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DIY couture : Pimp ton Tote Bag !

Ah les tote bags .. !

À l’heure où le sac plastique se retrouve enfin banni des commerces, il nous faut trouver des alternatives pour que nous puissions embarquer nos courses, nos petites affaires et bien plus. Le tote bag, par son prix modique, sa légèreté et sa simplicité, a tout pour s’accrocher à de plus en plus d’épaules. Mais, ce dernier, trop souvent publicitaire, parfois un peu terne n’est pas forcément l’accessoire qui égaiera votre tenue. Si vous voulez apporter un peu de fantaisie à votre sac de coton beige ce tutoriel est pour vous !

Pour ce do it yourself je vous propose de customiser un tote bag standard : on va le pimper avec un tissu fun : à paillette, rigide, cuivré, en cuir, en liège … soyons fous 🙂
Le tissu fun viendra habiller le fond du sac (l’extérieur bien sur).

 

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Pour ce DIY spécial Tote Bag, il vous fau­dra :

  • un tote bag vierge (ici le prix est imbattable, prenez-en plusieurs !)
  • du tissu épais (skaï, liège, cuir.. )
  • une machine à coudre, des épingles, du fil
  • une paire de ciseaux, une règle, crayon à papier, fer à repasser.

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Étape 1 :

Tracer un rectangle de la largeur d’un tote bag + 3 cm par la hauteur que vous voulez que votre tissu prenne sur votre tote bag x 2

Le tissu coloré sera plié en deux dans le sens de sa longueur pour créer le fond du tote bag.

Donc pour ma part j’ai tracé un rectangle de 30 cm X 41 cm

 

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Étape 2 :

Découper le rectangle, les bords doivent-être bien nets parce qu’on ne fera pas de coutures.

-> Pour ce tutoriel, il est mieux d’avoir un tissu épais style skaï ou liège ou encore du cuir : qui ne s’effiloche pas et qui donc ne demande pas de coudre un revers.
Mais si jamais vous voulez faire ça avec un tissu « normal » il faudra coudre auparavant votre rebord ou au moins le coller légèrement sur lui-même.

 

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Étape 3 :

Plier votre rectangle en deux et repasser-le pour marquer le pli (qui correspondra au fond du tote bag)
Si vous avez un tissu comme du liège ou du skaï pensez à utiliser un tissu entre votre fer à repasser et le fond du sac, histoire de ne pas le brûler.
Et attention certains tissus ne peuvent se repasser …

 

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Étape 4 :

Poser votre tote bag sur votre futur fond de sac et tracer un trait représentant sa largeur.
On va coudre par la suite ces deux traits.

 

tote bag-diy-do-it-yourself-sac-toile-customisation-pimp-liege-skai-personnaliserÉtape 5 :

plier le fond en deux : face contre face. Épinglez-le, le long des traits précédemment tracés

 

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Étape 6 :

À l’aide d’une machine à coudre… coudre le long des traits !

 

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Étape 7 :

Retourner votre pièce et marquer les plis à l’aide d’un fer à repasser (pensez à protéger votre tissu si besoin)

Voilà votre pièce en tissu est prête à être cousue sur un tote bag !

 

 

Étape 8 :

Enfiler le fond du sac sur le tote bag et épinglez-les deux ensemble.

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Attention à ne pas épingler les quatre épaisseurs ensemble mais bien les deux épaisseurs du recto (face du tote bag + face du fond de sac coloré) et les deux épaisseurs du verso (dos du tote bag + dos du fond de sac coloré)

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Pour vous faciliter le passage à la machine à coudre, je vous conseille de roulotter le haut du sac.

 

 

 

 

Étape 9 :

Alors voici l’étape qui nécessite le plus d’attention mais je vous rassure c’est assez simple tout de même. Et après, c’est fini !

Il va donc falloir coudre le fond du sac sur le tote bag. Pour vous faciliter la tâche, il vous faudra enlever la partie basse de votre machine à coudre (c’est souvent prévu pour) : ainsi vous allez pouvoir enfiler le tote bag sur la machine, cf photo.tote bag-diy-do-it-yourself-sac-toile-customisation-pimp-liege-skai-personnaliser

 

Maintenant il faut simplement faire une couture le long du tissu coloré sur tout le tour du sac.

