Environnement

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Une alternative au plastique : une seconde vie pour les cornes de vaches

Aussi étrange que cela puisse paraître, la start-up toulousaine Authentic Material collecte et recycle des cornes de vaches destinées à l’incinération:

En général les cornes de vaches finissent incinérées avec la carcasse de l’animal.

Mais l’entreprise Authentic Material est bien déterminée à offrir une vie à ce matériau particulier.

 

Une démarche de recyclage éco-responsable: 

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Tout d’abord, la collecte de la matière première :

Cette entreprise toulousaine fait le tour des abattoirs, des équarrisseurs et des engraisseurs afin de récupérer, de nettoyer, puis de broyer les cornes de vache, afin d’en faire une poudre spéciale.

Vers un processus industrialisé : 

Et c’est ici toute la nouveauté. En effet, jusqu’à lors les artisans travaillaient la corne comme de la matière brute. Ils étaient alors contraints par la taille et la couleur de la corne. Désormais avec Authentic Material la corne est broyée ce qui permet d’obtenir un matériau en poudre, et prêt à utiliser et de façon industrielle. En effet, cette poudre peut être injectée et moulée. Cela  permet donc ensuite de faire des objets en corne de vaches, et de n’importe quelle forme.

Grâce à cette poudre, désormais tout est possible :

Suite à cette transformation les possibilités sont infinies. On peut travailler ce matériau exactement comme du plastique. Mais à la différence de ce dernier celui-ci est restera 100 % organique.

Afin de mieux répondre au besoin du marché Authentic Material a crée deux types de matériaux : 

Tout d’abord l’original, composé à 100 % de corne brute française et sans aucun additif.

Et ensuite, l’hybride, il composé en majorité de corne brute mais aussi de biopolymère.

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Cela lui permet de résister au passage en lave-vaisselle.

Les débouchés sont multiples: 

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Les clients adeptes de ce matériau ne sont nul autre que la célèbre Forgerie Laguiole, pour leurs manches de couteaux, mais aussi des fabricants de lunettes, de bijoux, mais aussi de baguettes chinoises.

 

L’entreprise envisageable déjà de conquérir de nouveaux marchés :

Cette entreprise connaît un tel succès qu’ils envisagent même de la poudre de nacre à base de coquillages.

 

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Et vous que pensez-vous de ce matériau ?

Moi ce que j’aime tout particulièrement ce que l’on revalorise un produit destiné à être incinéré!

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La Beauer 3x : une caravane gigogne extensible 

Je vous avait déjà vanté les mérites de la Timberleaf Teadrop caravane, découvrez cette fois la Bauer 3x, une caravane qui s’étire et se rétracte de façon remarquable !

La Beauer 3x : un habitacle télescopique dont le volume habitable triple une fois déplié :

Pour leurs vacances, Pierre et Eric Beau voulaient une caravane au design proche de celui des années 60. Ne trouvant pas ce qui les satisfaisaient sur le marché, ils ont décidé de concevoir eux-mêmes leur caravane. Puis de maquette en maquette, la caravane  3x a vu le jour.

Tout s’imbrique : c’est une véritable petite merveille d’ingénierie!

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Pierre et Eric Beau, on conçut la première caravane à géométrie variable. En effet, la caravane Beauer 3x est minuscule en apparence, mais elle triple de volume en à peine 20 secondes chrono! Ainsi, l’espace intérieur se multiplie par 3 après ouverture, d’où le nom 3x.

Comment la caravane se déploie-t-elle?

 

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La manœuvre de mise en place est simple. Elle fonctionne grâce à des vérins hydrauliques. La partie centrale porte tout ce qui est lourd. La partie centrale comporte l’espace cuisine qui abrite un petit frigo ainsi qu’un évier et réchaud au gaz, ainsi que la partie toilettes. Les deux autres modules, télescopiques, accueillent tout ce qui est léger. c’est à dire d’une part l’espace nuit, et de l’autre salon salle à manger avec le canapé en U.

 

Une caravane tout confort :

 

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En effet, la chambre comporte un lit avec sommier à latte comme à la maison. L’espace central douche, w.c., chauffage, chauffe-eau, TÉLÉVISION 19″, cuisine équipée et salon avec un couchage supplémentaire.

 

Une petite caravane dépliante : 

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L’idée de base était de concevoir une caravane de petite taille. Cela permet de faciliter le transport sur la route, mais aussi le gardiennage.

Fermée, elle est équivalente à une remorque de 4 m², facile à tracter et à stocker. Cette caravane triple de surface en 20 secondes.

Mais Pierre et Eric Beau souhaitent avoir un espace habitable suffisamment ample pour pouvoir y vivre, y cuisiner y manger et y dormir. Ainsi, une fois dépliée l’espace de 12 m — est parfaitement optimisés. Elle totalement meublée et peut accueillir jusqu’à 4 personnes.

Au niveau électricité :

La caravane BeauEr fonctionne soit avec du 220 V soit avec une batterie de voiture. Cela lui permet d’être autonome lorsque BeauEr sera en aventure.

Les  caractéristiques techniques de la caravane 3X :

Elle pèse moins de 1000 kg.

Elle a une superficie de 4 m — fermée et de 12 m — ouverte.

L’ouverture et la fermeture sont électriques. Pour en tournant une clé (fonctionne sur les 12 V de la batterie de la voiture ou sur les 220 V)

Le choix des coloris est entièrement personnalisable.

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La 3X est inviolable lorsqu’elle est fermée :

De plus, la porte d’entrée et les fenêtres condamnées automatiquement par le système rendent l’auto-caravane ou la caravane inviolable une fois fermées. Pratique pour éviter le cambriolage et pour ne pas prendre trop de place dans son garage.

 

 

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Une conception et fabrication made in France :

Basée en Poitou-Charente, ce constructeur de caravanes et de véhicules de loisirs fabrique à Angoulême et distribue dans le monde entier. Son prix est de 25000 € et il est comprend tout l’aménagement.

 

Bref, il semblerait que les Français aient encore de l’imagination et du génie!

D’ailleurs cette jolie caravane vient de remporter le grand prix du concours Lépine.

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Agir contre le suremballage alimentaire

Lors de l’événement TED X Laval, auquel j’ai été convié dont je parle ici, il y avait tout une série de conférenciers, dont l’ingénieure alimentaire Vanessa Grondin. Elle a donné une conférence sur les conséquences du suremballage, tout en nous invitant à agir. Vanessa Grondin est issue du monde de l’agroalimentaire, c’est pourquoi sa conférence était particulièrement axée sur l’emballage alimentaire.

Tout d’abord, Vanessa Grondin a évoqué le problème du suremballage :

Les emballages sont partout. Il n’y a qu’à regarder notre poubelle, pour s’en rendre compte. Mais ces derniers posent de nombreux problèmes, dont celui de la gestion des déchets. En effet, 30 % d’entre eux sont immédiatement jetés après achat. Car la plupart des produits que nous achetons sont vendus emballés et même souvent suremballés.

Le suremballage c’est quoi?

Le mot « suremballage » évoque, par son préfixe, une forme d’emballage supérieure aux besoins.

Comment distinguer l’emballage du suremballage:

L’emballage a pour but de garder le produit dans des conditions optimales. Il a aussi pour mission d’informer aussi le consommateur sur les ingrédients, ou la provenance, mais il doit aussi faire vendre le produit. Cette dernière fonction qui prend de plus en plus d’importance.

Ainsi, on distingue 3 type d’emballages: l’emballage primaire, le suremballage, et l’emballage secondaire.

Tout d’abord, il y a l’emballage primaire. Il est conçu pour protéger le produit jusqu’au point de vente. Il a pour unique but de contenir le produit. (exemple un tube de crème). Ensuite, le suremballage, a pour but d’attirer le regard du consommateur. (exemple on place le tube de crème dans une jolie boite). Enfin l’emballage secondaire a pour but de joindre des produits ensemble. (exemple deux tubes de crème regroupés grâce à un film plastique).

Les emballages peuvent jouer un rôle positif dans la lutte contre le gaspillage alimentaire:

Ces derniers temps, l’emballage a une mauvaise réputation. Mais c’est lui qui assure la protection et la conservation des produits.

Dernièrement, pour optimiser les emballages, le mot d’ordre c’est la réduction de la quantité d’emballages. Pour se faire, on fait des contenants avec des plus gros formats. Moins il y en a, mieux c’est; tel était le raisonnement naturel. Mais ce n’est pas tout à fait juste.

