Se lancer un défi pour un mode de vie responsable
Se lancer un défi pour un mode de vie responsable, c’est comme ouvrir une porte vers de nouveaux horizons. C’est une occasion de repenser nos habitudes de consommation, de prendre conscience de notre impact sur l’environnement, et surtout, de passer à l’action. Ce n’est pas juste une question de thune, c’est aussi une question de conscience écologique. Et franchement, c’est pas aussi compliqué que tu pourrais le penser.
Pourquoi se lancer dans un défi ?
Se lancer dans un défi, c’est comme ouvrir une porte vers de nouveaux horizons.
C’est une opportunité de sortir de sa routine, de se mettre au défi, et surtout, de se surpasser. Mais pourquoi se donner cette peine ? Pourquoi se casser la tête à relever un défi pour économiser du fric et réduire notre empreinte écologique ? Eh bien, laisse-moi te donner quelques bonnes raisons.
Premièrement, se lancer dans un défi, c’est une manière de prendre conscience de nos habitudes de consommation.
On vit dans une société où la surconsommation est souvent encouragée, voire valorisée. On achète, on achète, sans vraiment réfléchir à ce qu’on achète ni à pourquoi on l’achète. En se lançant dans un défi, on prend le temps de réfléchir à nos choix de consommation. On se pose des questions sur nos besoins réels, sur l’impact de nos achats sur l’environnement, et sur les alternatives possibles.
Deuxièmement, se lancer dans un défi, c’est une manière de sortir de sa zone de confort.
On est souvent pris dans nos habitudes, nos routines, nos schémas de pensée. Se lancer dans un défi, c’est oser sortir de cette routine, c’est prendre des risques, c’est explorer de nouvelles possibilités. C’est se mettre au défi de faire les choses différemment, et ça, c’est super stimulant.
Troisièmement, se lancer dans un défi, c’est une manière de faire un geste concret pour la planète.
On le sait tous, notre façon de consommer a un impact sur l’environnement. En réduisant notre consommation, en optant pour des alternatives plus durables, on contribue à préserver les ressources de la planète et à limiter notre empreinte écologique. C’est un petit geste, mais qui peut avoir de grandes répercussions.
Enfin, se lancer dans un défi, c’est une manière de se sentir vivant.
C’est une expérience enrichissante, stimulante, qui nous pousse à nous dépasser, à nous découvrir, à nous réinventer. C’est une aventure, avec ses hauts et ses bas, ses réussites et ses échecs, mais au final, c’est une expérience qui nous rend plus forts, plus conscients, plus responsables.
Alors voilà, maintenant que tu sais pourquoi se lancer dans un défi, reste plus qu’à choisir le tien. Et crois-moi, ça vaut vraiment le coup de se lancer. Alors lance-toi, prends des risques, explore de nouvelles possibilités, et surtout, amuse-toi !
Quels défis se lancer ?
Maintenant que tu sais pourquoi se lancer dans un défi, reste à trouver le défi qui te correspond le mieux. Et là, t’as l’embarras du choix.
Voici quelques idées pour t’inspirer :
- Un mois sans dépenser : Pendant un mois, tu t’engages à ne rien acheter d’autre que le strict nécessaire. Fini les achats impulsifs, fini les dépenses superflues. Tu vas voir, ça va te pousser à réfléchir à tes besoins réels et à revoir tes priorités.
- Une année sans acheter de nouveaux vêtements : Pendant un an, tu t’engages à ne pas acheter de nouveaux vêtements. Au lieu de ça, tu peux opter pour du seconde main, du troc, ou même faire toi-même tes vêtements. C’est une manière de réduire ta consommation et de donner une seconde vie aux vêtements déjà existants.
- Un défi zéro déchet : Pendant un certain temps, tu t’engages à produire le moins de déchets possible. Ça veut dire utiliser des sacs réutilisables, privilégier les produits en vrac, éviter les emballages plastiques… C’est un défi un peu plus hardcore, mais super gratifiant.
- Un mois sans voiture : Pendant un mois, tu t’engages à ne pas utiliser ta voiture. Au lieu de ça, tu peux marcher, faire du vélo, prendre les transports en commun, ou même faire du covoiturage. C’est une manière de réduire ton empreinte carbone et de prendre soin de ta santé en même temps.
- Un défi minimalisme : Pendant un certain temps, tu t’engages à te débarrasser de tout ce dont tu n’as pas vraiment besoin. Tu fais le tri dans tes affaires, tu te libères de l’encombrement, et tu apprends à vivre avec moins. C’est une manière de simplifier ta vie et de te concentrer sur l’essentiel.
Voilà quelques idées de défis à se lancer, mais tu peux bien sûr en inventer / en suivre plein d’autres.
L’important, c’est de trouver celui qui te motive, celui qui te challenge, celui qui te permet de faire un pas de plus vers un mode de vie plus responsable. Alors lance-toi, essaie, teste, expérimente. Qui sait, peut-être que ça va changer ta vie. En tout cas, ça vaut le coup d’essayer. Alors fonce, et que le défi commence !
Comment réussir son défi ?
Maintenant que t’as choisi ton défi, reste à savoir comment le réussir. Et là, y’a quelques astuces à connaître. D’abord, fixe-toi des objectifs clairs et réalistes. Si t’essayes de tout changer d’un coup, tu risques de te décourager rapidement. Ensuite, trouve des alternatives à tes habitudes de consommation.
Par exemple, si tu te lances dans un mois sans dépenser, trouve des activités gratuites à faire plutôt que d’aller au resto ou au ciné. Enfin, n’hésite pas à te faire aider. Lance le défi avec des amis ou des membres de ta famille, ça sera plus motivant et plus fun.
Les bénéfices de relever un défi
Et enfin, quels sont les bénéfices de relever un défi pour économiser du fric et réduire son empreinte écologique ? Eh bien, y’en a plein. Déjà, tu vas économiser de l’argent, c’est plutôt cool. Ensuite, tu vas prendre conscience de l’impact de tes habitudes de consommation sur l’environnement, et ça, c’est super important. Enfin, tu vas découvrir des alternatives plus économes et plus respectueuses de l’environnement, et ça, ça peut vraiment changer ta vie.
Voilà, tu sais tout sur les défis pour économiser du fric et réduire ton empreinte écologique. Alors lance-toi, essaie, teste, expérimente. Qui sait, peut-être que ça va changer ta vie. En tout cas, ça vaut le coup d’essayer. Alors fonce, et que le défi commence !a
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Délestage de Noël vs shopping de Noël
Ah, Noël ! Cette période de l’année où l’on se réunit en famille, où l’on échange des cadeaux, et où la joie règne. Mais pour mon conjoint et moi, Noël ne se résume pas à une montagne de cadeaux achetés frénétiquement durant le Black Friday ou le Cyber Monday. Nous avons adopté une approche différente, que j’appelle affectueusement le « délestage de Noël ». Alors, laissez-moi vous expliquer cette tradition qui a transformé notre manière de célébrer cette fête et qui pourrait bien inspirer la vôtre.
L’origine du délestage de Noël
Ma famille a toujours aimé offrir des cadeaux. Le jour de Noel, le salon ressemblait à une véritable caverne d’Ali Baba. Les cadeaux s’empilaient sous le sapin. Mais il y a quelques années, nous avons décidé de changer notre approche.
Plutôt que de nous ruiner en achetant des objets neufs, nous avons commencé à offrir des choses qui nous appartenaient déjà et qui avaient une valeur sentimentale. Avec le temps, ces présents sont devenus les plus appréciés, car ils portaient en eux une histoire et une part de nous-mêmes.
Le charme des objets avec une histoire
Offrir un objet auquel on tient et voir la joie qu’il apporte à son nouveau propriétaire est une expérience enrichissante. Prenez par exemple la montre que ma grand-mère portait dans les années 1960 et qu’elle m’a. Non seulement je l’adore, mais il ne me viendrait pas à l’idée de la remplacer.
Néanmoins, pour que cela fonctionne, il faut que le donateur soit attaché à l’objet et que le receveur soit heureux de l’accueillir. C’est cet attachement mutuel qui fait la magie du Délestage de Noël.
Mettre fin à la surconsommation pendant les fêtes de fin d’année
Réutiliser, recycler et revêtir avec fierté
Noël, le jour de l’an, mais aussi toutes les fêtes, soirées et dîners qui l’entourent génèrent parfois beaucoup d’achats irréfléchis. Et chaque année, la même question revient : qu’est-ce que je vais porté à Noel ? Est-ce problématique de porter la même tenue ?
Ma réponse est simple : portez vos vêtements autant de fois que vous le souhaitez !
Porter plusieurs fois un même vêtement est non seulement écologique, mais aussi intelligent. Si vous avez une robe ou un costume qui vous va parfaitement, pourquoi vous en priver ? Je conseille toujours d’avoir une tenue sobre et élégante dans laquelle vous vous sentez bien et que vous pouvez accessoiriser selon l’occasion. Une petite robe noire, par exemple, est un classique indémodable que vous pouvez transformer à l’infini avec les bons accessoires.
Et si vous n’avez pas encore cette pièce incontournable dans votre garde-robe, pensez à la louer ou à emprunter celle d’un(e) ami(e). Vous économiserez de l’argent tout en réduisant votre impact écologique.
Nous vivons dans une époque de surconsommation où la mode rapide et les achats impulsifs règnent en maître.
Pourtant, nous sommes de plus en plus conscients des conséquences de nos actions sur l’environnement. Pendant des décennies, nous avons ignoré les signes du dérèglement climatique, mais il est temps de changer. Comme le dit Sarah Mower, les révolutions commencent lentement avant de devenir inévitables. Nous devons agir maintenant.
Cela commence par des gestes simples et quotidiens. Acheter moins, mais mieux. Réparer plutôt que jeter. Privilégier les matériaux durables et les méthodes de production respectueuses de l’environnement. Porter avec fierté des vêtements recyclés ou de seconde main. Chaque petite action compte et contribue à un avenir plus vert.
Des chaussures aux vêtements : l’importance de la qualité et de la durabilité
Imaginez-vous marcher dans des chaussures en cuir végétal, ressemelées régulièrement, avec des chaussettes en coton bio que vous reprisez plutôt que de jeter. Porter un pantalon taillé sur mesure ou acheté d’occasion, et une chemise en soie prêtée par une amie. Avant de sortir, vous enfilez un manteau en polyester recyclé, nettoyé à la vapeur. Chaque élément de votre tenue a une histoire et une valeur au-delà du simple fait d’être un vêtement.
En adoptant cette approche, non seulement nous réduisons notre impact environnemental, mais nous envoyons aussi un message fort à notre entourage. Nous montrons que nous pouvons être élégants et respectueux de la planète à la fois. Et croyez-moi, les gens remarquent et s’inspirent de ces choix.
Le rôle des marques et des consommateurs
Les entreprises ont un rôle crucial à jouer dans cette transition vers une mode plus durable. Elles doivent produire des vêtements de qualité, offrir des garanties plus longues et proposer des services de réparation. En tant que consommateurs, nous devons exiger ces changements en choisissant de soutenir les marques qui partagent nos valeurs.
N’hésitez pas à utiliser les réseaux sociaux pour faire entendre votre voix. Taguez les marques lorsque vous réparez un de leurs produits et demandez-leur de s’engager pour une mode plus durable. Plus nous serons nombreux à le faire, plus nous aurons d’impact.
Transformez vos fêtes de fin d’année
Cette année, pourquoi ne pas transformer vos fêtes de fin d’année en une célébration de la durabilité et de la simplicité ? Au lieu de vous précipiter pour acheter des cadeaux, prenez le temps de réfléchir à ce que vous avez déjà et à ce que vous pouvez offrir de personnel et significatif.
Organisez des soirées d’échange de vêtements avec vos amis ou votre famille. Mettez en place un atelier de réparation de vêtements. Partagez vos réussites et vos idées sur les réseaux sociaux pour inspirer d’autres à suivre votre exemple. Chaque petit geste compte et contribue à un monde plus durable.
Le Délestage de Noël est bien plus qu’une simple tradition familiale. C’est une manière de repenser notre rapport à la consommation, de valoriser ce que nous possédons déjà et de réduire notre impact environnemental. En adoptant des pratiques de réutilisation, de réparation et de partage, nous pouvons tous contribuer à un avenir plus vert et plus durable.
Alors, cette année, au lieu de céder à la frénésie des achats de Noël, pourquoi ne pas essayer le Délestage de Noël ? Vous serez surpris de voir à quel point cette approche peut être gratifiante et enrichissante. Et surtout, vous ferez un geste significatif pour la planète. Joyeux Noël à tous et que la magie de la simplicité et du partage illumine vos fêtes !
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Black Friday : transformer la surconsommation en acte responsable
Chaque année, à l’approche de novembre, une frénésie de consommation s’empare de nous. Le Black Friday et son cousin, le Cyber Monday, promettent des rabais incroyables, des promotions irrésistibles, et des achats à des prix défiant toute concurrence. Mais à quel coût réel ? En tant que personne soucieuse de l’environnement, j’ai décidé de revoir mon approche face à ces événements de consommation massive. Je vous invite à réfléchir avec moi à des alternatives plus responsables et durables.
Les vérités cachées derrière le Black Friday
Ne croyez pas tout ce que vous entendez sur le Black Friday. Les publicités nous incitent à croire que nous réalisons des affaires en or, mais la réalité est bien différente. Selon une étude publiée dans The Guardian, seul un achat sur vingt effectué le jour du Black Friday est réellement utile et raisonné. Le reste ? Des dépenses souvent impulsives et inutiles, poussées par des stratégies marketing agressives.
Nous ne sommes pas les chasseurs de bonnes affaires que l’on voudrait nous faire croire, mais les proies d’un système qui glorifie la surconsommation. Natalie Hitchins de Which? souligne que les offres du Black Friday ne sont souvent pas aussi avantageuses qu’elles le prétendent. Cette « entourloupe » nous pousse à acheter des produits dont nous n’avons pas besoin, alimentant ainsi un cycle de consommation et de déchets qui contribue à la crise climatique actuelle.
Vers un « Fix Friday »
Alors, que pouvons-nous faire pour contrer cette folie consumériste ? Je propose de transformer le Black Friday en « Fix Friday », une journée dédiée aux réparations plutôt qu’aux achats. Plutôt que de dépenser notre argent dans des produits neufs, pourquoi ne pas organiser des ateliers de réparation avec nos amis et notre famille ?
J’ai personnellement expérimenté ce concept en organisant deux journées consacrées à la couture. La première était une rencontre en personne où chacun pouvait apporter ses vêtements à réparer tout en discutant et partageant des astuces. La seconde était une réunion virtuelle via Zoom, qui a permis à des participants éloignés de se joindre à nous. Les deux événements ont été un succès retentissant, montrant que nous pouvons vraiment faire la différence en optant pour des pratiques plus durables.
Utiliser les réseaux sociaux pour faire bouger les choses
Les réseaux sociaux peuvent être un outil puissant pour encourager les marques à adopter des pratiques plus responsables. Lors de vos sessions de réparation, n’hésitez pas à taguer les marques et à exiger de meilleures garanties et des produits de meilleure qualité. Montrez-leur que nous, consommateurs, nous ne voulons plus de produits jetables, mais des articles durables et réparables.
Soutenir les petites entreprises locales
Le samedi suivant le Black Friday est souvent appelé le Small Business Saturday, une journée pour encourager les consommateurs à soutenir les petits commerces locaux. Cette initiative est louable, mais elle peut aller au-delà de l’achat de vêtements neufs. Soutenons aussi les services locaux liés à la réparation et à l’artisanat.
Pourquoi ne pas profiter de cette journée pour rendre visite à votre cordonnier local pour faire ressemeler vos chaussures ou demander à une couturière de retoucher un vêtement que vous aimez mais qui ne vous va plus parfaitement ? Ces petits gestes peuvent avoir un grand impact, non seulement sur l’environnement, mais aussi sur l’économie locale.
Mes expériences personnelles avec le Fix Friday
L’année dernière, j’ai décidé de boycotter le Black Friday et de consacrer cette journée à la réparation de vêtements et d’objets ménagers. J’ai réuni quelques amis, chacun apportant ses vêtements à raccommoder, ses appareils à réparer, et nous avons passé la journée à échanger des astuces et à bricoler. Non seulement nous avons économisé de l’argent, mais nous avons aussi ressenti une immense satisfaction en redonnant vie à des objets que nous aimions.
Nous avons également partagé nos réalisations sur les réseaux sociaux, taguant les marques concernées pour les inciter à proposer des produits plus durables. À notre grande surprise, certaines marques ont réagi positivement, nous remerciant pour nos retours et promettant de prendre des mesures pour améliorer la durabilité de leurs produits.
Réduire, réutiliser, recycler : des principes à appliquer au quotidien
Au-delà du Black Friday, adopter une approche de réduction, de réutilisation et de recyclage dans notre vie quotidienne peut faire une grande différence.
Voici quelques conseils pratiques que j’ai intégrés dans ma routine :
- Réduire les achats impulsifs : Avant d’acheter quelque chose, je me demande si j’en ai vraiment besoin. Cette simple question m’aide à éviter les achats inutiles.
- Réutiliser et transformer : Plutôt que de jeter un vêtement usé, je cherche des moyens de le transformer. Une chemise abîmée peut devenir une jupe, un pantalon troué peut être coupé en short.
- Recycler et réparer : Les objets cassés ne sont pas nécessairement bons pour la poubelle. Apprendre quelques techniques de base de réparation peut prolonger la vie de nombreux objets du quotidien.
Encourager les autres à adopter des pratiques durables
Nous avons tous un rôle à jouer dans la promotion de pratiques durables. Parlez de vos efforts de réduction et de réparation à vos amis et votre famille. Organisez des ateliers de réparation dans votre communauté. Partagez vos réussites et vos idées sur les réseaux sociaux. Plus nous serons nombreux à adopter ces pratiques, plus nous pourrons influencer les marques et les entreprises à changer leurs méthodes.
Le rôle des entreprises dans la transition vers un consumérisme responsable
Les entreprises ont également un rôle crucial à jouer dans cette transition. Elles doivent adopter des pratiques de production durables, offrir des garanties plus longues, et proposer des services de réparation pour leurs produits. En tant que consommateurs, nous pouvons les pousser à faire ces changements en demandant des produits de meilleure qualité et en refusant de participer à la surconsommation.
Le Black Friday ne doit pas être une excuse pour succomber à la surconsommation.
En transformant cette journée en une opportunité pour réparer, réutiliser et recycler, nous pouvons faire une différence significative pour l’environnement. Adoptons le Fix Friday, soutenons les petits commerçants et artisans locaux, et incitons les marques à adopter des pratiques plus durables.
Alors, cette année, au lieu de courir après les rabais du Black Friday, pourquoi ne pas organiser une journée de réparation avec vos amis et votre famille ? Ensemble, nous pouvons réduire notre impact environnemental et promouvoir un modèle de consommation plus responsable.
Partagez vos idées et vos réalisations sur les réseaux sociaux, et inspirons les autres à suivre notre exemple. Faisons de chaque vendredi un Fix Friday, et contribuons à un avenir plus durable pour nous tous.
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Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Halloween : opter pour des déguisements écolo !
Chaque année, octobre rime avec Halloween, une fête où petits et grands se réjouissent de se transformer en personnages effrayants, drôles ou fantastiques. Découvrez le principe du carton à déguisements. C’est un véritable trésor pour ceux qui veulent laisser libre cours à leur imagination sans avoir à acheter de nouveaux costumes chaque année.
La magie des déguisements maison
Au fil des ans, j’ai accumulé une collection impressionnante de vêtements démodés, usés ou tout simplement oubliés dans le fond de mon placard. Plutôt que de les jeter, je les ai transformés en costumes de toutes sortes. Le secret ? Un peu de créativité et beaucoup d’amusement ! Par exemple, des vêtements noirs déchirés deviennent parfaits pour un costume de sorcière, des chemises usées et vestes défraîchies se transforment en déguisements d’inspecteur ou de détective, et des vêtements à paillettes trouvent une nouvelle vie dans des costumes de fées scintillantes.
Réduire le gaspillage : une mission pour Halloween
Au Royaume-Uni, plus de 2 000 tonnes de plastique sont utilisées et jetées chaque année à Halloween. C’est un chiffre ahurissant et une véritable folie ! Il est crucial de réduire ce gaspillage, et quoi de mieux que de le faire en créant des déguisements à partir de vêtements recyclés ? Pourquoi ne pas instaurer des boîtes de déguisements dans les écoles, les crèches, ou même au travail ?
Comment mettre en place des boîtes de déguisements ?
- Collecte dès septembre : Dès la rentrée, proposez aux parents de déposer les vêtements dont ils ne veulent plus dans des boîtes spécifiques. Vous serez surpris de voir combien de vêtements inutilisés peuvent trouver une nouvelle vie en tant que déguisements !
- Organisation par thème et âge : Les vêtements collectés peuvent être triés par thème (sorcière, pirate, super-héros, etc.) et par taille. Cela facilite la création des costumes et permet à chacun de trouver son bonheur.
- Journée de transformation : Organisez une journée où les enfants (ou les participants au travail) peuvent explorer les boîtes et choisir des éléments pour créer leurs costumes. C’est non seulement économique, mais aussi une activité ludique qui stimule la créativité.
- Donner une seconde vie aux vêtements non utilisés : À la fin de la journée, les vêtements qui n’ont pas trouvé preneur peuvent être ramenés chez leurs propriétaires ou donnés à des associations caritatives.
Impliquer toute la communauté
Impliquer les parents, les enseignants, et même les collègues dans ce projet peut transformer Halloween en une fête encore plus conviviale et solidaire. Par exemple, dans l’école de mes enfants, nous avons mis en place une collecte de vêtements en septembre, et nous organisons une journée spéciale où chacun peut venir choisir des pièces pour créer son costume. Les enfants adorent ça, et cela permet également de sensibiliser les plus jeunes à l’importance de la réutilisation et du recyclage.
Les avantages des déguisements maison
- Économique : Pas besoin de dépenser des fortunes pour des costumes neufs qui ne seront portés qu’une seule fois. Avec un peu d’imagination, des vieux vêtements peuvent devenir des déguisements incroyables.
- Écologique : En recyclant des vêtements, nous réduisons notre impact environnemental. Moins de déchets, moins de plastique, et une planète un peu plus propre.
- Créatif et unique : Chaque costume devient unique et personnalisé. Fini les soirées où trois enfants portent le même déguisement acheté dans une grande surface !
Quelques idées de costumes faciles à réaliser pour Halloween
- Sorcière : Utilisez des vêtements noirs (robes, t-shirts, pantalons), ajoutez un vieux chapeau, et créez une baguette magique avec un bâton et des paillettes.
- Pirate : Une chemise ample, un pantalon déchiré, un foulard en guise de bandeau, et vous voilà prêt pour l’aventure !
- Super-héros : Un t-shirt coloré, une cape faite à partir d’un vieux drap, et quelques accessoires faits maison (masque, bouclier en carton).
- Fantôme : Une solution ultra-simple : un vieux drap avec des trous pour les yeux. C’est un classique indémodable.
Encourager la durabilité dès le plus jeune âge
En montrant à nos enfants l’importance de réutiliser et de recycler, nous leur inculquons des valeurs durables. Ils apprennent que chaque objet peut avoir plusieurs vies et que la créativité peut transformer le vieux en neuf. Halloween devient alors plus qu’une simple fête de déguisements ; c’est une leçon de vie sur l’importance de prendre soin de notre planète.
Je me souviens encore de l’année où mon fils aîné a décidé qu’il voulait être un dragon pour Halloween. Plutôt que d’acheter un costume, nous avons fouillé dans le carton à déguisements et trouvé un vieux pull vert, des morceaux de tissu rouge, et des gants usés. Avec un peu de couture et beaucoup d’imagination, nous avons créé des ailes, une queue, et même des écailles. Le résultat ? Un costume unique, écolo, et surtout, un enfant ravi qui avait participé à la création de son déguisement.
Pour un Halloween écoresponsable
Alors, cette année, pourquoi ne pas essayer quelque chose de différent pour Halloween ? Plutôt que d’acheter de nouveaux costumes en plastique, plongeons dans nos armoires, échangeons des vêtements avec nos amis et voisins, et créons des déguisements maison. C’est une manière ludique et créative de célébrer Halloween tout en prenant soin de notre planète. Après tout, comme le disait Gandhi, « La plus belle étoffe ne possède aucune beauté si elle engendre la faim et le malheur. » En choisissant des costumes écoresponsables, nous faisons un petit pas vers un monde meilleur.
Je vous encourage vivement à mettre en place des boîtes de déguisements dans vos écoles, crèches, ou lieux de travail. Partagez vos idées et vos créations sur les réseaux sociaux, inspirez vos amis et votre famille, et faites d’Halloween une fête non seulement amusante, mais aussi durable et respectueuse de l’environnement. Ensemble, nous pouvons faire une différence. Joyeux Halloween à toutes et à tous ! 🎃
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Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
L’heure d’acheter d’occasion !