Faites ça avec un fil de la même couleur que votre tissu évidement, moi j’ai pris un fil noir pour le rendre visible sur les photos 🙂

 

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Et voila !
C’est assez simple et rapide ! J’espère voir vos créations !

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Cuisiner sur un feu de camp : Astuces et conseils

Cuisiner sur un feu de camp peut sembler tout un défi, mais avec un peu de pratique et de patience, vous pouvez maîtriser cet art culinaire en plein air. Si vous êtes novice en la matière, suivez nos astuces et conseils simples pour créer des repas savoureux et mémorables lors de vos aventures en plein air.

Les avantages et les inconvénients de la cuisine sur feu de camp

La cuisine sur feu de camp offre une expérience authentique et rustique, loin de la technologie moderne. Cependant, il est important de comprendre les avantages et les inconvénients avant de vous lancer.

Avantages :

  • Saveurs uniques : La cuisson sur les braises confère aux aliments une saveur fumée et délicieuse que vous ne pouvez pas obtenir avec d’autres méthodes.
  • Proximité avec la nature : Cuisiner sur feu de camp vous permet de vous connecter davantage avec la nature et de profiter de l’ambiance de la vie en plein air.
  • Simplicité : Vous avez besoin de peu d’équipement et d’ustensiles pour cuisiner sur feu de camp, ce qui simplifie le processus.

Inconvénients :

  • Temps nécessaire : La cuisson sur feu de camp prend plus de temps que d’autres méthodes de cuisson, ce qui peut être un inconvénient si vous êtes pressé.
  • Pratique requise : La cuisson sur les braises demande de la pratique pour régler la température et éviter de brûler les aliments.
  • Contraintes météorologiques : Les intempéries peuvent rendre difficile la préparation des repas sur feu de camp.

La clé : cuisson sur les braises

L’une des erreurs courantes lors de la cuisson sur feu de camp est de placer les aliments directement au-dessus des flammes. Pour une cuisson réussie, il est essentiel de cuire sur les braises, pas sur les flammes.

  1. Préparation du feu de camp : Allumez le feu à l’avance et laissez les bûches se consumer. Ajoutez régulièrement du bois pour créer une couche de braises rougeoyantes. C’est sur ces braises que vous cuisinerez vos aliments.
  2. Contrôle de la température : Réglez la température en ajustant la quantité de braises sous votre grille de cuisson improvisée. Moins de braises pour une chaleur douce, plus de braises pour une chaleur intense.
  3. Choix des ustensiles : Optez pour des ustensiles résistants à la chaleur, tels que des pinces longues et des grilles de cuisson en métal. Évitez les ustensiles en plastique qui pourraient fondre.

Astuces pour des repas réussis

  1. Marinades et assaisonnements : Préparez vos viandes et légumes avec des marinades savoureuses et des assaisonnements avant la cuisson. Cela ajoutera une explosion de saveurs à vos plats une fois cuits.
  2. Emballage en papillote : Enveloppez vos aliments dans du papier d’aluminium avec des herbes, des épices et même des tranches de citron. Cela aide à conserver l’humidité, mais surtout cela permet à empêcher les aliments de brûler.
  3. Surveillance constante : Restez près du feu de camp pendant la cuisson. Les temps de cuisson peuvent varier en fonction de la chaleur des braises, alors surveillez attentivement pour éviter les aliments brûlés.

Cuisiner sur un feu de camp peut sembler un peu complexe au début, toutefois avec de la pratique et de la persévérance, vous pouvez devenir un véritable chef en plein air. Quoi qu’il en soit, rien ne vaut le plaisir de déguster un repas délicieux, préparé avec amour au cœur de la nature. Alors, préparez-vous à allumer ce feu de camp et à savourer des moments inoubliables autour de la cuisine en plein air.