En effet, la réduction des emballages a aussi ses limites:

En effet, les gros formats peuvent entrainent une plus grosse quantité de nourriture. Et si celle-ci n’est pas consommée à temps elle sera jetée.

Alors avant d’augmenter le format des produits, il faut mesurer,  l’impact environnemental du produit, versus l’impact environnemental de l’emballage. Bien souvent, le cycle de vie du produit est plus élevé que celui de l’emballage lui-même. C’est pourquoi, les grands formats ne constituent pas la solution universelle.

De plus, le schéma type de la famille évolue. D’une part la taille des familles se réduit. Et d’autre part, il y a davantage de personnes seules.

Le suremballage entraine une sur surpollution de plastique :

Le plastique a un effet désastreux sur l’environnement. En effet, c’est une matière légère et volatile, qui s’envole facilement. Ainsi le plastique rejoint rapidement les cours d’eau, les mers, et les fonds marins. L’ampleur de la contamination du milieu marin par les déchets plastiques est immense. Des déchets flottent dans tous les océans du monde, des régions polaires jusqu’à l’équateur. Les débris de plastique sont partout. Ils s’échouent au grès des marées sur toutes les plages du globe. Aussi bien dans les régions peuplées que sur les rives d’îles désertes très lointaines.

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Mais la pollution des océans a aussi des conséquences importantes sur les animaux, qui infestent des débris marins :

Mais le plastique a aussi un effet particulièrement néfaste sur la faune marine et les oiseaux de mer. L’ingestion de débris marins touche particulièrement les tortues marines et les oiseaux de mer, mais elle n’épargne pas les autres mammifères marins et poissons. Ces derniers avalent des débris marins, car ils les confondent avec des proies. Il s’agit presque toujours de plastique. On recense plus de 200 espèces différentes qui ont souffert d’ingestion de débris marins. Parmi lesquelles, il y a des oiseaux de mer, tortues marines, phoques, otaries, baleines et poissons.

 

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© Chris Jordan

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WWF-Trashed-Campaign Christian Water

Bref, les emballages coutent cher à produire, ils sont nuisibles pour l’environnement et pour la faune marine, Mais nous continuons de payer pour!

Des emballages qui nous coûtent cher :

Une production qui a un coût environnemental élevé :

De plus, la production de ces emballages requiert beaucoup de matières premières et cela participe ainsi à l’épuisement des ressources naturelles. Le plastique n’est pas une matière renouvelable, et bien que certains plastiques soient recyclables, peu sont effectivement recyclés.

Dans le secteur alimentaire, l’emballage représente, jusqu’à 20 % du coût du produit fini. On y pense pas souvent, mais ce serait intéressant de regarder la poubelle d’un ménage, et comptabiliser le coût de tous les emballages qui y sont présents.

On n’y songe pas non plus, mais on paye plusieurs fois pour ces emballages : on paye l’emballage lorsqu’on l’achète, mais aussi lorsqu’on le jette:

En effet, le traitement des déchets d’emballages coûte très cher! Et le ramassage, le recyclage, l’incinération et la mise en décharge, tout cela nous est bien sûr facturé via les impôts.

 

Le recyclage =  la solution?

Le problème c’est que certains des emballages se recyclent bien, et d’autres moins :

Le carton, le verre et les métaux se recyclent bien. C’est pourquoi il très important de les trier. Cependant, le plastique n’est recyclé qu’à hauteur de 20 %, lorsque celui peut-être recyclé. En effet, tous les films, barquettes et autres ziplocs remplissent les décharges. Cependant, ces matières pourraient être techniquement recyclées. Mais leur recyclage coûte extrêmement cher. De plus, le fait de les incinérer n’est pas considéré comme intéressant car, le bénéfice environnemental de cette incinération éventuelle est jugé faible, à cause des impacts négatifs du transport de ces matières volumineuses.

Le recyclage permet de mieux gérer le flux des déchets d’emballage, ne permet pas de le réduire.

Considérant que le déchet le plus facile à traiter est celui qui n’a pas été produit, les stratégies de réduction des emballages à la source sont préconisées.

 

 Faire la guerre au suremballage !

C’est grâce à nos actes d’achats que nous pourrons faire évoluer les choses :

Alors certes, ce n’est évident pour personne, puisqu’on est tous baignés dans ce suremballage. Mais réduire ces déchets n’est facile pour personne, on est tous dans le même bateau! Et il n’y a pas de solution magique : ce sera toujours plus facile d’aller s’acheter un lunch, sur le pouce, que de le préparer la veille, et de l’emporter avec nous le matin.

Cependant, avec quelques gestes pleins de bon sens, chacun peut participer, à la sauvegarde de la planète :

Lorsque tu fais tes courses, optes pour des emballages qui seront effectivement recyclés, verre, papier/carton, métaux, en évitant au maximum le plastique. En fait, essayes d’éviter les emballages complexes qui ne seront pas recyclés. Pour faire simple, essayes d’éviter tous les emballages qui se composent de plusieurs couches de matériaux (comme les emballages en aluminium souple de type Tetrapack) ou les emballages plastiques de type barquette, film, etc.

Le meilleur truc pour réduire ces déchets, c’est sans doute d’acheter en vrac:

D’ailleurs si tu souhaites commencer à réduire tes déchets, mais que tu ne sais pas par où commencer, je suis en train d’élaborer une carte pour te faciliter la vie : elle répertorie, les endroits ou tu peux trouver des aliments bio, locaux, en vrac… etc. C’est ici pour la consulter!

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Cultiver l’avenir, le thème de la série de conférences TED X Laval

Lundi dernier, j’ai eu la chance d’être invité par TED X Laval, pour assister à la série de conférences sur le thème de « cultiver l’avenir ». En découvrant l’invitation, j’étais ravie, car j’apprécie grandement écouter des conférenciers inspirants parler passionnément de leurs domaines d’expertises. En effet, cela fait quelques années que j’en regarde fréquemment sur le net. Il faut dire que les conférences TED sont devenues un phénomène d’ampleur mondiale en seulement quelques années. Les thèmes abordés sont divers et variés. Jetez un oeil sur Youtube, et je suis certaine que vous trouverez des thèmes et des thèmes qui vous passionneront et qui vous feront cogiter un petit peu.

TED est une organisation à but non lucratif qui partage et diffuse des idées :

Tout d’abord pour ceux qui ne sont pas familiers, du concept des conférences, TED est une organisation à but non lucratif. Elle a pour mission de diffuser des idées. À l’origine ce type de conférence avait lieu une fois par années à Palm Beach. La conférence consistait à l’origine à rassembler puis parler des meilleures innovations issues de ces trois domaines : Technology, Entertainement et Design.

Venues des États-Unis, les conférences TED prennent de plus en plus d’ampleur :

Depuis avec les années, les sujets d’expertise se sont élargies à toutes les sphères de connaissance. Les invités sont donc issus de divers milieux.

Et depuis près de dix ans, TED a monté son propre site web, sur celui-ci on peut retrouver l’intégralité des conférences passées gratuitement. Depuis quelques temps elles sont aussi disponibles sur YouTube.

Aujourd’hui ces conférences sont presque devenues virales. Grâce à la magie de YouTube et d’internet, nous pouvons alors, avoir accès aux rediffusions des conférences gratuitement. Cette mine d’information gratuite est consultée partout autour du globe.

Un format court et percutant à regarder n’importe quand :

Le format des vidéos est concis. Les conférenciers ne disposent que d’une vingtaine de minutes pour exposer leurs recherches leurs découvertes et leurs idées. Ce format limité est superbement adapté à internet. Assez long pour développer une idée, mais suffisamment court pour garder l’audience attentive.

Bref, ce format facilite le partage et la circulation des idées sur la toile, et en particulier sur les réseaux sociaux.

Les conférences TEDx :

Suite au succès de ce phénomène sur la toile, les conférences TED ont fait des petits! L’organisation a diffusé son concept. Désormais, les conférences ont lieu dans le monde entier sous le nom TED x. Ce système permet aux villes d’organiser des conférences de manière indépendante.

 

TED X Laval

Ce n’est pas si anodin qu’une ville comme Laval organise ce genre d’événement. Laval est une ville qui prend de l’ampleur. Et pour cause, Laval est aujourd’hui  la  3e plus grande ville au Québec. C’est une ville qui met sur pieds des projets ambitieux, comme le centre Bell, qui accueillera le Club de hockey Rocket, ou le musée Armand-Frappier ou encore la construction d’un complexe aquatique. Autrefois, Laval était catégorisée de ville dortoir, désormais c’est une ville, à part entière, avec ces lieux de culture et de divertissement. La deuxième édition de TEDx Laval avait lieu à la Maison des Arts, et avait pour thème « Cultiver l’avenir ».  Derrière ce thème évocateur, une série de conférenciers aussi divers que variés se sont succédés, pour nous divertir, nous faire réfléchir, nous faire rêver et parfois nous émouvoir.