Septembre, c’est le mois de la rentrée, du retour au travail ou à l’école, et des résolutions post-vacances. C’est aussi le moment idéal pour repenser notre manière de consommer, notamment en matière de vêtements. Vous avez peut-être entendu parler de la campagne « Second Hand September » lancée par Oxfam, qui nous incite à acheter d’occasion pendant tout le mois. Pour moi, c’est devenu un véritable rendez-vous annuel, une occasion de découvrir des pièces uniques et d’écrire un nouveau chapitre dans l’histoire de chaque vêtement.
La magie d’acheter d’occasion
Acheter des vêtements d’occasion, c’est bien plus que faire des économies. C’est entrer dans une histoire déjà commencée. Chaque pièce a son propre passé, des souvenirs tissés dans ses fibres. Comme le dit Emma Slade Edmondson, « Acheter et porter des vêtements d’occasion permet de tisser des liens forts entre vous et celles et ceux qui les ont portés avant vous. » Quand je trouve une belle robe ou un manteau vintage dans une friperie, j’aime imaginer qui l’a porté avant moi. Quels événements a-t-elle vécus ? Quelles histoires pourraient me raconter ces vêtements s’ils pouvaient parler ?
La première fois que j’ai réellement plongé dans l’univers des vêtements d’occasion, c’était lors d’une sortie avec une amie dont le style m’a toujours fasciné. Nous avons fait le tour des friperies locales et nous nous sommes fixé un défi : chacune devait choisir trois vêtements pour l’autre. C’était un jeu amusant, mais aussi un exercice pour sortir de nos zones de confort. J’ai essayé des vêtements que je n’aurais jamais choisis moi-même, et certaines pièces sont devenues des éléments clés de ma garde-robe.
Pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Invitez un(e) ami(e) à faire du shopping avec vous et définissez vos propres règles. Non seulement vous passerez un bon moment, mais vous découvrirez peut-être des styles qui vous surprendront. Et même si vous ne trouvez rien à acheter, l’essai en lui-même peut être une source d’inspiration et de plaisir.
Soutenir une cause, un vêtement à la fois
Participer à des actions comme Second Hand September n’est pas seulement une question de mode, c’est aussi une prise de position. Chaque vêtement de seconde main que vous achetez est une déclaration contre la surconsommation et les pratiques non durables de l’industrie de la mode. Selon Oxfam, l’achat de vêtements d’occasion permet de réduire considérablement notre empreinte carbone et de soutenir des causes sociales et environnementales.
Vous n’êtes pas obligé(e) de devenir un(e) militant(e) acharné(e) pour faire une différence. Parfois, les petites actions parlent plus fort que les grands discours. Porter un vêtement d’occasion et expliquer pourquoi vous avez fait ce choix peut inspirer ceux qui vous entourent. Parlez-en sur les réseaux sociaux, partagez vos trouvailles et vos raisons. Vous ne savez jamais qui vous pourriez toucher et influencer de manière positive.
Redécouvrir des trésors cachés
Les friperies et les magasins de seconde main sont des mines d’or. Parfois, il faut un peu de patience pour trouver la perle rare, mais cela fait partie du plaisir. Il m’arrive souvent de tomber sur des pièces uniques, des vêtements de créateurs à des prix dérisoires, ou des articles vintage introuvables ailleurs. C’est un sentiment incomparable de dénicher une trouvaille précieuse, une pièce qui a du caractère et de l’histoire.
Chaque fois que je porte ces vêtements, je ressens une connexion particulière. C’est comme si je portais avec moi une part de l’histoire de quelqu’un d’autre, tout en ajoutant mon propre chapitre. Et ce sentiment est encore renforcé lorsque je pense à l’impact positif que j’ai sur la planète en choisissant d’acheter de l’occasion plutôt que du neuf.
L’impact écologique de la mode
L’industrie de la mode est l’une des plus polluantes au monde. La production de vêtements neufs consomme d’énormes quantités d’eau, d’énergie et de produits chimiques, sans parler des conditions de travail souvent déplorables dans lesquelles ils sont fabriqués. En choisissant d’acheter des vêtements d’occasion, nous réduisons la demande pour de nouveaux produits et, par conséquent, l’impact environnemental de leur production.
De plus, les vêtements d’occasion permettent de prolonger la durée de vie des textiles. Plutôt que de finir prématurément dans une décharge, ces vêtements continuent d’être utilisés et appréciés. C’est un geste simple mais puissant pour un avenir plus durable.
Conseils pour acheter d’occasion
Si vous n’êtes pas encore un(e) habitué(e) des friperies, voici quelques conseils pour vous lancer :
- Soyez patient(e) : Trouver la perle rare peut prendre du temps. Ne vous découragez pas si vous ne trouvez rien lors de votre première visite.
- Essayez avant d’acheter : Les tailles peuvent varier d’une époque à l’autre et d’une marque à l’autre. Prenez le temps d’essayer les vêtements pour vous assurer qu’ils vous vont bien.
- Vérifiez l’état : Inspectez les vêtements pour détecter les éventuels défauts. Une petite réparation peut valoir le coup, mais soyez conscient(e) de l’ampleur du travail à réaliser.
- Ayez un esprit ouvert : Parfois, les pièces les plus intéressantes sont celles que vous n’auriez jamais envisagées. Osez essayer des styles différents.
- Pensez à l’upcycling : Si un vêtement ne vous plaît pas tel quel, imaginez comment vous pourriez le transformer. Un ourlet, une teinture ou quelques modifications peuvent le rendre parfait pour vous.
L’aspect social et solidaire
Les friperies ne sont pas seulement des lieux de vente, ce sont aussi des initiatives sociales. Beaucoup d’entre elles sont gérées par des organisations caritatives et les bénéfices sont souvent utilisés pour soutenir des causes importantes. En achetant dans ces magasins, vous contribuez directement à ces actions solidaires.
Je me souviens d’une friperie locale qui soutenait un refuge pour femmes victimes de violence domestique. Chaque achat aidait à financer des services essentiels pour ces femmes et leurs enfants. Savoir que mes choix de consommation pouvaient avoir un impact aussi direct et positif m’a donné encore plus envie de privilégier l’occasion.
Créer votre propre style
L’un des aspects les plus gratifiants des vêtements d’occasion est la possibilité de créer un style unique et personnel. Contrairement aux vêtements de masse que l’on trouve dans les grandes chaînes, chaque pièce d’occasion a une histoire et un caractère propre. En mélangeant des trouvailles vintage avec des articles plus modernes, vous pouvez créer des looks qui vous ressemblent vraiment et qui se distinguent.
J’adore mélanger des pièces vintage avec des vêtements contemporains. Par exemple, une robe rétro associée à une veste en cuir moderne ou un jean vintage avec un t-shirt graphique. C’est un moyen de me sentir unique et de m’exprimer à travers ma garde-robe.
La satisfaction d’un choix éthique
Enfin, il y a une immense satisfaction à savoir que vous faites un choix éthique. En optant pour des vêtements d’occasion, vous contribuez à un mode de consommation plus responsable. Vous soutenez des pratiques commerciales plus justes et respectueuses de l’environnement. Et cela, à mes yeux, vaut bien plus que la dernière tendance à la mode.
Alors, en ce mois de septembre, pourquoi ne pas relever le défi de Second Hand September ?
Invitez des amis à faire du shopping avec vous, explorez les friperies locales, et partagez vos trouvailles sur les réseaux sociaux. Chaque petit geste compte, et ensemble, nous pouvons faire une réelle différence.
Souvenez-vous, acheter d’occasion, c’est bien plus qu’un simple acte de consommation. C’est une manière de tisser des liens, de découvrir des histoires, et de contribuer à un avenir plus durable. Alors, allons-y, plongeons dans l’univers fascinant des vêtements d’occasion et écrivons ensemble un nouveau chapitre !
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Conseils pour s’habiller vintage et dénicher des trésors en friperie
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Se préparer pour la rentrée scolaire
Août, ce mois où les jours commencent à raccourcir et où l’on sent la douce brise annonciatrice de la fin de l’été. Pour les familles, c’est aussi le signal que la rentrée scolaire approche à grands pas. Les vacances touchent à leur fin et l’enthousiasme de la nouveauté se mêle à la frénésie des préparatifs. Chaque parent sait combien la rentrée peut être coûteuse et stressante : fournitures scolaires, nouveaux vêtements, uniformes… tout cela s’accumule rapidement. Mais au lieu de céder à la pression de l’achat frénétique, pourquoi ne pas profiter de cette période pour adopter des pratiques plus durables et éthiques ?
« Si le siècle change, si les lieux et les acteurs changent, le combat, lui, reste le même. Un combat pour vivre dignement, avoir un salaire décent, travailler dans un lieu sécurisé, pour du pain et des roses. » Ces mots de Kim Kelly, publiés dans Teen Vogue, nous rappellent que derrière chaque vêtement bon marché se cache souvent une histoire de labeur et de sacrifice. Les uniformes scolaires, souvent vendus à des prix défiant toute concurrence, en sont un exemple frappant. En 2014, ASDA, un grand distributeur britannique, a annoncé des uniformes à moins de 10 £ (environ 11 €), chaussures comprises.
À première vue, c’est une aubaine pour les familles aux budgets serrés. Mais que se cache-t-il derrière ce prix ?
Ces uniformes sont généralement fabriqués à partir de fibres synthétiques bon marché comme le polyester et le nylon. Ces matériaux sont non seulement polluants à produire, mais ils sont aussi fabriqués dans des conditions souvent déplorables, par des ouvriers mal payés et surexploités. Choisir ces produits, c’est, en quelque sorte, soutenir un système qui dévalorise le travail humain et nuit à notre environnement.
Choisir des vêtements éthiques et durables
Cependant, il existe des alternatives. De plus en plus de marques s’engagent à produire des vêtements éthiques et durables. Chercher des labels et certifications comme GOTS (Global Organic Textile Standard) pour le coton biologique ou GRS (Global Recycle Standard) pour les matériaux recyclés peut guider vos choix. Ces certifications garantissent que les vêtements sont fabriqués dans le respect de l’environnement et des travailleurs.
Mais même avec ces certifications, acheter du neuf n’est pas toujours la meilleure solution. Pourquoi ne pas explorer d’autres options plus durables et économiques, comme le troc, le prêt, ou l’achat d’occasion ?
Le troc et le prêt de vêtements
L’une des solutions les plus simples et les plus efficaces est le troc ou le prêt de vêtements entre parents. Si votre école propose déjà des uniformes d’occasion, profitez-en ! Sinon, pourquoi ne pas initier ce service ? Vous pourriez organiser une collecte des uniformes trop petits ou inutilisés et les vendre à bas prix ou les échanger contre d’autres articles. C’est une façon pratique et économique de donner une seconde vie aux vêtements tout en aidant d’autres familles.
Imaginons un instant : une école où chaque fin d’année scolaire, les parents sont invités à apporter les uniformes devenus trop petits de leurs enfants. Ces vêtements sont ensuite triés par taille et type, puis mis à disposition des autres familles à des prix symboliques. Les bénéfices pourraient être reversés à la caisse des écoles pour financer des projets pédagogiques ou des sorties scolaires. Cela créerait un cercle vertueux de solidarité et de durabilité.
L’upcycling : donner une seconde vie à vos vêtements
L’upcycling est une autre alternative créative et durable. Plutôt que de jeter un vêtement parce qu’il est usé ou trop petit, pourquoi ne pas le transformer ? Par exemple, si un pantalon est devenu trop court, coupez-le pour en faire un short. Si une chemise est élimée aux coudes, transformez-la en chemisette. Avec un peu d’imagination et quelques compétences de base en couture, il est possible de prolonger la durée de vie de nombreux vêtements.
Je me souviens lorsque j’étais jeune. Plutôt que de jeter les pantalons trop court, ma mère les transformaient. Elle coupait les jambes et faisait un ourlet de façon à éviter que le tissu ne s’effiloche. En quelques heures, j’avais une nouvelle garde-robe de shorts pour l’été. De même, lorsque les coudes de ses chemises commencent à s’user, elle les transformait en chemisettes. Ces petits ajustements permettent non seulement d’économiser de l’argent, mais réduisent aussi notre impact environnemental.
L’importance de l’entretien de vêtements
Au-delà de l’upcycling, prendre soin de ses vêtements est essentiel pour prolonger leur durée de vie. Un lavage et un entretien appropriés peuvent faire toute la différence. Par exemple, laver les vêtements à basse température et éviter le sèche-linge lorsque possible permet de préserver les fibres et les couleurs. Utiliser des produits de lavage écologiques est également une bonne pratique qui respecte à la fois vos vêtements et l’environnement.
Encourager la durabilité à l’école
Il est également crucial d’inculquer ces valeurs de durabilité et de respect de l’environnement à nos enfants. Les écoles peuvent jouer un rôle central en intégrant des pratiques durables dans leur fonctionnement. Pourquoi ne pas proposer des ateliers de couture ou d’upcycling ? Les enfants pourraient apprendre à réparer leurs vêtements, à créer des accessoires à partir de matériaux recyclés, et à comprendre l’importance de prendre soin de leurs affaires.
Un autre exemple inspirant pourrait être de lancer un « club de mode durable » où les élèves peuvent échanger des vêtements, organiser des défilés de mode avec des tenues recyclées ou upcyclées, et inviter des experts pour parler de l’impact de la mode sur l’environnement. Cela non seulement éduque les enfants, mais leur donne aussi les outils pour agir de manière responsable dès leur plus jeune âge.
La rentrée scolaire : une opportunité de changement
La rentrée scolaire est souvent perçue comme un moment stressant. Mais cette période peut aussi être une période de renouveau et de changement positif. En adoptant des pratiques plus durables et éthiques, nous pouvons transformer ce mon en une opportunité d’enseigner à nos enfants des valeurs importantes tout en réduisant notre empreinte écologique.
Imaginez une rentrée où chaque vêtement est choisi avec soin, non seulement pour son style et son confort, mais aussi pour son impact sur la planète et sur les personnes qui l’ont fabriqué. Une rentrée où chaque achat est une déclaration d’engagement envers un avenir plus durable et plus juste.
Se préparer pour la rentrée scolaire en août peut sembler être une tâche ardue, mais avec un peu de planification et une approche durable, cela peut devenir une expérience enrichissante.
En choisissant des vêtements éthiques, en optant pour le troc, le prêt et l’upcycling, et en inculquant à nos enfants l’importance de prendre soin de leurs affaires, nous pouvons faire une différence significative.
Les paroles de Vivienne Westwood, « Achetez moins, choisissez bien et faites en sorte que ça dure », résonnent comme un mantra pour moi. Elles nous rappellent que chaque petit geste compte. Et nous avons le pouvoir de changer les choses, un achat à la fois.
Alors, pour cette rentrée scolaire, pourquoi ne pas essayer quelque chose de nouveau ? Plutôt que de se précipiter pour acheter les dernières tendances, prenons le temps de réfléchir à nos choix. Cherchons des alternatives durables, enseignons à nos enfants l’importance de ces décisions.
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Bikini éco-friendly pour un été parfait !
Juillet, le mois où les journées s’étirent paresseusement sous le soleil brûlant, où les rires résonnent au bord de la mer et où les vacances s’annoncent comme une douce évasion. Et qui dit vacances, dit souvent plage, piscine et… maillots de bain. Mais avant de plonger tête baissée dans les eaux cristallines, prenons un moment pour réfléchir à l’impact de nos choix vestimentaires sur l’environnement, tout en restant stylées et confiantes dans son bikini.
Vivienne Westwood, la célèbre styliste, nous rappelle une vérité essentielle : « Achetez moins, choisissez bien et faites en sorte que ça dure. » Ces mots résonnent particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de nos maillots de bain. Trop souvent, nous sommes attirés par un bikini bon marché, faits de fibres synthétiques telles que le nylon et le polyester. Ces matériaux, bien que peu coûteux, ont un coût environnemental considérable.
Les maillots de bain, bien que souvent considérés comme des vêtements techniques, posent un problème environnemental majeur.
Le maillot de bain est un vêtement essentiel pour de nombreuses activités aquatiques et sportives. Sa construction en nylon (polyamide) et en élasthanne offre des avantages. Cela permet le séchage rapide et l’extensibilité, qui le rendent idéal pour les mouvements dans l’eau et les activités sportives en général.
Cependant, le côté obscur de cette praticité réside dans la composition même du nylon. Cette matière synthétique dérivée de la pétrochimie présente un impact environnemental considérable à plusieurs niveaux.
L’impact environnemental du bikini est souvent sous-estimé, mais il est loin d’être négligeable.
- Production et utilisation de matériaux synthétiques :
Le processus de fabrication des fibres synthétiques nécessite l’utilisation de ressources naturelles telles que le pétrole et le gaz naturel, qui sont des ressources non renouvelables. De plus, la production de ces matériaux peut entraîner des émissions de gaz à effet de serre et d’autres polluants atmosphériques. - Pollution des océans :
Lorsque nous lavons un bikini, nous libérons des microfibres de plastique dans l’eau, contribuant ainsi à la pollution des océans. La faune marine ingère ces microplastiques, ce qui peut entraîner des problèmes de santé pour les organismes marins et, finalement, pour les humains qui consomment des fruits de mer. - Élimination des déchets :
Les consommateurs remplacent souvent leurs bikinis, contribuant ainsi à l’accumulation des déchets dans les décharges et les océans. Étant donné que les matériaux synthétiques mettent des centaines d’années à se décomposer, ils restent dans l’environnement pendant de longues périodes, causant des dommages continus à la biodiversité et à l’écosystème. - Consommation d’eau et d’énergie :
La production de matériaux synthétiques et la fabrication de vêtements nécessitent des quantités importantes d’eau et d’énergie. Les processus de teinture et de finition des tissus peuvent également entraîner la pollution de l’eau, affectant les écosystèmes aquatiques et les communautés locales qui en dépendent.
Cependant, il existe des alternatives !
Des maillots de bain fabriqués à partir de nylon ou de polyester recyclés offrent une solution durable et élégante.
Econyl® est une marque de nylon régénéré. C’est-à-dire fabriqué à partir de déchets plastiques récupérés dans les océans et d’autres sources telles que les décharges et les déchets post-consommation. Ce processus de fabrication innovant transforme ces déchets en une fibre textile de qualité.
Le processus de fabrication d’Econyl® commence par la collecte des déchets. Ce sont par exemple des filets de pêche ou les déchets industriels. Ces déchets sont ensuite triés et nettoyés. Puis ils sont décomposés en leurs composants de base. Ces composants sont ensuite transformés en granules de nylon régénéré, qui peuvent être filés en fil et tissés pour créer des tissus de haute qualité.
L’avantage d’Econyl® réside dans sa capacité à donner une seconde vie aux déchets plastiques. Ainsi cela contribue à réduire la quantité de plastique qui finit dans les océans et les décharges. En utilisant des matériaux recyclés, les marques peuvent proposer des produits durables et de haute qualité à leurs clients.
De nombreuses marques de mode et de maillots de bain ont adopté Econyl® dans leurs collections. Cela permet ainsi de proposer une alternative écologique aux matériaux synthétiques traditionnels. En optant pour des produits fabriqués avec Econyl®, les consommateurs peuvent soutenir des pratiques durables.
Prendre soin de son bikini est essentiel pour prolonger sa durée de vie.
Après chaque baignade, rincez votre maillot à l’eau chaude. Vous pouvez ajouter une goutte de savon ou du shampoing pour éliminer le sel ou le chlore de la piscine. Un entretien régulier garantit que votre maillot restera en bon état pendant de nombreuses saisons estivales à venir.
Lorsque vous choisissez votre maillot de bain, privilégiez la qualité à la quantité.
Optez pour des coupes flatteuses qui mettent en valeur votre silhouette et choisissez des maillots bien cousus qui dureront dans le temps. Investir dans un maillot de bain de qualité peut sembler coûteux à court terme, mais cela vous épargnera les tracas de devoir en racheter un chaque année et contribuera à réduire votre empreinte écologique.
En conclusion, que vous soyez sur la plage ou au bord de la piscine, rappelez-vous que chaque choix compte. En optant pour des maillots de bain durables, en prenant soin de vos vêtements et en investissant dans la qualité, vous pouvez être à la fois élégante et respectueuse de l’environnement.
Alors, toutes en bikini pour un été inoubliable et durable !
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Louer plutôt qu’acheter
Ah, juin ! Ce mois est synonyme de journées ensoleillées. C’est le retour des beaux jours, la saisons de bbq mais aussi des mariages. Lorsque je suis invitée à un mariage, je me trouve confrontée à la question cruciale : que porter pour ces occasions spéciales ? L’équation semble simple : il faut être élégant et chic. Mais est-ce vraiment si simple ?
« L’élégance c’est choisir. L’élégance c’est refuser. » Ces mots de Coco Chanel résonnent particulièrement en ce mois de juin. Ils m’amènent à réfléchir non seulement sur le style, mais aussi sur l’impact de nos choix de mode.
Une étude récente menée par Oxfam a révélé des chiffres qui donnent à réfléchir : rien qu’au Royaume-Uni, plus de 50 millions de vêtements achetés pour l’été ne sont portés qu’une seule fois. Parmi eux, près de 10 millions sont des robes et costumes de mariage. Ces chiffres illustrent une consommation effrénée et une certaine futilité dans notre rapport à la mode.
Alors, comment concilier le désir d’être unique à chaque mariage avec un comportement plus responsable ? Plusieurs solutions s’offrent à nous, et elles pourraient bien révolutionner notre façon de vivre ces événements.
Louer plutôt qu’acheter
Dans l’univers des célébrations, l’élégance est souvent synonyme de gros budgets, surtout quand il s’agit de tenues pour des occasions comme les mariages. Cependant, une alternative séduisante et de plus en plus populaire émerge : louer des robes. Cette option permet non seulement de porter des tenues de haute couture à une fraction du prix, mais contribue également à une approche plus durable de la mode.
Voici pourquoi louer une robe pour votre prochain événement spécial peut être une décision judicieuse.
Économie significative
L’achat d’une robe de soirée ou de cérémonie peut représenter un investissement conséquent, d’autant plus que le vêtement en question est souvent destiné à être porté une seule fois. Louer une robe offre l’opportunité de réduire considérablement les coûts tout en accédant à des pièces de designers réputés que l’on n’aurait peut-être pas pu s’offrir autrement.
Un choix vaste et renouvelé
Les services de location de vêtements mettent à disposition un large éventail de styles et de tailles, s’adaptant à diverses morphologies et préférences personnelles. De plus, ces services renouvellent régulièrement leurs collections, permettant d’accéder aux dernières tendances sans en subir le coût exorbitant.
Un geste pour la planète
La mode est l’une des industries les plus polluantes au monde. En optant pour la location, on contribue à réduire la quantité de vêtements produits et, par extension, l’empreinte écologique de notre garde-robe. Cela permet de jouir d’un luxe responsable, en limitant le gaspillage et en favorisant le recyclage des tenues.
Simplicité et commodité
Louer une robe est souvent un processus simple et pratique. De nombreux services en ligne offrent la livraison et la reprise à domicile, incluent les frais de nettoyage dans le prix de la location et proposent des options pour essayer plusieurs modèles avant de faire son choix final.
Quelques conseils pour la location de votre robe
- Planifiez à l’avance :
Les tailles et les styles les plus populaires peuvent être réservés rapidement, surtout pendant la haute saison des mariages et des fêtes. - Lisez les avis :
Ils peuvent vous donner une idée précise de la qualité des robes et du service client. - Vérifiez les modalités de location :
Assurez-vous des conditions en cas de dommage ou de modification de dernière minute de vos plans. - Profitez des conseils de stylistes :
Certains services offrent l’expertise de stylistes pour vous aider à choisir la robe qui vous conviendra le mieux.
En conclusion, la location de robe pour des événements tels que les mariages représente une solution à la fois chic et pratique.
Elle permet de briller lors de grandes occasions sans pour autant compromettre son budget ou ses valeurs éthiques. Une tendance en vogue qui semble bien partie pour s’inscrire dans la durée.
Choisir une robe pour un mariage ou tout autre grand événement ne devrait pas contribuer à un cycle de gaspillage.
En optant pour la location, l’achat d’occasion ou le partage, nous pouvons non seulement répondre à notre désir d’élégance et de nouveauté, mais aussi prendre des décisions qui reflètent nos valeurs. Comme le disait si bien Chanel, être élégant, c’est aussi savoir refuser : refuser de participer à la surconsommation, refuser de sacrifier notre planète pour un moment de gloire éphémère.
Autres alternatives à la location de vêtement :
L’achat d’occasion : une alternative chic
Une autre option que j’ai explorée est l’achat de vêtements d’occasion. Cela permet de trouver des pièces uniques qui ont déjà une histoire. Chiner dans les friperies ou sur des plateformes en ligne peut se révéler une véritable chasse au trésor. Et quel plaisir de recevoir des compliments pour une robe que vous savez ne pas avoir contribué à un cycle de production incessant !
Partager, le nouveau chic
Et si la solution était aussi simple que de partager nos gardes-robes ? L’idée peut sembler rétrograde à certains, mais échanger des robes de soirée avec des amies ou des membres de la famille peut renforcer des liens tout en offrant une nouvelle vie à nos tenues. À l’ère de l’hyperconnexion, pourquoi ne pas utiliser les réseaux sociaux pour organiser des échanges de vêtements avant les grands événements ?