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L’avocat, un délicieux désastre environnemental 

L’avocat a été introduit en Europe au XVIIe siècle. À l’origine, l’avocat est un fruit qui provient des forêts tropicales du Mexique. Autrefois il était perçu comme un produit de luxe, car il venait de loin. Désormais c’est un produit de consommation courante. Ce retour en force a été plébiscité par des études vantant ses vertus. Certaines vont même jusqu’à affirmer qu’il serait bon d’en manger 1 par jour! Ainsi, les magazines féminins ont rapidement relayés les vertus et bienfaits des avocats en proposant toutes sortes de recettes aux amateurs de cuisine.

De ce fait, en seulement quelques années, l’avocat est devenu le fruit le plus prisé des foodistas.

De plus, l’avocat est un fruit souvent plébiscité par les végétariens, les végétaliens. En effet, l’avocat apporte une source de gras alternative aux ingrédients issus de l’élevage, comme le beurre et les œufs. Ainsi il est souvent utilisé comme moyen de remplacer le beurre dans le dessert.

Si l’avocat a rapidement trouvé sa place au sein des pages de magazines, là où la tendance a pris son envol c’est sans doute sur les réseaux sociaux!

L’avocat est la vedette des réseaux sociaux :

Du simple guacamole, en passant par le brunch hipster ou par poke bowl veggie, l’avocat est la vedette des photos culinaires Instagram et Pinterest. La dernière tendance en matière d’avocat est la rose avocat. En effet, le hashtag # avocadorose a été publié plus de 13 000 fois.

 

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Photo instagram de @lauriemahe


Cette avocat-mania a fait augmenter la consommation des ménages :

En effet, avec 1,5 kg par personne et par an, les Français n’en sont même devenus les plus gros consommateurs en Europe! Mais ce ne sont pas les seuls à raffoler d’avocats. Car la demande mondiale a doublé en 10 ans. Cela a provoqué une véritable flambée des prix. Désormais les producteurs d’avocats appellent leurs cultures l’or vert. Car une fois n’est pas coutume, lorsque la demande augmente, le prix augmente aussi en conséquence. Ainsi en 15 ans, le prix moyen d’un avocat a été multiplié par 30! … De quoi ravir les producteurs!

Jusqu’ici tout va bien, mais face à cette tendance qui ne cesse de s’accroitre, on se met à cultiver des avocats « un peu n’importe où ».

En effet, normalement l’avocatier pousse dans les forêts tropicales humides. Mais comme la demande ne cesse de croitre, et que les prix de vente ne cessent de grimper, les producteurs y voient une source de revenus. Alors désormais les avocats que l’ont retrouvent dans nos supermarchés proviennent, du Pérou, du Chili, mais aussi de Californie, d’Israël, d’Espagne, et d’Afrique du Sud.

Mais cultiver des avocatiers dans des zones qui ne leur sont pas destinées à un cout écologique très élevé.

Car l’avocat est un fruit dont la culture demande énormément d’eau. Et lorsque les exploitations ne se situent pas dans des zones tropicales fertiles (le milieu originel de l’avocat), mais dans les vallées semi-arides ou arides comme au Chili ou encore du Pérou. Cela a des conséquences désastreuses pour l’environnement. Car la culture des avocatiers requiert encore plus d’eau, puisqu’elle s’évapore plus vite dans les zones arides. Ainsi, dans ces régions les avocatiers sont alors irrigués aux gouttes à goutte quotidiennement.

L’avocat, un fruit très gourmand en eau :

L’avocat est un fruit qui est extrêmement demandant en eau. En effet, sa croissance requiert environ 1000 litres d’eau pour faire pousser un kilo d’avocats. Alors que pour faire pousser un poids équivalent de tomates il faut uniquement 180 litres d’eau et seulement 130 pour un kilo de salade.

Cette importante consommation d’eau est une véritable aberration surtout que la culture des avocats s’effectue souvent dans des zones arides ou semi-arides, comme c’est le cas dans au Pérou, ou Chili ou encore en Afrique du Sud. Ainsi on fait pousser des avocats, dans des zones géographiques où l’eau est déjà extrêmement rare. Ce sont parfois des zones qui sont déjà touchées par la raréfaction des ressources hybrides, ainsi des villages sont parfois privés d’eau afin de que les producteurs ne perdent pas leurs récoltes.