 

 

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La voiture sans chauffeur, bientôt une réalité

La voiture est un « produit » qui incarne la révolution industrielle :

Elle est née au XIXème siècle avec l’invention du moteur à explosion. Rapidement, sa production s’est automatisée, puis elle est devenue un symbole de la production de masse. Et son usage s’est popularisé jusqu’à être offert au plus grand nombre.

La voiture à l’ère du numérique :

Aujourd’hui, le numérique prend peu à peu possession de l’automobile. Et d’ici quelques années, il va engendrer une révolution majeure au sein du secteur automobile. Les voitures seront autonomes d’ici peu. Cette automatisation va révolutionner l’usage que automobilistes auront de la voiture.

Une lente évolution vers l’autonomie complète du véhicule :

Cependant, comme dans chaque grand changement de paradigme, les choses prennent un peu leur temps. Et parfois, les changements surviennent sans même que nous nous en apercevions vraiment. En effet, on l’oublie souvent, mais la voiture d’aujourd’hui est déjà un petit peu automatisée : direction assistée, régulateur de vitesse, aide au stationnement…

La voiture de demain sera complètement automatisée; la Society of Automotive Engineers (SAE) a même défini six degrés d’automatisation :

Tout d’abord, il y a la voiture entièrement manuelle, c’est à dire qui ne fonctionne avec aucune automatisation. Au sein de cette voiture, l’ensemble de la conduite est accomplie par le conducteur. Ensuite, il y a les voitures qui possèdent une assistance à la conduite. Au sein de celles-ci, une fonction aide le conducteur dans la conduite en assumant le contrôle de la direction du véhicule ou de l’accélération et de décélération. Puis les voitures partiellement automatisées : ce sont plusieurs fonctions aidant le conducteur. Ces trois degrés concernent des voitures automatisées qui sont déjà en production. Donc, elles seront demain sur nos routes.

Puis, il y a les degrés d’automatisation plus élaborés. Ils concernent des véhicules qui en sont encore au stade de recherche et de prototypes. Ces derniers arriveront sans doute sur le marché d’ici la fin de la prochaine décennie. Tout d’abord, il y a l’automatisation conditionnelle : elle assure la conduite automatisée et accomplit l’ensemble des tâches de la conduite, mais le conducteur doit être disponible pour intervenir et conduire au besoin. Ensuite, il y a l’automatisation élevée. Cela signifie que le système de conduite est automatisé. Il accomplit l’ensemble des tâches de la conduite, même si le conducteur n’est pas disponible pour intervenir ou conduire au besoin. Et enfin, il y a l’automatisation complète. Le système de conduite est totalement automatisé. Il accomplit la totalité de la conduite dans toutes les circonstances sans la nécessité de faire intervenir un conducteur.

 

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En attendant d’avoir des modèles complètement autonomes, il y a déjà des modèles semi-autonomes :

C’est notamment le cas de certains modèles de Tesla, mais aussi de Mercedes. Aujourd’hui, on peut donc déjà rouler sur certaines routes, sans avoir besoin de toucher le volant. (Je vous invite à consulter des vidéos ici car c’est vraiment impressionnant! )

Bref, cette technologie est en train d’arriver sur nos routes. C’est pourquoi, actuellement les constructeurs automobiles du monde entier expérimentent actuellement une large gamme de technologies afin d’automatiser toujours plus la conduite.

 

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Les voitures autonomes, comment ça fonctionne?

En mode automatique, le véhicule se repère comment? 

Tout d’abord, il se repère par rapport à la vitesse du véhicule qui est devant lui. Mais, pas que; il se repère grâce à de nombreux éléments : il analyse la vitesse du véhicule qui le précède, mais aussi les véhicules qui sont sur les côtés, il se repère également par rapport aux lignes blanches qui sont sur le sol ainsi par rapport aux barrières qui sont sur le côté.

Ces informations permettent aux véhicules de reconstruire complètement l’environnement, tel qu’on le voit en trois dimensions :

L’ordinateur de bord du véhicule gère toutes ces informations, grâce à un radar, des caméras, ainsi que des capteurs à ultrasons. Ce sont ces équipements qui permettent aux véhicules de reconstituer une vision en trois dimensions.

À partir de cette vision, la voiture réagit selon les paramétrages gérés par des algorithmes d’intelligence artificielle qui prennent le relais :

Ces algorithmes sont élaborés pour reproduire les réactions d’un être humain, mais de manière autonome.

Quels sont les constructeurs automobiles qui s’intéressent à cette technologie? 

L’entreprise Google a ouvert la voie lorsqu’elle a commencé à faire des essais de voitures sans chauffeur il y a plus de six ans. Depuis, elle a été rejointe par la majorité de constructeurs automobiles, qui ne veulent pas rester sur le bas côté. Ainsi, Volvo Cars, General Motors, Daimler, Ford, Mercedes, Jaguar, Audi, Tesla et BMW, tous travaillent tous sur le lancement commercial d’une forme de voiture automatisée.

& la France n’est pas sur le banc de touche : 

Quand on pense aux voitures autonomes, on imagine souvent les Google cars et les routes californiennes, mais il faut savoir qu’en France, un grand nombre de constructeurs sont avancés en matière de voiture autonome. D’ailleurs, le constructeur français PSA, souhaite commercialiser ses premières voitures autonomes entre 2020 et 2025. Il réalise donc toute une série de tests à travers la France, mais aussi à travers l’Europe.

Comment les constructeurs réalisent-ils leurs tests?

Et bien, en partie sur les routes! Et si cela peut sembler dangereux, finalement ça ne l’est pas plus qu’un élève apprenti d’auto-école. Au début, il est mauvais, mais il s’améliore avec le temps; et en cas de situation d’urgence, le moniteur est là pour reprendre le contrôle. Et bien, c’est pareil avec les voitures automatiques!

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Est-ce qu’on peut circuler avec une voiture autonome en ville?

Pas pour le moment, la conduite en ville présente tout un tas de défis et des difficultés techniques qui ne permettent pas pour le moment de piloter en conduite autonome en ville. En effet, la conduite est en ville est extrêmement complexe, notamment dans les grandes agglomérations. Au sein de celles-ci, il y a souvent de nombreux piétons, touristes et cyclistes. En ville, il y a plus d’information à gérer, notamment les feux rouges, et les priorités. Bref, tous ces éléments font de la conduite en ville des situations compliquées à gérer.

Donc techniquement, on n’est pas encore prêt pour faire rouler des véhicules autonomes dans une ville comme Paris. Comme les choses viennent progressivement, on commence par initier les gens à la conduite autonome sur les voies rapides, les voies à chaussées séparées, les autoroutes, le périphérique, les nationales.

Les problématiques posées par ce nouveau type de véhicule sont nombreuses; il y a bien sûr la problématique : de rouler dépasser, freiner. Mais conduire c’est bien plus que cela.

En effet, dans certaines circonstances, il faut savoir s’adapter rapidement aux situations et parfois transgresser les règles.

Le Code de la route et ces interprétations :

Les véhicules autonomes sont programmés pour respecter scrupuleusement le Code de la route. Or parfois, si on veut avancer il est nécessaire de s’en accommoder. Un des exemples les plus probants est sans doute la place de l’étoile à Paris. En effet, pour s’insérer sur ce rond-point, il faut obligatoirement forcer un peu l’insertion. C’est là ou l’intelligence artificielle prend tout son sens et son importance.

Il va falloir apprendre à l’algorithme à appliquer un certain degré d’agressivité afin de s’adapter à toutes les situations.

Mais pour les constructeurs, rien n’est impossible! Valeo, prévois de faire ces premiers tests du côté de la place de l’Étoile en juillet prochain.

Actuellement, si on circule à bord d’une voiture Tesla en ville, et que l’on croise un rond-point quelconque, la voiture va émettre une série de sons (bip-bip-bip) afin de nous signaler de façon sonore de reprendre le volant. C’est pourquoi on dit que les premiers véhicules autonomes disponibles aujourd’hui sur le marché fonctionneront selon le principe de la conduite partagée.

