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Des vases en fibres végétales imprimés en 3D

Je vous ai déjà parlé d’impression 3D, et il semblerait que l’article vous ait plu… C’est pourquoi je reviens aujourd’hui pour vous présenter ma dernière découverte! ! Il s’agit de vases imprimés en 3D à base de fibres végétales.

Des fibres végétales en impression 3D c’est possible : 

Eh oui les imprimantes 3D ce n’est pas que pour imprimer du plastique! En effet, il est aussi possible d’imprimer des matériaux de qualités tels que de la porcelaine, du bronze ou encore de l’acier!!!

Mais cette série de vases expérimente non pas à partir de matériaux classique mais à partir de filaments d’un nouveau genre. Il s’agit de filaments composites : tel que le PLA transparent, le PLA Bamboofill, et PLA Woodfill. Les filaments composites sont des matériaux fabriqués à partir d’acide polylactique, couramment appelé PLA, et de fibres de bois ou de bambou réduits en poudre en associé au mélange. La particularité de l’acide polylactique, c’est que c’est un biopolymère. Il est fabriqué à partir d’amidon de maïs. Ainsi il est composé de ressource 100 % renouvelable, à la différence du plastique, mais de plus il est biodégradable.

Ainsi le PLA Bamboofill, est composé d’environ 80 % de PLA auquel est ajouté 20 % de fibres de bambou recyclées. Et le filament Woodfill est composé de 30 % de fibres de bois et de 70 % de PLA.

Ces filaments composites sont fabriqués par la société Colorfabb

C’est une entreprise néerlandaise fondée en 2012 par un certain Ruud Rouleaux et qui s’est spécialisée dans les filaments composites.

Les filaments composites sont moins nocifs pour l’environnement, mais il confèrent aux objets une texture particulière. En effet, les filaments Woodfill et Bamboofill ne se contentent pas de simplement d’imiter le bois ou le bambou. Ils donnent l’illusion qu’il s’agit bien d’un produit conçu à partir de l’un de ces matériaux.

Les vases sont dessus sont issus de la collection Poilu. C’est édition limitée à 8 exemplaires qui comporte 3 vases imprimés en 3d.

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Ils ont été conçus par Bold-design, un studio de design parisien. Il a été fondé en 2008 par William Boujon & Julien Benayoun.

Ce studio de design attache une grande importance à l’expérimentation et ça ce ressent pas mal dans leurs projets ! La série de vases « Poilu » explore les possibilités offerte par une imprimante 3D.
Cette forme de vase un peu étrange à sans doute émerger suite à une réflexion sur les capacités et limites de l’imprimante. Suite à ce test le studio a découvert qu’il est possible d’implanter directement un poil à mesure que l’imprimante construit une forme.

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Et vous qu’est-ce que ces vases expérimentaux vous inspirent ?

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Stop la procrastination sur Facebook avec SocialFixer

Il y’a quelques jours j’ai écris un article sur comment déconnecter des réseaux sociaux de façon à opérer à une petite digitale détox estivale. Afin d’optimiser l’utilisation que l’on fait de Facebook, je viens de découvrir un plug-in super pratique. Il permet de faire du ménage dans votre fil d’actualité Facebook.

Si jamais vous voulez augmenter votre productivité, ou du moins cesser de procrastiner c’est l’outil idéal! 

Ce petit bijou s’appelle SocialFixer, il te permet tout simplement de paramétrer ce que tu souhaites voir ou pas. Car il faut se le dire, au fil des années, l’interface de Facebook s’est détériorée. Désormais nos fils d’actualité sont sans cesse pollués par de la publicité « sponsorisée ». En effet, depuis plus de 2 ans, Facebook optimise sa plateforme de façon à générer un maximum de trafic afin de répondre aux exigences des annonceurs, sans forcément penser au confort des utilisateurs.

Heureusement des développeurs ingénieux ont la parade à tout et même au mastodonte Facebook!

En effet, SocialFixer permet de remédier au fil d’actualité suggéré automatiquement par Facebook.

SocialFixer a été élaboré afin de rendre ton expérience sur Facebook encore plus intéressante et plus pertinente. Car Facebook choisit par défaut ce que vous devez voir dans votre fil d’actualité. Ainsi moi, personnellement je suis fatiguée de voir sans cesse le même genre de contenu, et non les publications de mes amis.

Social fixer tu peux tout gérer. Tu peux choisir librement de filtrer le flux d’actualités en choisissant d’afficher uniquement les publications qui t’intéressent selon tes propres critères, et non selon ceux que l’algorithme a choisis pour toi. Des filtres te permettent de gérer ton flux, mais aussi de gérer plus spécifiquement le genre de notification que tu reçois. Par exemple sur les photos de groupe où lorsqu’on prend pars à une discussion ensuite Facebook nous envoie toujours tout plein de notifications ennuyeuses pour nous dire que quelqu’un a aimé notre commentaire….

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De plus, depuis que l’algorithme privilégie ce qu’il y a des plus populaires, à ce qu’il y a de plus récent on se retrouve à être contraint de scroller la même chose plusieurs fois. Alors pour éviter de gâché ton temps à faire défiler ce qui ne te plaît pas installe social fixer. Ça te permettra de masquer automatiquement les publications que tu as déjà lues.

Avec social fixer les possibilités de choix sont immense! La liste complète est disponible sur le site officiel de l’extension.

Alors, allez-y c’est gratuit, et le plug-in est dispo sur de nombreux navigateurs, tels que Chrome, Firefox, Safari, Opera 11…

(Je crois que je suis rendue une vrai geek pour écrire des articles de même!)

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Uber présente son service de taxi volant

Uber, on aime ou on le déteste…

Mais nul ne peut nier que cet outsider a complètement révolutionné l’industrie du taxi. Après avoir conquis les routes, Uber ne compte pas s’arrêter là. En effet, Uber rêve de « voitures » volantes afin de desservir toujours au mieux ses clients.

Voyager dans les airs, un rêve qui deviendra bientôt réalité ! 

Voyager dans les airs cela permet d’une part d’éviter le trafic, mais également de voler sans faire de détour…Finis les sans-interdits, et les voies à sens unique. Finis les ponts, les montagnes et tout les obstacles qui rallongent nos temps de transport.

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L’aviation pour améliorer la mobilité urbaine :

Le temps passé chaque jour dans les transports, est souvent perçu comme du temps de perdu. Dans nos vies surchargées où nos emplois du temps débordent, le temps, c’est précieux.

En effet, moins on passe de temps dans les transports, plus on a de temps libre. Et que ce soit pour dormir une heure de plus, ou pour passer plus de temps avec sa famille, on en rêve tous!

