-

Les dérivés sont nombreux et pas clairs. Pouvant provenir d’une autre source mais souvent issu de palme :
Capryl-
Lauryl-
Cetear-
Stear-
Myr(ist)-
Dodec-

Donc dérivés de la culture de palme dans :

– les cires émulsifiantes n°1 et 2 d’AZ, dans le conditionneur BTMS et le conditionneur végétal, le co-émulsifiant alcool cétéarylique : cetearyl alcohol
– la cire émulsifiante n°3, émulsifiants olive douceur, cœur de crème et VE : glyceryl stearate
– émulsifiant emulsan : methyl glucose sesquistearate
– émulsifiant MF : sodium stearoyl lactylate
– ester de sucre : sucrose stearate
– émulsifiant : stearate glycol
– conditionneur Emulsifier : stearamidopropyl dimethylamine
– émulsifiant : lauryl alcohol
– tensioactifs base consistante et base douceur : lauryl glucoside
– tensioactifs douceur de coco : coco glucoside origine en partie palmiste
– tensioactif mousse de sucre : decyl glucoside origine en partie palmiste
– tensioactif : laurylbetaine
– agents de texture acide stéarique : stearic acid
– agent de texture : magnesium stearate
– agent de texture dry touch : dodecane
– émollients coco silicone : coco-caprylate
– émollients : dicaprylyl carbonate et myristyl alcohol…

Lisez toujours la compo INCI. Si on ne nous indique pas de quelle plante ça provient c’est sûrement issu de la culture de palme. Décryptez les compos sur le site https://laveritesurlescosmetiques.com/ ou avec une application comme Clean Beauty, Inci Beauty, Pharmapocket, CosmEthics.

Le plus simple est d’utiliser peu de produits et des produits bruts ou avec une compo très simple et courte. Moins il y a d’ingrédients, moins il y a de composants obscures pouvant provenir de la culture de palme, pouvant ne pas être écolos à produire ou à rejeter, pouvant causer des allergies ou d’autres soucis sanitaires.

Liens à visiter pour plus d’info au sujet de l’huile de palme :

– Pb de l’huile de palme https://www.fne.asso.fr/…/cest-quoi-le-probl%C3%A8me-avec-l…
– Procès contre le producteur colombien d’huile de palme bio https://www.bioalaune.com/…/huile-de-palme-bio-la-colombie-…
– Huile de palme en cosmétique https://www.consoglobe.com/cosmetiques-sans-huile-de-palme-…
– Composants à éviter : https://www.oolution.com/…/huile-de-palme-cosmetiques-com…/…
– Conséquences de la culture massive d’huile de palme, critiques de la RSPO et listes de dérivés d’huile de palme en cosmétique https://www.lush.ca/fr/article_FAQ-Lush-and-palm-oil.html…
– WWF déconseille le boycott total : https://www.ouest-france.fr/…/le-wwf-deconseille-de-boycott…

Bye 2018 / Hello 2019

2018 tu m’as fait vivre beaucoup d’émotions et de choix qui m’ont mis à l’épreuve quelques fois, mais tu m’as fait grandir et tu m’as aussi fait comprendre l’importance de s’aimer soi-même et de se respecter dans les choix et les décisions que l’on prend. Tu m’as aussi permis de me lancer dans le plus beau et le plus gros projet de ma vie jusqu’à maintenant, l’achat d’un terrain. Pour certain ce n’est pas grand chose, mais pour moi c’est le début de l’aboutissement d’un gros projet ! Celui de construire ma mini-maison !

Bref, 2018 aura été une année avec des hauts et des bas… Je ne m’éterniserai pas car j’ai déjà hâte de commencer la nouvelle année qui s’en vient.

Alors je vous souhaite à tous et toute un belle année 2019.

Mais surtout d’être en bonne santé, car il n’y a presque que ça de vraiment important dans la vie… Mais aussi d’être heureux, bienveillant, et reconnaissant, pour la chance que vous avez  de mener les existences que vous menez !