Le danger de la voiture autonome : est-ce que trop de technologies ne peuvent pas rendre le conducteur trop passif?

Avant d’arriver à la mise en marché de la voiture 100 % autonome, des véhicules d’autonomisation conditionnelle seront disponibles. Or cela signifie qu’en cas d’imprévu ou d’urgence, c’est au conducteur de prendre le relais.

Mais le conducteur habitué à la conduite autonome aura-t-il les bons réflexes?

En cas d’accident qui sera responsable? Le constructeur, ou le conducteur distrait. Les assureurs s’arrachent déjà les cheveux.

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Un autre défi à relever; il va falloir vendre ses modèles à des clients parfois frileux : 

La voiture autonome étonne, surprend, et parfois inquiète les automobilistes :

En mai 2016, le concept a souffert d’une perte de confiance du grand public suite à un accident. Le conducteur d’une voiture Tesla est mort alors que le système de pilotage automatique était activé sur sa voiture.

Cependant, tous les experts du domaine s’accordent à dire que les voitures autonomes seront plus séricutaires :

En effet, sachant que près de 94 % des accidents de véhicules motorisés impliquent une erreur du conducteur, cela signifie que nous ne sommes pas de si bons conducteurs, parfois nous sommes fatigués, d’autres nous prenons le volant, en ayant bu plus qu’un verre d’alcool, bref… que des situations auxquelles la machine ne sera pas confrontée. C’est pourquoi on estime que les systèmes automatisés seront capables de réduire, voire à terme d’éliminer tout accident.

La voiture autonome véhicule de belles promesses sur le plan de la sécurité routière :

Le constructeur Volvo s’est fixé pour objectif de réduire à zéro le nombre de morts à bord de leurs véhicules d’ici 2020. Et ce n’est pas le seul à être optimiste! Google l’est presque autant! Ils estiment que grâce aux voitures autonomes, on peut envisager une réduction de moitié des décès dus aux accidents mortels de la route.

 

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Les constructeurs envisagent aussi la fin des embouteillages, et par conséquent une diminution de la consommation de carburant :

Bref, tout cela serait alors également bénéfique pour l’environnement! En effet, les temps de réaction tardifs des conducteurs humains tendent à créer ou à amplifier les embouteillages, cela serait moins fréquent avec des véhicules autonomes. Les voitures autonomes permettront alors un contrôle du trafic amélioré, ce qui engendra une baisse du trafic, entrainant une consommation de carburant réduite. (Encore plus, si on achète tous les voitures Telsa électriques!!)

Alors l’usage de voitures sans chauffeur c’est pour quand? 

En septembre 2014, Elon Musk, PDG de Tesla, a prédit que la technologie nécessaire pour fabriquer un véhicule entièrement autonome serait disponible en 2020 et que ces véhicules seraient 10 fois plus sécuritaires que ceux conduits par un humain.

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Bref, vous l’aurez peut-être deviné, je suis conquise par les voitures autonomes! 

Pour moi c’est comme quand on passe d’une manuelle, à une automatique, on ne veut pas revenir en arrière. Et bien je crois que ce sera pareil avec les voitures autonomes. Le jour où vous testerez, vous voudrez plus conduire celle que vous avez! (Papa, maman, Clément… si vous me lisez, sachez que je ne compte pas passer mon permis de conduire! Je préfère garder mon argent pour m’acheter ma première Tesla full automatique… avant mes 30 ans! 😉 )

 

 

 

 

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Des planches de skate 100% naturelles à base de chanvre !

Le chanvre pourrait-il faire son entrée dans le marché du skateboard ?

Le skateboard existe depuis environ 60 ans, mais il connait une véritable expansion depuis les 20 dernières années. Désormais aujourd’hui le skate s’affirme aujourd’hui comme une discipline sportive à part entière. Il est dorénavant médiatisé, et le business qui découle de ce sport de glisse se chiffre en centaines de millions de dollars, chaque année.

Cependant, l’innovation dans le marché du skate, s’attache plus souvent à la forme qu’aux composants. En effet, les skateboards ont, de façon conventionnelle, toujours été construits à partir de bois.

Mais compte tenu le nombre de pratiquants, qui ne cesse d’augmenter, v les La fondateur de start-up slovène Rolkaz ont commencé à trouver que cette passion engendre la destruction de beaucoup d’arbres. Ils se sont alors mis à chercher une alternative aux planches de bois. Et de fil en aiguille ils se sont intéressées au chanvre.

 

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Et s’il était possible d’éliminer le besoin de couper des arbres pour profiter de nos activités ?

C’était la question de départ de Nick et David. Après ils ont tenter d’y répondre en remplaçant le bois, par un matériaux durable. Après trois années de prototypes et de développement, ils trouvèrent leur solution auprès du chanvre.
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Et s’il était possible d’arrêter de couper des arbres pour la fabrication de planche de skate?

C’était le postulat de départ de Nick et David. Après ils ont tenté d’y parvenir en remplaçant le bois, par un matériau plus durable. Après trois années de prototypes et de développement, ils trouvèrent leur solution auprès du chanvre.

Pourquoi privilégier le chanvre plutôt que le bois ? 

Malgré que le chanvre soit souvent associé au canabis, il a bien d’autres utilités, celle d’être fumée. En effet, il est comestible, ses graines et son huile peuvent s’ajouter à des salades. ses fibres servent à la fabrication de papier, de vêtements, et de matériaux de construction. Ses utilisations sont multiples, c’est pourquoi le chanvre fut l’une des premières cultures cultivées par l’humanité. Il a joué un rôle important dans la croissance sociale et économique. Enfin le retour à des champs de chanvre pourrait avoir un effet bénéfique pour la planète, car il est dépolluant.

De plus, si on compare la culture d’un arbre, à la culture du chanvre, celle du chanvre présente de nombreux avantages. Tout d’abord, la culture du chanvre est plus rapide. En effet, alors qu’il faut environ 60 ans pour qu’un arbre arrive à maturité,  la culture du chanvre ne prend que 12 à 14 semaines.

Ensuite, le chanvre a un faible impact environnemental. En effet,  sa culture ne requiert aucun pesticide et peu d’eau.

Un défi technique pour fabriquer des planches de skate à base de chanvre!

Les planches Rolkaz sont une innovation en termes de processus et de matériaux. L’équipe à du travailler fort pour pouvoir remplacer les matériaux traditionnels de planche à roulettes par leurs alternatives durables.

Afin de concevoir des planches solides, l’équipe de Rolkaz ont ajouté des fibres de lin, afin d’ augmenter les propriétés d’amortissement des chocs. Les fibres de lin ont une rigidité plus élevée que la plupart des fibres naturelles. .

Tous les matériaux utilisés pour la fabrication des planches sont produit localement et transformés en Europe.

L’équipe de Rolkaz sont avant tous des skateurs, alors avec leur équipe ils ont débriefer ensemble afin de définir les qualités qu’ils souhaitent voir dans leur planches. Ne pratiquant pas le skate je ne peux pas vraiment vous dire si les shapes promettent de bonnes rides. En tout cas, je pense que l’équipe a du avoir bien du fun, à tester les différentes planches lors de l’élaboration des prototypes.

 

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Quand ces skates seront-ils disponibles à la vente ?

La première livraison de ces skates écolos est annoncée pour avril 2018 . Alors ça vous laisse un peu de temps pour économiser, car ces boards couteront entre 120 et 100 $ la planche.

 

Si vous le projet vous séduit, vous pouvez l’encourager sur la plateforme Kickstarter.

Voici le lien vers la plateforme de Crowdfunding.

 

 

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Évidemment, ces planches de skate (prévues pour le printemps 2018) ne vont pas changer les mœurs du skate du jour au lendemain, mais cette initiative peut permettre de sensibiliser le public à ces problématiques.

De plus, si on est capable de fabriquer une planche de skate en chanvre, pourquoi pas d’autres produits?

Connaissez-vous d’autres belles initiatives en chanvre? Connaissez-vous d’autre des skates méga cool et innovante ?

Bref, n’hésitez pas à me laisser en commentaire, vos petites découvertes, ou alors, ce que vous pensez ce skate si vous êtes skateur!

 

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Une bergerie à Montréal

Se nourrir est un des besoins fondamentaux de l’Homme. C’est pourquoi une collectivité viable doit pouvoir assurer à ces citoyens l’accès à une alimentation saine et durable. Mais l’approvisionnement alimentaire de Montréal, comme la majorité des villes québécoises, est assuré par un système de production et de distribution globalisé. Ce système fonctionne actuellement, mais cependant, il ne répond pas aux enjeux de sécurité alimentaire. En effet, la majorité des produits distribués et consommées sur le territoire sont des produits d’importation. Alors afin de palier à cela, l’arrondissement de Rosemont Petite-Patrie multiplie les projets pilotes, en faveur de la ré-introduction des animaux d’élevages en ville.