De plus, pour répondre à la consommation croissante, les exploitants entendent leurs plantations. Le filon de la culture de l’avocat est tellement rentable pour les exploitants que certains n’hésitent pas étendre leurs parcelles.

Une déforestation nocive pour l’équilibre écologique

Mais pour y parvenir, les agriculteurs mexicains emploient parfois les grands moyens … En effet, au Mexique des forêts de pins ont été détruite dans l’objectif d’augmenter et d’amplifier la superficie de culture d’avocats. En effet, le directeur de l’Institut national de recherches forestières, Victor Manuel Coria a déclaré que « les agriculteurs plantent clandestinement des avocatiers au milieu des pins ». Cette déforestation illégale a des conséquences irrémédiables sur l’environnement. En effet, la déforestation provoque des rejets importants de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère. La  déforestation est un facteur qui non seulement favorise, mais aggrave les effets du changement climatique, car au lieu d’absorber les émissions de gaz à effet de serre, elle en produit.

De plus, la déforestation a aussi des conséquences néfastes, pour la faune (comme les coyotes, les pumas, les oiseaux rares et les nombreux papillons ) qui vivent dans les forets.

Un problème écologique, mais pas uniquement, son impact relève aussi du domaine économique et social.

L’avocat, une catastrophe sociale :

Effectivement sa culture devenue très profitable. Le prix de vente des avocats, est tel, qu’au Mexique, il est désormais devenu plus cher que certains métaux. Ainsi,  le fruit suscite la convoitise de la mafia. Cette dernière souhaite contrôler tout les trafics lucratifs. Ainsi à Tancitaro, a connu en 2013 une « guerre de l’or vert » entre producteurs et narcotrafiquants.

Mais ce n’est pas tout la culture d’avocat, ce n’est pas si green que ça en à l’air…

L’avocat : une catastrophe sanitaire

Les plants naissent dans le noir, dans une  pépinière. L’obscurité permet de donner l’illusion à la plante qu’elle se développe sous terre. Ensuite, ils sont placés dans une pièce à la lumière verte tamisée. Ainsi le changement s’effectue en douceur. Puis, les avocats sont enduits d’hormones, afin que les plants deviennent grand et fort.

Enfin, comme si l’énergie grise nécessaire pour produire un avocat n’était pas suffisamment aberrante, l’acheminement des avocats vers les points de vente est également très peu écologique.

Un transport est particulièrement énergivore :

L’avocat est un fruit très capricieux. Ainsi afin qu’ils ne murissent pas trop rapidement, l’habitacle du transport est réfrigéré. En effet, durant toute la durée du voyage, les conteneurs sont climatisés à 6 °C. Le taux d’humidité, et la concentration de CO2 sont aussi contrôlés de façon très précise… Mais ce n’est pas tout, une fois, arrivés à destination, les avocats sont alors et placés dans des « mûrisseries ». La mûrisserie est un lieu dont la température va être contrôlée afin de faire murir l’avocat. En général, d’après ce que j’ai pu lire, ils sont maintenus dans un endroit à 25 °C dans pour but de les faire mûrir.

Face à ce phénoménal bilan écologique, en tant que consommatrice, je limite ma consommation, et je vous invite à en faire de même !
Car manger des avocats quotidiennement est une véritable aberration écologique.

Et même si vous achetez des avocats biologiques cela reste tout de même une absurdité environnementale !

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Sézane un eshop de rêve fondé par Morgane Sezalory

Morgane Sezalory a commencé en vendant des vêtements rétro en ligne :

Morgane Sezalory est issue d’un milieu modeste, relativement éloigné de la mode. Après avoir eu le bac sans ambition précise, elle devient vendeuse en prêt-à-porter. Cependant elle ne restera pas vendeuse très longtemps…
En effet, elle est passionnée de vintage et passe son temps à chiner des vieilleries dans les brocantes et les friperies pour les revendre en ligne. Très vite son passe-temps deviendra sa profession.