En ce mois de mariages, je vous invite à réfléchir à vos propres choix. Comment pouvez-vous allier élégance, unicité et responsabilité ? Peut-être qu’en choisissant des options plus durables, nous pourrons tous contribuer à rendre le monde non seulement plus chic, mais aussi plus vert.
Consultez aussi : Station Service, lance une plateforme de location de vêtements.
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Vêtements chers : la vérité derrière le prix
Dans l’univers de la mode, l’association entre le prix élevé et la qualité supérieure est une croyance largement répandue. Alors, t’as déjà regardé ces fringues qui coûtent un bras et demi, et tu te demandes si c’est vraiment la peine de claquer autant de thunes sur une chemise ou un jean? Ouais, je sais, ça peut sembler super tentant, genre « si c’est cher, c’est forcément mieux », mais attends deux secondes avant de sortir ta carte bleue. Franchement, la question mérite d’être posée. Est-ce que ces vêtements hors de prix valent vraiment le coup? Ou est-ce juste une histoire de marque et de statut social?
Les consommateurs sont souvent amenés à croire que dépenser davantage pour des vêtements de luxe garantit une meilleure qualité, des matériaux de premier choix et une éthique de fabrication irréprochable. Cependant, la réalité derrière cette perception est bien plus nuancée. Dans cet article, nous allons explorer de plus près la question : « Les vêtements chers sont-ils vraiment meilleurs ? »
Le prix ne garantit pas la qualité éthique
Les vêtements de luxe peuvent sembler promettre une meilleure qualité et des normes éthiques plus élevées. Cependant, la réalité est souvent différente.
Voici pourquoi il est important de remettre en question cette idée reçue :
1. Conditions de fabrication similaires
Les produits de luxe et les articles bon marché sortent parfois des mêmes usines. Ainsi ils sont parfois fabriqués dans des conditions similaires. De plus, les matériaux utilisés et leur empreinte carbone sont souvent comparables.
Malgré le prix élevé, les normes de travail peuvent être comparables, voire moins strictes que ce que l’on imagine.
2. Impact environnemental similaire
Même si vous payez le prix fort pour un vêtement de luxe, cela ne garantit pas qu’il soit plus respectueux de l’environnement. Les matériaux utilisés et leur empreinte carbone peuvent être similaires à ceux des produits bon marché.
3. Succès dans les friperies
Il est fréquent de voir des vêtements de marque de luxe finir dans les friperies ou les magasins solidaires. Cela témoigne du fait que même les articles haut de gamme peuvent être jetés ou donnés après peu d’utilisation.
4. Un choix conscient
Opter pour des vêtements de seconde main ou les réparer plutôt que d’acheter du neuf est un choix conscient. Cela montre que vous valorisez la durabilité et la responsabilité sociale plutôt que simplement le prestige associé aux marques de luxe.
Penser que les vêtements de luxe garantissent de meilleures conditions de travail pour les ouvriers ou répondent à des normes environnementales plus strictes est une erreur. Que vous ayez acheté un chemisier de créateur ou un produit de grande enseigne, réparer plutôt que remplacer vos vêtements est un geste bénéfique pour vous, votre communauté, les ouvriers qui les fabriquent, et la planète.
Réparer plutôt que remplacer
Que votre vêtement soit de haute couture ou de grande distribution, la règle reste la même : réparez-le plutôt que de vous en débarrasser. Prendre soin de ses vêtements envoie un signal fort aux marques. C’est un choix qui vous appartient, mais cela montre que vous aspirez à mieux, pas plus. Vous commencez à prendre les choses en main et à envisager un avenir plus durable et intelligent.
La transformation des vêtements : une tradition oubliée
Dans le passé, la transformation des vêtements était une pratique courante, non pas pour suivre la mode, mais pour prolonger leur durée de vie. Malheureusement, cette pratique a été stigmatisée au fil du temps, associée à la pauvreté et à la honte. Aujourd’hui, cependant, porter des vêtements vintage ou réparés est devenu un choix conscient, tandis que les vêtements bon marché sont produits en masse pour répondre aux besoins des moins fortunés.
Il est temps de changer nos perceptions et de reconnaître que porter des vêtements usagés est un choix responsable.
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Redonner vie à nos vêtements
La mode plus qu’une question de tendance
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
En mai, organise un troc d’été
Mai, c’est un peu le moment de transition, non ? On passe de l’hiver à l’été, ou l’inverse si tu es de l’autre côté du globe. C’est le mois idéal afin de faire le tri dans nos armoires. Et pourquoi pas, au lieu de simplement ranger ou jeter, transformer ce moment en une occasion de partager, d’échanger, voire de redécouvrir la mode sous un angle plus convivial et durable ? C’est de là qu’est née mon idée du troc d’été.
Mathilda Tham, une styliste que j’admire beaucoup, a dit un jour : « La mode ne devrait jamais être quelconque. Elle devrait provoquer, être en quête d’innovation, d’originalité. Les événements liés à la mode devraient être magiques. » C’est avec cette inspiration que j’ai décidé d’organiser mon propre troc de vêtements. Un moment magique, mais aussi un vrai geste pour l’environnement.
Pourquoi organiser un troc d’été ?
Organiser un troc d’été, c’est une idée géniale pour plusieurs raisons, surtout si tu es quelqu’un qui apprécie la mode mais qui veut aussi être conscient de son impact environnemental.
Voici quelques bonnes raisons de te lancer :
1. Rafraîchir ta garde-robe sans dépenser d’argent :
Un troc te permet d’échanger des vêtements que tu ne portes plus contre d’autres qui te plaisent et qui sont nouveaux pour toi. C’est une façon de renouveler ton style sans avoir à acheter de nouveaux articles, ce qui est économique et pratique.
2. Réduire les déchets et l’impact environnemental :
En échangeant des vêtements, tu contribues à réduire les déchets textiles. Les vêtements que tu ne veux plus peuvent trouver une seconde vie au lieu de finir à la décharge. De plus, cela réduit la demande de production de nouveaux vêtements, ce qui est bénéfique pour l’environnement.
3. Créer et renforcer des liens communautaires :
Un troc d’été est aussi un événement social qui permet de rencontrer des gens, d’échanger des idées sur la mode, le style et la durabilité. C’est une occasion de passer du temps avec des amis et de rencontrer de nouvelles personnes qui partagent tes intérêts.
4. Sensibiliser à la mode durable :
En organisant un troc, tu peux sensibiliser les participants à l’importance de penser à l’environnement lorsqu’ils font des choix de mode. C’est une opportunité d’éduquer sur les avantages des fibres recyclables, les impacts des différents matériaux et les pratiques de consommation plus responsables.
5. Explorer la créativité et l’originalité :
Le troc permet de voir comment différents styles peuvent être réinventés ou adaptés. Cela encourage chacun à être plus créatif avec sa garde-robe et à essayer des looks qu’il n’aurait peut-être pas envisagés autrement.
6. Promouvoir une consommation consciente :
C’est une manière de prendre position contre la fast fashion et de promouvoir des alternatives qui valorisent la longévité des vêtements et un mode de consommation plus réfléchi et moins impulsif.
En somme, un troc d’été n’est pas seulement une activité amusante et économique, c’est aussi un acte engagé qui peut avoir un impact positif sur ton environnement et ta communauté. C’est l’occasion de faire la différence, un échange à la fois.
Mon premier troc d’été
J’ai commencé par envoyer des messages à mes amis, à mes voisins . L’idée ? Chacun devait apporter cinq pièces de vêtement qu’il aimait mais ne portait plus. Tout devait être en bon état, bien sûr. Ça paraît simple, mais ça veut dire que chacun doit vraiment réfléchir à ce qu’il apporte. Pas question de venir avec des vêtements usés ou démodés que personne ne voudrait.
Le jour J, mon salon s’est transformé en petite boutique éphémère. J’avais tout organisé : les vêtements suspendus, triés par taille et par couleur. J’avais même pensé à les trier par type de tissu. Un coin était dédié au coton, un autre au polyester, et ainsi de suite. Pour les plus curieux, j’avais préparé une petite note sur pourquoi il est important de penser aux types de tissus, surtout en ce qui concerne le recyclage. Les fibres mélangées, par exemple, ne sont pas recyclables, ce qui est un bon point de départ afin de discuter de la durabilité.
J’avais aussi aménagé un espace d’essayage avec des miroirs pour que chacun puisse essayer les vêtements tranquille. C’est important, ça, de se voir dans les vêtements des autres, de ressentir une nouvelle énergie. Et puis, ça évite les regrets post-troc !
Ce qui est génial avec un troc de vêtements, c’est la conversation que ça lance.
On parle de mode, bien sûr, mais aussi de nos habitudes de consommation, de ce qui nous va vraiment, de ce qu’on ne porte plus et pourquoi. C’est fou comme un simple échange peut te faire voir ta garde-robe sous un autre angle.
Et puis, il y a eu des surprises ! Des vêtements que je n’aurais jamais achetés en magasin, mais qui, une fois essayés, semblaient faits pour moi. Chacun est reparti avec quelque chose de nouveau, sans dépenser un centime et sans contribuer à la surconsommation.
Face au succès de ce premier troc, j’ai eu l’idée de l’étendre. Pourquoi ne pas organiser quelque chose de similaire sur mon lieu de travail, à l’école de mes enfants, ou même à l’église ou à la bibliothèque ? Les règles restent les mêmes, mais l’impact peut être encore plus grand. Et pour donner encore plus de vie à ces événements, j’ai pensé à intégrer des ateliers de raccommodage, inviter des couturiers pour des retouches rapides, histoire de prolonger la vie des vêtements qu’on aime.
Comment organiser un troc d’été ?
Inviter des gens à un troc, ça demande un peu d’organisation.. Voici comment mettre en place un événement réussi et mémorable :
1. Planification
Définir les objectifs : Commence par déterminer ce que tu souhaites accomplir. Est-ce un petit rassemblement entre amis ou un événement communautaire plus large ?
Choisir une date et un lieu : Trouve un lieu adapté à la taille de ton événement. Cela peut être chez toi, dans un parc local, ou même dans un espace communautaire comme une salle paroissiale ou une bibliothèque. Assure-toi que la date et l’heure conviennent à la majorité des participants.
Établir les règles : Décide combien d’articles chaque participant doit apporter et quel type de vêtements est accepté (par exemple, uniquement des vêtements en bon état).
2. Promotion de l’événement
Invitations : Envoie des invitations par courriel, SMS, ou utilise les réseaux sociaux pour atteindre un plus grand nombre de personnes. Précise les détails et les règles de l’événement.
Publicité : Si c’est un événement communautaire, envisage de faire des affiches ou des flyers à distribuer dans des lieux fréquentés comme des cafés, des bibliothèques ou des centres communautaires.
3. Préparation
Aménagement du lieu : Assure-toi que l’espace est bien organisé avec des zones clairement définies pour les vêtements, les essayages, et le repos. Tu peux organiser les vêtements par taille, genre, ou type.
Matériel nécessaire : Prévois des portants pour suspendre les vêtements, des tables pour les disposer, des miroirs, et peut-être même quelques cabines d’essayage temporaires.
Animation et ambiance : Pense à mettre de la musique pour créer une ambiance détendue et agréable. Tu peux aussi prévoir des rafraîchissements ou des collations.
4. Le jour J
Accueil des invités : Sois là pour accueillir les participants, explique les règles, et montre-leur les différentes zones.
Gestion de l’événement : Veille à ce que tout se passe bien, que les vêtements soient bien rangés et que les participants respectent les règles.
Encouragement à l’interaction : Encourage les gens à discuter des articles, à partager des conseils de style, et à échanger des histoires sur les vêtements qu’ils troquent.
5. Clôture
Fin de l’événement : À la fin de l’événement, assure-toi que chaque invité reprenne les articles non échangés, à moins que tu n’aies prévu une donation pour une œuvre de charité.
Feedback : Demande des retours aux participants pour savoir ce qu’ils ont pensé de l’événement et ce qui pourrait être amélioré pour la prochaine fois.
Remerciements : Envoie un message de remerciement aux participants et éventuellement partage des photos ou des moments forts de l’événement, si tu as pris des photos durant le troc.
Le troc d’été n’est pas juste un événement, c’est un mouvement.
Organiser un troc d’été est une excellente manière de promouvoir la durabilité tout en s’amusant. C’est aussi une opportunité de renouer ou de créer des liens avec des personnes partageant les mêmes idées. Bon troc !
Un petit geste vers un mode de consommation plus conscient et plus personnel. Chaque vêtement échangé, c’est une histoire qui continue, un style redécouvert, un pas de plus vers une mode durable et passionnante. Et toi, tu serais prêt à organiser ton propre troc ?
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Fashion Revolution Week pour un changement systémique
La Fashion Revolution Week (FRW) est une campagne annuelle. Elle rassemble le plus grand mouvement d’activisme de la mode au monde. Elle vise à sensibiliser le public et à inciter à un changement dans l’industrie de la mode. Ce mouvement repose sur trois piliers principaux : le changement systémique, le changement dans l’industrie et le changement politique. Chacun de ces piliers contribue à créer une mode plus responsable et durable.
3 piliers pour un changement systémique dans l’industrie de la mode
Changement culturel
Chaque choix que nous faisons en matière de mode – que ce soit l’achat, l’utilisation ou le rejet de vêtements – laisse une empreinte écologique et sociale significative. Ces choix influencent non seulement l’environnement, mais aussi les conditions de travail des millions de personnes, principalement des femmes, qui fabriquent nos vêtements.
Selon une enquête récente, plus d’un tiers des consommateurs prennent en compte les impacts sociaux et environnementaux lors de l’achat de vêtements. Cependant, pour atteindre un changement culturel significatif, cette proportion doit augmenter. Nous devons tous reconnaître notre impact personnel et adopter des comportements plus consciencieux en matière de mode. Cela implique de valoriser la qualité plutôt que la quantité et de privilégier la dignité au travail.
Encourager un changement culturel implique aussi d’éduquer et de sensibiliser le public. Cela peut se faire par des campagnes de communication, des ateliers et des événements qui mettent en lumière les effets de l’industrie de la mode sur l’environnement et les droits des travailleurs. En fin de compte, un changement culturel nécessite que chaque individu se sente responsable de ses choix.
Changement dans l’industrie
L’industrie de la mode est actuellement loin d’être durable. Les pratiques courantes détruisent l’environnement, exploitent les travailleurs et renforcent les inégalités de genre. Ce modèle n’est pas tenable à long terme.
Les résultats de l’enquête montrent que 84 % des consommateurs estiment que les marques de mode doivent s’attaquer à la pauvreté mondiale, tandis que 85 % pensent qu’elles doivent lutter contre le changement climatique. De plus, 72 % du public souhaitent que les marques améliorent les conditions de vie des femmes qui fabriquent leurs produits, et 80 % souhaitent que les marques divulguent les noms de leurs fabricants.
Pour que l’industrie de la mode devienne plus responsable, elle doit adopter des pratiques transparentes et équitables. Cela signifie non seulement révéler où et comment les vêtements sont fabriqués, mais aussi s’assurer que les travailleurs reçoivent des salaires équitables et travaillent dans des conditions sûres et dignes. De plus, les entreprises doivent intégrer la durabilité environnementale dans leur modèle d’affaires, en utilisant des matériaux écologiques et en réduisant leur empreinte carbone.
Les marques peuvent également jouer un rôle clé en éduquant leurs consommateurs sur les choix durables. Par exemple, elles peuvent proposer des programmes de recyclage de vêtements, des collections fabriquées à partir de matériaux recyclés. Mais aussi plus simplement fournir des informations claires sur les impacts de leurs produits.
Changement politique
Le changement politique est essentiel afin de créer un cadre favorable à une mode responsable. Les gouvernements ont le pouvoir d’établir des réglementations et des incitations qui encouragent ou contraignent les entreprises à adopter des pratiques durables et éthiques.
Selon une enquête, 68 % des consommateurs pensent que les gouvernements doivent jouer un rôle actif pour transformer l’industrie. Trois quarts des répondants estiment que les marques devraient être légalement tenues de protéger l’environnement à chaque étape de la production, et 77 % pensent que les marques doivent respecter les droits de l’homme de toutes les personnes impliquées dans leur chaîne de production.
Pour que ces changements deviennent réalité, les gouvernements doivent mettre en place des lois qui obligent les entreprises à être transparentes et à rendre compte de leurs impacts sociaux et environnementaux.
Cela peut inclure des réglementations sur les pratiques de fabrication, des normes minimales de salaires et de conditions de travail, et des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les déchets.
En outre, les gouvernements peuvent encourager l’innovation dans des pratiques durable en offrant des subventions et des incitations fiscales aux entreprises qui adoptent des technologies écologiques et des modèles d’affaires circulaires. Ils peuvent également promouvoir l’éducation et la sensibilisation à la mode durable à travers des campagnes publiques.
Fashion Revolution Week souligne l’importance d’un changement systémique dans l’industrie de la mode, basé sur trois piliers. Le changement culturel, le changement dans l’industrie ainsi que le changement politique.
Chacun de ces aspects est crucial pour construire une mode plus responsable, durable et équitable.
Un changement culturel nécessite que chaque individu prenne conscience de son impact et adopte des comportements plus responsables. Un changement dans l’industrie exige que les entreprises adoptent des pratiques transparentes et équitables. Enfin, un changement politique est essentiel pour créer un cadre réglementaire qui soutient et encourage ces transformations.
Ensemble, nous pouvons transformer l’industrie de la mode en une force positive pour la planète et les personnes. Cela nécessite une volonté de changer nos habitudes et nos systèmes pour un avenir plus durable et équitable.
Fashion Revolution Week nous rappelle que nous avons tous un rôle à jouer dans cette révolution.
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Janvier : l’heure des bonnes résolutions
Ah, janvier… Ce mois plein de contradictions ! Alors qu’on nous encourage à prendre de bonnes résolutions pour l’année à venir, souvent basées sur la discipline et l’abstinence – adieu alcool, bonjour régime vegan, et fini les heures passées sur les réseaux sociaux -, les soldes, eux, nous incitent à dépenser sans compter.
Les Messages Contradictoires
C’est le mois où l’on nous dit de nous réinventer. Mais cela me dérange vraiment. Les messages marketing nous poussent à perdre du poids alors que les soldes nous incitent à remplir nos armoires. On nous encourage à écrire tous nos objectifs sur un nouveau calendrier et à les mettre en œuvre dès que possible.
Redéfinir le Changement
Et si au lieu de nous dire qu’il est temps de changer, de devenir une nouvelle personne, nous décidions de nous aimer tel(le)s que nous sommes ? Après tout, l’estime de soi est étroitement liée à notre tendance à surconsommer, à différents niveaux. Et si, pour ce mois de janvier, au lieu d’opter pour « une nouvelle année, un nouveau moi », nous choisissions d’avoir pour mantra une phrase positive à notre égard ?
L’Art de Résister aux Soldes
Pour ne pas céder à la tentation des soldes de janvier, j’ai une petite astuce toute simple : je me sers des soldes et refuse catégoriquement que les soldes se servent de moi.
Tri dans le Dressing
Tout d’abord, je fais du tri dans mon dressing. Je me sépare des pièces que je ne porte plus, je donne celles qui peuvent encore servir à quelqu’un d’autre, et je répare les vêtements que j’ai beaucoup portés et qui présentent des signes d’usure. En regardant ce que j’ai déjà, je réalise souvent que j’ai déjà beaucoup de vêtements et que je n’ai réellement besoin de rien.
Achats Réfléchis
Si toutefois, je remarque un besoin réel, j’évite les soldes. Car parfois, les prix barrés ou les promotions peuvent nous faire vaciller et influencer notre besoin initial. J’opte donc pour des achats en dehors des périodes de soldes. Je n’achète que ce dont j’ai vraiment besoin. Si je vais dans un magasin pour acheter une paire de baskets, je ne ressors pas avec une robe à fleurs.
En suivant cette approche, je réalise que je dépense moins, que je consomme de manière plus responsable, et surtout, que je me sens mieux dans ma peau. Janvier, avec ses bonnes résolutions et ses tentations, peut être un mois de renouveau authentique, loin des diktats de la surconsommation.
Ah, janvier… Ce mois plein de contradictions ! Alors qu’on nous encourage à prendre de bonnes résolutions pour l’année à venir, souvent basées sur la discipline et l’abstinence – adieu alcool, bonjour régime vegan, et fini les heures passées sur les réseaux sociaux -, les soldes, eux, nous incitent à dépenser sans compter.
Les messages contradictoires
C’est le mois où l’on nous dit de nous réinventer. Mais cela me dérange vraiment. Les messages marketing nous poussent à perdre du poids alors que les soldes nous incitent à remplir nos armoires. On nous encourage à écrire tous nos objectifs sur un nouveau calendrier et à les mettre en œuvre dès que possible.
Et si au lieu de nous dire qu’il est temps de changer, de devenir une nouvelle personne, nous décidions de nous aimer tel(le)s que nous sommes ? Après tout, l’estime de soi est étroitement liée à notre tendance à surconsommer, à différents niveaux. Et si, pour ce mois de janvier, au lieu d’opter pour « une nouvelle année, un nouveau moi », nous choisissions d’avoir pour mantra une phrase positive à notre égard ?
Résister aux soldes
Les soldes de janvier représentent souvent un défi pour ceux d’entre nous qui cherchent à adopter une approche plus réfléchie et responsable en matière de consommation. L’envie d’acheter de nouveaux vêtements ou gadgets à des prix réduits peut être irrésistible, mais résister à cette tentation est possible avec un peu de préparation et de discipline. Voici quelques stratégies que j’ai développées pour naviguer avec succès à travers les soldes sans succomber à des achats impulsifs et non nécessaires.
Établir une liste de besoins réels
Avant même de mettre un pied dans un magasin ou de parcourir des sites de vente en ligne, il est essentiel d’établir une liste de besoins réels. Cela peut inclure des articles essentiels qui doivent être remplacés, comme des vêtements usés ou des appareils ménagers défectueux. En identifiant clairement ce dont j’ai besoin, je me donne une ligne directrice pour mes achats et je suis moins susceptible de me laisser distraire par des offres alléchantes sur des produits dont je n’ai pas besoin.
Fixer un budget strict
Les soldes peuvent sembler être l’occasion parfaite de faire des économies sur des articles de qualité, mais il est facile de se laisser emporter et de dépenser plus que prévu. Pour éviter cela, je fixe un budget strict avant de commencer à faire des achats. Je détermine combien je suis prêt(e) à dépenser au total, ainsi que le montant maximum que je suis prêt(e) à consacrer à chaque article. En respectant ce budget, je m’assure de ne pas compromettre mes finances à long terme pour des achats impulsifs à court terme.
Faire du tri dans le dressing
Avant de succomber aux soldes, je prends le temps de faire du tri dans mon dressing. Je passe en revue mes vêtements et accessoires existants et je me débarrasse de tout ce que je ne porte plus ou qui ne me convient plus. Cela me permet de mieux visualiser ce qui me manque réellement dans ma garde-robe et de me concentrer sur l’achat d’articles qui complètent mes tenues existantes plutôt que d’encombrer davantage mon espace de rangement avec des pièces superflues.
Privilégier la qualité sur la quantité
L’une des erreurs les plus courantes que l’on commet pendant les soldes est de privilégier la quantité sur la qualité. Les prix réduits peuvent parfois nous inciter à acheter plusieurs articles simplement parce qu’ils sont bon marché, même si leur qualité laisse à désirer. Pour éviter cela, je me concentre sur l’achat d’articles de qualité qui dureront dans le temps plutôt que sur des produits bon marché qui devront être remplacés rapidement. Même si cela signifie dépenser un peu plus à l’achat, cela représente souvent une économie à long terme.
Opter pour des alternatives durables
Enfin, je cherche toujours des alternatives durables aux articles que je souhaite acheter. Cela peut inclure des marques éthiques et écologiques qui utilisent des matériaux durables et des pratiques de fabrication éthiques. En choisissant des produits qui ont un impact moindre sur l’environnement et qui soutiennent des conditions de travail équitables, je peux faire des achats qui correspondent à mes valeurs tout en bénéficiant des réductions des soldes.
En suivant ces stratégies, je suis en mesure de résister aux soldes de janvier tout en restant fidèle à mes objectifs de consommation responsable. Au lieu de succomber à la pression d’acheter pour acheter, je peux prendre des décisions réfléchies et conscientes qui me permettent de mieux gérer mes finances, de réduire mon empreinte écologique et de cultiver un style de vie plus équilibré et éthique.
Achats réfléchis
Si toutefois, je remarque un besoin réel, j’évite les soldes. Car parfois, les prix barrés ou les promotions peuvent nous faire vaciller et influencer notre besoin initial. J’opte donc pour des achats en dehors des périodes de soldes. Je n’achète que ce dont j’ai vraiment besoin. Si je vais dans un magasin pour acheter une paire de baskets, je ne ressors pas avec une robe à fleurs.