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© Marie-Ève-Julien-Denis

Le retour d’écopâturage au Québec :

Même si ça paraît presque surréaliste aujourd’hui d’imaginer des moutons en ville, autrefois cette cohabitation n’avait rien d’étonnant.  En effet, jusque dans les années 1890 cette pratique était même très courante. Mais suite l’avènement de l’industrialisation, les Nord-américains sont devenus accros à leur pelouse et ont petit à petit ils ont délaissé leur moutons au profit de tondeuses à gazon.

Mais l’écopâturage urbain c’est quoi?

L’écopâturage c’est la ré-introduction d’ovins en ville, pour tondre les pelouses de la ville. L’écopâturage est une pratique qui se base sur des techniques ancestrales de pastoralisme. Il s’agit en fait d’un mode d’exploitation agricole. Ce mode d’exploitation est basé sur l’élevage extensif. L’élevage extensif, contrairement à l’élevage intensif est une méthode d’élevage caractérisée par une faible densité d’animaux.

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© Marie-Ève-Julien-Denis

Le projet Biquette Montréal :

Biquette Montréal est un projet pilote mené par l’arrondissement de Rosemont Petite-Patrie. Il vise la réintroduction des moutons en ville. L’objectif du projet de réintroduction des moutons en ville est de sensibiliser les citoyens, d’une part aux avantages de l’écopaturage, mais aussi, de reconnecter les citadins à la provenance des produits qui se retrouvent dans leurs assiettes. Biquette Montréal souhaite contribuer à transmettre des informations nécessaires pour une alimentation plus raisonnée.

On doit cette belle initiative à l’organisme Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB).

Il prendra place au sein du parc Pélican, un lieu participatif et citoyen :

Ce projet a été mis en place l’an passé au parc Pélican, et suite à une première édition concluante, les moutons reviendront encore cette année.

Les bénéfices de l’écopâturage sont multiples : 

Tout d’abord cela permet de faire des économies : 

En effet, la gestion des espaces verts coûte cher aux collectivités. Cependant les municipalités n’ont pas toujours le réflexe de penser à des solutions alternatives. Étant donné que cette pratique a disparu au sein des métropoles, elles se montrent souvent frileuses pour acceuillir ce genre de projet. Elles craignent la réaction des citoyens ainsi que les éventuels débordements.

Mais cependant les alternatives écologiques ne sont pas toujours synonymes de complications ou de solutions onéreuses, bien au contraire!

Avoir un troupeau en milieu urbain permet d’abroger avec l’entretien mécanique des espaces verts qui peuvent mobiliser des énergies fossiles.

Mais cela permet aussi de participer au bon fonctionnement de la biodiversité :

En effet, en broutant, les animaux réduisent les déchets liés à la tonte et contribuent à une fertilisation naturelle des sols. Cela permet à la flore de se développer et de diversifier.

 

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© Marie-Ève-Julien-Denis

 

Ce projet pilote a avant tout un rôle pédagogique :

Alors que nous sommes dans l’ère du « prêt à consommer », ce projet souhaite rapprocher les citadins de ce qu’ils mangent. Les citoyens curieux qui souhaitent en apprendre plus sur l’agriculture urbaine sont les bienvenus.

Pour sensibiliser, rien de mieux que l’expérimentation : ainsi des séances de transhumance seront proposées aux citoyens.

 

Biquette Montréal contribue à la Sécurité alimentaire : 

Tandis que le coût des aliments ne cessent d’augmenter, la malbouffe se répand chez les foyers moins fortunés. Cette situation qui se dégrade a d’importantes conséquences chez les ménages les moins fortunés. À petite échelle le projet biquette souhaite montrer aux citoyens que des alternatives sont possibles pour luter contre l’insécurité alimentaire.

Enfin ce projet constitue une animation du parc durant la période estivale :

Les animaux, sont un vecteur de rencontres entre les voisins et les résidents du quartier. De plus, ils permettent un rapprochement entre le rural et l’urbain.

 

Comment la bergerie urbaine est-elle gérée? 

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© Marie-Ève-Julien-Denis

Vous vous doutez bien que les petits moutons ne sont pas en totale liberté!  Pour contrôler leurs déplacements, les moutons sont placées dans un enclos mobile, afin de pouvoir permet de déplacer l’enclos facilement. De plus, afin de pouvoir garantir la sécurité des moutons le soir, une petite bergerie urbaine (fixe) est installée sur une parcelle du parc du Pélican. La bergerie est suffisamment grande pour abriter le petit troupeau, ainsi que la paille, les abreuvoirs, et les outils.

Enfin, afin de ne pas transformer le Parc du Pélican, en un épandage de fumier à ciel ouvert, ce dernier est amassé de façon quotidienne. Ensuite, il est redistribué aux jardins communautaires de l’Arrondissement.

Enfin, au terme du projet, quand vient la fin de l’été les moutons prêtés par l’éleveuse de la Ferme gastronomique chez Anouk  repartent à la ferme.

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© Marie-Ève-Julien-Denis

Bref, Biquette Montréal, c’est un projet rassembleur, pédagogique, ludique et participatif!

Allez y faire un tour, afin de vous forger votre propre opinion !

Et sachez que si les animaux ne vous passionnent pas, l’équipe de Biquette Montréal, anime divers ateliers sur l’art du feutrage, ou du tricot, et bien d’autres. Ainsi vous pourrez (re)découvrir comment transformer de la laine de mouton en de belles étoffes flexibles et solides.

Alors, n’hésitez pas à suivre toute l’activité de Biquette Montréal via leur page Facebook!

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Les poules débarquent en ville 

Un regain d’intérêt pour les poules :

Pour beaucoup, les poules sont associées à la campagne et leur arrivée en ville pose de vraies questions.

Une perspective de souveraineté alimentaire :

De plus en plus de citadins-es s’interrogent sur les façons d’avoir une alimentation de qualité et durable tout en vivant en ville. Ces derniers souhaitent voir advenir un changement au sein de l’industrie agroalimentaire. N’y parvenant pas, ils font le choix d’élever leurs propres gallinacés, au sein de leur jardin ou de leur cour.

L’élevage à petite échelle constitue un moyen pour eux d’acquérir une plus grande indépendance alimentaire.

Derrière ce choix, il y a aussi la volonté, d’avoir une abondance d’œufs frais et dont on connaît la provenance :

L’industrie alimentaire et la grande distribution ont quasiment remplacé l’agriculture paysanne d’autrefois. Ce changement de paradigme éloigne les consommateurs des producteurs. Cependant, les scandales sanitaires et les conditions d’élevage touchent de plus en plus la population urbaine.

Des poules pour réduire ses déchets :

En effet, une poule peut manger jusqu’à 150 kg de déchets fermentescibles par an. Il s’agit essentiellement de déchets de repas d’épluchures, de mauvaises herbes, d’herbe de tonte. Ces déchets organiques sont ainsi enlevés de la poubelle.

De nombreuses communes françaises voient dans les poules, une opportunité de réduire les déchets de la commune. C’est pourquoi elles sont nombreuses à mettre en place, de services d’adoption.

Une perspective éducative :

Le retour des poules en ville est aussi un moyen ludique, simple et pédagogique pour ouvrir le débat sur la place des animaux dans notre société et plus généralement sur ce que l’on mange.

Une motivation économique?

L’aspect économique ne semble pas prioritaire.

Car pour produire des œufs moins chers sur son balcon qu’en batterie relèveraient de l’exploit.

En général l’écologie et retour au naturel sont mis en avant parmi les motivations des éleveurs urbains.

 

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L’avenir des poules urbaines :

Nous sommes à une époque où la majorité des gens vivent dans les villes. Face à cette concentration de gens au même endroit nous devons repenser nos modes de production et nos choix alimentaires, de façon à éviter la malbouffe, et les élevages industriels.


Et si ça devenait cool d’avoir une poule ?

L’engouement est tel que ça en devient presque une tendance.

Mais accueillir un animal emblématique de la ferme, cela ne va pas de soi et cela demande du travail quotidiennement et cela 365 jours par année.