Alors pour ce faire Jeff Holden, le responsable du développement de produits d’Uber, a annoncé qu’il travaillait sur le lancement d’un projet de voiture volante sans chauffeur. « Les voitures volantes nous sont promises depuis des décennies, elles vont bientôt arriver », a-t-il déclaré.

Pour piloter le projet « Uber Elevate », le patron d’Uber, Travis Kalanick, a embauché en février dernier Mark Moore. Cet ingénieur aéronautique a travaillé pour la NASA, et il est aussi l’auteur d’un ouvrage de référence sur la technologie VTOL.

Le système de décollage et d’atterrissage verticaux (VTOL):

Afin de rendre cela possible le groupe s’intéresse aux systèmes à décollage vertical VTOL (Vertical TakeOff and Landing). Un concept connu en français sous l’acronyme d’ADAV (aéronef à décollage et atterrissage verticaux). L’avantage de l’ADAV, c’est qu’il combine la souplesse de l’hélicoptère pour le décollage et l’atterrissage, mais en bénéficiant des ailes de l’avion qui lui permettent de voler plus silencieusement.

Alors, d’ici quelques années, verra-t-on ces aéronefs survoler le ciel de nos villes?

Les appareils VTOL Uber pourraient décoller et atterrir sur des points spécifiques dans les agglomérations. On parle déjà de réquisitionner les toit des immeubles. Il a été proposé que des tours et plus généralement que les toits soient réutilisés pour faire office des garages de stationnement, ou d’héliports. Ils serviraient également de stations d’accueil pour recharger les batteries des véhicules électriques.

Pour installer ces « vétiports » sur les toits des immeubles, les promoteurs immobiliers sont déjà sur le coup.

Même s’il faudra investir un peu pour convertir les toits des immeubles en vétiports, Uber rétorque que les avantages en termes de coûts seraient intéressants. En effet, pour circuler dans les airs, pas besoin d’entretenir  les routes, les chemins de fer, les ponts et les tunnels.

Enfin, ce type de véhicule futuriste pourra survoler 80 km en 15 minutes. Un record en ville, mais auparavant il va falloir obtenir l’autorisation de voler.
Et il va aussi falloir travailler sur les batteries du véhicule, car pour l’instant leur capacité est insuffisante pour pouvoir couvrir les grandes distances.

Et vous que pensez-vous de la future mise en service de ces véhicules ?

Découvrez la ville qui autorise déjà la circulation de taxi-drôle autonome ici !

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Sézane un eshop de rêve fondé par Morgane Sezalory

Morgane Sezalory a commencé en vendant des vêtements rétro en ligne :

Morgane Sezalory est issue d’un milieu modeste, relativement éloigné de la mode. Après avoir eu le bac sans ambition précise, elle devient vendeuse en prêt-à-porter. Cependant elle ne restera pas vendeuse très longtemps…
En effet, elle est passionnée de vintage et passe son temps à chiner des vieilleries dans les brocantes et les friperies pour les revendre en ligne. Très vite son passe-temps deviendra sa profession.

À l’image de Sophia Amoruso, Morgane Sezalory a débuté en vendant des vêtements et accessoires chinés.

Cette jeune femme crée une e-boutique en ligne afin de vendre ses trouvailles vintage. Elle dégotte, et achète de vieux vêtements. Et les revend ensuite en sur Internet via une plateforme appelée Les Composantes. Ainsi afin d’alimenter sa boutique, elle parcourt alors les magasins et friperies à la recherche d’articles intéressants. À l’époque, Morgane Sezalory gère tout elle-même. Elle s’occupe notamment de prendre les clichés des produits sur une de ces amies mannequins, et rédige les descriptions de ces articles afin de donner envie aux clientes.

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Très vite et grâce la boutique connaît un réel succès:

Elle réunit autour d’elle, une très large communauté de personnes fans des looks qu’elle propose. Cette période a permis à Morgane Sezalory de créer une belle communauté virtuelle de femmes qui apprécient les looks rétro. Rapidement, sa communauté est telle, que ce qui était à l’origine une source de revenus complémentaires devient sa principale source de revenus… Ainsi, elle quitte son emploi salarié pour se consacrer entièrement à la vente de vêtements vintage !

Une gestion des commandes maligne et astucieuse :

Afin de simplifier ces aller et retour à la poste, elle décide de mettre en vente ses articles tous en même temps. Cela crée de l’attente chez ses fans, et cela lui permet de limiter ces va-et-vient.
Forte du succès de ces butins de chine, et quelques années plus tard en mars 2013, elle saute le pas. Elle décide de créer sa propre marque, pour vendre ses propres créations.

Le lancement de Sézane, pour la contraction de son nom et de son prénom :

Elle a mis du temps à se lancer… car Morgane Sezalory s’est posée beaucoup de nombreuses questions sur sa légitimité à créer des vêtements sans savoir fait d’école de stylisme. Aujourd’hui elle ne peut qu’être fière de son parcours ! En effet, seulement quelques années après le lancement de sa marque Morgane Sezalory est à la tête d’une entreprise qui fait plusieurs millions de chiffre d’affaires chaque année. Pour l’aider dans son aventure elle s’est associée à Corentin Petit, un jeune diplômé de HEC.

Le début de cette nouvelle aventure se développera uniquement sur Internet.

Chez Sézane, pas de cahier de tendances, ni de brainstormings à répétitions. Chez Sézane tout va très vite! Morgane Sezalory suis son intuition et se laisse porter par ses coups de cœur. Même les fournisseurs sont bluffés par la rapidité de cette production.

Des vêtements de qualité, réalisés par des fournisseurs externes choisis avec soin:

Les vêtements, chaussures et des accessoires vendus chez Sézanne, sont à 85 % fabriqués en Europe, et le reste vient d’Asie.

Le mot d’ordre sa créatrice c’est : «  dans tous les pays on peut bien fabriquer et que dans tous les pays on peut aussi mal fabriquer. »  Dans le fond tout est une question de choix et de conviction.

Ainsi, chez Sézane, peu importe où l’on fabrique, les vêtements sont fabriqués dans des conditions responsables éthiques.

L’idée c’est avant tout d’aller chercher les savoir-faire, là où ils sont présents:

Au Portugal, par exemple, ils sont spécialisés dans tout ce qui est jersey et T-shirt ainsi la production de ces matières se fait produit au Portugal. En Asie, ils sont spécialisés dans tout ce qui est broderies et dentelles et également dans tout ce qui est tissage aussi…

De plus, afin de s’assurer de leurs propres yeux des conditions de travail des ouvriers, Morgane Sezalory et Corentin Petit ont personnellement visités chacun des ateliers partenaires.