En suivant cette approche, je réalise que je dépense moins, que je consomme de manière plus responsable, et surtout, que je me sens mieux dans ma peau. Janvier, avec ses bonnes résolutions et ses tentations, peut être un mois de renouveau authentique, loin des diktats de la surconsommation.
Consultez aussi : 10 conseils pour des soldes plus responsables
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Le réemploi, une nouvelle tendance ?
Dans le domaine culinaire, comme le montre la multitude de plats à base de restes, nombre de cultures prônent depuis des lustres le réemploi. Il suffit de penser à la paella en Espagne, au minestrone en Italie, ou encore au bubble & squeak au Royaume-Uni, à base de légumes frits et de rôti du dimanche. Et parmi toutes les références esthétiques et culturelles autour de nous, nombreuses sont celles qui reposent sur ce même concept.
Souvenez-vous de la dernière fois que vous êtes allé déjeuner ou dîner dans un restaurant branché ; je parie que le recyclage était de rigueur. Car dans les chaînes comme dans les restaurants gastronomiques, vaisselle dépareillée sur des tables fabriquées avec des planches ou cocktails servis dans des pots de confiture sont des pratiques courantes.
Dans le monde trépidant qui est le nôtre, et dans lequel notre culture valorise plus le neuf que le vieux, apprécier ce qui est brut et rapiécé peut parfois être considéré comme une mode passagère et non comme une philosophie de vie. Or le fait que nous nous entourons de choses usées et réparées est important, car cela prouve que nous nous sentons bien dans cet environnement et que nous lui donnons un sens. Partout, le vieux est remis à l’honneur, que ce soit chez soi lorsqu’on opte pour un intérieur « décontracté chic », dans les magasins de nos villes ou dans les vêtements usagés que nous portons, comme les jeans déchirés par exemple (j’y reviendrai plus en détail).
La philosophie japonaise du réemploi
L’un des premiers et des plus illustres antécédents de cette culture du réemploi est la philosophie japonaise née au xive siècle, connue sous le nom de wabi-sabi, wabi signifiant « pauvreté » et sabi « solitude ».
Si les objets appartenant aux classes les plus pauvres y sont glorifiés, le concept repose sur la richesse et l’abondance avec une mise en valeur des imperfections et de la fragilité de chaque objet, reflets d’une différence, non d’une infériorité.
Du wabi-sabi sont nées deux techniques : d’une part le kintsugi, l’art de réparer la vaisselle cassée avec un amalgame à base d’or pour souligner et donner un aspect plus romantique aux cassures, d’autre part le boro, patchwork confectionné avec des chutes de kimonos (les kimonos étaient teintés avec de l’indigo, un colorant onéreux, et de ce fait, malgré leur usure normale, les chutes étaient un bien trop précieux pour être mises au rebut).
Le kintsugi est méthode de réparation des porcelaines ou céramiques brisées au moyen de laque saupoudrée de poudre d’or.
Le terme « kintsugi » signifie littéralement « jointure en or », tandis que « kintsukuroi » se traduit par « réparation en or ». Cette technique repose sur l’idée que les objets réparés deviennent encore plus beaux et précieux grâce à leurs cicatrices dorées. Au-delà de sa fonction utilitaire, le kintsugi est une véritable forme d’art, une célébration de l’imperfection et de la résilience. En réparant les objets brisés avec de l’or, les artisans japonais transforment les accidents. Les fissures en lignes dorées racontent l’histoire de l’objet et de ceux qui l’ont utilisé. Le kintsugi nous rappelle que nos cicatrices ne sont pas des marques de honte. Au contraire, ce sont des témoignages de notre force et de notre capacité à surmonter les épreuves.
Le boro est un art qui incarne l’essence même de la philosophie du réemploi.
Le boro consiste à réparer des vêtements usés en ajoutant des petits morceaux de tissu par-dessus les zones endommagées. Ces morceaux de tissu sont souvent découpés dans d’autres vêtements usagés. Cela permet ainsi de créer un patchwork unique et évocateur.
Ce qui rend le boro si spécial, c’est sa capacité à transformer quelque chose d’ordinaire en quelque chose de sublime. Chaque morceau de tissu ajouté raconte une histoire, évoquant les nombreuses vies et aventures du vêtement. Le boro n’est pas seulement une manière pratique de prolonger la durée de vie des vêtements ; c’est aussi une forme d’expression artistique, une célébration de l’imperfection et de la beauté du temps qui passe.
D’ailleurs, aujourd’hui, le boro est un tissu tendance. En effet, il vous suffit d’aller sur Google pour en comprendre la raison. Le boro ressemble à s’y méprendre à de la toile denim usagée et rapiécée, très tendance.
Le quilting : une tradition qui revient
Le quilting trouve ses racines dans les pratiques artisanales ancestrales, où les femmes se réunissaient pour créer des couvertures chaudes à partir de vieux vêtements et de chutes de tissu. Ces couvertures, souvent composées de morceaux de tissu récupérés, étaient à la fois fonctionnelles et esthétiques, offrant chaleur et confort tout en racontant une histoire à travers leurs motifs et leurs couleurs. Aujourd’hui, le quilting reste une pratique populaire dans de nombreuses cultures à travers le monde. Des amateurs de tout âge et de tout niveau de compétence se lancent dans la création de courtepointes, de coussins, de sacs et d’autres objets décoratifs à partir de vieux vêtements, de draps usés et de chutes de tissu. Cette tradition vivante continue de célébrer la beauté de l’imperfection et de la créativité.
Le quilting offre une opportunité unique de donner une nouvelle vie à des tissus usés et oubliés. Au lieu de jeter ces vieux vêtements ou ces chutes de tissu, les quilters les transforment en œuvres d’art. Chaque morceau de tissu raconte une histoire, évoquant les souvenirs et les expériences de celui qui l’a porté ou utilisé.
Le réemploi, une tendance en essor
Le réemploi prend actuellement une place prépondérante dans l’industrie de la mode. Lors des défilés, on observe de plus en plus la présence du style « recyclé », tandis que sur Internet, les combinaisons de vêtements vifs, éclectiques et colorés captivent l’attention et insufflent un vent de fraîcheur, contrastant avec le minimalisme des tons sombres. Certains créateurs ne voient dans cette esthétique qu’une référence visuelle en phase avec l’air du temps, tandis que pour d’autres, c’est un moyen d’exprimer leur créativité et de mettre en avant des valeurs significatives, telles que la nécessité de ralentir la machine économique ou de s’opposer à la consommation de masse.
Une esthétique porteuse de sens
Cette esthétique peut parfois sembler énigmatique pour la plupart des consommateurs, bien loin du message percutant de certains slogans arborés sur des T-shirts, comme ceux conçus par Katharine Hamnett. Cependant, adopter un vêtement fabriqué à partir d’autres pièces est bien plus qu’une simple mode : c’est une manière de lutter contre le gaspillage tout en exprimant ses convictions.
Face à la production annuelle de plusieurs milliards de vêtements, l’adoption d’une approche axée sur le « prendre soin, porter à nouveau et réparer » apparaît comme la véritable alternative. Opter pour des vêtements recyclés ou soutenir des marques engagées dans le réemploi permet de réduire notre empreinte écologique tout en affirmant notre engagement en faveur d’une mode éthique et responsable.
Alors, la prochaine fois que vous aurez envie de jeter quelque chose de vieux ou de cassé, prenez un moment pour réfléchir à toutes les possibilités qui s’offrent à vous.
En conclusion, le réemploi est une philosophie de vie qui nous invite à reconsidérer notre rapport au monde et aux objets qui nous entourent.
Le réemploi dans le monde de la mode n’est pas uniquement une tendance esthétique, mais également une déclaration de principes. Il témoigne de notre souci pour l’environnement, de notre appréciation de la créativité et de notre refus de céder à une culture de la consommation rapide. En embrassant le réemploi, nous contribuons non seulement à façonner un style unique, mais aussi à œuvrer pour un avenir plus durable et équitable pour tous.
En valorisant ce qui est vieux et rapiécé, nous honorons l’histoire et la tradition, tout en affirmant notre individualité et notre créativité. Alors, la prochaine fois que vous vous retrouvez face à un objet usé ou cassé, ne le jetez pas si vite. Prenez le temps de réfléchir à la manière dont vous pourriez lui donner une seconde vie, et peut-être découvrirez-vous alors toute la richesse cachée dans le réemploi.
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Changer la mode : résister
Dans un monde où la fast-fashion domine, où les vêtements sont souvent considérés comme des biens jetables plutôt que des investissements durables, il est temps de repenser notre relation avec la mode. Loin des tendances éphémères et de la consommation effrénée, il existe un mouvement silencieux mais puissant : la résistance à travers les travaux d’aiguille.
Pendant des siècles, la couture, le raccommodage et les travaux manuels domestiques ont été relégués au statut de corvées féminines. Mais aujourd’hui, ces activités se transforment en une forme d’émancipation et de résistance.
Découvrez comment les travaux d’aiguille deviennent un moyen de réinventer la mode, de défier les normes sociales et de promouvoir une culture de durabilité. Nous découvrirons comment ces pratiques, autrefois considérées comme oppressives, deviennent des sources de fierté et d’autonomisation pour les femmes. Enfin, nous étudierons comment les traditions artisanales du raccommodage peuvent nous apprendre à tisser des liens entre les civilisations et à promouvoir une mode plus inclusive et respectueuse de l’environnement.
Préparez-vous à plonger dans un monde où chaque point est une déclaration, où chaque réparation est une forme de résistance. Bienvenue dans l’univers des travaux d’aiguille : un monde où la mode est réinventée par la force de la résistance.
Les travaux d’aiguille réservés aux femmes
Pourquoi la couture, le raccommodage et autres travaux manuels domestiques ont-ils longtemps été considérés comme des tâches réservées aux femmes? Pendant des siècles, ces activités étaient perçues comme des corvées confinant les femmes dans un monde de tâches domestiques, limitant leurs opportunités et leur rôle dans la société. Face à ces stéréotypes, les femmes des années 60 et 70, celles qui brûlaient leurs soutiens-gorge en signe de protestation, ont voulu se libérer de cette image réductrice.
Aujourd’hui, nous avons l’occasion de redonner ses lettres de noblesse à cet artisanat ancien. Et si ce qui était autrefois vu comme une oppression devenait une opportunité? Dans notre société patriarcale, où la discrimination sexuelle persiste, la couture peut devenir un langage silencieux mais puissant. Nous pouvons revendiquer ce patrimoine et utiliser les travaux d’aiguille pour exprimer nos points de vue.
Des artistes femmes comme Maria Lai, Dayanita Singh et Louise Bourgeois ont exploré la relation entre les femmes et les travaux d’aiguille. Leur œuvre montre comment la couture, avec ses gestes répétitifs, peut être à la fois une tâche ingrate et une forme d’éveil spirituel profond. Plus récemment, des mouvements comme le craftivisme ont redéfini ce langage silencieux pour qu’il soit entendu.
Pour comprendre cela, il faut raconter une nouvelle histoire, celle d’émancipation et de solidarité, de soutien mutuel pour défendre une cause commune. Nous devons transformer les stigmates associés à la couture. Pourquoi ne pas redonner vie aux nécessaires à couture avec des designs modernes et attractifs? Un porte-épingles, des ciseaux rigolos, des dés à coudre peuvent être revisités pour devenir des objets de fierté.
Et pour toutes les personnes non manuelles
Nous devons aussi penser à celles et ceux qui ne sont pas à l’aise avec les travaux manuels. Tout le monde n’a pas la prédisposition ou le temps pour ces activités. Il faut donc promouvoir un système où réparer et raccommoder deviennent des services accessibles et valorisés dans nos communautés.
Voici quelques idées pour encourager cette culture de la réparation :
- Faites appel aux couturiers et couturières de votre quartier. Ils possèdent le savoir-faire nécessaire pour redonner vie à vos vêtements.
- Retournez les articles endommagés aux fabricants. Exigez qu’ils les réparent correctement pour montrer votre mécontentement et encourager des pratiques plus durables.
- Sollicitez votre municipalité. Proposez de transformer les boutiques abandonnées en ateliers de réparation pour redonner vie à ces espaces.
Si cela vous semble insurmontable, pas de panique! Il existe des moyens simples pour prolonger la durée de vie de vos vêtements grâce à des compétences manuelles et à la technologie moderne. Tout au long de ce blog, vous découvrirez comment agir à la fois individuellement et collectivement pour un impact durable.
Votre nécessaire à couture
Créer son propre nécessaire à couture peut être un vrai plaisir. Personnellement, j’en ai plusieurs, chacun ayant une fonction spécifique. Par exemple, j’ai un nécessaire à couture spécial voyage, fabriqué à partir d’une ancienne trousse de toilette.
Voici ce qu’il contient :
- Une petite paire de ciseaux
- Des aiguilles et des épingles
- Du fil de différentes couleurs
- Un dé à coudre
- Un découd-vite
Les nécessaires à couture que je garde chez moi sont aussi fabriqués avec des objets recyclés. Par exemple, j’ai une trousse à couture en Liberty offerte par une amie, hyper pratique. J’ai aussi des boîtes pour ranger des accessoires spécifiques : pour raccommoder, embellir ou coudre de grandes pièces.
Tisser les liens entre toutes les civilisations
Le raccommodage et le mode de pensée circulaire sont des concepts anciens, présents dans toutes les civilisations. Réparer ce que nous possédons est une pratique universelle, et cela peut nous offrir la diversité culturelle qui manque souvent à la mode d’aujourd’hui.
On entend souvent dire que l’Occident domine l’industrie de la mode, avec des standards esthétiques considérés comme les meilleurs. Mais en matière de raccommodage, toutes les cultures ont leurs propres méthodes et savoir-faire. Les techniques de réparation varient d’une région à l’autre, offrant une richesse et une diversité incroyables.
Chaque culture apporte sa propre touche unique aux techniques de raccommodage. Par exemple, le boro japonais, qui utilise des morceaux de tissu pour créer des motifs uniques, ou le kantha indien, qui utilise des fils colorés pour renforcer et embellir les textiles. En apprenant les uns des autres, nous pouvons enrichir notre propre pratique du raccommodage et promouvoir une mode plus durable et inclusive.
Une nouvelle perspective, vers une mode plus durable et solidaire
Il est temps de changer notre perspective sur les travaux d’aiguille et la couture. Ce qui était autrefois vu comme une oppression peut devenir une source d’émancipation et de fierté. En redécouvrant et en valorisant ces compétences, nous pouvons résister à la culture du jetable et promouvoir une mode plus durable et solidaire.
Nous devons également inclure toutes les personnes, même celles qui ne sont pas manuelles, en promouvant des services de réparation accessibles et valorisés. En regardant au-delà de nos propres frontières, nous pouvons apprendre des techniques de raccommodage de différentes cultures, enrichissant ainsi notre propre pratique.
Alors, sortez vos aiguilles et votre fil, et commencez à raccommoder! Non seulement vous prolongerez la vie de vos vêtements, mais vous participerez aussi à une démarche de résistance et de solidarité, redonnant ses lettres de noblesse à un savoir-faire ancestral.
Consultez aussi :
Des vêtements qui racontent une histoire
Différentes techniques de raccommodage
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Pourquoi raccommoder un vêtement?
Raccommoder un vêtement, c’est bien plus que réparer un simple accroc. C’est un acte qui va au-delà de la simple maintenance textile. Dans cet article, nous allons explorer les raisons pour lesquelles il est important de raccommoder nos vêtements, les implications éthiques qui en découlent, ainsi que les impacts environnementaux et sociaux de nos choix de consommation.
L’importance de la réparation textile
Retour à l’essentiel
Dans une société obsédée par la consommation et le renouvellement constant, raccommoder un vêtement nous rappelle l’importance de prendre soin de nos biens. C’est un retour à des gestes simples et oubliés, mais qui ont un impact significatif sur notre rapport aux objets et à la durabilité.
Un geste éthique
Raccommoder un vêtement n’est pas seulement un acte pratique, c’est aussi un choix éthique. En optant pour la réparation plutôt que le remplacement, nous refusons de contribuer à une culture de la surconsommation et du gaspillage. C’est une manière de défier un système économique qui privilégie la quantité au détriment de la qualité.
Les implications de nos choix de consommation
L’impact environnemental
Chaque vêtement jeté contribue à l’accumulation de déchets textiles ainsi qu’à la pollution de notre environnement. En prolongeant la durée de vie de nos vêtements par la réparation, nous réduisons notre empreinte écologique et nous contribuons également à la préservation des ressources naturelles.
Le respect des travailleurs
La fast fashion repose souvent sur des pratiques d’exploitation dans l’industrie textile. En choisissant de réparer nos vêtements plutôt que d’en acheter de nouveaux, nous refusons de soutenir un système qui exploite les travailleurs et ne respecte pas leurs droits fondamentaux.
La réparation comme acte de résistance
Un choix conscient
Raccommoder un vêtement est un acte de résistance contre la culture de l’obsolescence programmée et de la surconsommation. C’est affirmer notre volonté de privilégier la qualité sur la quantité, et de soutenir des modes de production plus durables et équitables.
Une manière de personnaliser nos vêtements
En raccommodant nos vêtements, nous leur donnons une seconde vie et les rendons uniques. C’est une occasion de laisser libre cours à notre créativité et de personnaliser nos tenues selon nos goûts et notre style.
Raccommoder nos vêtements et changer notre façon de consommer
Défier le statu quo
En optant pour la réparation plutôt que le remplacement, nous défions le système économico-social qui favorise la surconsommation et le gaspillage. Réparer un produit destiné à être jeté démontre notre refus de cautionner un modèle fondé sur la quantité au détriment de la qualité. C’est remettre en question notre façon de vivre et changer nos habitudes afin de minimiser notre impact sur la planète.
Réduire notre empreinte carbone
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : doubler la durée de vie de nos vêtements, même de seulement deux ans au lieu d’un, diminue de 24 % leur empreinte carbone. En prolongeant la vie de nos vêtements par la réparation, nous contribuons ainsi activement à la lutte contre le changement climatique et à la préservation de l’environnement.
Raccommoder nos vêtements & soutenir les professionnels locaux
Encourager d’autres systèmes économiques
Faire réparer la fermeture éclair de notre vêtement par un professionnel local, c’est soutenir d’autres systèmes économiques. C’est privilégier le savoir-faire artisanal et la proximité plutôt que la production de masse à bas coût. En faisant appel à des professionnels à proximité de chez nous, nous participons à dynamiser notre économie locale et à renforcer les liens au sein de notre communauté.
Valoriser le travail artisanal
Faire réparer notre fermeture éclair par exemple c’est reconnaître et valoriser son travail. C’est aussi entrer en relation avec quelqu’un de notre communauté, et établir un véritable échange. Cela contribue aussi à maintenir l’artisanat traditionnel.
Privilégier la qualité sur la quantité
Une expérience enrichissante
Changer une fermeture éclair défectueuse pour une autre choisie est une expérience plus gratifiante que l’achat impulsif d’un vêtement neuf bon marché. Cela permet également d’apprécier le travail bien fait, plutôt que la satisfaction éphémère d’une acquisition rapide non réfléchie.
Changer notre façon de consommer n’est pas seulement une question de réparation de vêtements, c’est un véritable changement de mentalité. En optant pour la réparation plutôt que le remplacement, nous envoyons un message fort à l’industrie de la mode. Nous voulons mieux, pas plus. En soutenant les professionnels locaux, en valorisant le travail artisanal et en privilégiant la qualité sur la quantité, nous contribuons à créer un avenir où la durabilité et la responsabilité sociale sont au cœur de nos choix de consommation.
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Semaine de la Fashion Revolution
La semaine de la Fashion Revolution est une période de réflexion, de sensibilisation et d’action. Depuis sa création en 2014, ce mouvement n’a cessé de croître. D’année en année des centaines de milliers de personnes s’engagent à travers le monde. Pour moi, cette initiative que j’ai cofondée représente la plus grande réussite de ma carrière professionnelle. Chaque année, la semaine du 24 avril est marquée par des événements et des actions visant à transformer l’industrie de la mode. Cette semaine a été choisie suite à la mémoire des victimes de l’effondrement du Rana Plaza. en exigeant plus de transparence ainsi que plus de justice dans la chaîne d’approvisionnement de la mode.
La Fashion Revolution Week est née d’une tragédie : l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh le 24 avril 2013, qui a tué plus de 1 100 travailleurs de l’habillement et blessé des milliers d’autres. Cette catastrophe a révélé les conditions de travail inhumaines et dangereuses dans lesquelles sont fabriqués les vêtements que nous portons. C’était un appel à l’action, une prise de conscience brutale de la réalité derrière nos garde-robes.
La force d’un hashtag
Depuis le début du mouvement, des milliers de personnes ont utilisé le hashtag #WhoMadeMyClothes afin de demander plus de transparence. Certaines marques ont ensuite répondu en partageant des informations sur leurs installations et les personnes qui fabriquent leurs vêtements. Parallèlement, des travailleurs de l’habillement, des artisans, ainsi que des producteurs ont utilisé le hashtag #IMadeYourClothes.
Pourquoi la transparence est essentielle
La transparence dans la chaîne d’approvisionnement de la mode est cruciale afin de garantir que les droits des travailleurs soient respectés et que les conditions de travail soient sûres et justes.
En posant des questions comme « Qui a confectionné mes vêtements ? » et « De quoi sont composés mes vêtements ? », nous pouvons commencer ainsi à comprendre l’impact de nos choix vestimentaires.
Réclamer des conditions de travail juste
En demandant « Qui a confectionné mes vêtements ? », nous exigeons des réponses de la part des marques sur les conditions de travail dans leurs usines. Les violations des droits de l’homme, l’inégalité des sexes et la dégradation de l’environnement sont monnaie courante dans l’industrie de la mode. Les vêtements sont parfois produits dans des conditions proches de l’esclavage moderne, avec notamment du harcèlement sexuel, de la discrimination et de la violence sexiste contre les femmes, qui représentent 80 % de la main-d’œuvre mondiale.
Comprendre les matériaux et leur impact
En nous interrogeant sur la composition de nos vêtements, nous pouvons aussi faire des choix plus éclairés. Par exemple, la production de viscose entraîne la destruction de plus de 150 millions d’arbres chaque année, souvent issus des forêts primaires en voie de disparition. Une meilleure compréhension des matériaux utilisés peut nous aider à faire de meilleurs choix, ainsi qu’à réduire notre empreinte écologique.
La semaine de la Fashion Revolution en action
Chaque année, la semaine de la Fashion Revolution marque des milliers d’événements à travers le monde. On organise à cet occasion des ateliers de couture, des conférences, des projections de films et des campagnes sur les réseaux sociaux pour sensibiliser et mobiliser. Ces événements offrent une plateforme pour discuter des problèmes systémiques de l’industrie de la mode et proposer des solutions concrètes.
Unir nos forces pour le changement
L’un des aspects les plus puissants de la Fashion Revolution Week est l’action collective. Il est souvent difficile, en tant qu’individu, de faire changer les choses. Mais nous pouvons exercer une pression sur les marques et gouvernements pour qu’ils adoptent des pratiques plus durables. L’union fait la force, et ensemble, nous pouvons transformer l’industrie de la mode.
Partager les histoires derrière nos vêtements
Nos vêtements racontent des histoires. Chaque pièce a une histoire unique, des mains qui l’ont fabriquée aux matériaux utilisés. En partageant ces histoires, nous humanisons l’industrie de la mode et créons des liens plus profonds avec les vêtements que nous portons. Je suis persuadée que les vêtements, comme les journaux intimes, racontent des histoires. Alors, partageons ces histoires avec nos amis, nos followers et toutes les personnes qui, comme nous, sont impatientes de voir des changements.
Malgré les progrès réalisés grâce à la Fashion Revolution Week, de nombreux défis persistent dans l’industrie de la mode.
Les violations des droits de l’homme, l’inégalité des sexes et la dégradation de l’environnement restent des problèmes endémiques. Les vêtements figurent parmi les articles les plus à risque d’être produits par l’esclavage moderne. De plus, la production mondiale de textiles contribue de manière significative au changement climatique.
L’impact environnemental
Chaque année, nous émettons 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre en produisant des textiles et abattons plus de 150 millions d’arbres pour fabriquer de la viscose. Nous produisons 53 millions de tonnes de fibres pour confectionner des vêtements, dont 73 % sont ensuite incinérés ou enfouis. Ces chiffres sont alarmants et montrent l’urgence d’agir pour rendre l’industrie de la mode plus durable.
Les Droits des Travailleurs
Les conditions de travail dans l’industrie de la mode sont souvent déplorables. Le harcèlement sexuel, la discrimination et la violence sexiste à l’égard des femmes sont courants. Les entreprises exploitent souvent les femmes, qui représentent 80 % de la main-d’œuvre mondiale dans l’industrie de l’habillement, en les payant moins que les hommes. Il est crucial de continuer à lutter pour des conditions de travail équitables et le respect des droits des travailleurs.
Cette semaine est une opportunité de réfléchir à ces défis et de proposer des solutions pour un avenir plus juste et durable. En demandant plus de transparence, en soutenant des pratiques éthiques et en partageant les histoires de nos vêtements, nous pouvons tous contribuer à transformer l’industrie de la mode.