Attention une poule est un animal, qui requiert de l’attention et qui apporte aussi son lot de problèmes :

Avoir des poules dans sa cour, c’est aussi dealer avec des questions de salubrité :

En effet, deux poules produisent jusqu’à 1 kg d’excréments par semaine. Comment ces déjections seront-elles gérées ? Elles font de très bon engrais…Mais il faut avoir le terrain qui va avec !

De plus, une poule vit environ 10 à 15 ans, mais elle ne pond de façon régulière que les premières années de sa vie.

Cela pose une problématique : celle des poules abandonnées, maltraitées ou remises aux organismes de protection animale.

En effet, parallèlement au regain d’intérêt pour l’élevage de poules, on a constaté que le nombre de poules abandonnées dans les parcs et terrains publics a beaucoup augmenté ces derniers temps.

Alors il nécessaire d’aider et d’accompagner le cheminement des éleveurs urbains, afin que de telles situations ne se banalisent pas.

Enfin, certaines maladies, comme l’influenza aviaire aussi appelée la grippe aviaire, sont des maladies contagieuses qui peuvent être transmises aux autres oiseaux d’élevage et potentiellement aux humains. C’est pourquoi il faut rester vigilant, envers la santé des poules.

Une poule pondeuse, qu’est-ce que c’est?

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Les poules pondeuses sont une poule qui pond entre 150 et 200 œufs par an. La plupart des poules arrêtent de pondre à la fin de l’automne pour recommencer dès que les jours rallongent, vers mars-avril. En effet, une poule a besoin de 12 h de lumière pour pondre. Inversement, si les températures sont trop chaudes, votre poule peut également arrêter de pondre.

Mais attention, même si vos chères volailles pondent moins, elles picoreront toujours autant!

Enfin, sachez qu’au-delà de 4 ans, une poule vous donnera de moins en moins d’œufs.

Pour faire pondre une poule à un endroit souhaité, il suffit de mettre un œuf (vrai ou faux) à l’endroit précis où elles doivent pondre.

L’alimentation d’une poule pondeuse :

Comme pour tout animal de compagnie, il faut offrir de la nourriture et de l’eau fraîche à vos poules chaque jour.

 Pour être en pleine forme, le repas des poules se compose de :

  • déchets de cuisine et de jardinage

Les poules sont très friandes de déchets de cuisine et de jardinage.

Cela ne veut pas dire qu’elles mangent tout ce qu’on leur donne. Tenez compte des règles suivantes : Épluchures de fruits et légumes Restes de salades

Pain mouillé Charcuterie.

Croûtes de fromage Coquilles d’œufs et d’huîtres broyées

Restes de plats préparés : légumes cuits, viandes et pois — sons, pommes de terre cuites, riz, pâtes et autres féculents, restes de soupe et sauces

  • ration de céréales

Il faut ajouter une ration de céréales composée de blé ou de maïs concassés. Il est également conseillé de donner aux poules du gravier ou des grains de sable. Aussi étrange que cela puisse paraître, cela les aide à broyer leur nourriture.

  • eau

La poule doit avoir de l’eau propre en permanence, il est conseillé de la changer tous les jours.

Prévoyez également un bon nettoyage du poulailler chaque semaine pour éviter toute odeur.

  

Quelle réglementation ?

Les poules urbaines ont la cote! Avec l’engouement pour l’agriculture urbaine nombreux sont les citadins qui désirent posséder leurs propres poules dans leur cour arrière ou sur leur balcon.

Toutefois, la plupart des villes possèdent une règlementation en défaveur de l’élevage de poules en milieu urbain.

Cette première contrainte n’est toutefois pas anodine. Au Québec, les poules, les abeilles et les lapins sont souvent considérés comme des animaux d’élevage. La règlementation est alors stricte: les animaux d’élevage ne sont permis que dans les zones agroforestières.

L’élevage de poules est donc interdit dans les zones urbaines de Montréal, Québec, Laval, Longueuil, Sherbrooke et Gatineau. Mais il est permis depuis longtemps à New York, Seattle et Chicago. Cependant des citoyens comme Louise Arbour se battent pour faire évoluer la réglementation. Elle a d’ailleurs produit un guide à l’usage des municipalités, qui a déjà convaincu les villes de Boisbriand, Drummondville et de Terrebonne.

Mais malgré ces belles initiatives citoyennes, avant de parvenir à faire évoluer les lois, c’est parfois long…

Où en est la situation à Montréal ?

Malgré la réglementation défavorable envers l’élevage des poules, beaucoup de citoyens montréalais possèdent un poulailler clandestin. Cependant, les réglementations s’assouplissent, grâce au CRAPAUD (le collectif de recherche sur l’aménagement paysager et l’agriculture urbaine durable) qui a lancé en 2010 une première pétition pour lever l’interdiction de l’élevage citadin.

Depuis cette pétition, la règlementation a évolué au sein de l’arrondissement de Rosemont – La Petite‐Patrie. Elle a tout d’abord permis en 2011 l’implantation d’un poulailler dans le cadre d’un projet éducatif, sur le terrain d’un organisme communautaire.

Désormais, l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie désire permettre à une cinquantaine de résidents d’abriter un poulailler dans leur cour dès l’été 2017 dans le cadre d’un projet pilote. Le projet est mené en collaboration avec l’organisme « Laboratoire sur l’agriculture urbaine » (Au/Lab). Il a pour but d’étudier l’implantation de poulaillers dans un contexte résidentiel.

 

Pour se faire, ils ont fait appel au studio de design industriel Aubry/Levesque pour concevoir un petit poulailler urbain.

Il a été conçu pour être discret, mais aussi esthétique pour s’insérer à un petit jardin ou une petite cour.

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Baptisé POC, pour Production Observation Connexion, ce label propose un kit de démarrage.

Les intéressés deviendront propriétaires de deux poulettes pondeuses, d’un joli poulailler urbain, de la nourriture et de la litière pour une saison complète, d’un manuel d’information et d’une formation ainsi qu’un accompagnement personnalisé.

 

 

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POC, propose aussi une garantie de retour au cas ou les éleveurs en herbes changeraient d’avis. Une façon d’inciter les urbains frileux à se lancer.

 

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Warka Water, la tour qui transforme l’air en eau

Pour de nombreux pays en voie de développement, l’accès à l’eau potable est encore un luxe. Selon les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus d’un milliard de personnes seraient actuellement privées de cette ressource essentielle. Cela provoque chaque année la mort de milliers de personnes, suite à des maladies provoquées par la consommation d’eau insalubre. Aujourd’hui alors que nous sommes capables d’aller dans l’espace, d’explorer d’autres planètes… il est étonnant que tous, autant que nous sommes, nous ne soyons pas capables avec toutes les technologies dont nous disposons, ainsi qu’avec le niveau de science et de technologie actuelle, nous ne soyons pas capable d’aider les personnes dans le besoin.

Pour pallier ce problème, un architecte italien s’est penché sur la question et a crée la tour Warka Water. Il l’a appelée « Warka » en hommage à un arbre qui produit une zone d’ombre précieuse, sous laquelle se rassemblent les communautés. L’architecte Arturo Vittori s’est entouré d’étudiants en architecture pour concevoir cette solution innovante. Ces derniers viennent de différents coins de la planète et notamment d’Éthiopie.warka-water-tour-transforme-air-eau-potable-nuage-condensation-arturo-vittori-9

Derrière ce projet, il y a un objectif double : d’une part donner accès à de l’eau potable, d’autre part  créer un lieu de rencontre.

 

Warka Water : une solution au problème de l’accès à l’eau potable dans les zones rurales arides :

Warka Water, c’est une tour d’une dizaine de mètres de haut, sur laquelle est tendu un filet qui permet de récolter l’humidité des nuages. Désormais cette tour permet de les besoins en eau d’un village éthiopien.

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Mais quel est le principe de la tour Warka? Comment parvient-elle à capturer les nuages?

La tour Warka capte dans ses filets l’humidité de l’air et plus spécialement du brouillard. Ce filet est composé d’un matériau de mailles en plastique constitué de fibres de nylon et de polypropylène qui agissent comme des micros-tunnels pour « récolter » des gouttelettes. Cette technique qui capture l’humidité grâce au textile n’est pas nouvelle en soi. En effet elle a déjà été utilisée à diverses reprises, à divers endroits sur le globe. Cependant le fait d’appliquer cette technique à une structure cylindrique la rend plus efficiente. Cela récupérer l’humidité de l’air peut importe la direction du vent.

Mais comment ça fonctionne cette immense structure?