Mais désormais l’aventure née sur le web, se prolonge dans la vie réelle !

Depuis, Sézane a ouvert l’appartement Sézane !

L’appartement Sézane c’est une extension de la boutique en ligne.

L’idée c’est d’avoir un lieu pour présenter les collections saisonnières. Ainsi dans cet appartement on retrouve tout ce qui est en vente sur le site. Il y a également des ordinateurs mis à disposition, afin de pouvoir passer commande. La décoration de l’appartement est directement inspirée des trouvailles de Morgane Sezalory.

Les clés du succès, le modèle économique de Sézane:

Sézane fonctionne avec des prestataires pour la fabrication et la livraison. De plus, l’aventure Sézane a démarré uniquement en ligne. Cela permet d’avoir peu de frais fixes. C’est ce qui leur a permis de démarrer, tout en proposant des prix compétitifs. Grâce à cela Sézane a pu se faire une place sur le marché du prêt-à-porter.

Mais si Sézane a démarré sans boutique, ce n’est pas pour autant qu’elle ne disposait pas de vendeurs.

En effet, Sézane fonctionne avec plusieurs employés qui sont derrière leur ordinateur. Ils sont là pour répondre chaque jour aux messages des clientes, sur les différents réseaux et sur le site de la marque.

Parmi les questions et les doléances des clientes l’une revient sans cesse, pourquoi cet article n’est déjà plus disponible?

Les articles de Sézane sont toujours très rapidement épuisés. Les quantités sont limitées créent de la rareté. De plus, Sézane sort une nouveauté chaque semaine,de ce fait, son site internet est souvent mis à jour, ce qui incite les internautes à revenir fréquemment. Ainsi, les fans se précipitent toujours sur les modèles de peur qu’il n’en reste plus. Ce phénomène produit des émeutes au début de chaque nouvelle collection

Enfin, Morgane Sezalory a démarré Sézane avec une communauté virtuelle solide.

Sa cible est à la fois large et précise : les femmes (très large), le look rétro (plus précis). Ses « fans » l’ont donc suivi tout au long son aventure.

Enfin, pour conclure c’est grâce à cette passion et à sa ténacité que Morgane Sezalory a su se frayer une place de choix, dans le monde du prêt à porter. Pour se lancer aujourd’hui, passer par internet est presque une obligation. Le secteur du prêt à porter est un marché saturé. De plus, la force de Sézane, c’est aussi la patience, elle a lancé sa marque, après avoir bâti une communauté solide. Cela prend du temps, il faut avoir beaucoup de persévérance, et à la fois être très pointilleux,  tout en se démarquant. Morgane Sézalory, ne cesse de re-inventer les codes, grâce à son showroom, son café librairie, mais la détermination et l’ambition de cette jeune trentenaire ne s’arrête pas là. En effet, la marque de prêt-à-porter féminine Sézane prend un nouveau cap dans l’industrie de la mode en dévoilant une nouvelle marque, Octobre Editions, cette fois, uniquement pour les hommes.

 Si le business model est exemplaire, les vêtements vendus le sont tout autant!

Allez jetez un oeil à cette boutique en ligne…  Tout est sublime !

 

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Quelle est la véritable influence des blogueurs et influenceurs?

Les blogueurs d’aujourd’hui semblent très loin des débuts du blogging…

Dans les années 2000–2010 : les blogueurs ont commencé à bloguer pour exprimer un point de vue autour de sujets qui étaient souvent sous ou mal représenté par les médias traditionnels. Ils étaient diversifiés, authentiques et très divertissants.

Les thématiques abordées par ces derniers étaient larges, elles couvraient aussi bien les tendances insolites comme le crochet, le Kawaii, le wax, et bien d’autres…souvent sous forme de journaux intimes anonymes.

Aujourd’hui l’anonymat des débuts d’internet semble bien loin! 

En effet, les blogueurs qui autrefois étaient discrets ou anonymes se retrouvent dorénavant sous le feu des projecteurs. Les pionniers comme Garance Doré ou Scott Schuman (celui qui est derrière le blogue The Sartorialist) sont devenus de véritables vedettes des médias sociaux. Ces blogueurs sont devenus des véritables influenceurs.

Si autrefois c’étaient des outsiders du milieu de la mode, aujourd’hui ils sont devenus des icônes à part entière sur les médias sociaux. Ainsi désormais les marques leur accordent une place importante. Et ceux sont eux qui siègent aux premiers rangs des défilés. Outre cet exemple démonstrateur, la plupart des enseignes ont tissé, au fil des années, des liens solides avec les blogueurs devenus de véritables influenceurs. Les marques ont bien compris, et saisis, le rôle et l’influence que ces personnalités avaient sur leurs communautés. Ainsi elles soignent la relation qu’elles entretiennent avec eux. Elles leur accordent volontiers divers cadeaux, invitations, privilèges et toute sortes de partenariats. Mais avec le temps la relation entre les blogueurs et les marques a évolué. Est-ce que ce changement a transformé l’univers du blogging? L’âge d’or des blogues est-il révolu?

Alors le blogue est-il mort?

Les blogues de mode sont ceux qui ont connu l’ascension la plus fulgurante. En effet, ils apportaient quelque chose de frais, et de nouveau à un univers jusque-là opaque. Les blogues par leurs regards inédits ont révolutionné le monde de la mode, en publicisant les défilés, jusque là hermétiquement fermés au public. Ils se sont même souvent attiré la jalousie et la convoitise, des rédactions de journaux traditionnels. Bref, les blogues de mode ont grandement contribué à démocratiser la mode, en partageant leur regard, et leurs bons plans…

Mais à force de flirter de près avec les grandes enseignes, la sincérité et l’intégrité des blogueurs sont  de plus en plus remis en cause. Et les blogueurs se retrouvent alors pointés du doigt, pour leur manque d’objectivité.

Enfin si autrefois les blogueurs démocratisait un milieu opaque, désormais, ils s’affichent tous avec les vêtements et des sacs de maisons de luxe, qui sont inaccessibles pour le commun des mortels. Alors si autrefois, les blogueurs étaient comme vous et moi, aujourd’hui il semblerait qu’ils se soient rangés du côté des enseignes.

Où est passé le regard critique et distancé des blogueurs? 

Il suffit d’analyser le web site de Garance Doré pour constater l’évolution du milieu. Elle photographiait autrefois les modeuses qu’elle admirait dans la rue. Aujourd’hui les femmes qui sont photographiées sur son blogue, et sur ses réseaux sont ses amies. Les marques qui l’a faisait rêver, et qui lui paraissaient inabordable font désormais partie de son quotidien, et jonchent les pages de son site web.