Agir maintenant
Il est temps de prendre des mesures concrètes. Engageons-nous à acheter de manière plus consciente, à soutenir des marques éthiques et à exiger plus de transparence. Participons activement à la semaine de la Fashion Revolution en organisant ou en participant à des événements, en utilisant les hashtags #WhoMadeMyClothes et #IMadeYourClothes, et en éduquant notre entourage sur l’importance de ces questions.
La Fashion Revolution Week n’est pas seulement une semaine de réflexion, c’est aussi une semaine d’action. En nous unissant, nous pouvons créer un mouvement puissant pour un changement positif. Il est essentiel de continuer à sensibiliser et à inspirer d’autres personnes à se joindre à nous dans cette lutte pour une industrie de la mode plus éthique.
La semaine de la Fashion Revolution est une période de réflexion, de sensibilisation et d’action.
En honorant la mémoire des victimes du Rana Plaza et en exigeant plus de transparence et de justice dans l’industrie de la mode, nous pouvons tous contribuer à créer un avenir plus juste ainsi que plus durable. Chaque petit geste compte, et ensemble, nous pouvons faire une grande différence. Alors, rejoignez-nous dans cette révolution et aidons à transformer l’industrie de la mode pour le mieux.
Afin d’obtenir plus d’informations sur la semaine de la Fashion Revolution, rendez-vous sur www.fashionrevolution.org (en anglais). Mais aussi sur la page Facebook : Fashion Revolution France, et sur Instagram : @fash_rev_france. Ensemble, nous pouvons créer un changement durable dans l’industrie de la mode.
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Réapprendre à raccommoder et réparer nos vêtements
Salut à tous ! Aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui peut paraître un peu démodé mais qui est, en réalité, plus pertinent que jamais : raccommoder et réparer nos vêtements. Ça peut sembler anodin, mais vous allez voir que c’est une pratique qui porte en elle des enjeux écologiques, économiques et même philosophiques. Alors, mettez-vous à l’aise, prenez une tasse de thé, et plongeons ensemble dans ce voyage vers une consommation plus responsable.
Le courage du changement
Il faut toujours un certain courage pour mettre en place des changements. Modifier ses habitudes est souvent perturbant, mais nécessaire, surtout quand il s’agit de faire face à des menaces globales comme le réchauffement climatique. Il est urgent d’adapter notre comportement pour aller vers une société moins polluante. Ce livre, et cet article, visent à vous inciter à adopter de nouvelles habitudes, à utiliser la technologie moderne pour mieux consommer et à revoir vos comportements actuels.
Adopter ces nouvelles habitudes ne signifie pas renoncer à tout ce qui vous fait plaisir. Il s’agit plutôt de trouver un équilibre, de réfléchir à ce que vous achetez et de commencer à entretenir et à réparer ce que vous possédez déjà. Réparer soi-même ses vêtements peut être une activité agréable et gratifiante. C’est aussi un acte de liberté d’esprit, une manière de se libérer des chaînes de la consommation frénétique.
L’Histoire du raccommodage
Dès que les hommes ont appris à tisser, ils ont aussi appris à repriser.
La maîtrise de l’art de confectionner des vêtements s’est accompagnée de la technique du raccommodage pour prolonger la vie des tissus. Notre imagination a toujours été mise à contribution pour trouver des moyens de prolonger la durée de vie des vêtements, que ce soit en les retournant ou en utilisant des matériaux résistants comme le nylon et le polyester.
La relation entre l’art et l’artisanat est fascinante.
Lorsqu’un objet usé reprend vie sous une autre forme, il y a une véritable symbiose entre l’objet et son propriétaire. Mais comment avons-nous pu nous éloigner à ce point de cette pratique intuitive de réparation ?
Pourquoi avons-nous succombé à la culture du neuf, qui nous dit que le bonheur réside dans l’achat constant de nouvelles choses ?
‘une des principales raisons pour lesquelles nous avons succombé à la culture du neuf est l’influence omniprésente de la publicité et du marketing. Les entreprises dépensent des milliards chaque année pour nous convaincre que nous avons besoin de leurs produits pour être heureux. Elles utilisent des images glamour, des slogans accrocheurs et des célébrités pour associer leurs produits à la réussite, au bonheur et à la satisfaction personnelle.
La publicité ne vend pas seulement des produits ; elle vend des rêves. Elle crée une envie constante de nouveauté et de perfection. Chaque nouvelle collection de vêtements, chaque gadget technologique flambant neuf est présenté comme le dernier must-have, quelque chose qui va améliorer notre vie de manière significative.
La société de consommation : une course sans fin
La société moderne est construite sur le modèle de la consommation. Nous sommes encouragés à acheter, utiliser et jeter à un rythme effréné. Ce modèle économique repose sur la production constante de biens et sur l’idée que le progrès est mesuré par la croissance économique. Acheter de nouvelles choses est devenu un acte presque automatique, une norme sociale.
Cette culture de la consommation crée une pression pour posséder les dernières nouveautés, que ce soit en termes de mode, de technologie ou de tout autre domaine. Posséder les derniers produits est souvent perçu comme un signe de statut social et de réussite. C’est ainsi que nous nous retrouvons piégés dans une spirale où nous pensons que plus nous achetons, plus nous serons heureux.
L’obsolescence programmée
Un autre facteur qui alimente la culture du neuf est l’obsolescence programmée. De nombreux produits sont conçus pour avoir une durée de vie limitée, obligeant les consommateurs à les remplacer régulièrement. Les fabricants réduisent la qualité ou rendent les réparations difficiles et coûteuses pour pousser les consommateurs à acheter de nouveaux produits.
Cette pratique est particulièrement courante dans l’industrie de la mode avec des tendances qui changent rapidement, mais elle touche aussi les appareils électroniques et bien d’autres produits. L’obsolescence programmée renforce l’idée que le neuf est toujours mieux et que la réparation ou la réutilisation est dépassée.
Consultez aussi : Le piège de l’obsolescence programmée
Le plaisir de l’achat : une satisfaction éphémère
Acheter de nouvelles choses procure une satisfaction immédiate. C’est ce qu’on appelle la « thérapie par le shopping ». Acquérir un nouvel objet peut déclencher une sensation de plaisir et d’excitation. Cependant, cette satisfaction est souvent de courte durée. Très vite, le nouvel achat devient banal, et nous ressentons le besoin de chercher une nouvelle dose de plaisir en achetant autre chose.
Ce cycle de satisfaction éphémère nous pousse à consommer encore et encore. Nous nous habituons à ce mode de gratification instantanée, oubliant que le bonheur durable vient souvent de choses plus simples et plus profondes.
L’érosion des compétences de réparation
Autrefois, savoir réparer ses biens était une compétence courante et valorisée. Aujourd’hui, cette capacité a presque disparu. Les générations actuelles ont moins appris à réparer et à entretenir leurs objets, préférant souvent acheter du neuf plutôt que de réparer l’ancien. Cette perte de savoir-faire contribue à la culture du jetable.
Ne plus savoir réparer signifie aussi que nous perdons le lien avec les objets que nous possédons. Nous ne les considérons plus comme des choses précieuses à chérir et à entretenir, mais comme des articles jetables et facilement remplaçables.
Réapprendre à aimer nos vêtements
Stocker des vêtements bon marché encombre nos armoires et ne procure pas de satisfaction personnelle durable. La majorité des vêtements aujourd’hui sont bon marché parce qu’ils sont fabriqués à bas prix, en série. Cela ne génère ni respect ni amour pour les choses que nous possédons. Pourtant, les vêtements sont plus que de simples objets. Ils nous protègent, reflètent notre identité, et tissent des liens avec nos souvenirs.
Les expressions linguistiques et les métaphores utilisées dans le monde entier montrent ce lien intime avec les tissus. On parle de « tisser des liens », de « suivre le fil de ses idées », de « détricoter un plan ». Nos vêtements sont notre seconde peau, et les histoires qu’ils racontent sont précieuses.
Les bienfaits de raccommodage
Reprendre la pratique du raccommodage, c’est renouer avec un savoir-faire qui a presque disparu en une ou deux générations. Ne plus savoir raccommoder a des conséquences lourdes : cela revient à signer l’arrêt de mort de certains vêtements. À l’inverse, recycler un vêtement, c’est prolonger sa vie, c’est ralentir la mode effrénée, c’est donner un sens et une histoire à ce que nous portons.
Raccommoder un vêtement, c’est aussi une forme de résilience. C’est refuser la culture du jetable, c’est affirmer que tout ne se résume pas à l’achat du neuf. Chaque couture, chaque réparation raconte une histoire. Comment cet accroc est-il apparu ? Chaque pièce réparée devient un album de souvenirs cousus ensemble.
Voici quelques étapes simples pour commencer à raccommoder et réparer vos vêtements :
- Prenez le temps d’apprendre à raccommoder : Il existe de nombreuses ressources en ligne pour apprendre les bases de la couture. Des vidéos YouTube aux blogs spécialisés, les options sont nombreuses et accessibles.
- Équipez-vous : Un kit de couture de base ne coûte pas cher. Aiguille, fil, ciseaux, et quelques boutons de rechange, c’est tout ce dont vous avez besoin pour commencer.
- Commencez petit : Ne vous lancez pas tout de suite dans des réparations compliquées. Commencez par recoudre un bouton, ou à raccommoder une petite déchirure. Vous gagnerez en confiance avec chaque succès.
- Soyez créatif : La réparation ne doit pas être ennuyeuse. Jouez avec les couleurs de fil, ajoutez des patchs, transformez vos réparations en éléments de style uniques.
- Partagez et apprenez : Rejoignez des groupes ou des ateliers de couture. Partager vos réussites et vos échecs avec d’autres peut être très enrichissant et motivant.
Les applications au service de la réparation
La technologie moderne peut nous aider à mieux consommer. Des applications existent pour vous guider dans vos projets de réparation, pour trouver des tutoriels adaptés, ou même pour localiser des couturiers professionnels près de chez vous en cas de besoin. Utiliser ces outils peut rendre la transition vers des habitudes plus durables plus facile et plus amusante.
Réparer vos vêtements, c’est un geste fort pour la planète. Cela réduit les déchets textiles, l’une des principales sources de pollution dans le monde. C’est aussi un acte économique. En prolongeant la vie de vos vêtements, vous faites des économies sur le long terme. C’est un petit geste qui, multiplié par des millions de personnes, peut avoir un grand impact.
Réapprendre à raccommoder et à réparer nos vêtements : vers une consommation responsable
Réapprendre à raccommoder et à réparer nos vêtements, c’est une démarche qui nous reconnecte à l’essentiel, qui nous fait prendre conscience de la valeur des choses, et qui nous pousse à agir de manière plus responsable. Ce n’est pas une question de renoncer à la joie d’acheter de nouveaux vêtements, mais de trouver un équilibre, de réfléchir avant d’agir, et d’adopter des comportements plus durables.
Alors, pourquoi ne pas commencer à raccommoder dès aujourd’hui ? Prenez cette chemise avec le bouton manquant, ce pantalon avec une déchirure, et donnez-leur une nouvelle vie. Vous verrez, non seulement vous économiserez de l’argent, mais vous ressentirez aussi une immense satisfaction à avoir accompli quelque chose de vos propres mains.
Allez, à vos aiguilles ! Transformons ensemble nos habitudes pour un futur plus vert et plus conscient.
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Une réflexion sur la fast fashion
Au début de mon cheminement vers une consommation de mode et de vêtement plus responsable, j’ai souvent été critique envers la fast fashion, allant parfois jusqu’à prôner le boycott. Mais au fil des années, mes opinions se sont nuancées. Il est essentiel de comprendre que les vêtements à la mode doivent être accessibles à la majorité de la population mondiale. La fast fashion permet à chacun d’habiller sa famille et offre également des emplois à de nombreuses personnes dans le monde, leur permettant ainsi de subvenir à leurs besoins.
Cependant, il est temps de reconnaître que le modèle économique actuel de l’industrie du textile repose largement sur l’exploitation et la vulnérabilité des travailleurs, en particulier dans les pays en développement. Cette prise de conscience m’a poussé à reconsidérer ma position et à rechercher des solutions plus équitables.
Vers un nouvel équilibre : Repenser la fast fashion
Nous avons besoin d’un système économique qui permette à la fast fashion – même si elle est devenue incontrôlable – de trouver un nouvel équilibre. Nous voulons des vêtements abordables, mais nous voulons aussi qu’ils soient fabriqués dans des conditions dignes et respectueuses de l’environnement. Il est impératif de garantir des conditions de travail sûres et des salaires décents pour tous les travailleurs de l’industrie textile.
Le pouvoir du consommateur : influencer positivement l’industrie de la fast fashion
Il est également crucial de reconnaître le pouvoir que nous, en tant que consommateurs, avons sur l’industrie de la mode. Nos choix ont un impact sur les pratiques des entreprises. En privilégiant les marques qui valorisent la durabilité, l’éthique et la transparence, nous pouvons encourager un changement positif dans l’industrie.
Accessibilité de la mode durable
Cependant, je suis consciente que la transition vers une mode plus durable n’est pas facile pour tout le monde. Les vêtements durables sont souvent plus coûteux, ce qui peut rendre difficile leur accessibilité pour de nombreuses personnes à faible revenu. C’est pourquoi il est important que les gouvernements et les entreprises travaillent ensemble pour rendre la mode éthique et durable plus accessible à tous.
En fin de compte, il est temps de repenser notre relation avec la mode. Plutôt que de céder aux tendances éphémères de la fast fashion, nous devrions privilégier la qualité sur la quantité, investir dans des pièces intemporelles et soutenir les marques qui partagent nos valeurs éthiques.
Engagement pour le changement : Responsabilité du consommateur
En tant que consommatrice, je m’engage à continuer à faire des choix éclairés et responsables en matière de mode. Je continuerai à soutenir les marques qui prennent des mesures pour améliorer leurs pratiques environnementales et sociales, tout en continuant à faire pression sur celles qui ne le font pas.
En conclusion, bien que la fast fashion puisse avoir ses avantages, il est temps de repenser son modèle économique pour garantir un avenir plus juste et plus durable pour l’industrie de la mode et pour les personnes qui y travaillent. En tant que consommateurs, nous avons le pouvoir de créer un changement positif en faisant des choix conscients et en exigeant des normes plus élevées de la part des marques que nous soutenons.
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Coudre un bouton : une activité pleine de charme
Salut à tous ! Aujourd’hui, on va parler de quelque chose qui semble tout bête, mais qui peut vraiment changer la vie de nos vêtements : coudre un bouton. Oui, oui, coudre un bouton ! Vous allez voir, ce n’est pas sorcier. Vous trouverez des tonnes de tutoriels sur le Net, mais ici, je vais vous donner les bases et quelques astuces pour rendre cette tâche aussi agréable que possible.
Les boutons : bien plus que de simples attaches
D’abord, parlons un peu des boutons. Ils ne servent pas seulement à fermer nos chemises ou nos vestes. Les boutons peuvent transformer un vêtement banal en une pièce unique et personnalisée. Choisir les bons boutons peut donner une nouvelle vie à un chemisier bon marché et le rendre vraiment chic et original.
Personnellement, je trouve que coudre un bouton est extrêmement reposant. C’est un moment où l’on peut se concentrer sur une petite tâche précise et oublier tout le reste. Mais si ça vous énerve, pas de souci ! Vous pouvez toujours confier cette tâche à un couturier ou une couturière. Il y a des pros qui font ça très bien et rapidement.
Où trouver des boutons sympas ?
Si vous êtes comme moi et que vous aimez chiner, les brocantes et les vide-greniers sont des endroits parfaits pour trouver des boutons originaux et à petit prix. Vous y dénicherez peut-être des boutons vintage qui donneront un charme fou à vos vêtements. Sinon, Internet est une mine d’or. Il suffit de surfer sur Google pour trouver des tonnes de boutons de toutes formes et de toutes couleurs. Et, à moins que vous ne cherchiez des boutons de collection ultra rares, vous n’aurez pas besoin de dépenser des fortunes.
Coudre un bouton : les étapes de base
Maintenant, entrons dans le vif du sujet : comment coudre un bouton. Voici un guide simple pour vous aider à maîtriser cette technique.
Choisir le bon fil et l’aiguille
- Pour commencer, choisissez un fil qui soit assez solide. Un fil de polyester est souvent un bon choix. Assurez-vous que la couleur du fil se marie bien avec le bouton et le tissu.
- Prenez une aiguille fine mais suffisamment robuste pour traverser le tissu sans se casser.
Préparer le fil
- Coupez un morceau de fil d’environ 30 à 40 cm. Trop court, vous serez embêté. Trop long, le fil risque de s’emmêler.
- Enfilez l’aiguille et faites un nœud à l’extrémité du fil.
Positionner le bouton
- Placez le bouton à l’endroit où il doit être cousu. Vous pouvez marquer cet endroit avec une craie de tailleur ou un petit point de stylo effaçable.
Commencer la couture
- Passez l’aiguille de l’envers du tissu vers l’endroit, juste à côté de l’endroit où vous voulez que le bouton soit. Tirez le fil jusqu’à ce que le nœud bloque.
- Passez l’aiguille à travers un des trous du bouton (s’il en a quatre, commencez par n’importe lequel).
Fixer le bouton
- Repassez l’aiguille à travers le tissu, du côté visible vers l’envers. Continuez de cette manière, en passant l’aiguille à travers les trous du bouton et le tissu, jusqu’à ce que le bouton soit bien fixé. Généralement, quatre ou cinq passages suffisent.
- Si le bouton a quatre trous, formez une croix ou une barre en fonction de votre préférence esthétique.
Terminer la couture
- Une fois que le bouton est bien fixé, passez l’aiguille à l’arrière du tissu et faites plusieurs nœuds pour sécuriser le fil.
- Coupez l’excès de fil.
Quelques astuces pour une couture parfaite
- Utiliser un cure-dent : Pour éviter que le bouton ne soit trop serré contre le tissu, vous pouvez utiliser un cure-dent. Placez-le entre le bouton et le tissu pendant que vous cousez. Une fois le bouton bien fixé, retirez le cure-dent et enroulez le fil plusieurs fois autour des points de couture sous le bouton avant de faire le nœud final.
- Renforcer les boutons souvent utilisés : Pour les boutons qui subissent beaucoup de tension, comme ceux des pantalons ou des manteaux, utilisez un fil plus épais ou doublez le fil pour plus de solidité.
- Tester la solidité : Une fois le bouton cousu, tirez légèrement dessus pour vous assurer qu’il est bien fixé. Si ça bouge, refaites quelques passages de fil.
Quand et pourquoi remplacer un bouton ?
Il arrive parfois qu’un bouton se casse ou se détache. Pas de panique, ça arrive aux meilleurs d’entre nous. C’est aussi l’occasion de donner un coup de neuf à un vieux vêtement. Changer tous les boutons peut transformer une pièce que vous ne portiez plus en votre nouvelle pièce préférée.
De plus, remplacer des boutons standard par des boutons originaux est une façon simple et économique de personnaliser vos vêtements. Vous pouvez choisir des boutons en fonction de la saison, de votre humeur ou même de vos centres d’intérêt. Des boutons en forme de fleur pour le printemps, des boutons en bois pour une touche rustique, ou des boutons colorés pour égayer une tenue un peu terne.
L’impact écologique de la couture de boutons
Coudre des boutons peut sembler anodin, mais cela a aussi un impact écologique. Réparer plutôt que de jeter est un geste important pour notre planète. En remplaçant un bouton au lieu de se débarrasser d’un vêtement, vous contribuez à réduire les déchets textiles. De plus, chiner des boutons dans les brocantes ou les vide-greniers encourage le recyclage et la réutilisation d’objets anciens.
Quelques anecdotes et histoires de boutons
Savez-vous que les boutons ont une histoire fascinante ? Ils sont utilisés depuis l’Antiquité. À l’époque romaine, ils étaient souvent décoratifs plutôt que fonctionnels. Au Moyen Âge, les boutons devenaient des signes de richesse et de statut social. Les matériaux utilisés pour fabriquer les boutons allaient de l’os et du bois aux métaux précieux et aux pierres fines.
Les boutons ont aussi joué un rôle dans l’histoire militaire. Les uniformes des soldats avaient souvent des boutons distinctifs qui permettaient d’identifier leur régiment. En temps de guerre, des boutons en plastique ou en bois remplaçaient souvent les boutons en métal pour des raisons de coût et de disponibilité.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que ce petit guide vous a donné envie de coudre vos propres boutons et de redonner vie à vos vêtements. Coudre un bouton est une compétence simple mais précieuse. Cela peut être un moment de détente, une façon d’exercer votre créativité et un geste écologique.
La prochaine fois que vous verrez un bouton manquant ou cassé, ne vous découragez pas. Prenez votre aiguille et votre fil, et lancez-vous !
Vous verrez, c’est plus facile que ça en a l’air, et le résultat en vaut vraiment la peine. À vos aiguilles !
Consultez aussi : Pourquoi raccommoder un vêtement?
Faire un ourlet simple : mode d’emploi
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Production de vêtements : comment en est-on arrivé là
L’industrie de la mode a connu une évolution spectaculaire au cours des dernières décennies. En seulement quelques années, la production de vêtements artisanale et locale est devenu une industrie dominée par la fast fashion. Cette transformation a rendu les vêtements à la mode plus accessibles que jamais, mais à quel prix ? Derrière les rayons bien achalandés se cachent des réalités complexes. Les conditions de travail sont souvent précaires et les usines ont des impacts environnementaux dévastateurs. Découvrez les événements et les dynamiques économiques qui ont façonné l’industrie de la production de vêtement.
La rencontre historique qui a tout changé
En 1972, une rencontre historique a bouleversé les structures diplomatiques mondiales et a ouvert la voie à une transformation massive de l’industrie du vêtement.
Cette année-là, Richard Nixon, alors président des États-Unis, et Mao Zédong, dirigeant de la Chine populaire, se sont rencontrés. Cette rencontre a marqué le début de l’ouverture de la Chine au reste du monde, après plusieurs siècles d’isolement. Progressivement, les barrières commerciales ont été levées, ouvrant de nouvelles opportunités pour les industries du monde entier. Un marché immense et jusque-là inconnu s’est ouvert, échappant à toute réglementation stricte.
Les débuts de la délocalisation de la de la production de vêtements
Avant cette période, les grands noms de la mode avaient leurs propres ateliers de production. Ils travaillaient en étroite collaboration avec des usines et des fabricants bien identifiés. Il y avait alors un fort sentiment d’appartenance à une communauté, une protection assurée de leur propriété intellectuelle et des règles de marketing adaptées (origine, fabrication et prix des produits).
La délocalisation de la production de vêtements est un phénomène qui a radicalement transformé l’industrie de la mode au cours des dernières décennies. Cette stratégie économique, adoptée massivement par les grandes marques de mode, consiste à déplacer les activités de production vers des pays où les coûts de main-d’œuvre sont nettement inférieurs. Cette section explore les raisons de cette délocalisation, ses conséquences, et présente des chiffres clés pour mieux comprendre son ampleur.
Les raisons de la délocalisation de la production de vêtements
Les principales motivations derrière la délocalisation sont économiques. En transférant leur production vers des pays à bas salaires, les entreprises de mode peuvent réduire considérablement leurs coûts de production. En 2020, le coût moyen de la main-d’œuvre dans les pays développés comme les États-Unis était d’environ 23 dollars de l’heure, contre moins de 2 dollars de l’heure en Chine et encore moins dans des pays comme le Bangladesh, où le salaire minimum est d’environ 0,30 dollar de l’heure .
Outre les bas salaires, ces pays offrent également des réglementations environnementales et de travail moins strictes, permettant aux entreprises de réduire leurs coûts d’exploitation. La Chine, par exemple, est devenue l’atelier du monde grâce à ses politiques favorables aux entreprises étrangères et à ses vastes ressources humaines. En 2021, la Chine représentait environ 32% de la production mondiale de textiles et de vêtements .
Les chiffres de la délocalisation
La délocalisation de la production de vêtements a des répercussions massives sur l’économie mondiale. En 2019, les exportations mondiales de vêtements étaient évaluées à plus de 500 milliards de dollars . La Chine, le Bangladesh, le Vietnam et l’Inde sont parmi les principaux bénéficiaires de cette tendance. À eux seuls, ces pays représentaient environ 60% des exportations mondiales de vêtements en 2020 .
Le Bangladesh, en particulier, a vu son industrie du vêtement exploser, devenant le deuxième plus grand exportateur de vêtements au monde après la Chine. En 2020, les exportations de vêtements du Bangladesh ont atteint environ 34 milliards de dollars, représentant plus de 80% des recettes d’exportation du pays .
Conséquences sociales et environnementales de la délocalisation
Si la délocalisation a permis de réduire les coûts pour les entreprises et les consommateurs, elle a également entraîné des conséquences sociales et environnementales préoccupantes. Les conditions de travail dans les usines de vêtements des pays en développement sont souvent précaires, avec des heures de travail excessives, des salaires insuffisants et un manque de mesures de sécurité. La tragédie du Rana Plaza en 2013, où l’effondrement d’une usine de vêtements au Bangladesh a causé la mort de plus de 1 100 travailleurs, a mis en lumière ces conditions déplorables .