Je vous conseille également de faire une jolie liste, des choses que vous avez accomplis durant l’année. Ça peut être des toutes petites choses, mais qui contribuent à votre bonheur.

Je suis certaine que 2019 sera un nouveau départ, pour moi comme pour vous. Alors perdez pas plus de temps à voguer ici ou là sur le web, commencez votre liste.

En parlant de liste, il est bientôt temps de prendre des résolutions pour 2019 !!

Alors si tu n’es pas inspiré et si tu te dis que les résolutions ça ne sert à rien. J’ai écris un article comment prendre des résolutions efficientes.  → →  Être «SMART» dans ses résolutions

Bref, je te suggère vivement de prendre quelques résolutions et de … pourquoi pas les partager en commentaire ! 🙂

Et comme tout internet sera au courant, et tu seras obligée de les appliquer ! 😉

En tout cas, je te souhaite en merveilleuse année 2019 !

Noël : avez-vous été sage cette année?

Quand les enfants sont jeunes, lorsqu’ils croient encore au père Noël on leur demande souvent « As-tu été bien sage cette année? ». Et si cette année, plutôt que de poser la question à vos enfants, vous vous la posiez à vous-même!

Ai-je été sage cette année?

Ici, je ne fais pas référence aux bêtises mais plutôt à l’étymologie du terme. La sagesse vient du latin sapere qui signifie « avoir du goût de la saveur » et « avoir du jugement, de l’intelligence, comprendre ».

Pour discerner et réfléchir autour de cette question, demandez-vous :

  • Quand avez-vous été courageux?
  • Qu’avez-vous fait cette année?
  • Quelles situations compliquées êtes-vous parvenu à gérer?
  • Qu’avez-vous appris?
  • Quelles décisions avez-vous prises?
  • De quoi êtes-vous fier?
  • Avez-vous atteint vos objectifs ou vous vous étiez fixé?
  • Avez-vous fait une différence?
  • En fin de compte, posez-vous les questions suivantes : ai-je assez aimé?
  • Est-ce que je ris assez?

Le but de ce petit article est de vous inviter à prendre le temps de regarder en arrière et faire le point.

Enfin, le meilleur cadeaux que l’on peut faire et se faire, c’est remercier !

Remerciez pour tout ce que vous avez déjà dans votre vie.

Notre ego en veut toujours plus, il n’est jamais satisfait. En remerciant pour les choses que nous avons déjà, nous attirons à nous encore plus d’abondance.

À mon tour, j’en profite également pour vous dire merci.

Merci à chacun de vous pour votre présence ici sur le blog, qui me fait si chaud au coeur. Merci pour vos messages, vos partages authentiques et vulnérables, vos questions, votre présence.

Enfin, je vous souhaite un joyeux Noël.

Profitez-en pour avoir tu temps de qualité avec vos proches, et pour vous délectez de plats délicieux!

Pour ma part, je vais prendre quelques congés. C’est pourquoi je commence une petite pause de blogue à compter d’aujourd’hui, pendant sept à dix jours. Je ne sais pas encore exactement, je déciderai spontanément au moment venu.

Photo : 

Le visage caché de Noël

Ah le temps des fêtes, la magie de Noël ! Les soupers en famille, la dinde de Noël, la buche de Noël, la neige sur le rebord des fenêtres…

Mais, saviez-vous que Noël est la fête qui pollue le plus?

Noël pollue beaucoup, en partie à cause du suremballage lié à l’emballage des cadeaux!

Alors afin de minimiser votre impact écologique, voici quelques trucs et astuces qui peuvent vous aider, à réduire l’impact environnemental des fêtes.

