souper

le Mile-End, un drôle de quartier

Il y règne une atmosphère bohème. C’est un drôle de quartier, le Mile-End.

Le Mile-End est un beau quartier alternatif un peu branché, orné de boutiques d’art, d’antiquaires, de librairies indépendantes, de petits bistrots.

Pas vraiment la fin d’un monde, plutôt le début d’un nouveau.


Ce quartier est situé à l’extrémité du Plateau, qui surplombe Montréal. 
Son nom fait référence à l’époque où le village de Saint-Louis se trouvait encore à un mile 
des limites de la ville. Terre de chasse, le lieu va rapidement se développer à la fin du XIXe siècle avec l’arrivée du chemin de fer du Canadien Pacifique, se transformant en une zone industrielle dont témoignent encore aujourd’hui les façades des fabriques de brique rouge.

Cette cohabitation est emblématique des mutations que connaît le quartier, où se côtoient toutes les communautés, venues d’Europe de l’Est et du pourtour méditerranéen, et aujourd’hui du monde entier.

Lesbiennes extraverties et juifs orthodoxes, vieux immigrés, nouveaux arrivants, antiquaires et hipsters, tous font désormais la vie de ce qui est considéré depuis peu comme un quartier branché de Montréal.



Des poètes comme Leonard Cohen ou des cinéastes comme Xavier Dolan y sont installés, suivant un mouvement initié il y a quinze ans par la scène indépendante musicale, à commencer par Godspeed You ! Black Emperor et Constellations… De nombreux labels y ont ainsi établi leurs studios, à l’instar de Dare To Care Records, de Bonsound et même d’une maison qui s’est baptisée Mile-End Records.

On y trouve de nombreux cafés musicaux, comme le Cagibi, le Dépanneur café où des musiciens jouent en vitrine.