Cette ascension et ce genre de succès story sont au cœur des médias. 

Bien que ce type d’aboutissement reste tout de même rare dans le milieu, il fait rêver de nombreuses personnes. Ainsi, chaque jour les blogueurs sont de plus en plus à se lancer dans l’aventure du blogging.

Cependant, aujourd’hui les personnes lancent leur blogues le font dans le but, non pas de partager leur point de vus, mais uniquement dans l’espoir de pouvoir un jour flirter avec les maisons de luxes dont elles rêvent tant.

Les blogues de mode se sont également démocratisés grâce aux réseaux sociaux. 

En effet, quoi de plus rapide aujourd’hui que de créer un compte instagram, une page Facebook, ou même un compte Twitter. Tout cela n’a jamais été aussi facile et accessible qu’aujourd’hui.

Les médias sociaux ont-ils pris le relais? 

Les réseaux sociaux permettent de partager et de diffuser rapidement des informations, ainsi pourquoi les lecteurs (potentiels) prendraient-ils le temps d’aller lire un blogue quand ils peuvent voir et lire un contenu semblable sur les médias sociaux?

Et si les réseaux sociaux étaient devenus des blogues à part entière? 

Les plateformes comme Twitter ou Instagram sont souvent considérées comme des espaces de micro-blogging, alors dans ce contexte quelle est la valeur ajoutée d’un blogue?

Aujourd’hui la question de la valeur ajoutée d’un blogue, est relativement peu prise en compte, car la principale chose, qui importe les marques c’est le nombre d’abonnés.

C’est dommage à mon sens, car la valeur ajoutée d’un blogue est pourtant tangible. Mais de nombreux blogueurs ne la perçoivent pas. Car lorsqu’on blogue il faut savoir être patient avant de percevoir le fruit de son travail. Or sur les médias sociaux, c’est l’inverse, c’est immédiat. On poste une photo et boom les likes et les commentaires fusent. Les réseaux sociaux permettent ainsi d’acquérir un « succès » plus rapide. Et aujourd’hui c’est les gens comme les marques sont à l’affut de cette immédiateté.

Cependant, les réseaux sociaux et le blogue sont deux entités complémentaires, pour qui c’est les utiliser à bon escient.

Il faut savoir percevoir la relation entre « le temps court » des tweets, et du flux des perpétuelles actualisations des statuts sur les médias sociaux, et le « temps long » — les articles publiés, couchés « sur papier » qui paraissent sur internet. L’un a une durée de vie de quelques heures, que l’autre est pérenne.

C’est pourquoi le blogging n’est pas en voie de disparaitre.

De plus, les réseaux sociaux c’est éphémère.

On n’est jamais à l’abri, de la disparition d’un réseau, comme on l’a vu pour MySpace, MSN… et bien d’autres.

Alors que l’avenir de la plupart des plateformes comme Facebook, Instagram ou twitter, demeurent incertaines, le blogue, lui est une plateforme indépendante, dont les auteurs sont les propres chefs décisionnels.

De plus, l’instantanéité des réseaux fait que le post est perçu, puis il est perdu dans un fil d’actualité qui ne cesse de s’actualiser. Alors que les articles de blogue eux sont référencés et une recherche sur Google les ramène sans cesse, vers ce même contenu.

Enfin, un blogue nous permet d’avoir de grandes libertés.

Sur un blogue, tu peux tout customiser : le fond, la mise en page, les couleurs… Alors que sur Instagram, (comme sur Twitter ) tout est standardisé par la plateforme. Le photo de format est carré et le  feed doit être homogène. ( pour ne pas se faire pénaliser par l’algorithme.)

Instagram est un réseau social qui a pris une énorme importance ces dernières années, au point que les marques s’y intéressent exagérément. On ne me demande plus au blogueurs tu peux faire un article sur ton blogue, on me demande tu peux faire un post Instagram?

Mais ces influceurs qui misent tout sur les réseaux sociaux ont-ils tords?

Je ne crois pas, car les marques ne demandent toujours en première instance les nombres d’abonnés. Cependant, elles ont tords…

Car l’influence, c’est beaucoup plus qu’un nombre d’abonnés. 

Et si les marques se détournaient des grandes vedettes des réseaux sociaux au profit des micro-influenceurs?

Lentement mais sûrement, ces outsiders que sont les micro-influenceurs sont en train de grignoter leur part du gâteau du marketing d’influence. Mais elles sont encore trop peu de marques à explorer les opportunités que représentent les micro-influenceurs.

Les micro-influenceurs, c’est qui et c’est quoi?

Il s’agit de profil de personnes lambda, comme vous et moi, mais qui ont la particularité d’être actives sur les réseaux sociaux. Ainsi elles ont rassemblé une grande partie de leurs amis (et éventuellement quelques curieux de passage) autour d’eux.

Mais pour quelles raison vouloir faire appel à Monsieur ou Madame Tout Le Monde?

Micro-influenceurs = maxi-engagement : 

En effet, cela peut sembler absurde, mais bien souvent, les comptes qui comptent moins d’abonnés ont un engagement supérieur.

Les micros influenceurs interagissent plus avec les leurs abonnés. 

Ayant moins d’abonnés, ils sont d’autant plus susceptibles d’être proches de leur communauté. C’est certainement l’une des raisons qui expliquent le fort taux d’engagement de leurs communautés.

On peut aussi expliquer leur fort taux d’engagement, par le fait que l’image que les micro-influenceurs renvoie n’est pas détériorée par une surexposition. Ainsi, ils écrivent et postent ce qui leur plait de façon naturelle et authentique. Ils ont une activité professionnelle à coté, et ainsi il ne dépendent pas de leur contrats publicitaires. Ainsi si un micro-influenceur accepte un partenariat, il aura plus de chance de le faire car il aime le produit, et non car il est un peu limite du coté des finances ce mois-ci.

Enfin, les micro-influenceurs sont moins demandés et donc ils ont encore leur intégrité ainsi que la totale confiance de leur communauté alors convaincue de lors authenticité. C’est sans doute cela qui explique que les petits influenceurs ont un taux d’engagement organique supérieur à ceux qui sont devenus des personnalités publiques.

Par exemple Kim Kardashian a un engagement organique d’environ 1,5 % alors que de petits influenceurs atteignent des taux d’engagement bien supérieurs, qui varient entre 5 à 15 % environ.

Voici un petit tableau basé sur le taux d’engagement moyen en fonction du nombre d’abonnés. Il met en avant pourquoi  les marques, devraient davantage faire appel à des petits influenceurs.