Bien que le papier cadeaux soit très sympa et très joli, ce dernier n’est pas toujours recyclable. En effet, parfois le papier est ciré et par conséquent, il va alors aux ordures, et non au recyclage.
C’est pourquoi, les festivités de fin d’année représentent une catastrophe écologique que nous perpétuons dans la joie et la bonne humeur!
Devons-nous pour autant arrêter d’emballer les cadeaux pour nos proches ?
La réponse est non. Car avouons-le, les emballages cadeaux, c’est fun, et ça crée un effet de surprise bien sympa.
Et en plus, c’est plutôt joli d’avoir pleins de cadeaux de formes et de tailles différentes tous emballés sous le sapin!
Alors pour continuer à déposer de jolis cadeaux empaquetés sous le sapin, il existe différentes alternatives pour remplacer le traditionnel papier cadeau. Voici quelques idées :

Idée 1 : Une feuille de papier journal, ou une page de magazine peut rendre un emballage-cadeau attrayant, pour autant qu’on en soigne la présentation.

 

Alternative : il est également possible de se servir de vieilles cartes routières !

Crédit photo:  Country Living

Idée 2 : Cette année, impressionnez famille et amis en faisant appel à la méthode d’emballage japonaise d’emballage : le furoshiki.

Le Furoshiki est une technique traditionnelle japonaise.

Ce sont des emballages réalisés avec des tissus. Ils sont très populaires au Japon. On les utilises pour emballer les cadeaux, mais également pour transporter des objets dans la vie de tous les jours. Les furoshiki sont des foulards de forme carrée qui sont pliés à la manière d’un origami.

Normalement, le donneur ouvre le paquet en face du receveur puis reprend son tissu, puis le réutilise ensuite. Mais comme cette pratique est peu répandue en France, vous pouvez l’offrir avec le cadeau… Si la personne est intéressée, bien sûr.

Crédit photo: Evermine

Idée 3 : Du papier-cadeau à planter ? 

Aujourd’hui il existe du papier cadeau ensemencé.

Le papier ensemencé est une invention super cool, que j’adore dont je vous ai déjà parlé ici.

Il s’agit de papier 100% biodégradable, au sein duquel de minuscules graines ont étés incorporés. Selon l’épaisseur du papier, on peut y incorporer des graines de fleurs sauvages, des annuelles, des vivaces, ou encore des graines de fruits et de légumes.

Ce papier permet, une fois votre cadeau déballé, il suffit de recouvrir le papier d’eau et de terre, pour y voir apparaitre, quelques mois plus tard, des jolies plantations!

Crédit photo:  eden’s paper

Peu importe l’emballage choisit, recyclez-le ! 

Il n’y pas que l’emballage du paquet cadeaux qui compte ! Il y a aussi l’emballage de jouet lui-même. Même si ceux-ci sont souvent en carton il ne sont pas triés de manière systématique par chacun d’entre nous. En effet, seuls 66% des parents déclarent en effet trier les emballages de jeux et jouets après les avoir déballés !

Alors un seul mot d’ordre : RECYCLEZ !

Et vous, quelles sont vos petites astuces et vos trucs préférés pour ne pas avoir des poubelles plus grosses que votre sapin de Noël durant le temps de fêtes ?

Noël, halte aux cadeaux sexistes

Les cadeaux de Noël sexistes …

Les militants ont beau, d’année en année, multiplier les happenings et autres performances, pour dénoncer, à coup d’humour et de légèreté, le sexisme qui se niche dans les cadeaux de Noël, le refrain des clichés se rejoue chaque année !

Mais dans cette mascarade marketing, en tant que consommateur, nous y sommes aussi bel et bien pour quelque chose… Car c’est nous qui mettons la main au portefeuille ! Nous sommes également au coeur de ce système !

Mais en cette période de fêtes de fin d’année on souhaite faire plaisir, on souhaite gâter nos proches et particulièrement les enfants ! On souhaite les voir s’émerveiller en découvrant les cadeaux que le prétendu Père Noël a déposé au pied du sapin ! Alors on a tendance à respecter à lettre, la lettre écrite au Père Noël. Néanmoins, le père Noël pourrait peut-être cette année être un petit peu plus rebelle et engagé… Vous ne pensez pas ?

Cependant, les  Barbies, les petites voitures et autres miniatures ne résultent pas d’un vieux barbu qui vivrait en Laponie, non loin du pôle nord… NON ! C’est bel et bien nous qui achetons ces jouets… Alors dans cette période de forte fréquentation, des rayons jouets des supermarchés, il est grand temps de s’interroger sur l’impact des jeux que nous achetons sur leur construction mentale et psychique des enfants.