La tour Warka permet d’abord d’attraper les fines gouttes dos du brouillard qui se dépose sur les filets en le traversant. La tour Warka permet aussi récupérer les gouttes de pluie qui s’accrochent aux filets en tombant. Enfin, la Tour Warka permet de récupérer l’eau, mais aussi les gouttes de rosée qui se forment aux heures les plus fraîches de la nuit. Toutes les formes d’eau sont finalement recueillies dans une grande cuve de stockage. Cette cuve est située « en sous-sol » ce qui permet de la garder à une température plus fraîche, et d’éviter l’évaporation.

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Mais ce dispositif est-il bien efficace? Autrement dit quelle quantité d’eau ce dispositif permet-il de récolter?

L’architecte reste assez évasif sur les résultats de son installation car la collecte est très variable:  dépendamment  principalement de la météo. Mais la finalité de cette installation c’est de pouvoir apporter à la communauté 100 litres d’eau par jour en moyenne sur une année.

Mais comment la fabrique-t-on?

Cette tour peut être construite en environ 10 jours avec l’aide de cinq ou six personnes.

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Pour construire cette tour pas besoin de matériaux extraordinaires les outils sont basiques et les matériaux sont très simple. Pour construire cette tour, vous aurez donc besoin : de bambou de filet, de ficelle, et d’attaches métalliques.

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Les outils nécessaire pour sa construction sont eux aussi très restreint. En effet, pour fabriquer cette tour de plus de 10 m, il faut seulement, un marteau, une perceuse, une machine à coudre, des ciseaux, une scie, une pince coupante et une pince plate, ainsi qu’un mètre ruban et diviseur de bambou, ( ou outil qui permet de diviser la tige du bambou en morceaux de largeur égales).

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La tour peut être assemblée  sans échafaudages ou d’équipements électriques. Arturo Vittori travaille en collaboration avec les communautés locales en intégrant les outils traditionnels et les techniques de construction ancestrales. La structure est composée de tiges de bambou croisés qui conférent à la structure une certaine résistance. La tour est donc constituée de plusieurs modules qui sont par la suite assemblés.

 

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Le bambou est un matériau adéquat pour ce genre de structure:

D’une part parce qu’il est léger, d’autre part il est élastique. De plus c’est un matériau qui pousse rapidement et qui est disponible un petit peu partout dans le monde. Cela permet d’utiliser des ressources disponibles localement.

 

Capter l’eau de l’air, une goutte après l’autre :

Dans les montagnes brumeuses de Dorzé, au sud de l’Éthiopie, une élégante structure de bambou capture dans ses  lets l’humidité de l’air pour offrir aux populations locales une ressource en eau saine, accessible et renouvelable. Dans ces régions où l’isole- ment et le relief rendent dif cile l’accès aux ressources, le forage de puits n’est pas la meilleure des solutions. Avec son projet Warka Water, l’architecte italien Arturo Vittori offre une alternative simple, peu coûteuse et à faible impact écologique. Cependant rien ne prédestinait Arturo Vittori a créé ce projet. Alors qu’il se passionner pour le design d’avion il est frappé par le problème de l’eau en Éthiopie. Il décida alors de mettre ses compétences d’architecte à la réalisation de ce projet. La base du projet a été l’arbre Warka car c’est la base du développement de la vie sociale en Éthiopie.

 

La forme des tours Warka Water a également beaucoup évolué depuis le début du projet:

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Arturo Vittori a réalisé des tests sur près de 14 prototypes afin de mettre au point celle qui permet d’obtenir le plus d’eau potable.

 

L’architecte Arturo Vittori travaille à l’amélioration des performances, et plus particulièrement sur la performance des filets.

En collaboration avec un  laboratoire allemand, il a mis au point de nouveaux échantillons plus dense qui permettent de récolter cinq fois plus d’eau que les filets d’origine.

Une nouvelle génération de Tour est déjà en gestation :

L’architecte et son équipe travaillent à adapter la forme à différents climats, notamment à des climats plus arides.

Il envisage aussi par la suite de créer des tours qui puissent collecter l’eau au sein même des maisons. Il souhaite intégrer la technologie de la tour Warka en acheminant l’eau directement dans l’habitat. Cela éviterait aux populations de se déplacer pour aller chercher de l’eau.

Le financement participatif au l’implantation d’un projet de design environnemental et social:

L’implantation de ces tours, permet aux population d’avoir accès à de l’eau potable, en tout temps. Ainsi libérés des contraintes de ravitaillement, les enfants, peuvent alors aller étudier, et les populations peuvent aussi faire pousser des fruits et légumes, grâce à l’eau disponible.

L’architecte a implanté ces tours à l’aide du financement participatif dans différentes zones arides.

Il estime que le coût de construction d’une tour avec les matériaux locaux ne dépasse pas 500 €.

La tour Warka a remporté le prix mondial du Design à « impact » environnemental. Et pour continuer à étendre son projet, l’entreprise associative Warka Water a lancé un appel au don sur Internet. Donc, si le coeur vous en dit, si vous souhaitez participer au financement de l’accessibilité à l’eau potable, dans les zones rurales arides, vous pouvez faire un don, via Paypal à partir du site internet du projet, ici !

 

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À quoi ressemblera l’habitat de demain?

Nos façons de vivre évoluent, et avec l’augmentation de la population, l’habitat aussi. C’est pourquoi l’habitat doit lui aussi évoluer. De nombreux architectes et ingénieurs se penchent aujourd’hui sur la question de l’habitat de demain. Ces dernières années de nouveaux types de maisons ont vu le jour. Elles sont modulables, déplaçables, recyclables, mais aussi high-tech. Leur point commun c’est d’être plus respectueuses de l’environnement. L’environnement est donc devenu un critère central lors de la conception d’une maison.

La Maison modulable : un concept venu du Danemark:

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Au Danemark, un pays connu pour son architecture minimaliste, des maisons d’un genre nouveau font un véritable carton! Elles ont la particularité d’être modulables et déplaçables ainsi qu’à faible empreinte énergétique.

À l’origine de ce nouveau type d’habitat Susanne Aarup. Il y a quelques années cette danoise spécialiste en restauration d’intérieur s’est aperçue que l’origine du problème c’était la manière dont les maisons étaient construites. Avec l’aide de Lars Frank Nielsen, ils ont mis au point 4 modèles préfabriqués en bois qui mesurent de 10,15, 20 et 25 m. Ils peuvent être assemblés de différentes façons et selon les besoins. Chaque module est assamblable à l’image d’un jeu de construction. Ensemble Susanne Aarup et Lars Frank Nielsen poussent le concept de maison modulable à son paroxysme: ils ont développé un type de maison qui est à la fois extensible et rétractable. Ce type de maison peut aussi bien servir de maison principale, composée alors de plusieurs blocs, ainsi que d’extension à votre maison principale, ou encore d’annexe à disposer dans votre jardin ou sur un terrain comme résidence secondaire. Bref tout est possible !

Les modules permettent de multiples combinaisons. Ils peuvent être posés séparément en unités distinctes bien ou bien ils peuvent être juxtaposés les ans aux autres. Une fois terminée les modules sont transportés par camion est livré tel quel sur le lieu d’habitation. Sur son emplacement définitif, il ne faut que cinq heures pour l’installer.

La jonction entre les modules est très discrète il s’agit simplement d’une simple barre de seuil. Les maisons modulables de Suzanne Aarup et Lars Frank Nielsen sont construites en trois mois en moyenne. Elles sont équipées de toutes les commodités : eau, électricité…

Une des caractéristiques principales de ces maisons modulables c’est qu’elles n’ont presque pas de fondations. Elles sont posées sur « pilotis ». Le fait qu’elles ne disposent pas de fondation permet d’ajouter ou de retirer des pièces au gré des envies et des besoins, sans endommager le paysage.
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Les avantages du modulable :

Ces maisons sont préfabriquées en usines. Ces maisons en kit peuvent être livrées plus rapidement. Les délais de réalisation plus courts que pour les maisons traditionnelles, car les modules qui les composent (toit, murs, planchers, électricité, plomberie) sont tous assemblés en atelier. Ainsi, les chantiers ne sont donc pas sujets aux caprices de la météo. De plus, de plus cela permet d’utiliser des process standardisés, donc l’assemblage des différents éléments et plus rapide.

C’est pourquoi les maisons modulables sont donc souvent moins chères que les constructions traditionnelles. L’économie peut varier de 10 à 20 %.

Enfin évolutives, ces maisons peuvent s’ajuster selon les besoins de la famille qui s’agrandit au fil des années. On peut également ajouter des modules.