Sur le plan environnemental, la délocalisation de la production a contribué à la pollution et à la dégradation des ressources naturelles. La production textile est l’une des industries les plus polluantes au monde, responsable de 10% des émissions mondiales de carbone et de 20% des eaux usées industrielles .
L’évolution des compétences et l’exploitation
Rapidement, les ouvriers chinois sont devenus de plus en plus compétents. Les industriels ont compris qu’exploiter une main-d’œuvre non syndiquée et n’être soumis à aucune règle en termes de protection environnementale représentait des atouts considérables. Cela se traduisait par une hausse conséquente de leurs marges et de leurs profits. Dès la fin des années 1980 et tout au long des années 1990, une grande partie du savoir-faire technique, des outils et des machines de production qui s’étaient développés sur plus de deux cents ans ont été exportés vers la Chine. Parfois, cela se faisait du jour au lendemain.
La difficulté de protéger la propriété intellectuelle
Dans le secteur de la mode, il est très difficile de protéger la propriété intellectuelle. Les industriels ont donc commencé à copier des vêtements dessinés par des stylistes et à proposer ces nouveaux produits aux consommateurs. Nous en avons redemandé, et c’était bien là le but recherché. Aurions-nous choisi des copies de créateurs bon marché à des prix ridiculement bas si nous avions eu les moyens d’acheter de vrais vêtements de créateurs à des prix plus abordables ?
L’objectif de la production de masse
L’objectif de la production en série était de générer – et non plus seulement d’alimenter – une consommation de masse et de la rendre ostentatoire. Nous ne sommes pas programmés pour acheter ou stocker des vêtements en grande quantité, mais nous le faisons cependant, influencés par les stratégies de marketing et les tendances de la fast fashion. Contrairement à ce que nous pensons, les vêtements n’ont pas perdu de leur valeur. Bien sûr, ils sont moins chers et sont confectionnés avec moins de soin, mais c’est le regard que nous portons sur eux qui fait leur vraie valeur.
Le besoin d’une économie équitable
En vérité, nous avons besoin de vêtements bon marché, élégants et à la mode, destinés à ceux qui n’ont pas les moyens de dépenser des fortunes pour s’habiller. Nous avons besoin d’une économie qui permet à toute la population de se vêtir à un prix décent, mais qui n’humilie et ne déshumanise pas les travailleurs qui confectionnent les vêtements. Les marques doivent s’assurer que les vêtements bon marché sont fabriqués par des ouvriers protégés par des syndicats, des hommes et des femmes qui perçoivent un salaire décent afin de confectionner des vêtements avec des matériaux ayant un effet régénérateur sur notre environnement, et non pas simplement épuiser nos ressources.
La responsabilité des marques
Les marques ont une responsabilité énorme dans cette équation. Elles doivent veiller à ce que les conditions de travail soient justes et sûres, et que les matériaux utilisés pour la confection des vêtements soient durables et respectueux de l’environnement. C’est leur responsabilité de s’assurer que les vêtements qu’elles produisent ne nuisent pas aux travailleurs ni à la planète.
Notre responsabilité en tant que consommateurs
À l’autre bout de la chaîne, c’est notre responsabilité, à nous consommateurs, de prendre soin des choses que nous possédons une fois qu’elles sont entre nos mains. C’est à nous de prendre les décisions qui s’imposent à chaque étape de notre parcours de propriété, du moment où naît en nous le désir d’acquérir un vêtement, à celui où nous l’achetons, jusqu’au moment où nous nous en débarrassons. Nous devons agir de manière responsable.
La fast fashion c’est un peu comme une rencontre d’un soir.
C’est une rencontre qui ne laisse pas la place aux sentiments. La fast fashion se caractérise par une production rapide, des prix bas et une obsolescence programmée. Les consommateurs achètent souvent ces vêtements sur un coup de tête, séduits par des tendances éphémères et des promotions alléchantes. Cependant, comme une rencontre d’un soir, cette relation est superficielle et ne laisse pas de place aux sentiments durables. Les vêtements de fast fashion sont conçus pour être consommés rapidement et remplacés fréquemment. Ils manquent de la qualité et de la durabilité qui permettent de créer un attachement émotionnel. La satisfaction qu’ils procurent est instantanée mais fugace, laissant souvent un sentiment de vide une fois l’euphorie initiale dissipée.
Or, il est bon de poser un autre regard sur nos vêtements et d’instaurer une relation responsable.
Pour transformer notre relation avec la mode, il est crucial de passer à une approche plus réfléchie et durable. En valorisant des vêtements de qualité et en développant un lien émotionnel avec ce que nous portons, nous pouvons créer une garde-robe qui a du sens et qui respecte à la fois les travailleurs de l’industrie et notre planète.
Nous devons nous engager à les porter des années durant, même s’ils sont usés jusqu’à la trame. Il faut faire en sorte que le vêtement fait pour votre silhouette corresponde aussi à vos principes. Si un vêtement vous va et est en accord avec vos valeurs, alors achetez-le. Dans le cas contraire, marquez une pause et posez-vous les bonnes questions.
Une nouvelle ère de la mode responsable
Il est temps de repenser le modèle de l’industrie de la mode pour garantir un avenir plus juste et durable. En tant que consommateurs, nous avons le pouvoir de créer du changement. Il est important d’exiger plus de transparence et plus de normes plus élevées de la part des marques que nous soutenons. Il est crucial de soutenir des initiatives et des marques qui valorisent la transparence, l’éthique et la durabilité.
Se réapproprier la valeur des vêtements
L’industrie de la mode, particulièrement influencée par la fast fashion, a entraîné une perception erronée des vêtements comme des produits jetables. Ce mode de consommation, caractérisé par l’achat fréquent de vêtements bon marché, rapidement produits et tout aussi rapidement démodés, a de profondes répercussions sociales, économiques et environnementales. Il est crucial de repenser notre relation aux vêtements et de les considérer comme des biens de valeur durable plutôt que des articles éphémères.
Les vêtements ne doivent pas être perçus comme des produits jetables
L’industrie de la mode, particulièrement influencée par la fast fashion, a entraîné une perception erronée des vêtements comme des produits jetables. Ce mode de consommation, caractérisé par l’achat fréquent de vêtements bon marché, rapidement produits et tout aussi rapidement démodés, a de profondes répercussions sociales, économiques et environnementales. Il est crucial de repenser notre relation aux vêtements et de les considérer comme des biens de valeur durable plutôt que des articles éphémères.
Les conséquences de la perception des vêtements comme produits jetables
Impact environnemental : la production de vêtements à grande échelle consomme énormément de ressources.
Par exemple, la culture du coton, qui représente environ 24% des fibres textiles mondiales, nécessite d’importantes quantités d’eau et de pesticides.
En effet, la production d’un simple t-shirt en coton peut s’avérer incroyablement gourmande en eau. On estime qu’il faut entre 2 500 et 3 000 litres d’eau pour produire un t-shirt en coton.
Ce chiffre effarant s’explique par les différentes étapes nécessaires à la fabrication d’un t-shirt, de la culture du coton à la teinture et au finissage. La culture du coton est particulièrement demandante en eau. En effet, il faut en moyenne 10 000 litres d’eau pour produire un kilo de fibres de coton. Or, la production d’un t-shirt nécessite environ 250 grammes de coton. La transformation du coton en tissu n’est pas non plus sans impact. En effet, elle requiert également des quantités importantes d’eau pour le blanchiment, la teinture et le traitement des fibres.
Les fibres synthétiques, omniprésentes dans nos garde-robes, semblent à première vue offrir de nombreux avantages : résistance, durabilité, propriétés infroissables… Pourtant, leur production cache un revers sombre pour l’environnement.
Nées du pétrole, ces fibres, telles que le polyester, le nylon et l’acrylique, sont issues d’un processus industriel gourmand en ressources mais également polluant. L’extraction du pétrole, première étape de leur fabrication, est en elle-même une source majeure de dégâts environnementaux. Les forages détruisent des habitats naturels, fragilisent les sols et menacent aussi la biodiversité. Le transport et le raffinage du pétrole s’accompagnent quant à eux d’émissions de gaz à effet de serre, alimentant le réchauffement climatique.
La transformation du pétrole en fibres synthétiques n’est pas plus vertueuse.
Des cocktails de produits chimiques sont nécessaires afin de synthétiser les longues chaînes de molécules qui composent ces fibres. Ces produits chimiques,souvent toxiques, peuvent s’infiltrer dans les sols et les eaux, menaçant la santé des écosystèmes et des populations locales. La production de fibres synthétiques est également une activité particulièrement énergivore. Du forage à la transformation, chaque étape requiert des quantités importantes d’énergie, généralement issue de combustibles fossiles, ce qui accentue encore leur empreinte carbone.
Mais ce n’est pas tout. Les vêtements en fibres synthétiques ne sont pas biodégradables.
Ils s’accumulent dans les décharges et les océans, polluant durablement l’environnement. En outre, lorsqu’ils sont lavés, ils relâchent des microfibres, minuscules fragments de plastique qui contaminent l’eau et menacent la vie marine.
De plus, les teintures et traitements chimiques utilisés dans la fabrication des vêtements polluent les cours d’eau et les sols, entraînant des effets néfastes sur les écosystèmes et les communautés locales. Chaque année, environ 92 millions de tonnes de déchets textiles sont générés dans le monde, et une grande partie finit dans des décharges où ils peuvent prendre des centaines d’années à se décomposer, libérant des substances toxiques dans le sol et les nappes phréatiques. Par ailleurs, les microfibres synthétiques se détachent lors des lavages et contribuent à la pollution des océans.
Conséquences sociales
La perception des vêtements comme jetables contribue également à des conditions de travail précaires dans les pays en développement. Pour répondre à la demande incessante de nouveaux vêtements à bas prix, les usines de confection imposent des horaires de travail exténuants ainsi que des salaires très bas. Des employeurs exposent fréquemment des travailleurs, majoritairement des femmes, à des environnements de travail dangereux et insalubres. La tragédie du Rana Plaza a tragiquement illustré les conséquences de la fast fashion.
Valeur culturelle et personnelle des vêtements
Historiquement, on percevait les vêtements comme des objets de valeur. On les héritait et on les réparait au fil du temps. Cette approche contraste avec la mentalité actuelle de la mode rapide encouragés par des tendances changeantes et des prix bas. Considérer les vêtements comme des objets jetables dévalorise le travail de ceux qui les produisent. Cette perception empêche également les consommateurs d’apprécier la véritable valeur des vêtements.
Promouvoir une nouvelle approche des vêtements
Pour inverser cette tendance, il est essentiel d’adopter une approche plus consciente et durable de la mode :
- Favoriser la qualité sur la quantité
Investir dans des vêtements de qualité, conçus pour durer, peut réduire la nécessité de les remplacer fréquemment. Les consommateurs devraient privilégier des matériaux durables et des marques qui valorisent la qualité et la longévité de leurs produits. - Réparer et recycler
Encourager la réparation des vêtements endommagés et leur transformation créative peut prolonger leur durée de vie. De plus, le recyclage des textiles peut réduire la quantité de déchets envoyés aux décharges. Des initiatives comme les programmes de reprise de vêtements permettent de recyclés les vêtements usagés. - Adopter une mode circulaire
La mode circulaire, qui implique le partage, la location, l’achat d’occasion et le recyclage, minimise les déchets. Cette approche encourage les consommateurs à voir les vêtements davantage comme des investissements à long terme. - Sensibiliser et éduquer
La sensibilisation et l’éducation des consommateurs sur les impacts environnementaux et sociaux de la fast fashion sont cruciales. Des campagnes de sensibilisation aident à changer les mentalités et à promouvoir des choix de consommation plus responsables.
Reconsidérer notre perception des vêtements est essentiel pour un avenir plus durable et équitable.
En valorisant la qualité, en adoptant des pratiques de consommation responsable nous pouvons transformer l’industrie de la mode. Les vêtements ne sont pas des produits jetables. Ils sont des biens précieux qui méritent notre respect ainsi que notre soin. En changeant notre approche, nous pouvons contribuer à un monde où la mode est synonyme de durabilité et d’éthique.
Pour conclure, il est essentiel de se rappeler que chaque achat de vêtement a un impact. En optant pour des marques responsables et en prenant soin de nos vêtements, nous pouvons contribuer à un changement positif. C’est un petit pas vers un avenir où la mode sera non seulement belle, mais aussi éthique et durable. Faisons de la mode un vecteur de changement positif, pour nous-mêmes ainsi que pour les générations futures.
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Des vêtements qui racontent une histoire
Hello à tous ! Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet qui me passionne : les vêtements qui racontent une histoire. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi nous sommes si attirés par les jeans usés ou les vestes vintage ? C’est comme si ces vêtements avaient une vie propre, une histoire à partager. Et pourtant, dans notre monde moderne, nous avons perdu l’habitude de laisser nos vêtements vieillir naturellement.
L’usure naturelle des vêtements, un témoignage de vie
Imaginez un peu : vous avez une chemise que vous adorez, que vous portez régulièrement. Avec le temps, elle commence à montrer des signes d’usure. Une petite déchirure ici, un bouton manquant là, des couleurs qui s’estompent… Pour beaucoup, cela signifie qu’il est temps de dire adieu à ce vêtement et de le remplacer par un neuf. Mais pour moi, ces marques du temps sont précieuses. Elles racontent votre histoire, vos aventures, vos petits et grands moments de vie.
Quand un vêtement s’use, il devient le reflet de votre parcours personnel. Chaque trou, chaque déchirure, chaque fil qui dépasse est un souvenir, une cicatrice du quotidien. Prenez par exemple ma petite robe noire en soie des années 1940. Elle est déchirée, certes, mais elle a une élégance intemporelle et chaque imperfection raconte un moment de ma vie, comme cette soirée inoubliable à Brixton.
L’aberration de l’usure artificielle
Mais voilà, nous vivons dans une société où l’apparence compte plus que l’histoire. Plutôt que de laisser nos vêtements vieillir naturellement, nous achetons des vêtements neufs qui ont l’air usés. Des jeans troués, des vestes déchirées, fabriqués en série, souvent dans des conditions de travail déplorables. Comment expliquer cette contradiction ? Nous aimons l’aspect du vécu, mais nous refusons de porter nos vêtements assez longtemps pour qu’ils atteignent cet état de manière naturelle.
Pensez-y un instant : nous payons pour des jeans qui semblent avoir été malmenés des années durant, alors qu’ils sortent tout juste de l’usine. Les conditions de fabrication de ces vêtements sont souvent précaires, les ouvriers sont mal payés et les processus de production sont nocifs pour l’environnement. Pourtant, nous continuons à acheter ces produits, fascinés par leur apparence « authentique ».
Le charme des vêtements bien aimés
Pour moi, les vêtements qui ont vraiment une histoire sont ceux que l’on porte et aime pendant des années.
J’ai des pièces dans ma garde-robe qui ont survécu à des décennies. Elles ont été confectionnées avec soin, dans des matières de qualité. Prenez mon gilet en cachemire vert tout racommodé, par exemple… Ou encore ce jeans, effiloché au niveau de l’ourlet…
Ces vêtements ne sont pas simplement des objets utilitaires ; ils sont des témoins de vie.
Quand je sors le soir, je porte souvent ces vêtements simples avec des bijoux. J’aime la simplicité, car pour moi, c’est ce qui les rend beaux. J’ai aussi un pull-over tellement élimé au niveau des coudes qu’une des manches ne tient plus que par un fil. Plutôt que de le raccommoder, je le porte avec un joli caraco.
Ou cette robe noire devenue gris foncé avec le temps, que j’associe avec un collier de perles.
Chacune de ces tenues a une âme, une histoire à raconter.
Pourquoi aimons-nous les vêtements usés ?
La question se pose alors : pourquoi aimons-nous tant les vêtements qui semblent avoir vécu ? Je pense que cela tient à notre désir d’authenticité.
Dans un monde de plus en plus artificiel, nous cherchons des objets qui ont une histoire, une âme. Les vêtements usés nous donnent l’impression de nous connecter à quelque chose de réel, de tangible. Ils portent les traces du temps.
Cependant, cette quête d’authenticité peut nous amener à faire des choix contradictoires. Nous achetons parfois des vêtements neufs qui ont l’air vieux, tout en jetant des vêtements à peine usés. Nous valorisons l’apparence de l’usure sans en accepter le processus naturel. C’est un paradoxe qui en dit long sur notre rapport à la mode et à la consommation.
Alors, comment peut-on changer notre approche ? Pour commencer, nous devons réapprendre à aimer nos vêtements, à les porter plus longtemps et à accepter leurs imperfections. Cela signifie aussi choisir des vêtements de qualité, conçus pour durer. Plutôt que de succomber à la tentation des tendances éphémères, investissez dans des pièces intemporelles qui vieilliront bien.
Prenez soin de vos vêtements. Apprenez à coudre un bouton, à raccommoder une déchirure. Ces petits gestes prolongent la vie de vos habits et renforcent votre lien avec eux. Chaque réparation devient une nouvelle page de l’histoire de votre vêtement.
Une mode plus durable et personnelle
En adoptant cette approche, nous pouvons aussi contribuer à une mode plus durable. Moins de consommation, moins de déchets, moins d’impact environnemental. C’est une façon de résister à la fast fashion et de promouvoir une mode plus responsable.
Mais au-delà de l’aspect écologique, il y a un véritable plaisir à redécouvrir la valeur des choses simples. Porter un vêtement qui a une histoire, c’est comme porter un morceau de soi. C’est une manière de se reconnecter avec son passé, avec ses souvenirs. C’est aussi une façon de se distinguer, de montrer sa personnalité à travers ses choix vestimentaires.
Embrasser l’histoire de nos vêtements
Pour conclure, je vous encourage à regarder votre garde-robe sous un nouvel angle. Plutôt que de chercher la perfection, acceptez l’imperfection. Plutôt que de suivre les tendances, créez votre propre style. Et surtout, laissez vos vêtements raconter leur histoire. Chaque fil effiloché, chaque bouton manquant est un témoignage de vie. Embrassez cette histoire et portez-la avec fierté.
Alors, la prochaine fois que vous hésitez à jeter un vêtement usé, souvenez-vous de son histoire. Peut-être qu’avec un peu d’amour et de soin, il deviendra l’une de vos pièces préférées, un véritable trésor dans votre garde-robe. Parce qu’au fond, ce sont ces vêtements qui racontent une histoire qui nous accompagnent vraiment tout au long de notre vie.
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Faire un ourlet simple : mode d’emploi
Salut à tous ! Aujourd’hui, on va parler couture, et plus précisément, on va s’attaquer à un basique : faire un ourlet simple. Je sais, je sais, ça peut paraître un peu intimidant si vous n’avez jamais touché une aiguille, mais rassurez-vous, avec quelques conseils et un peu de pratique, vous serez en mesure de le faire les doigts dans le nez (enfin, presque).
Pourquoi faire un ourlet ?
D’abord, posons la question : pourquoi voudrait-on faire un ourlet ? Eh bien, il y a plein de raisons. Peut-être avez-vous acheté un pantalon un peu trop long, ou peut-être souhaitez-vous rafraîchir le bas d’une robe ou d’une jupe. Quelle que soit la raison, savoir faire un ourlet peut vous sauver la mise et prolonger la vie de vos vêtements. Et puis, c’est toujours gratifiant de pouvoir dire : « C’est moi qui l’ai fait ! »
Le matériel nécessaire pour faire un ourlet
Avant de commencer, assurons-nous que nous avons tout le matériel nécessaire :
- Une paire de ciseaux : Pas n’importe quels ciseaux, des ciseaux de couture bien aiguisés.
- Des épingles : Pour maintenir le tissu en place.
- Une aiguille : On va faire ça à la main, donc une bonne aiguille à coudre est essentielle.
- Du fil : De la même couleur que le tissu, idéalement. Sinon, choisissez un fil qui se fond bien dans le tissu.
- Un fer à repasser : Pour bien marquer les plis.
- Un mètre ruban : Pour mesurer et marquer l’ourlet.
Préparation du tissu
La première étape, et non des moindres, c’est de préparer votre tissu. Posez votre vêtement à plat sur une surface plane. Mesurez la longueur souhaitée pour votre ourlet avec le mètre ruban. Une bonne astuce est de porter le vêtement et de marquer avec une épingle où vous voulez que l’ourlet se trouve. Ensuite, enlevez le vêtement et posez-le à plat.
Marquer et plier
Une fois la longueur souhaitée déterminée, utilisez votre fer à repasser pour marquer un premier pli. Généralement, on fait un premier pli d’environ 1 à 2 cm. Repassez bien pour que le pli reste en place. Ensuite, repliez une seconde fois pour cacher le bord brut du tissu. Encore une fois, repassez pour bien marquer ce deuxième pli.
Épingler
Maintenant que le pli est bien marqué, place aux épingles. Placez des épingles tout au long de l’ourlet pour maintenir le pli en place. Cela va vous faciliter la tâche quand vous commencerez à coudre.
Couture
Passons à la couture. Enfilez votre aiguille avec le fil de la même couleur que le tissu. Faites un nœud à la fin du fil. Commencez à coudre depuis l’intérieur de l’ourlet pour que le nœud soit caché. Utilisez un point invisible si possible : piquez dans le pli de l’ourlet et prenez un tout petit morceau de tissu à l’extérieur. Continuez ainsi tout le long de l’ourlet. Le but est que le fil soit presque invisible de l’extérieur.
Finitions
Une fois l’ourlet cousu, repassez une dernière fois pour bien aplatir le tout. Enlevez les épingles au fur et à mesure que vous avancez. Et voilà ! Vous avez un ourlet tout neuf. Pas si compliqué, non ?
Faire appel à un professionnel
Bon, on va être honnête, même si faire un ourlet simple est à la portée de beaucoup, il y a des situations où il vaut mieux passer la main à un pro. Par exemple, pour les tenues de soirée, les tissus délicats comme la soie ou le satin, ou encore pour des vêtements qui nécessitent des finitions impeccables. Les couturiers et couturières professionnels ont l’expérience et les outils nécessaires pour faire un travail parfait.
Quelques astuces supplémentaires
- Si vous utilisez une machine à coudre, c’est encore plus rapide. Utilisez un point droit simple et allez-y doucement pour bien contrôler votre couture.
- Pour les tissus très fins ou transparents, utilisez du fil à broder qui est plus discret.
- Si vous n’êtes pas sûr de vous, pratiquez d’abord sur un vieux morceau de tissu.
- Pour un ourlet encore plus discret, vous pouvez utiliser du fil à coudre invisible (transparent).
C’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que ce petit guide vous aidera à vous lancer dans la couture d’ourlets avec plus de confiance. La pratique rend parfait, alors ne vous découragez pas si votre premier ourlet n’est pas parfait. Avec le temps et l’expérience, vous verrez que c’est une compétence très utile à avoir dans votre arsenal. À vos aiguilles, prêts, partez !
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Déconstruire la stigmatisation du raccommodage
Ah, le cercle de la honte qui tourne autour du raccommodage des vêtements ! C’est une réalité que beaucoup d’entre nous ont connue, moi y compris. J’ai grandi avec cette perception que porter des vêtements usagés ou réparés était une marque de notre classe sociale. Mais aujourd’hui, je me pose des questions sur cette perception et sur notre relation avec la mode et la consommation.
Dans nos familles, porter les vêtements de nos aînés, rapiécés et manifestement réparés, était souvent un signe de nos moyens limités. C’était presque comme si ces vêtements racontaient notre histoire économique, exposant notre statut social d’une manière à peine voilée.
Mais pourquoi devrait-il en être ainsi ? Pourquoi le raccommodage est associé à pauvreté ?
La société actuelle condamne la fast fashion, la considérant comme une menace pour l’environnement et pour les conditions de travail. Pourtant, je ne peux m’empêcher de voir les nuances dans ce débat. La fast fashion répond à un besoin fondamental : habiller la majorité de la population mondiale avec des vêtements abordables. Mais cela ne devrait pas se faire au détriment de la planète ou des droits des travailleurs. Nous devons trouver un équilibre où la fast fashion peut coexister avec des pratiques durables.
Au lieu de jeter nos vêtements abîmés, pourquoi ne pas les réparer et leur donner une seconde vie ?
Cela demande peut-être un peu plus de temps et de compétences, mais c’est une manière de rompre avec le cycle de la surconsommation et de la dévalorisation des biens.
Pourtant, je suis conscient que tout le monde n’a pas les compétences ou le temps pour le raccommodage.
Et c’est là que nous devons éviter de stigmatiser ceux qui ne peuvent pas participer à cette pratique. Il est temps de changer notre perception de la valeur des vêtements. Ce n’est pas le prix qui compte, mais le lien émotionnel que nous avons avec eux.
Que ce soit une robe de chez Primark ou de chez Pucci, chaque vêtement mérite d’être pris soin et réparé si nécessaire. C’est une manière de respecter le travail qui a été investi dans sa création, mais aussi de réduire notre empreinte écologique.