Pour ce faire, voici un court extrait du livre Contre les jouets sexistes.

Écrit par des associations antisexistes (Mix-cité, le Collectif contre le publisexisme) il révèle l’ampleur de la discrimination sexiste que subissent les enfants et la manière au travers des jouets et de leurs usages. « Dans l’histoire humaine, la fin d’une domination n’est jamais advenue par hasard, ni n’a jamais été donnée en cadeau par les dominants : elle a toujours été rendue possible grâce à des combats, grâce au fait que les opprime-é-s ont su faire entendre leur voix. Les changements sociaux semblent toujours irréalistes avant d’être concrétisés, mais ils apparaissent bien souvent évidents, légitimes et « naturels  une fois opérés ».

Alors si vous ne souhaitez pas enfermez vos proches dans l’image d’une famille stéréotypée, posez-vous quelques questions lorsque vous entrez dans les magasins de jouets !

En effet, bien souvent les enseignes des magasins de jouets cloisonnent et séparent les rayons avec la mention « jouets pour filles » et « jouets pour garçons ». Cette séparation est toujours bien marquée, surtout en période de fêtes et de grande affluence. Mais celle-ci contribue à la perpétuité des traditions sexistes.

Même si vos enfants vous ont sans doute fait une liste très précise de ce qu’ils souhaitaient recevoir pour Noël, c’est vous qui êtes responsable de l’éducation et l’avenir de vos enfants.

Alors, pour lutter contre le sexisme, l’homophobie, le racisme et le consumérisme qui se dissimulent dans les jouets, posez vous quelques questions avant de sortir la carte bancaire, afin de ne pas perpétuer les stéréotypes !

Pour savoir si  le jouet que vous venez d’acheter ou que vous envisagez d’acheter pour votre enfant est sexiste, posez-vous les 3 questions suivantes :

  1. L’aurais-je également acheté pour un enfant de l’autre sexe ? Non ?
  2. Pourquoi donc de nombreux jouets sont-ils destinés exclusivement aux garçons ? Où à l’inverse uniquement aux filles ?
  3. Pourquoi mes enfants me demandent-ils précisément tels ou tels jouets pour Noël ?

Le phénomène est complexe, sous-jacent, et profondément ancré et intériorisé en chacun-ne d’entre nous.

Les jouets que nous offrons à nos enfants, nous paraissent anodins et inoffensifs. Pourtant, il n’en est rien.

Les jouets ne sont absolument pas neutres.

Ils participent à l’éducation des enfants. Les jouets sont des supports qui contribuent à la construction des enfants.

Les poupées aux critères de beauté blanche ne ressemblent pas aux petites filles noires qui jouent avec. Bien que des poupées de couleurs noires existes aussi, elles restent une exception dans les magasins de jouets. Les rayonnages de jouets, représentent peu la société. À quand une véritable diversité ethnique au sein des rayons ?! Les jouets doivent contribuer à l’épanouissement et à l’émancipation des enfants. Pour cela, il doivent permettre l’échange, l’amusement et l’imagination.

Le Collectif Contre le Publisexisme critique « l’industrie des jouets et de nombreux livres pour enfants [qui] enferment les filles et les garçons dans des rôles imposés dès leur plus jeune âge. » Mot d’ordre : « Ne participons pas au « dressage » culturel des enfants ! … Ne leur offrons pas les jouets correspondants au stéréotype de leur sexe ! … Des jouets pour s’amuser, pas pour être formaté-e ! »

Enfin, l’association Mix-Cités propose une action contre les jouets sexistes :

Une chasse aux jouets sexistes ! Qu’est ce que c’est ? Et bien, si vous repérez un magasin qui propose des jouets sexistes ou un rayon séparé par les mentions « fille » et « garçon », écrivez au Service Promotion de l’Egalité, de la HALDE. 

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