À l’image de Sophia Amoruso, Morgane Sezalory a débuté en vendant des vêtements et accessoires chinés.

Cette jeune femme crée une e-boutique en ligne afin de vendre ses trouvailles vintage. Elle dégotte, et achète de vieux vêtements. Et les revend ensuite en sur Internet via une plateforme appelée Les Composantes. Ainsi afin d’alimenter sa boutique, elle parcourt alors les magasins et friperies à la recherche d’articles intéressants. À l’époque, Morgane Sezalory gère tout elle-même. Elle s’occupe notamment de prendre les clichés des produits sur une de ces amies mannequins, et rédige les descriptions de ces articles afin de donner envie aux clientes.

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Très vite et grâce la boutique connaît un réel succès:

Elle réunit autour d’elle, une très large communauté de personnes fans des looks qu’elle propose. Cette période a permis à Morgane Sezalory de créer une belle communauté virtuelle de femmes qui apprécient les looks rétro. Rapidement, sa communauté est telle, que ce qui était à l’origine une source de revenus complémentaires devient sa principale source de revenus… Ainsi, elle quitte son emploi salarié pour se consacrer entièrement à la vente de vêtements vintage !

Une gestion des commandes maligne et astucieuse :

Afin de simplifier ces aller et retour à la poste, elle décide de mettre en vente ses articles tous en même temps. Cela crée de l’attente chez ses fans, et cela lui permet de limiter ces va-et-vient.
Forte du succès de ces butins de chine, et quelques années plus tard en mars 2013, elle saute le pas. Elle décide de créer sa propre marque, pour vendre ses propres créations.

Le lancement de Sézane, pour la contraction de son nom et de son prénom :

Elle a mis du temps à se lancer… car Morgane Sezalory s’est posée beaucoup de nombreuses questions sur sa légitimité à créer des vêtements sans savoir fait d’école de stylisme. Aujourd’hui elle ne peut qu’être fière de son parcours ! En effet, seulement quelques années après le lancement de sa marque Morgane Sezalory est à la tête d’une entreprise qui fait plusieurs millions de chiffre d’affaires chaque année. Pour l’aider dans son aventure elle s’est associée à Corentin Petit, un jeune diplômé de HEC.

Le début de cette nouvelle aventure se développera uniquement sur Internet.

Chez Sézane, pas de cahier de tendances, ni de brainstormings à répétitions. Chez Sézane tout va très vite! Morgane Sezalory suis son intuition et se laisse porter par ses coups de cœur. Même les fournisseurs sont bluffés par la rapidité de cette production.

Des vêtements de qualité, réalisés par des fournisseurs externes choisis avec soin:

Les vêtements, chaussures et des accessoires vendus chez Sézanne, sont à 85 % fabriqués en Europe, et le reste vient d’Asie.

Le mot d’ordre sa créatrice c’est : «  dans tous les pays on peut bien fabriquer et que dans tous les pays on peut aussi mal fabriquer. »  Dans le fond tout est une question de choix et de conviction.

Ainsi, chez Sézane, peu importe où l’on fabrique, les vêtements sont fabriqués dans des conditions responsables éthiques.

L’idée c’est avant tout d’aller chercher les savoir-faire, là où ils sont présents:

Au Portugal, par exemple, ils sont spécialisés dans tout ce qui est jersey et T-shirt ainsi la production de ces matières se fait produit au Portugal. En Asie, ils sont spécialisés dans tout ce qui est broderies et dentelles et également dans tout ce qui est tissage aussi…

De plus, afin de s’assurer de leurs propres yeux des conditions de travail des ouvriers, Morgane Sezalory et Corentin Petit ont personnellement visités chacun des ateliers partenaires.

Mais désormais l’aventure née sur le web, se prolonge dans la vie réelle !

Depuis, Sézane a ouvert l’appartement Sézane !

L’appartement Sézane c’est une extension de la boutique en ligne.

L’idée c’est d’avoir un lieu pour présenter les collections saisonnières. Ainsi dans cet appartement on retrouve tout ce qui est en vente sur le site. Il y a également des ordinateurs mis à disposition, afin de pouvoir passer commande. La décoration de l’appartement est directement inspirée des trouvailles de Morgane Sezalory.