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Et vous comment voyez-vous l’avenir du blogging et des réseaux sociaux?

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IKEA lance une application pour sensibiliser les enfants au développement durable

Le géant du meuble veut sensibiliser les enfants aux enjeux du développement durable grâce à une application mobile appelée IKEA Kid’s Adventure.

Les enfants sont de grands utilisateurs de tablettes alors pourquoi ne pas créer une application développée spécialement pour eux, afin de les éduquer de les conscientiser sur les questions environnementales ?

Les enfants naviguent avec aisance sur les tablettes et autres téléphones intelligents, car leur utilisation assez intuitive. L’usage de ces interfaces ne nécessite pas de savoir lire ou d’écrire. Ainsi, ce n’est pas rare qu’un enfant d’à peine 3 ans s’empare aisément de cet outil. Ces technologies sont également particulièrement utiles pour les parents débordés… Les tablettes et les téléphones intelligents sont des objets immersifs, qui permettent de (im)mobiliser rapidement les enfants avec un film ou alors avec un jeu. Cette facilité d’utilisation rend ces petits objets électroniques très populaires auprès des enfants. Alors il est fréquent que des parents occupés, s’en servent pour calmer leurs enfants lors de longs trajets en voiture… et donc pourquoi pas lors de longues balades chez Ikea!

 

 

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Si les enfants sont friands d’objets connectés, comment parvenir à les sensibiliser à des enjeux complexes ?  

Et bien, par le jeu! Pour le concevoir, Ikea a fait appel à la start-up my happy Tours.  Pour concevoir l’application basé sur le jeu, ils ont fait appel aux plus spécialistes en la matière : les enfants!

Un processus de co-création :

 

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La start-up et Ikea ont invité les enfants à participer à la conception. Ils les ont conviés à différents ateliers, afin de savoir quelles étaient leurs connaissances en matière de développement durable, mais aussi quelles étaient leurs interrogations et leurs idées, pour le jeu. Ce sont donc les enfants qui ont orienté la conception et les contenus de l’application.

Ils ont également étés les premiers à le tester l’application au sein du IKEA de Bayonne.

Mais comment fonctionne cette application et à quels enfants est-elle destinée exactement?

Elle a été pensée pour les enfants âgés de 5 à 12 ans. L’application est disponible sur l’App Store ou sur Google Play. On peut la télécharger à domicile ou en magasin, via les bornes wifi du magasin. Une fois l’application téléchargée, il suffit de rentrer son adresse courriel, et un mot de passe pour créer un compte. Ensuite on renseigne notre âge, ce qui va influer sur le niveau de difficulté du jeu. Enfin, on peut créer un personnage très facilement.

 

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Le but du jeu est ensuite de trouver les petits monstres qui se cachent dans le magasin. Chaque zone en cache quelques-uns. C’est un genre de chasse aux monstres. Après avoir capturé un monstre, l’application propose un petit jeu, une petite énigme, qu’il faut résoudre, pour avoir accès au secret du monstre. Les secrets détenus et délivrés par les monstres apprennent des éco-gestes ainsi que leurs impacts. Par exemple, les monstres apprennent aux enfants, comment économiser de l’eau, de l’énergie, ou encore comment éviter le gaspillage ou trier ses déchets? Il apprend aussi comme préserver des ressources naturelles comme l’eau le bois, le coton, le bambou.

Bref, chaque monstre dévoile une petite astuce pour préserver l’environnement.

 

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Bref, le numérique est un moyen pédagogique ludique, idéal : il permet à la fois de s’amuser et de sensibiliser.

Mais une multinationale qui s’engage et lance une application autour du développement durable, c’est suspect? 

Tout d’abord, il faut être lucide, cela n’est pas dépourvu d’intérêt commercial :

L’enseigne ne se cache pas que cet « outil interactif et ludique a pour objectif et rendre leur visite en magasin plus agréable […] IKEA Kid’s Adventure vient s’ajouter aux services déjà existants tels que l’accueil gratuit des enfants au Smaland et les bornes de jeux en magasin ».

Cependant, avant de s’indigner et de juger cela comme du greenwahing, cette application constitue néanmoins un apport cohérent par rapport à l’actualité. De plus, le choix de leur cible est malin, car les enfants sont les acteurs de demain, c’est pourquoi dans une optique environnementale pensée sur le long terme, les enfants sont des acteurs à privilégier.

Un outil ludique, et pédagogique :

Grâce à ce dispositif, les parcours des enfants est agréable. Ils s’amusent… mais ils apprennent également! De plus, le fait d’apprendre en s’amusant et en résolvant des énigmes est un bon moyen pour mieux se souvenir des connaissances acquises.

Expérience réussie, enfants et parents sont conquis :

À lire les premiers commentaires de retours d’expériences via les plateformes de téléchargements, les enfants et les parents sont conquis!!

 

 

Des bénéfices pour les enfants :

Cette version de cache-cache numérique, qui mêle la technologie et le réel, est une belle idée pour canaliser les enfants lors de leurs visites. Sincèrement les immenses magasins IKEA représentent le lieu rêvé pour faire des parties de cache-cache interminable.

Des bénéfices pour les parents : ils pourront faire leurs achats tranquillement :

Grâce à cette petit application, fini les enfants qui trainent les pieds! Voilà le moyen de les motiver à venir en courses le dimanche. En plus de s’amuser, cette application les fera patienter intelligemment.

 

 

Alors si vous aussi, vous souhaitez être peinard, pendant votre prochaine visite, pensez à recharger votre tablette ou votre téléphone avant de partir! 

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Cependant désolé pour mes lecteurs francophones qui ne résident pas en France… car cette application toute récente est pour le moment encore en phase de test. C’est pourquoi l’application n’est disponible que dans les magasins français.

Mais pour mes lecteurs québécois dont les enfants sont bilingues, si vous souhaitez tout de même sensibiliser vos enfants aux bonnes pratiques environnementales, il existe une application anglophone. Elle s’appelle Hyko Polar Bear. Développée à Amsterdam, elle sensibilise les enfants à des thématiques comme la consommation d’énergie. Pour chaque thème, il y a des explications simples et des mises en situation ludiques.

Et vous,  sensibilisez-vous vos enfants? Si oui dites nous comment !

Adidas lance des chaussures à base de soie artificielle d’araignée

Addidas ne cesse de me surprendre par ses innovations écologiquement engagées. Après avoir dévoilé des chaussures imprimées en 3D, ainsi des chaussures fabriquées à partir de filets et autres déchets de plastiques prélevés au large des côtes des Maldives, la société a récemment révélé de nouvelles chaussures biodégradables en soie artificielle d’araignée.

