L’empreinte écologique, c’est la trace que l’homme laisse sur son environnement.
Pour bien se rendre compte de cela, on peut traduire notre empreinte en hectares ou bien… en terrains de foot ou en surface de terre et de mer.
Pour mieux comprendre, imaginez Robinson Crusoé seul sur une île… Ici, l’empreinte écologique de Robinson est la surface de l’île dont il a besoin pour vivre en autarcie de façon durable; subvenir à ses besoins en nourriture, eau potable, chauffage, matériaux de construction, recyclage des déchets…
La survie de notre Robinson dépend de son mode de vie s’il, par exemple, il décidait de faire chaque soir un immense feu. Au bout d’un certain temps, il aura coupé et brulé tout le bois de l’île. Une fois qu’il n’aurait plus de forets ni d’arbres, sa survie sur l’ile deviendrait de plus en plus rude.
Et bien c’est la même chose à l’échelle de la planète! Logique, non?
L’empreinte écologique mesure la pression qu’exerce l’être humain sur la nature.
C’est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources (nourriture, chauffage, matériaux de construction, air pur, eau potable) et à ses besoins d’absorption de déchets. Dans le monde, l’empreinte écologique est de 2,2 hectares par personne, soit 20 000 m2. Au Québec, elle est de 6,0 hectares (60 000 m2).
Si tous les êtres humains de la planète vivaient comme les Nord-Américains, c’est trois planètes Terre qu’il faudrait pour répondre à l’équivalent de nos comportements en tant que consommateurs de biens, de services et d’énergie. Nous sommes donc dans « une situation de dépassement par rapport à la capacité de support de la planète […] ».