L’Acide PolyLactique, plus généralement désigné sous l’acronyme PLA, est un polymère d’origine biologique. Il pourrait constituer une alternative aux polymères d’origine fossile très répandus actuellement.
L’acide polyactique une alternative?
L’acide polyactique est un biopolymère à base d’amidon de maïs. Une ressource 100 % renouvelable. Contrairement au polyester qui est produit à partir de combustibles fossiles et non biodégradables, l’acide polyactique est une fibre dérivée de cultures renouvelables.
La fabrication de l’acide polyactique :
L’amidon est déstructuré sous haute température jusqu’à donner du glucose. Ensuite il est soumis à une fermentation bactérienne et se transforme en acide lactique.
Le PLA provient donc de ressources renouvelables. Il est biodégradable dans certaines circonstances.
Les biopolymères ont l’avantage de consommer moins d’énergie et de dégager moins d’émissions. Cependant, cette ressource provient d’une agriculture cultivée de façon intensive.
Il existe des biopolymères fabriqués à base de maïs, de blé, et de plante sucrière (ex: canne à sucre).Même si ce sont des cultures différentes, ont retrouve les même problématiques.
Si à premier abord on pourrait se dire que l’idée est géniale!! Lorsque l’on creuse un petit peu le sujet, on s’aperçoit vite que le PLA ne ne constitue pas une alternative souhaitable.
L’acide polyactique fabriqué à partir de maïs génétiquement modifié
Fabriquer des plastiques et des synthétiques à partir de matières renouvelables au lieu du pétrole constitue une superbe alternative.
Cependant, la production de maïs actuelle provient majoritairement de semences génétiquement modifiées (O.G.M.). En effet, aujourd’hui plus des 3/4 des cultures de maïs, proviennent de semences O.G.M.
Ce type de culture nécessite un important épandage d’engrais chimique et de pesticides. Ce qui est particulièrement nocif pour l’environnement.
De plus, la culture du maïs s’effectue actuellement en champ de monoculture. Ce type de culture constitue une menace pour la biodiversité naturelle. De plus le maïs transgénique, pose le problème du contrôle des multinationales sur les semences.
Le maïs biologique
Le maïs biologique pourrait être une bonne alternative. Cependant actuellement sa production est restreinte. De plus, elle est actuellement destinée au marché de l’alimentation biologique.
Les limites de l’acide polyactique
Enfin le P.L.A. n’est produit qu’avec les grains du maïs, ce qui signifie que le reste de la plante termine en déchet agricole. Idéalement il faudrait trouver un procédé qui utilise la plante dans son entier.
C’est pourquoi le P.L.A. ne constitue pas encore une alternative soutenable, pour remplacer la production de polymère.
Il faudrait remplacer le, mais par une plante qui pousse rapidement. Mais qui ne serait pas cultivé en monoculture, et dont la production nécessiterait un apport modéré ou d’eau.