D’habitude sur ce site, je fais plutôt l’apologie de petits designers locaux, mais lorsque des innovations prometteuses font surface, j’aime bien les aborder.

Une démarche biomimétique :

S’inspirer de la nature plutôt que la détruire :

Le Biomimétisme c’est comme son nom l’indique un « mime », une reproduction du « bio » c’est-à-dire la biologie. Il s’agit de prendre la nature pour modèle ou pour inspiration afin de chercher à reproduire, les formes, les matériaux ou les processus des systèmes biologiques. Un des exemples formels régulièrement repris par les designers (entre autres) est la ruche. Elle représente un bon exemple d’utilisation efficiente des matériaux. Sa structure en alvéoles permet d’obtenir une grande solidité avec peu de matière première (de cire dans le cas de la ruche). En effet, un nid-d’abeilles est constitué à 95 % de vide. Mais ce vide est extrêmement résistant. En effet, des ruches d’abeilles ont même été retrouvées presque intactes dans les tombes des pharaons.

Pourquoi chercher à imiter la soie d’araignée? 

Les araignées sont perçues dans les sociétés occidentales comme des êtres nuisibles, et laids. Elles sont pour la majorité offensive et pourtant, la phobie des araignées est l’une des plus fréquentes. Cependant au lieu de chercher à les éliminer, des scientifiques se sont intéressées aux toiles qu’elles produisent pour capturer leurs proies. Elles sont étonnement solide et élastique.

Cependant il est impossible de faire une culture d’araignées dans le but de tenter d’extraire le fil de soie, car lorsque les araignées sont élevées en captivité, elles se dévorent entre elles. C’est pourquoi pour industrialiser cette fibre, il était donc nécessaire de fabriquer une soie synthétique.

Biosteel une fibre qui imite la soie d’araignée :

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Adidas a collaboré avec une autre société allemande appelée AMSilk. Cette dernière a mis au point une fibre synthétique baptisée Biosteel. 

Ce matériau unique est semblable à de la soie d’araignée, mais produit de manière artificielle :

La soie d’araignée synthétique est obtenue grâce à une bactérie génétiquement modifiée. Elle est ensuite fermentée avant d’être filée.

Le Biosteel est aussi résistant que la soie produite par l’animal aux huit pattes. Il possède cependant des propriétés uniques qui font de la prochaine basket d’Adidas une chaussure à la fois idéale pour son acquéreur ainsi que pour l’environnement.

Les nombreux avantages du Biosteel :

Le Biosteel est biodégradable…

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Être biodégradable, cela ne signifie pas ces chaussures auront une durée de vie limitée. Bien au contraire… La fibre de Biosteel est un matériau extrêmement résistant, tout en étant plus légère que d’autres fibres synthétiques.

 Ça signifie quoi des baskets biodégradables?

Le prototype imaginé par Adidas se dissout dans l’eau au contact d’un enzyme particulier. Donc pas de risque de voir votre chaussure disparaître si vous marchez dans une flaque d’eau! L’enzyme est un micro-organisme qui se nourrit de la fibre biosteel.

L’idée est bonne, mais ça signifie qu’il faut que Addidas, ou une autre société prenne en charge la fin de vie de chaussures.

Pas besoin de teinture pour obtenir cette jolie teinte de beige :

En plus d’être 100 % biodégradable, sa couleur est naturelle. En effet ce sont les propriétés de protéines qui donnent au fil cette couleur douce et beige.

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Le Biosteel, une fibre artificielle avec des propriétés antibactériennes

Bref les défenseurs des droits des animaux ainsi que les sportifs adoreront ces chaussures. Les uns car elles sont complètement végétaliennes, et respectueuses de la nature, les autres, car ces chaussures assurent une excellente gestion de l’humidité. En effet, cette fibre artificielle a des propriétés antibactériennes. Donc même vous parvenez à transpirer dans ces nouvelles chaussures aérées, il n’y aura pas d’odeur pestiférantes après votre séance de sport.

Quand seront-elles disponibles et à quel prix?

Et bien, malheureusement, pour le moment l’enseigne n’a pas abordé la question du prix de ses chaussures ni la date officielle de leur mise en marché. On parle d’une sortie commerciale envisagée pour fin 2017.

Même si l’aspect commercial de ses chaussures est encore flou, ce textile innovant ouvre la voie pour de futures applications dans des domaines connexes. La soie d’araignée synthétique est un textile qui ne présente actuellement aucun désavantage écologique. C’est pourquoi on pourrait envisager de remplacer de nombreux objets comme les gilets pare-balles. Ils sont actuellement fabriqués à base de kevlar. Le kevlar est un polymère thermoplastique  fabriqué à partir de pétrole, ce qui en fait un matériau polluant.

En tout cas, je me ravis de constater que cette marque américaine aux larges profits ne se contente pas de vivre sur leurs modèles phares (comme les Stan Smith, entre autres), mais qu’elle s’engage dans le recyclage et l’écologie. Cette démarche constitue un réel exemple qui pourrait et devrait en inspirer d’autres…

Et selon vous, quelles sont les enseignes les plus engagées pour le respect de la nature?

 

Lors de mon partage de l’article sur Facebook, les aspects de greenwashing, des impacts environnementaux, ainsi de que l’aspect biodégradable de ces chaussures ont été soulevés. C’est pourquoi j’ai décidé de rééditer l’article le 25/02/17 afin d’apporter plus de précisions. 

Du greenwashing à l’impact positif c’est possible??

Je comprends que certains d’entre vous soient sceptiques, car il s’agit de chaussures développées par Adidas… Cependant, je ne fais pas l’apologie de cette marque, mais j’exprime mon enthousiasme pour cette nouvelle fibre textile dont Adidas est le premier à s’emparer. Je vois Adidas comme une grande entreprise aux larges profits, qui a la capacité de faire des tests, des essais, et je trouve ça remarquable qu’elle le fasse. De plus, c’est rare qu’une biotechnologie aboutisse sur la création de produits fonctionnels et disponibles sur le marché. En effet, une des qualités de cette fibre, c’est sa capacité à être produite à une échelle industrielle.

Je comprends parfaitement que mon enthousiasme face à cette biotechnologie ne soit pas partagé et ne fasse pas l’unanimité. Mais pour ceux qui craignent qu’Adidas soit une entreprise qui n’agit que par motivation du profit, je ne vais pas tenter de changer votre perception là-dessus… mais je me réjouis simplement que le profit ne se fasse pas au détriment de l’environnement. Ensuite, pour les détracteurs de la société aux trois bandes, j’aimerais attirer votre intérêt sur le fait que la fibre Biosteel a été développée par AMSilk.