En fin de compte, briser le cercle de la honte autour du raccommodage des vêtements demande un changement de mentalité. C’est un appel à adopter une approche plus consciente de notre consommation, à valoriser la durabilité et la qualité plutôt que la quantité. Et si cela signifie dire adieu à la stigmatisation des vêtements réparés, alors c’est un pas dans la bonne direction vers une mode plus éthique et inclusive.
Le cercle de la honte qui entoure le raccommodage des vêtements est enraciné dans nos perceptions sociales et notre relation avec la mode.
Il reflète non seulement notre rapport à la consommation, mais aussi notre attitude envers les classes sociales et la durabilité. En creusant plus profondément dans cette question complexe, nous pouvons découvrir des couches de préjugés, de pratiques économiques et de défis environnementaux qui interagissent de manière complexe.
Pour beaucoup, l’idée de porter des vêtements usagés ou réparés évoque des sentiments de gêne et de dévalorisation sociale. Cela remonte à une époque où les ressources étaient rares et où les vêtements étaient un symbole de statut social. Certaines cultures associent la pauvreté aux vêtements usagés et considèrent les vêtements neufs comme un signe de réussite. Cette distinction persiste encore ajd… bien que de manière moins explicite. Néanmoins, avec l’avènement de la fast fashion, cette dynamique a commencé à changer.
La fast fashion a rendu la mode plus accessible à un plus grand nombre de personnes en proposant des vêtements à des prix abordables. Mais cette accessibilité a un coût, à la fois pour l’environnement et pour les travailleurs de l’industrie textile. Les pratiques de production rapides et à bas prix ont contribué à la surconsommation et à la pollution. Les conditions de travail dans les usines de vêtements ont souvent fait l’objet de critiques en raison de leur insécurité.
C’est dans ce contexte que le raccommodage des vêtements prend tout son sens.
Au lieu de contribuer à la surconsommation en jetant des vêtements abîmés, le raccommodage nous invite à les réparer et à leur donner une seconde vie.
Pourtant, le raccommodage n’est pas toujours facile. Il demande du temps, des compétences et parfois même des ressources supplémentaires. Tout le monde n’a pas la possibilité de réparer ses vêtements, que ce soit par manque de temps, de compétences ou de moyens financiers. Et c’est là que nous devons éviter de stigmatiser ceux qui ne peuvent pas participer à cette pratique.
Pour encourager le raccommodage des vêtements, nous devons également repenser notre relation avec la mode et la consommation. Plutôt que de privilégier la quantité et la nouveauté, nous devrions valoriser la qualité et la durabilité. Cela signifie investir dans des vêtements bien faits et intemporels, plutôt que dans des pièces jetables et éphémères. Cela signifie aussi apprendre à prendre soin de nos vêtements, en les lavant correctement et en les réparant lorsque cela est nécessaire.
Mais au-delà du raccommodage des vêtements, nous devons également nous interroger sur les systèmes économiques et sociaux qui perpétuent la surconsommation et la dévalorisation des biens. La fast fashion est le symptôme d’un système économique qui privilégie le profit à court terme au détriment de la durabilité et de la justice sociale. Pour vraiment briser le cercle de la honte, nous devons remettre en question ces systèmes et travailler à construire des alternatives plus équitables et durables.
En fin de compte, le raccommodage des vêtements n’est qu’une petite partie d’une solution plus large et plus complexe.
C’est un acte symbolique de résistance contre la culture de la surconsommation et de la dévalorisation des biens. C’est un appel à repenser notre relation avec la mode, la consommation et la durabilité. Et c’est un pas dans la bonne direction vers un avenir où la mode est non seulement belle et excitante, mais aussi éthique et inclusive.
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Pourquoi raccommoder un vêtement?
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Cessez d’acheter de la merde, les entreprises arrêteront d’en produire!
Il est difficile de croire que nos décisions d’achat ont un impact sur l’industrie de la mode.
Mais cette semaine, nous avons vu que oui. Félicitations ! On a tué la marque d’Ivanka Trump !
Mardi, la première fille de Donald Trump a annoncé qu’elle fermait sa ligne de vêtements.
Dans une déclaration officielle, elle a expliqué que c’était parce qu’elle voulait se concentrer sur son rôle de conseillère auprès de l’administration de son père. Mais le timing de l’annonce était curieux : elle aurait pu mettre fin à sa marque le jour où elle a pris la position de Conseillère spéciale à la Maison Blanche, mais elle n’avait pas choisi de ne pas le faire.
La vrai raison de cette fermeture, c’est que les affaires ne semblaient pas fonctionner!
La marque d’Ivanka Trump a été la cible d’un boycottage massif, mené par le mouvement Grab Your Wallet, qui incite les gens à protester contre les manquements éthiques de la famille Trump en refusant de faire leurs achats chez les détaillants vendant leur marque.
Dans une enquête portant sur la chaîne d’approvisionnement de la marque, des journalistes ont également découvert une multitude de violations des droits humains — que ce soit une rémunération inférieure au salaire minimum ou l’obligation de travailler 57 heures par semaine pour atteindre ses objectifs — ces découvertes ont sans doute dissuadé certaines femmes des vêtements commercialisés sous la bannière d’Ivanka Trump. De plus, la conception des produits était déplorable : les acheteurs se plaignent de la qualité médiocre des matériaux utilisés.
La bonne nouvelle, c’est que la campagne Grab Your Wallet semble avoir fonctionné!
Le mouvement Grab Your Wallet, a été lancé par Shannon Coulter, spécialiste du marketing basé à San Francisco. Elle a encouragé les gens à cesser d’acheter des produits chez les détaillants qui vendaient des produits de marque Ivanka Trump.
Bien qu’il soit impossible de quantifier avec précision l’efficacité de la campagne dans la fermeture de la marque Ivanka Trump, nous savons que Shannon Coulter possède une tribune puissante. Elle compte plus 80 000 abonnés sur Twitter, dont plusieurs d’entre eux ont contacté des magasins comme Nordstrom et Macy’s, leur demandant de retirer les produits Ivanka Trump de leurs rayons.
Suite à cette campagne, des dizaines de détaillants ont fini par cesser de vendre les produits Ivanka Trump. Nordstrom, Neiman Marcus et Shoes.com, La Baie d’Hudson entre autres, ont cessé discrètement d’offrir les produits Ivanka Trump en ligne et en magasin.
Peu importe la raison pour laquelle les consommateurs ont décidé de boycotter la marque, le fait est que chacun de nos choix en matière d’achat est important.
Nous avons le pouvoir de vie ou de mort sur l’industrie!
Nous pouvons donc les contraindre à produire mieux sous peine de disparaitre.
Il peut être difficile de se rendre compte que nos décisions d’achat sont importantes quand on considère l’énormité même de l’industrie de la mode…
La mode est un secteur économique qui pèse près de 2,4 billions de dollars et qui emploie 70 millions de personnes dans le monde. Et la mode, est aussi le deuxième plus gros pollueur après l’industrie pétrolière.
Eh oui, nous sommes submergés de vêtements. Il suffit de mettre les pieds dans un H&M ou un Old Navy pour apercevoir des milliers de produits bon marché qui seront remplacés la semaine prochaine par de nouveaux vêtements.
Mais en tant que blogueuse, je vois à quel point l’industrie se transforme petit à petit à mesure que les consommateurs se conscientisent. Et bien sûr, mon souhait est d’accélérer cette prise de conscience et cette transition au sein de l’industrie. Plus nous serons nombreux à clamer haut et fort qu’il faut cesser de produire des vêtements comme s’ils étaient jetables, et qu’il faut se préoccuper de la façon dont les employés du secteur sont traités, plus les choses avanceront ! .
La mode rapide est peut-être à bout de souffle.
D’après H&M, qui a dû admettre dans son rapport financier de mars qu’il lui restait 4,3 milliards de dollars de stocks invendus sur ses étagères, et que ses ventes ont chuté de façon massive.
Ce genre de nouvelle est catastrophique d’un point de vue environnemental, mais annonce un changement de la part des consommateurs.
D’un point de vue environnemental ce genre de nouvelle est déplorable, car on s’est bien que les invendus ne sont pas redistribués à des associations. Non, ils sont bel et bien brulés.
Imaginez cet immense gaspillage vestimentaire.
Des matières premières, au transport des marchandises, en passant par la main-d’œuvre et par la manutention. L’ampleur des déchets liée aux invendus est terrifiant. Mais la bonne nouvelle c’est que les consommateurs commencent à tourner le dos aux vêtements produits à bas coûts dans des conditions déplorables. Cet acte de résistance, envoie également un message très fort à l’entreprise. Cela veut dire « nous ne voulons plus de la mode rapide. »
La promesse initiale de la mode rapide était qu’elle démocratiserait le grand design.
H&M, avec d’autres géants de la vente au détail comme Zara, Forever21 et TopShop, étudiaient les looks que les créateurs présentaient à la fashion week. Puis ils concevaient des styles similaires à prix plus abordables. Pour ce faire, ils ont mis en place une chaîne d’approvisionnement mondiale. Malheureusement celle-ci s’est développée en exploitant une main-d’œuvre peu rémunérée et capable de produire des modèles avec une rapidité déconcertante.
Mais la mode rapide a également entraîné les consommateurs à considérer les vêtements comme des articles jetables.
Lorsque vous pouvez acheter une robe tendance au prix de 5,99 $… Il est très facile de revenir une semaine plus tard pour en acheter une nouvelle. Et de délaisser l’ancienne.
Nous savons désormais que ce comportement a d’énormes conséquences environnementales. En effet, comme le signalent les médias, au cours des deux dernières décennies les Américains ont doublé la quantité de vêtements qu’ils jettent annuellement. Autrefois c’était 7 millions de tonnes de vêtements jetés annuellement, maintenant, c’est environ 17 millions de tonnes. C’est énorme !! Ça représente près de 80 livres par personne et par an.
Par ailleurs, même si les vêtements ne sont pas jetés mais donnés, ils engendrent également une situation problématique.
Les dons de vêtements entraînent des difficultés dans les pays en voie de développement. Ils en reçoivent tellement qu’ils sont complètement submergés, par l’export des vêtements que l’on désire plus. Certains pays sont d’ailleurs en train de tenter d’interdire l’importation de vêtements de seconde main.
Et il n’y a pas seulement les revenus de H&M qui chutent de façon spectaculaire.
La société mère de Zara, Inditex, voit également ses ventes stagner cette année. Ainsi les actions Inditex sont à leur plus bas niveau depuis plusieurs années. Également, Forever 21 a enregistré une perte de 40 millions de dollars à la fin de 2017.
H&M semble comprendre le message. Elle s’affaire maintenant à trouver des concepts alternatifs. Par exemple, elle développe un nouveau concept store. Appelé ARKET, cette nouvelle marque met l’accent sur la création de produits durables utilisant les matériaux de la plus haute qualité sur le marché. ARKET n’est actuellement disponible qu’en Europe. Même si les vêtements sont fabriqués en Asie, l’offre est plus dispendieuse. Il faut débourser près de 90 $, vous pouvez vous procurer une robe en satin classique que vous pourrez porter chaque été pendant des années.
ARKET c’est le signe que les dirigeants de H&M constate que les consommateurs souhaitent un changement radical.
Il n’y a pas que la qualité et l’impact environnemental de notre garde-robe qui préoccupent les consommateurs. De nombreux consommateurs sont plus préoccupés par la façon dont les travailleurs de l’habillement sont traités dans le monde entier.
Beaucoup d’entre nous ont changés leurs façons de consommer, suite à la catastrophe du Rana Plaza.
L’effondrement du Rana Plaza est l’effondrement d’un immeuble de confection textile à Savar, au Bangladesh. La tragédie avait fait au total 1138 morts et 2600 blessés. Le New York Times a constaté qu’un grand nombre de blessés souffrent encore cinq ans plus tard et qu’un certain nombre d’entre eux se sont suicidés. Ces travailleurs qui ont perdu la vie sur leur lieux de travail fabriquaient des vêtements – pour des marques comme The Children’s Place, Mango et Primark.I
Dans le passé, la plupart des marques étaient réticentes à partager des détails sur leur chaîne d’approvisionnement. Mais les choses ont changé!
Au cours des dernières années, les consommateurs exigent de savoir qui fabrique leurs vêtements.
D’ailleurs de nombreuses jeunes entreprises de mode choisissent de fabriquer dans des usines où les travailleurs sont bien traités et reçoivent un salaire minimum vital.
Certains, comme American Giant ou Reformation, construisent des usines aux États-Unis, où la réglementation sur le lieu de travail est plus stricte et où les entreprises peuvent surveiller la production de près. D’autres, comme Everlane et Known Supply, recherchent les usines les plus éthiques du monde et donnent à leurs clients un aperçu de la vie des travailleurs via leur site Web. Ces marques connaissent toutes une croissance rapide, ce qui oblige le reste de l’industrie à en tenir compte et à modifier leur comportement. H&M, n’est pas en reste, puisqu’elle rend désormais publique une partie de sa liste de fournisseurs.
Mais en tant que consommateurs, notre travail est loin d’être terminé.
Bien qu’il y ait des preuves que les jeunes souhaitent davantage acheter des produits éthique et respectueux, les grandes entreprises de vêtements sont souvent lentes en matière de changement. Elles ont tellement de pouvoir sur le marché, qu’elles ont tendance à croire que leurs clients vont continuer d’acheter ce qu’ils mettent sur leurs rayons.
En effet, pas plus tard que cette semaine, Walmart et H&M ont été accusés d’avoir fermé les yeux sur le sort des travailleurs du sud de l’Inde. 100 ouvriers sont morts au cours de la dernière année. Également les travailleurs de la marque d’Ivanka Trump étaient si peu payés qu’ils devaient vivre dans des pensions à proximité de leur lieu de travail, car ils n’avaient pas les moyens de payer l’essence pour visiter leurs familles et enfants. Les travailleurs de l’usine chinoise d’Ivanka Trump étaient payés en dessous du salaire minimum et travaillent 15 heures par jour avec seulement deux jours de congé par mois.
Lorsque nous entendons parler d’abus généralisés dans des usines situées à des milliers de kilomètres… Il est alors facile de tomber dans l’apathie. Certains pensent qu’il n’y a pas grand-chose que nous puissions faire pour changer le statu quo. Mais nos achats peuvent changer la donne. De plus, nous pouvons laisser les horreurs se faire. Nous devons changer notre comportement. Et nous inciter les multinationales à faire de même. Les choses ne changeront pas du jour au lendemain. Mais, petit à petit, tranquillement pas vite les choses évolueront.
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Différentes techniques de raccommodage
Que faire lorsque nos vêtements préférés commencent à montrer des signes d’usure ? Plutôt que de les reléguer au fond de notre armoire ou pire, de les jeter, il existe une alternative plus durable : le raccommodage. Découvrez les différentes techniques de raccommodage. Que vous soyez un expert ou un débutant enthousiaste, vous trouverez de l’inspiration pour redonner vie à vos vêtements préférés.
Les différentes techniques de raccommodage
Repriser :
La technique de reprisage, bien qu’ancienne, reste une méthode essentielle pour donner une seconde vie à vos vêtements bien-aimés.
Cette technique ancestrale consiste à réparer un tissu en utilisant des points dans le sens de la chaîne et de la trame pour tisser les fils et renforcer la zone endommagée. Mais le reprisage va bien au-delà de la simple réparation ; c’est aussi une manière de transmettre un message sur notre rapport à la mode et à la consommation responsable. Les vêtements reprisés sont devenus des symboles de style, mêlant textures et couleurs dans un patchwork créatif..
Rapiécer :
Le rapiéçage, souvent associé au style boro japonais, est bien plus qu’une simple réparation de vêtement. C’est une technique qui permet de donner une seconde vie à nos pièces préférées en y ajoutant une touche d’histoire et de caractère.
Le rapiéçage consiste à réparer un vêtement en y cousant un morceau de tissu de manière à couvrir un trou ou une déchirure. Cette méthode peut être utilisée sur une grande variété de vêtements, des jeans aux t-shirts en passant par les pulls en tricot.
Comment pratiquer le rapiéçage ?
Pour pratiquer le rapiéçage, vous aurez besoin de quelques outils simples : des morceaux de tissu assortis à celui de votre vêtement, des fils de couture de couleur assortie et une aiguille. Ensuite, il vous suffira de découper un morceau de tissu légèrement plus grand que la zone à réparer, de le fixer en place avec des épingles et de le coudre en utilisant un point solide et régulier.
Le rapiéçage offre de nombreux avantages par rapport aux autres méthodes de réparation. Tout d’abord, il permet de prolonger la durée de vie de vos vêtements en réparant les zones usées. Ensuite, il offre une opportunité de personnaliser vos vêtements en ajoutant des détails tels que des broderies ou des appliqués. Enfin, il contribue à réduire votre empreinte écologique en évitant le gaspillage de vêtements encore parfaitement utilisables.
Renforcement
Pour prévenir les déchirures futures, il est parfois nécessaire de renforcer les zones sujettes à l’usure. Cela peut être fait en cousant une pièce de tissu de renfort à l’arrière de la zone concernée. Cette technique est particulièrement utile pour les zones telles que les coudes, les genoux ou les ourlets de pantalon, qui subissent souvent une pression importante au quotidien. En renforçant ces zones, vous prolongez la durée de vie de vos vêtements et évitez les réparations fréquentes. Le renforcement peut être réalisé de manière discrète en utilisant un tissu de couleur similaire à celui du vêtement, ou bien de manière créative en optant pour un tissu contrastant pour ajouter une touche de style. Quelle que soit l’approche choisie, le renforcement est une étape importante dans le processus de raccommodage qui permet de garantir la longévité et la résistance de vos vêtements préférés.
Embellir :
L’embellissement, une technique de raccommodage souvent sous-estimée. Elle offre l’opportunité de transformer vos vêtements abîmés en pièces uniques et pleines de caractère. Que vous souhaitiez masquer une tache disgracieuse, cacher une déchirure ou simplement ajouter une touche de fantaisie à vos tenues, l’embellissement est idéale.
L’embellissement peut prendre de nombreuses formes, de la simple couture de perles ou de boutons à des techniques plus complexes telles que la broderie ou l’appliqué. Vous pouvez également utiliser des patchs de tissu prêts à poser pour ajouter une touche de couleur et de texture à vos vêtements. Laissez libre cours à votre créativité ! N’ayez pas peur d’expérimenter avec différents matériaux et motifs pour créer des pièces vraiment uniques.
Alors que de plus en plus de personnes prennent conscience de l’impact environnemental de l’industrie de la mode et cherchent des moyens de réduire leur empreinte écologique, le raccommodage est devenu un véritable mouvement, encourageant la créativité, la durabilité et la valorisation du fait main.
En conclusion, le raccommodage est un acte de résistance contre la culture du jetable, une célébration de la créativité et de la durabilité, et un moyen de donner une seconde vie à nos vêtements préférés. Que vous soyez un expert en couture ou un débutant enthousiaste, il n’a jamais été aussi facile de se lancer dans l’aventure du raccommodage et de contribuer ainsi à un avenir plus durable et plus conscient.
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Expressions inspirées par le raccommodage
Ah, le raccommodage ! Ça sonne peut-être un peu vieillot, un peu passé de mode, mais détrompez-vous, ! Derrière ce mot se cachent toute une panoplie d’expressions qui ont façonné notre langage et notre façon de voir le monde.
Un lien avec nos ancêtres
Commençons par remonter le fil du temps, si vous me permettez ce jeu de mots un peu facile. Dès que l’humanité a appris à tisser, elle a aussi appris à repriser. C’est comme si le raccommodage était inscrit dans notre ADN depuis les débuts de la civilisation. Les premiers hommes, confrontés aux rigueurs de la vie quotidienne, ont vite compris l’importance de réparer leurs vêtements et leurs outils pour survivre dans un monde souvent hostile.
Le raccommodage était alors bien plus qu’une simple nécessité pratique. C’était un acte de préservation de la culture et du savoir-faire, transmis de génération en génération. Imaginez nos ancêtres assis près du feu, des aiguilles en os à la main, réparant leurs vêtements avec amour et patience. C’était un moment de partage et de transmission, où les anciens enseignaient aux plus jeunes les secrets de l’art du raccommodage.
Au-delà de la réparation
Mais le raccommodage va bien au-delà de la simple réparation de vêtements. C’est un art, une philosophie de vie même ! C’est prendre ce qui est usé, abîmé, et lui redonner une seconde vie. Le raccommodage, c’est voir la beauté dans l’imperfection, dans les cicatrices qui racontent l’histoire de nos aventures. C’est un peu comme la philosophie japonaise du kintsugi, qui consiste à réparer la porcelaine cassée en soulignant ses cicatrices avec de l’or, pour en faire une œuvre d’art encore plus belle qu’avant.
Le raccommodage nous invite à ralentir, à prendre le temps de réfléchir à ce que nous avons et à en prendre soin. Dans notre société moderne, où tout va toujours plus vite, où la consommation et le gaspillage sont érigés en valeurs, le raccommodage est un acte de rébellion. C’est dire non à la culture du jetable, du toujours neuf, du tout tout de suite. C’est prendre conscience de l’impact de nos actions sur notre planète, et décider d’agir différemment.
Expressions du quotidien inspirées du raccommodage
Et parlons-en, des expressions qui nous viennent de ce noble art du raccommodage !
Ces expressions sont comme autant de témoins d’une époque où le raccommodage était une pratique courante, ancrée dans les habitudes et les valeurs de la société.
« De fil en aiguille »
Prenons l’expression « de fil en aiguille », par exemple. Elle évoque la progression naturelle d’une idée ou d’une conversation, un peu comme si on suivait le fil d’une couture jusqu’à la fin. C’est une manière poétique de dire que les choses se mettent en place petit à petit, tout comme les points serrés d’une couture qui finissent par former un vêtement solide.
« Tisser sa toile »
Et que dire de « tisser sa toile » ? Cette expression évoque la construction patiente et méticuleuse d’un plan ou d’un projet, un peu comme un tisserand qui entrelace les fils pour créer un motif complexe. C’est un rappel que chaque action que nous posons contribue à tisser la trame de notre vie, à créer notre propre œuvre d’art.
« Retourner sa veste »
Mais le raccommodage a aussi inspiré des expressions plus figurées, qui reflètent la manière dont nous percevons le monde et interagissons avec lui. Prenons l’expression « retourner sa veste », par exemple. Elle trouve son origine dans la pratique de retourner un vêtement vieilli pour qu’il dure plus longtemps. De nos jours, elle est utilisée pour décrire quelqu’un qui change brusquement d’opinion ou d’allégeance. C’est comme si cette personne avait retourné son vêtement, révélant une facette cachée de sa personnalité.
« Tenir le fil »
Cette expression évoque la capacité à maintenir le cap dans une situation difficile ou complexe. C’est un peu comme si on devait garder le fil d’une couture bien serrée malgré les obstacles qui se dressent sur notre chemin.
« Filer doux »
Utilisée pour signifier qu’il faut se montrer prudent ou modéré dans ses paroles ou ses actions, cette expression tire probablement son origine de l’idée de tirer doucement sur un fil pour éviter de le casser.
« Tirer les ficelles »
Cette expression évoque l’idée de manipuler subtilement une situation ou des personnes pour obtenir un résultat souhaité. C’est un peu comme si on tirait sur les fils d’une marionnette pour lui faire exécuter nos ordres.
« Avoir un fil à la patte »
Utilisée pour décrire une situation où l’on est contraint ou empêché par quelque chose ou quelqu’un, cette expression fait référence à l’idée d’avoir un fil attaché à la patte, nous empêchant de nous déplacer librement.
« Être sur le fil du rasoir »
Cette expression signifie être dans une situation très délicate ou dangereuse, où le moindre faux pas peut avoir des conséquences graves. C’est un peu comme marcher sur un fil tendu au-dessus du vide, où le moindre déséquilibre peut entraîner une chute.
Ces expressions, bien que parfois utilisées de manière figurée, trouvent leurs origines dans les gestes et les pratiques du raccommodage, illustrant ainsi la manière dont notre langage est imprégné de notre histoire et de nos traditions artisanales.
Mais le raccommodage n’est pas seulement une affaire de mots et d’expressions, c’est avant tout une philosophie de vie
Le raccommodage, c’est aussi une manière de voir le monde, une philosophie de vie qui nous invite à ralentir, à prendre soin de ce que nous avons, plutôt que de courir après ce que nous n’avons pas. Dans notre société obsédée par la nouveauté et la consommation, le raccommodage est un acte de rébellion. C’est dire non à l’obsolescence programmée, au toujours plus, toujours neuf. C’est prendre conscience de l’impact de nos actions sur notre planète, et décider d’agir différemment.
Alors, la prochaine fois que vous aurez un trou dans votre chandail préféré, au lieu de le jeter, prenez une aiguille et du fil, et laissez-vous inspirer par l’art ancestral du raccommodage. Vous verrez, c’est bien plus qu’une simple réparation. C’est un acte d’amour envers vos vêtements, envers la planète, et envers vous-même.
Consultez aussi : Redonner vie à nos vêtements
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Black Friday … ça vient d’où ?