 

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Vivre plus simplement c’est également c’est le concept d’une nouvelle forme de maison d’habitat nomade qui connaît une explosion aux États-Unis, mais qui conquit petit à petit le teste du monde! On les appelle les Tiny House en français les micros maison.

Les Tiny-houses sont des toutes petites maisons déplaçables : 

Les gens qui adhèrent à ce concept y voient une philosophie de vie : la possibilité de vivre avec une maison minuscule, permet de s’entourer de l’essentiel et de vivre en toute simplicité. Les micro-maisons sont une réponse à la société de consommation, qui nous installe dans un cercle vicieux, qui nous rend à la merci de la possession de biens matériels. La mini-maison représente la liberté, mais aussi la légèreté, car tout ce que l’on possède, on le porte. C’est un peu une maison escargot.

Les Tiny-houses sont une solution aux prix grippants de l’immobilier :

Entre la hausse du prix aux m2, la difficulté de se loger à proximité des grandes villes, les factures d’électricités et de gaz qui ne cesse d’augmenter, la micro maison semble un compromis très intéressant pour le futur de notre société dans le domaine de la maîtrise de l’énergie : juste équilibre entre la résilience et l’efficience. Les micromaisons permettent aussi d’échapper à la demande de permis de construire et au règlement des taxes foncières.  (ainsi que de vivre sur de jolis terrains!)

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Les micromaisons une solution économique :

Elles coûtent évidemment beaucoup moins cher que les maisons de taille normale, mais le prix au mètre carré peut s’avérer nettement supérieur. En général, ce genre d’habitation coûte entre 20 000 et 45 000 $, mais ce prix peut atteindre 90 000 $ selon la qualité de la construction, les dimensions et les appareils mis en œuvre. Par contre, certains propriétaires prétendent avoir réussi leur autoconstruction pour moins de 10 000 $.

Ces maisons minuscules sont conçues et aménagées de manière innovante afin de maximiser l’espace intérieur :

La mobilité est au cœur du concept de ses micro-maisons. Elles sont généralement posées sur un plateau de 6 m de long sur deux de large, elles sont placées sur une sorte de remorque routière. Une micromaison ressemble à une maison ordinaire, mais en miniature.

Les micromaisons sont particulièrement étroites. Elles font en moyenne environ 13 m2  au sol. Des restrictions déterminent la hauteur, elle tourne habituellement autour de 4,15 m. Pour ce qui est de la longueur, celle-ci varie entre aussi peu que 2,5 m  et 8 m pour les plus longues.  Au sein de ces petites maisons l’espace est optimisé au maximum. La plupart comportent une mezzanine parfois deux.  Grâce à des intérieurs ultras optimisés, c’est petites maisons peuvent accueillir jusqu’à quatre personnes. Et en général, les tiny-houses ne dépassent pas 3,5t. Grâce à ce poids compact, les tiny-houses sont facilement déplaçables. Il suffit de les attacher derrière une camionnette ou encore un truck.

Pour y parvenir, à optimiser au maximum l’espace voici quelques astuces :

Les meubles et accessoires peuvent servir à plusieurs fins: les tables ou même lits accrochés au mur au moyen de charnières, qui peuvent donc être soulevés pour s’y encastrer, ce qui libère ensuite l’espace au sol. Les espaces de rangement sont partout: à la fois dans les meubles, mais aussi sous le plancher amovible afin de pouvoir y ranger des objets; les espaces mezzanines peuvent servir ranger des effets personnels.

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La philosophie de vie derrière cet habitat restreint c’est de revenir à une existence plus simple et désencombrée, alors c’est certains malgré les nombreux rangements, toute votre maison actuelle ne rentrera pas dedans!

Les personnes qui adoptent ce mode de vie considèrent également que cette simplicité résidentielle est un choix environnemental responsable, compte tenu que la construction de ces maisons  nécessite beaucoup moins de matières premières, et ainsi produit moins de déchets tout en consommant moins d’énergie.

Mais en matière de réduction d’empreinte écologique le pro c’est Werner Sobek.

Se servir de la technologie pour optimiser l’habitat:

Werner Sobek est un architecte qui pense que l’habitat de demain doit être « triple zéro ». C’est un concept dont il est l’auteur.

Enfin évolutives, ces maisons peuvent s’ajuster selon les besoins de la famille qui s’agrandit au fil des années. On peut également ajouter des modules.

 

            La première exigence, c’est que les maisons n’utilisent plus aucune énergie fossile nucléaire.
            La seconde exigence c’est que les maisons ne doivent émettre aucune émission.
            Enfin, le troisième zéro c’est que la maison doit être démontable et remontable plusieurs fois.

 

Il concrétise ce concept en construisant la maison B10, grande première dans le monde de l’architecture. B10 est la première maison active au monde.

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© Zooey Braun

 

Et pour montrer l’exemple, il a crée B10, un bâtiment laboratoire : 

Conçue par l’architecte Werner Sobek, la B10 est un habitat laboratoire au sein duquel l’architecte a testé différentes utilisations qui changeaient au fil du temps.

Il a été exploité durant le premier cycle comme bureau :

L’espace était alors principalement utilisé en journée et en semaine.

 

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Durant le deuxième cycle, le bâtiment a été testé comme habitation.

Le bâtiment était alors occupé principalement le soir, la nuit et le week-end.B10 Werner Sobek Design, habitat-de-demain-maison-modulable-deplacable-micro-tiny-house-recyclable-high-tech

Question habitabilité, la maison se compose d’un abri voiture, d’un séjour-salon, d’une salle à manger-cuisine et d’une chambre. Mais les cloisons intérieures en panneaux de bois se déplacent. Au même titre que les éclairages, ils sont juste clipsés au plafond, ce qui permet de reconfigurer à volonté la distribution des pièces.

À l’avant, la maison offre une grande façade vitrée. Les baies vitrées sont une fabrication spéciale composées de trois couches de verre isolant de la chaleur et du froid, avec une transparence et une filtration de la luminosité réglable, pour une épaisseur réduite de seulement 17 mm.

Penser l’aspect recyclable et déplaçable lors de la conception :

Pour éviter la production de déchets, ce prototype de maison intelligente est composé de deux modules préfabriqués. Ils peuvent être assemblés en seulement une journée. La surface habitable de celle-ci est de 84 m2. La structure est en bois non traité, provient de forêts gérées durablement. La maison est protégée par une enveloppe innovante en fibre de verre, avec un minimum d’adhésif, d’acier et d’aluminium. Elle est juste posée sur quelques plots (à l’image des maisons danoises ci-haut). Sans fondation ni réseau de tuyaux enterrés la maison peut être déplaçable.

Une maison intelligente grâce à la domotique :

On l’exploite encore trop peu, mais la technologie peut et doit être mise au service du développement durable. Et Werner Sobek, l’a bien compris.

La B10 est un bijoux technologique. Grâce à un petit boîtier la maison s’auto-gère. Connecté à internet, le système regarde la météo et s’adapte en fonction de celle-ci. Grâce à des capteurs au sein de la maison, le système  peut également identifier les pièces qui auraient besoin d’être réchauffées ou non, selon l’ensoleillement de la journée.

 

Une maison active à énergie positive :

Cette maison a été conçue de façon à minimiser les dépenses en énergie non renouvelable. Mais Werner Sobek va plus loin, il crée des architectures qui produisent de l’énergie. En effet, son toit est entièrement recouvert de 40 panneaux photovoltaïques produisant  jusqu’à 10 kW d’électricité. Un accumulateur de 11 kW/h entrepose le surplus d’énergie qui peut être utilisé pendant la nuit, pour le chauffage ou encore pour alimenter les voitures électriques.

De plus, les matériaux utilisés pour la conception permettent d’optimiser la conservation. L’une des façades est composée de trois couches de verre, ultra-fines et isolantes, permettant de conserver la chaleur en hiver et la fraîcheur en été.

B10 Werner Sobek Design, habitat-de-demain-maison-modulable-deplacable-micro-tiny-house-recyclable-high-tech

© Zooey Braun

 

Grâce à une automatisation intelligente et autoadaptative du bâtiment, B10 produit environ le double des propres besoins énergétiques. Cet excédent peut être utilisé pour la mobilité, par exemple les véhicules et vélos électriques ou bien pour alimenter en énergie d’autres bâtiments.

Bref, on espère bien que ce genre d’habitat ce généralisera ! Vous pouvez aussi retrouvez plus d’inspiration et de ressources pour construire votre tiny-houses ici !