Pour ceux dubitatifs, vis-à-vis des procédés de fabrication utilisés ainsi que leurs impacts environnementaux. Sachez que la fibre Biosteel a reçu la certification conforme à OEKO-TEX pour la classe de produit 1 et confirmée par l’Institut Hohenstein. 

Qu’est ce que c’est cette norme Oeko-Tex?

C’est un label qui vise à garantir les qualités humano-écologique des textiles. Il garantit que le textile en question est exempt de produits toxiques pour le corps (la santé et la peau) et pour l’environnement. Cette certification montre que les fibres Biosteel atteignent des normes plus élevées que certains textiles (qui font sans doute partie de votre garde-robe).

Tout d’abord, cette norme tient compte de l’écologie de production : 

C’est-à-dire que ce label tient compte des effets des procédés de fabrication. Cela implique autant les travailleurs, que l’environnement.

Pour les travailleurs il est question des normes de sécurité au travail. Pour l’environnement, les critères portent sur la consommation de matières premières, notamment d’eau et d’énergie. Mais ce label se préoccupe aussi du traitement des eaux usées et de la génération éventuelle de déchet, de bruit et de poussière.

Ensuite, cette norme tient compte de l’écologie humaine :

Cela signifie que ce label vérifie les effets des textiles et de leurs composants sur la santé et le bien-être des personnes.

De plus, cette norme tient compte de l’écologie d’utilisation : 

Pour ce faire le label examine les effets sur l’environnement lors :
du lavage, du nettoyage et de l’entretien des textiles.

Enfin, cette norme tient compte de l’écologie d’élimination :

C’est-à-dire que ce label étudie la fin de vie de la matière. Ici, il la matière est biodégradable. Donc pas de problèmes à evisger pour l’élimination ou recyclage.

Bref, je crois qu’on peut affirmer que c’est un label cohérent :

En effet, il se préoccupe de nombreuses les facettes de l’écologie dans le secteur textile.

 

Artificielle + biodégradable = c’est possible?

Pour les sceptiques vis-à-vis de l’aspect biodégradable, sachez que le SGS Institut Fresenius a confirmé que les fibres Biosteel développées par la société AMSilk le sont.

En effet, cette matière a été soumise à un essai de biodégradabilité conforme à la norme OCDE 301B. Le résultat  a été définie comme étant « facilement biodégradable ».

 

Alors certes je ne suis pas chimiste… Je ne possède pas la connaissance de l’intégralité du processus développement de cette fibre… Mais au vu des certifications  reçues par cette fibre,  je reste enthousiaste.

Enfin, je ne suis pas commanditée ou sponsorisée par Adidas…

J’ai écrit cet article, car je crois en l’impact positif que peut avoir la fibre Biosteel notamment dans les champs d’applications connexes.

 

 

Réinventer la mode grâce au laser

Repenser le vêtement et même l’industrie textile avec la découpe laser

Au cours des dernières décennies, on a cessé d’augmenter la quantité des vêtements produits, mais souvent au détriment de la qualité. De plus, cette tendance n’est pas sans conséquence pour l’environnement et les gens qui travaillent au sein de ce secteur. C’est en partant de ces constats, que le collectif Post-Couture a souhaité imaginer une alternative au système de l’industrie actuelle de la mode.Ce jeune collectif néerlandais a pour ambition de modifier la façon de distribuer, consommer et produire la mode. Comment? L’idée c’est simplement de se servir de la découpe laser. Déjà présente dans l’industrie textile, cette technique permet de découper de nombreuses pièces de vêtements en même temps. Alors, pourquoi ne pas adapter la mode à cette technologie? Et bien c’est le pari du collectif qui a dessiné des vêtements sans couture. Il propose une collection numérique innovante.

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La collection ONE | OFF:

La première collection du collectif Post-Couture se compose de six pièces. Elles ont été conçues par Martjin van Strien. Cette ligne de vêtement un peu particulière se présente sous forme de patronage digital. Mais la nouveauté c’est que chaque patron est téléchargeable. Les utilisateurs sont ainsi placés au cœur du processus, car chaque modèle a été pensé afin que n’importe qu’elle personne, puisse assurer la production du vêtement lui-même .

Le design des pièces :

La collection est composée de pièces aux coupes futuristes. Elles traduisent la fascination de Martjin van Strien pour l’architecture, et la science. Ces pièces aux allures parfois minimalistes sont découpées dans un matériau fabriqué à partir de bouteilles de plastique recyclées. Ce matériau high-tech est assez rigide. De plus, il a une bonne tenue, ce qui permet aux vêtements de ne pas se défaire.

Une mode téléchargeable… et après comment ça se passe?

Le principe est ultra simple : pas besoin d’être designer ni d’être couturier. Il suffit de sélectionner le modèle de votre choix sur le site du collectif The Post-Couture. Sur le site, vous renseignez vos mensurations, puis une fois la commande passée vous recevrez le patron dans votre boite courriel… Ensuite le producteur c’est vous!!

Combien ça coute? 

Le fichier téléchargé est un fichier au format illustrator (un logiciel vectoriel). Pour Martjin van Strien, si les gens ont recours actuellement au fast-fashion, c’est aussi grâce aux prix attractifs, peu élevés qu’elle propose. C’est pourquoi il a souhaité que son projet soit accessible. Le téléchargement d’un patron coûte 5 euros, soit environ 7 $. Par ce prix abordable, il instaure une nouvelle alternative.

Do it!!!

Dans ce processus de production inversé, c’est vous qui êtes au cœur du projet! Votre rôle est central. Vous devez choisir la matière et de la couleur qui vous convient pour réaliser votre vêtement. Ainsi, si vous souhaitez recycler une vieille robe liberty, dont vous adorez le motif, mais dont la coupe ne vous plait plus, et bien c’est possible!!

Après le choix du patron et du tissu, vous devez vous rendre dans un fablab afin de procéder à la découpe. Puis, une fois les morceaux découpés, c’est à vous de les assembler!! Inquiétez-vous pas, il y a des vidéos explicatives (sur le site du collectif). Vous n’aurez qu’à vous laisser guider.

L’avantage de cette technique, ce n’est que nul besoin d’avoir des connaissances en couture, pour réaliser un tee-shirt. C’est malade non? Pour Martjin van Strien, le fait d’intégrer les gens dans le processus de création de leurs vêtements, permet de créer des produits beaucoup plus attractifs, que ceux proposés par l’industrie de masse. De plus, si vous choisissez de vous faire une garde robe 100 % Post Couture, vous pourrez jouer avec les assemblages et reconfigurer vos vêtements! Bref, en fait c’est un jeu de construction, comme des legos!