Tout d’abord, sachez que cette « tradition » du Black Friday vient des États-Unis et vous allez vite comprendre pourquoi elle n’a pas grand sens ailleurs.
Au États-Unis, le lendemain de Thanksgiving est un jour de fête férié. Dans les années 50, les employés faisaient souvent le pont et ce vendredi était considéré de fait dans les entreprises comme noir car peu d’employés étaient sur le terrain.
Plus tard, dans les années 60, beaucoup profitaient de ce jour pour démarrer les achats de Noël, se déplaçant en voiture et créant des embouteillages monstres qui confortèrent dans le terme de « black Friday » (vendredi noir). Enfin dans les années 70, les entreprises se sont appropriées ce terme proposant 24h de promotions exclusives. Depuis cette tradition s’est amplifiée, à traverser les frontières des États-Unis et ce n’est pas vraiment une bonne chose.
Pour ma part, je suis contre la surconsommation mais je ne suis pas contre les promotions pour autant.
Je pense d’ailleurs que les soldes sont une bonne chose. Du moins, lorsqu’ils remplissent leur fonction initiale… À savoir, écouler des invendus.
Mais le Black Friday, ce n’est plus écouler les invendus. C’est produire en quantité astronomique des objets pour pousser la consommation à son paroxysme.
Dans les semaines qui précèdent les vendredi noir, nous sommes bombardés de publicités dans les médias, d’affichages dans les rues, et d’infolettres dédiées… Tout les commerçants mettent les bouchées doubles pour inciter les consommateurs à craquer pour les promotions qu’ils leur proposent à l’occasion.
Le résultat est bien sur un désastre pour la planète.
Lors de cet événement commercial, les consommateurs se mettent à la chasse aux bonnes affaires, en espérant satisfaire notre striatum jamais rassasié.
Le Black Friday c’est une journée donc qui accentue l’épuisement des ressources naturelles et la prolifération des montagnes de déchets de produits inutiles qui polluent les terres et les océans.
De plus, le Black Friday est non seulement une aberration écologique mais aussi une belle arnaque.
La plupart des rabais proposés lors du black friday sont loin d’être aussi intéressants qu’ils n’y paraissent.
En effet, l’association française UFC-Que choisir examine depuis 2015 les prix de milliers d’articles vendus ce vendredi noir sur les vingt plus grands sites de commerce électronique, comparant les prix lors du black friday à ceux pratiqués une semaine auparavant. Le constat est alarmant ! Les enseignes ont recours à des collections spéciales et affichent des fausses réductions…
Bref fuyez cette journée, votre portefeuille et la planète s’en porteront mieux!
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Guide d’achat écolo et conscient pour survivre au Black Friday
La période des Fêtes approche. Si vous êtes comme moi, vous êtes probablement inondé de courriels promotionnels. Vous êtes probablement également confrontés à de nombreuses publicités sur les médias sociaux… Et peut-être face à cette overdose et à ce débordement de publicités vous vous sentez un peu submergé. Je vous rassure tout de suite : c’est normal!
Afin que vous passiez au travers de cette période sans encombre, voici un guide pour survivre au Black Friday et au Cyber Monday !
Bien qu’il y ait de nombreux aspects dans la vente du black friday et du cyber monday avec lesquels je ne suis pas nécessairement d’accord… Je comprends aussi que cette période est une période cruciale, que ce soit pour gâter votre famille, ou pour de nombreuses entreprises familiales et les petits créateurs.
C’est pour ces raisons que j’ai eu envie de partager un guide d’achat durable pour le Vendredi noir et pour la période des Fêtes, afin que ceux pour qui les achats sont inévitables, les fassent d’une façon plus consciente et plus durable.
Les soldes une technique psychologique pour vendre plus, et déclencher des achats impulsifs.
Les soldes sont une approche psychologique que beaucoup d’entreprises utilisent. Elles font des soldes soit, lorsqu’elles cherchent à se débarrasser de produits, soit pour créer un afflux rapide de revenus.
Alors que par le passé, les entreprises n’effectuaient leurs soldes que quelques fois par an pour s’assurer d’augmenter leurs revenus tout en réalisant leurs marges bénéficiaires, aujourd’hui, les soldes font partie intégrante de leur façon d’exister et font partie intégrante de notre façon de faire des achats, en tant que consommateurs.
À cause de la mode rapide et de la surproduction de vêtements, les soldes sont devenus une façon d’encourager les consommateurs à faire constamment des achats.
Au lieu de magasiner quelques fois par année au gré des saisons, la mode rapide a imposé une rotation incroyablement rapide des articles et des nouveautés, de façon à ce que le consommateurs puisse venir chaque semaine et retrouver de nouveaux articles. Par cet énorme accélération de la mise en marché de nouveauté les consommateurs sont également poussés à l’achat, car ce qui est en magasin ajd ne le sera peut être plus dans les semaines à venir. Cette ère de la nouveauté et de l’instantanéité fait en sorte que les soldes sont devenues un incontournable pour encourager les consommateurs à acheter continuellement des produits.
Aujourd’hui, il est fréquent que les gens fassent des achats uniquement que lorsque les articles sont « en soldes » . Le fait que l’article soit vendu pour une fraction du prix initial donne aux consommateurs la sensation de faire une aubaine. Nous sommes manipulés par des spécialistes du marketing d’entreprise qui nous ont inculqués, à considérer les soldes comme une raison acceptable pour faire des achats impulsifs et nous avons commencé à accorder beaucoup moins de valeur aux articles que nous possédons en raison de cela.
L’immédiateté de l’acte d’achat
Une partie de la logique sous-jacente des soldes est de donner au consommateur l’impression qu’il va manquer quelque chose s’il ne fait pas d’achat immédiatement. Le principes des soldes c’est qu’il s’agit d’une offre spéciale, limitée dans le temps. Ainsi par cette immédiateté les marques vont incitent à faire des achats impulsifs, sans que vous ne preniez le temps de réfléchir ou d’acheter intentionnellement. Les soldes sont une technique de venter qui mise sur le fait que les consommateurs se laissent influencer pour effectuer un achat par crainte de manquer « la bonne affaire ». Pourtant, statistiquement parlant, les gens qui ne font que des soldes finissent souvent par dépenser plus au fil du temps que ceux qui font des achats intentionnels en payant le prix fort.
Alors, en cette saison de soldes, essayez de prendre du recul et essayez de remarquez l’impact du marketing sur vos sentiments et votre désir de faire des achats.
Une fois que vous commencez à remarquer le fonctionnement du système psychologique des soldes et leur impact sur vous, il est beaucoup plus facile de vous affranchir de la dynamique commerciale et de faire des choix intentionnels qui correspondent réellement à vos besoins.
Comment célébrer le Black Friday et le Cyber Monday de façon consciente ?
En ce qui concerne la traversée du Vendredi noir et la saison des soldes du temps des fêtes, le point de départ le plus important consiste à faire des achats sur une base intentionnelle et non sur une base impulsive.
Lors des soldes du balck friday et du cyber monday, toutes les entreprises comptent sur le fait de faire des offres limitées ce qui va engendré chez les consommateurs l’envie de faire des achats de façon compulsive. D’ailleurs si ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur chaque année, c’est bel et bien, car c’est une stratégie rentable pour les entreprise. En effet, durant cette période leurs consommateurs réagissent à leur stratégie marketing, et font plus d’achats qu’ils ne le feraient normalement en raison des rabais.
C’est pourquoi il est important de comprendre le mécanisme des soldes. Mais il est également important d’identifier au préalable ce que vous aimeriez acheter.
De cette façon vous parviendrez à éviter les achats impulsifs.
Faites une liste d’achats, et respectez-là!
Avant le début de la saison des soldes, il est toujours bon de faire une liste d’achat. Inscrivez les choses que vous dont vous avez besoin. Ou encore des choses que vous auriez eu envie de vous offrir durant l’année mais pour des raisons budgétaires vous n’auriez pas assouvi ces envies. S’il y a quelque chose qui vous fait envie depuis des mois, mais qu’il ne s’agit pas d’un réel, et bien peut-être que cette période de soldes, est le moment idéal pour vous faire plaisir.
Idéalement, vous devriez faire cette liste avant de commencer à être influencé par toute sorte de soldes. Car face aux publicités, il y a fort à parier qu’elles vont influencer votre liste.
Avoir cette liste en main avant le début de la période de soldes va vous servir de référence. À chaque fois que vous vous sentez attiré par des soldes ou que vous êtes tentés par des achats impulsifs, remiser votre liste.
Afin d’être certains de faire des achats utiles et conscients, voici quelques questions à vous poser avant d’effectuer un achat.
Est-ce que je paierais le plein prix pour cet article ?
Est-ce que j’achète cet article uniquement parce qu’il est en soldes ?
Puis-je me le permettre, par rapport à mon budget ?
Pourrais-je trouver quelque chose de similaire auprès d’une petite entreprise ou d’un fabricant local ?
L’entreprise auprès de laquelle je veux acheter est-elle engagée dans des pratiques éthiques/durables ? Si ce n’est pas le cas, y a-t-il une entreprise durable auprès de laquelle je pourrais acheter un article à la place ? Puis-je me procurer la même chose, mais sur le marché usagé?
Combien de fois et pour combien de temps vais-je utiliser cet article que je veux acheter ?
Enfin, soyez honnêtes, s’agit-il d’un achat impulsif ?
Répondez à ces questions avec franchise. Si vous avez l’impression que l’achat que vous envisagiez de faire correspond à vos intentions, vous ferez le bon choix.
Mais si la réponse à la plupart des questions ci-dessus n’est pas conforme à vos intentions, passez votre chemin.
Si cette liste de questions vous décourage, ne paniquer pas! Si vous ne savez pas vers qu’elles entreprises vous tournez, voici quelques articles qui pourront vous aiguillez :
Mes marques de mode préférées made in Canada
Sélection de marques de chaussures green et cools
10 marques de manteaux chauds et stylés pour affronter l’hiver québécois
Illustrations : Lilla Bardenova
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
L’impact de nos vêtements
Salut à tous ! Aujourd’hui, on va s’attaquer à un sujet qui va bien au-delà des simples choix de style ou des dernières tendances : l’impact de nos vêtements. Oui, vous avez bien entendu ! Chaque fois que vous enfilez votre jean préféré ou que vous choisissez une nouvelle tenue, vous faites bien plus qu’exprimer votre personnalité. Vous participez à un vaste réseau de production, de consommation et de déchets qui a des répercussions profondes sur notre planète et notre société.
Nous sommes tous concernés par les vêtements, que nous soyons passionnés de mode ou simplement soucieux de nous habiller chaque jour. Derrière chaque pièce de notre garde-robe se cache une histoire souvent méconnue : celle des matériaux utilisés, des conditions de travail des ouvriers, des processus de fabrication et de l’impact environnemental. Il est temps de lever le voile sur ces réalités et de comprendre comment nos choix vestimentaires influencent le monde.
Dans cet article, nous allons explorer les différentes facettes de l’impact de nos vêtements. De la production massive à la consommation effrénée, en passant par les défis du recyclage et de la durabilité, nous verrons comment chaque étape de la chaîne de production affecte notre environnement et nos sociétés. Ensemble, découvrons comment nous pouvons faire des choix plus éclairés et responsables pour un avenir plus durable et éthique.
Prêt à voir votre garde-robe sous un nouveau jour ? C’est parti !
L’impact de nos vêtements
Commençons par un constat : l’industrie de la mode produit plus de cent milliards de vêtements par an. Imaginez un instant cette montagne de tissus, de boutons et de fermetures éclair. Derrière chaque t-shirt ou robe se cache souvent une histoire sombre de production : des matériaux d’origine incertaine, des ouvriers sous-payés travaillant dans des conditions difficiles, et des chaînes de production éclatées, peu efficaces et très polluantes. Tout cela afin de répondre à notre soif incessante de nouveauté.
Production massive
- Plus de 100 milliards de vêtements produits chaque année : L’industrie de la mode produit plus de 100 milliards de vêtements par an, un chiffre astronomique qui reflète notre consommation effrénée.
- 30 % de vêtements non vendus : Environ 30 % des vêtements fabriqués chaque année ne trouvent jamais preneur et finissent souvent par être incinérés ou envoyés dans des décharges.
Conditions de travail et éthique
- 2 % des travailleurs perçoivent un salaire décent : Seulement 2 % des ouvriers dans l’industrie de la mode gagnent un salaire suffisant pour vivre, selon l’ONG Clean Clothes Campaign.
- 75 millions de travailleurs : Environ 75 millions de personnes travaillent dans le secteur de l’habillement à travers le monde, souvent dans des conditions précaires.
Impact environnemental de nos vêtements
- 20 % de la pollution industrielle de l’eau : L’industrie textile est responsable de 20 % de la pollution industrielle de l’eau à l’échelle mondiale, notamment à cause des teintures et des traitements chimiques.
- 92 millions de tonnes de déchets textiles par an : Chaque année, 92 millions de tonnes de déchets textiles sont générés, un chiffre qui devrait atteindre 134 millions de tonnes d’ici 2030 si les tendances actuelles se poursuivent.
- 2700 litres d’eau pour un t-shirt : Il faut environ 2700 litres d’eau afin de produire un seul t-shirt en coton, soit l’équivalent de ce qu’une personne boit en 2,5 ans.
Consommation effrénée
- 60 % de vêtements en plus : Au cours des 15 dernières années, la production de vêtements a doublé, mais nous portons nos vêtements 40 % moins longtemps qu’avant.
- 80 milliards de vêtements achetés : Les consommateurs achètent environ 80 milliards de vêtements chaque année, soit une augmentation de 400 % par rapport à 20 ans auparavant.
Défis du recyclage et de la durabilité
- 1 % des vêtements recyclés : Selon la Fondation Ellen MacArthur, seulement 1 % des matériaux utilisés pour produire des vêtements sont recyclés en nouveaux vêtements.
- 500 000 tonnes de microfibres : Chaque année, environ 500 000 tonnes de microfibres plastiques provenant de vêtements synthétiques se retrouvent dans les océans, l’équivalent de 50 milliards de bouteilles en plastique.
- 10 % des émissions de gaz à effet de serre : L’industrie de la mode est responsable de 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, plus que tous les vols internationaux et le transport maritime combinés.
Ces chiffres soulignent l’importance de repenser notre relation avec la mode et de faire des choix plus responsables afin de minimiser notre impact sur la planète et les sociétés.
En tant que consommateurs, nous avons un rôle crucial à jouer.
Chaque achat est une décision qui a des répercussions. Notre responsabilité ne se limite pas à choisir des produits éthiques et durables, mais aussi à en prendre soin pour les faire durer. Cela signifie adopter une attitude de « je choisis de garder ». Nous devons voir notre garde-robe non pas comme une fin en soi, mais comme un point de départ pour des pratiques plus respectueuses de l’environnement.
Prolonger la vie de nos vêtements
Alors, comment faire ? D’abord, nous devons arrêter de penser que le recyclage à grande échelle va tout résoudre. Le véritable défi est de consommer dans le sens latin du terme « consumere » : utiliser et user. Porter, réparer et conserver nos vêtements aussi longtemps que possible.
Voici quelques exemples concrets pour redonner vie à nos habits :
- Raccommodage Créatif :
Imaginez un jean avec un trou au genou. Au lieu de le jeter, vous pouvez coudre une pièce de tissu coloré ou broder une jolie fleur autour du trou. Vous ne prolongez pas seulement la vie de votre jean, mais vous en faites aussi une œuvre d’art portable. - Upcycling :
L’upcycling consiste à transformer des vêtements ou des tissus existants en quelque chose de nouveau. Une vieille chemise peut devenir une robe d’été légère et chic avec quelques coups de ciseaux et un peu de couture. - Réparation Visible :
La tendance de la « réparation visible » célèbre les réparations au lieu de les cacher. Utilisez un fil contrasté pour réparer un pull en laine et créer un motif visible, ajoutant une touche personnelle et artistique. - Détournement de Fonction :
Parfois, il suffit de changer la fonction d’un vêtement pour lui donner une nouvelle vie. Une vieille écharpe peut être transformée en sac élégant. - Ateliers DIY :
Participez à des ateliers de couture et de bricolage pour apprendre de nouvelles techniques de réparation et de transformation de vêtements. C’est éducatif, ludique et communautaire.
Un nouveau regard sur la mode
Changer notre perception de la mode implique aussi d’adopter un mode de vie minimaliste. Cela signifie posséder moins de vêtements, mais choisir des pièces de qualité qui durent longtemps et peuvent être combinées de multiples façons. Créer une garde-robe capsule, composée de quelques pièces essentielles, peut réduire notre impact environnemental et encourager une consommation plus réfléchie.
La durabilité : une nécessité
Le célèbre savant Antoine Lavoisier disait : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » Cette maxime est particulièrement vraie pour nos vêtements. Même après les avoir jetés, ils continuent d’exister sous une forme ou une autre, souvent dans des décharges où ils mettent des années à se décomposer. La Fondation Ellen MacArthur estime que seulement 1 % des fibres de vêtements sont recyclées en nouvelles fibres. Le reste finit par polluer notre environnement.
Nous devons donc réapprendre à entretenir nos vêtements. Il ne s’agit pas seulement de réparer un vêtement cher ou de recoudre l’ourlet d’une minijupe bon marché. C’est le geste qui compte. La valeur d’un vêtement ne réside pas dans son prix mais dans la place qu’il occupe dans notre vie. Nous devrions posséder des vêtements que nous aimons et que nous voulons garder pour toujours, les porter et les user jusqu’à la corde.
Lutter contre le consumérisme du jetable, c’est avant tout choisir de garder ce que l’on possède.
Tout autour de nous nous pousse à jeter, mais nous devons relever le défi et conserver nos possessions. Même si réparer un objet usagé peut coûter plus cher que d’en acheter un neuf, l’important est de choisir de garder. C’est un acte de résistance contre une culture de la surconsommation et une manière de préserver notre planète.
En fin de compte, redonner vie à nos vêtements n’est pas seulement une question de mode ou de tendance, c’est un acte de responsabilité et de durabilité. En adoptant des pratiques simples comme la réparation, l’upcycling et le minimalisme, nous pouvons tous contribuer à un avenir plus respectueux de l’environnement et plus éthique. Nos choix vestimentaires peuvent refléter nos valeurs et notre engagement pour un monde meilleur. Alors, prêt à transformer vos vieux vêtements en trésors uniques ?
Consultez aussi :
Redonner vie à nos vêtements
La mode plus qu’une question de tendance
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.
Deviens féministe, arrête la fast fashion
Le 8 mars, nous célébrons la Journée internationale de la femme.
C’est le moment de se mobiliser, de protester et d’écrire un message sur le féminisme et l’empowerment de la femme sur Instagram. Mais c’est aussi un moment pour avoir des conversations plus significatives et approfondies.
Cette année, nous demandons donc : l’industrie de la mode peut-elle être féministe?
En 2004, un livre de Kristin Rowe-Finkbeiner exprime que le « féminisme » est désormais considéré comme un nouveau gros mot. Le féminisme est, selon elle, devenu « un gros mot ». Un mot qui divise. Un mot qui anime et cristallise les conservations. Mais également un mot qui effraie. Un mot qui rend mal à l’aise. Un mot auxquel de nombreuses femmes sont nerveuses et hésitante à l’idée de s’affirmer ou de se définir comme tel.
De nombreuses femmes on peur de dire « je suis féministe ».
Pour moi, le féminisme ne devrait jamais être un gros mot.
Ces derniers jours, les grandes marques ont lancé des collections et des t-shirts à slogan sur « l’empowerment » de la femme. Certaines vont même jusqu’à reverser les profits des associations. Une action qui peut paraitre engagée de prime abord, mais en réalité, il s’agit de greenwashing plus qu’autre chose.
Ces campagnes d’émancipation des femmes sont, dans leur essence et par leur nature même, hypocrites.
En cette journée du 8 mars, j’aimerais que l’autonomisation des femmes ne soit pas uniquement un argument marketing.
J’aimerais que l’empowerment de la condition féminine se prolonge à travers la chaîne d’approvisionnement.
En cette Journée internationale du droit des femmes, j’aimerais dénoncer un nouveau gros mot qui commence aussi par la lettre F : la Fast Fashion.
La Fast Fashion se caractérise par une course effrénée et acharnée.
Dans celle-ci les détaillants produisent constamment de nouvelles lignes de vêtements et les proposent à des prix bon marché. Cette course effrénée a permis de rendre la mode plus accessible, notamment à la classe moyenne. Les vêtements sont aujourd’hui disponibles pour tous à des prix très abordables. Ainsi, la Fast Fashion a permis aux femmes occidentales d’avoir accès à une industrie historiquement élitiste. Mais il y a un problème avec cette industrie.
Elle repose sur l’exploitation des travailleuses.
En effet, la Fast Fashion a démocratisé le vêtement, mais elle continue d’opprimer les travailleuses de la filière.
La majorité des travailleurs de l’habillement dans les pays en développement sont des femmes.
Elles représentent jusqu’à 80% de la main-d’œuvre peu qualifiée dans le secteur du prêt-à-porter. Et elles font partie des personnes les plus vulnérables de la chaîne d’approvisionnement. À l’inverse, la majorité des directeurs d’usines de confection sont des hommes. Ce fait à lui seul ouvre la voie à l’exploitation potentielle des travailleuses.
Les femmes de la chaîne d’approvisionnement sont à la merci de la pression exercées par leurs supérieurs. Ces derniers exigent fréquemment qu’elles fassent des heures supplémentaires qui ne sont pratiquement jamais rémunérées ou indemnisées.
Les propriétaires d’usines dans des pays tels que le Bangladesh et le Cambodge utilisent la place inégale des femmes dans la société comme base pour les exploiter cette main-d’œuvre bon marché.
Les femmes qui font des heures supplémentaires gagnent un salaire inférieur au minimum vital. C’est-à-dire que malgré qu’elles consacrent leur vie à leur travail, le salaire qu’elles en retirent ne leur permet pas de vivre décemment. Ainsi elles se retrouvent dans des situations de pauvreté voir de précarité.
Bien que l’exploitation des travailleuses constitue un problème important, il touche particulièrement la production des vêtements issus des entreprises de Fast Fashion, car cette dernière exige des délais de production irréalistes. Ce modèle et les exigences qui lui sont inhérentes ont pour conséquence directe de réduire le bien-être des travailleurs et de leur imposer des semaines à rallonge et des heures supplémentaires.
Le système Sumangali en Inde représente un exemple particulièrement inquiétant d’exploitation des travailleuses.
Les recruteurs de Sumangali ciblent les filles issues de familles pauvres. Ils leur offrent des contrats contraignants, de 3 à 5 ans pour travailler dans les filatures. Pendant cette période, les jeunes filles s’installent dans une enceinte contrôlée par l’entreprise et ne peuvent pas voir leur famille.
Le système est également conçu pour limiter les contacts entre les travailleuses de peur qu’elles ne forment des syndicats. Ces jeunes filles sont censées travailler en équipes de 12 heures dans les filatures, bien que cela se prolonge souvent par des heures supplémentaires, pour un salaire de 34 roupies (soit quelques centimes) par jour.
À la fin du contrat, on leur offre une somme forfaitaire à titre de dot et on les pousse à se marier de force. Il est clair que si ce système est l’un de ceux qui produisent les vêtements de Fast Fashion, alors il est clair que la Fast Fashion féministe ne pourra jamais être une réalité.
La réalité de la vie quotidienne de ces femmes est pratiquement invisible pour nous, consommatrices occidentales quand on parcourt les rayonnages des magasins de vêtements.
Mais sous les apparences et derrière les rayonnages bien rangés se cachent des histoires tragiques et des destins brisés. Derrière les messages à caractère féministes se cache une triste réalité face à laquelle nous préférons fermons les yeux ou ne pas trop nous y arrêter.
En fin de compte, la mode rapide ne ressemble pas à ce qu’elle prétend être.
Le dernier rapport de l’EAC, ‘FixingFashion’, affirme que le pouvoir de la mode rapide réside dans le fait qu’’à aucun autre moment de l’histoire de l’humanité, la mode n’a été aussi accessible à autant de personnes dans notre société’ (EAC 2019, 7).
Mais, à quel prix ? Nous ne pouvons pas accéder ou échanger l’accessibilité des vêtements à petits prix contre les violations des droits humains fondamentaux.
Ainsi, bien que la Fast Fashion permettre aux femmes occidentales, la possibilité de se vêtir de façon tendance sans y laisser un rein, en contrepartie, les travailleuses du secteur travaillent dans des conditions si déplorables, qu’on préfère détourner le regard, et continuer à profiter de nos privilèges. Malheureusement, la grande majorité des personnes qui fabriquent nos vêtements dans des conditions moins qu’idéales, caractérisées par le harcèlement et les abus, reçoivent un salaire bien inférieur au salaire décent et n’ont pas le droit humain fondamental à la négociation collective.
Bref, en cette journée internationale de la femme, des femmes, du droit des femmes, je vous invite à prendre un engagement féministe, ferme et audacieux: celui de renoncer à la fast Fashion.
Fondatrice & Directrice artistique Voyageuse, curieuse, ses inspirations graphiques viennent du bout du monde ou du coin de la rue.