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Le coté innovant du projet Post-Couture

Cette façon innovante de produire des vêtements demande un fort engagement de la part de l’utilisateur. En effet, cette nouvelle façon de faire, et de produire, renverse le processus habituel, et le consommateur devient un acteur. De surcroit, cette expérience unique permet une personnalisation ultime que l’industrie actuelle ne permet pas. Au cours du processus, l’utilisateur s’implique et cela confère  une valeur ajoutée aux vêtements. Enfin, l’utilisateur portera un habit unique dont il sera faire. Le vêtement produit sera unique et révèlera son identité.

De plus, ce principe a d’autres avantages, il est éco-responsable. En effet, les dessins sont partagés numériquement et fabriqués localement et à la demande. Le fait de produire à la demande constitue un autre avantage de taille. Il n’y aucun stock à gérer. Le fait d’être découpé et assemblé de façon locale, entraine une réduction de  la pollution et les coûts de transport habituels.

Enfin, le dernier point positif, est celui de l’éthique. Ce mode de production, n’exploite pas des ouvriers dans des conditions lamentables.

Bref,  je vois en ce projet une porte de secours pour l’industrie textile. Vous l’aurez compris, à mes yeux le projet du collectif est prometteur. Il mêle design futuriste, «  Do it Yourself  » et technologie… J’ai hâte de découvrir les prochaines collections.

Que pensez-vous du projet de Post-Couture?

Audvik, réussir en entreprenariat

Derrière la marque Audvik, se cache actuellement une entrepreneuse, hors pair. Elle se nomme Sophie Boyer. Âgée d’à peine 26 ans, et récemment diplômée de l’Université de Sherbrooke en administration des affaires, elle a fait le grand saut. Elle a racheté l’Entreprise, Québécoise qui conçoit et fabrique des manteaux depuis plus d’une trentaine d’années. Son regard neuf sur les modelés lui a permis de moderniser cette enseigne.

Quel était son objectif ? 

Redonnez le gout au clients de bouger l’hiver, sans craindre les températures.

Car, pendant la saison hivernale, le froid, dissuades certains habitants à profiter de la saison.

Quels sont les produits proposés par audvik ?

Parmi la gamme de modèles proposés, les coupes sont ajustées. Les manteaux sont élégants et conviendront autant aux citadins, . Il sont conçus à partir de matériaux technologiques, car le cahier des charges de se manteau n’est pas des moindre. En effet, il doit pouvoir offrir de la chaleur aux citadins, mais il doit également être respirants, pour les sportifs. Enfin il doit absolument être imperméables afin de s’adapter au climat.

Par rapport au budget, on se situe sur la même échelle que d’autres manteaux d’hiver haut de gamme. Il faut prévoir entre 400 à 800 $.

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D’où vient cette formidable réussite?

1 – De sa connaissance du terrain 

Sophie Boyer a travaillé plusieurs années dans un magasin de sport. Au cours desquelles, elle s’est familiarisée avec le milieu, ainsi qu’avec la concurrence. Cela lui a également permis de connaitre les aspirations et les attentes de la clientèle. Ainsi, avec toutes les cartes en main, elle a su déterminer sa cible, ses concurrents, et se positionner.

2 – Du soutien de son entourage

Dans cette jolie aventure, Sophie Boyer est très bien entourée. En effet, elle soutenue d’une part par sa famille et d’autre part par les anciens propriétaires. Sa mère qui est designer de vêtements de sport a également embarqué dans le projet. Elle s’occupe de remettre les modèles au goût de la clientèle, en rajeunissant les coupes.

 3 – De son investissement au sein du processus  

Sophie Boyer, qui est une sportive de haut niveau, teste elle même ses produits. Car comme dit l’adage, « on n’est jamais mieux servis que par soi-même! »

4 – De son engagement auprès de la clientèle 

Audvik était une marque de manteaux conçus pour les hivers enneigés québécois. La conception et la fabrication étaient réalistes au Québec. Jugeant cet aspect comme une véritable haleuse ajoutée au produit, Sophie Boyer a maintenu toutes les étapes de la conception et de la fabrication.

5 – De sa maitrise de réseaux sociaux. 

En effet, la clientèle aujourd’hui on ne l’a trouve pas que dans les boutiques. Les jeunes passent toujours plus de temps sur les réseaux sociaux. Et ils peuvent y faire de belles découvertes. C’est pourquoi, pour relancer l’activité, la jeune entrepreneuse n’a pas hésité à faire appel à des influenceurs. Pour ceux, qui ne savent pas vraiment de quoi il s’agit, en fait, ce sont simplement des gens qui ont une grosse popularité sur les réseaux sociaux, et qui influencent de par cette notoriété le comportement de futurs consommateurs.

 

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Pour conclure, on peut affirmer, que lorsqu’on parvient à allier nos passions, ça a plus de chance de focntionner. Car, bien sur derrière tout cela, il y a une motivation immense, et une charge de travail importante, mais quand on aime… on ne compte pas !

Travailler sur la route c’est le pari de nomade studio

Vous savez, il y a les projets que vous trouvez bien, ce que vous trouvez ingénieux et ce que vous auriez rêvé d’avoir réalisé.Nomade studio fait parti pour moi, de cette dernière catégorie.

Bref, nomade studio est, comme son nom l’indique un studio nomade. Le projet est tout simple. Il s’agit de faire le tour de France à bord d’un vieux Van Volkswagen, transformé en atelier mobile.Le but d’avoir un atelier mobile est d’une part de pouvoir facilement se déplacer. Ainsi que de pouvoir me mener des projets avec différents artisans aux savoir-faire uniques.

Ce projet a été mené par  Nicolas Vershaeve et Matthieu Metivet. Ce sont deux étudiants de l’école nationale des Arts décoratifs de Paris. L’un est designeur. Il dessine et prototype ses projets avant de passer à l’étape de production. Il est passionné est persuadé que le design peut-être une valeur ajoutée pour des secteurs en déclin. C’est pourquoi, il engage des nombreuses collaborations avec des céramistes, des ébénistes, ou des verriers. Avec eux, il crée des objets emprunts d’une culture est un savoir-faire traditionnel, mais en y ajoutant sa touche innovante et actuelle.Le second, lui est photographe. Il s’associe au projet pour pouvoir en suivre l’évolution. Son but est de traduire le processus de création collaborative sous un angle documentaire.

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Le plus beau dans tout ça c’est que le projet été financé par Crownfunding, et via la plate-forme Kisskiss bang bang.

Ça ne vous fait pas rêver ?