Les clés du succès, le modèle économique de Sézane:

Sézane fonctionne avec des prestataires pour la fabrication et la livraison. De plus, l’aventure Sézane a démarré uniquement en ligne. Cela permet d’avoir peu de frais fixes. C’est ce qui leur a permis de démarrer, tout en proposant des prix compétitifs. Grâce à cela Sézane a pu se faire une place sur le marché du prêt-à-porter.

Mais si Sézane a démarré sans boutique, ce n’est pas pour autant qu’elle ne disposait pas de vendeurs.

En effet, Sézane fonctionne avec plusieurs employés qui sont derrière leur ordinateur. Ils sont là pour répondre chaque jour aux messages des clientes, sur les différents réseaux et sur le site de la marque.

Parmi les questions et les doléances des clientes l’une revient sans cesse, pourquoi cet article n’est déjà plus disponible?

Les articles de Sézane sont toujours très rapidement épuisés. Les quantités sont limitées créent de la rareté. De plus, Sézane sort une nouveauté chaque semaine,de ce fait, son site internet est souvent mis à jour, ce qui incite les internautes à revenir fréquemment. Ainsi, les fans se précipitent toujours sur les modèles de peur qu’il n’en reste plus. Ce phénomène produit des émeutes au début de chaque nouvelle collection

Enfin, Morgane Sezalory a démarré Sézane avec une communauté virtuelle solide.

Sa cible est à la fois large et précise : les femmes (très large), le look rétro (plus précis). Ses « fans » l’ont donc suivi tout au long son aventure.

Enfin, pour conclure c’est grâce à cette passion et à sa ténacité que Morgane Sezalory a su se frayer une place de choix, dans le monde du prêt à porter. Pour se lancer aujourd’hui, passer par internet est presque une obligation. Le secteur du prêt à porter est un marché saturé. De plus, la force de Sézane, c’est aussi la patience, elle a lancé sa marque, après avoir bâti une communauté solide. Cela prend du temps, il faut avoir beaucoup de persévérance, et à la fois être très pointilleux,  tout en se démarquant. Morgane Sézalory, ne cesse de re-inventer les codes, grâce à son showroom, son café librairie, mais la détermination et l’ambition de cette jeune trentenaire ne s’arrête pas là. En effet, la marque de prêt-à-porter féminine Sézane prend un nouveau cap dans l’industrie de la mode en dévoilant une nouvelle marque, Octobre Editions, cette fois, uniquement pour les hommes.

 Si le business model est exemplaire, les vêtements vendus le sont tout autant!

Allez jetez un oeil à cette boutique en ligne…  Tout est sublime !

 

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Le renouvellement de l’accord Bangladesh

Bonne nouvelle pour l’industrie textile : l’Accord Bangladesh a été renouvelé :

À Paris, le 29 juin 2017, les grandes marques de l’industrie textile ont procédé au renouvellement de « l’accord Bangladesh ». L’accord Bangladesh est un accord mondial qui a pour but de renforcer la sécurité dans les usines textiles. Le premier accord avait été été signé en en 2013. Il avait été conclu suite à l’effondrement de l’immeuble du Rana Plazza. Ce drame a coûté la vie à plus de mille ouvriers bengalis.

La catastrophe du Rana Plaza est l’une des pires catastrophes industrielles survenues ces dernières années.

En effet, par cette tragédie, l’effondrement du Rana Plaza est devenu le symbole des dérives de la mondialisation et du fast-fashion.

L’accord qui avait précédemment été signé arrivait à échéance en 2018. Désormais il a donc été renouvelé pour trois ans, donc jusqu’en 2021.

L’« Accord Bangladesh » porte sur les mesures de sécurité des bâtiments et usines du Bangladesh.

C’est un accord qui est juridiquement contraignant. Il a été conclu par les fédérations syndicales internationales industrielles, par plusieurs syndicats du Bangladesh, et par les enseignes internationales qui délocalisent une partie de la confection au Bangladesh. Il a été rejoint par des ONG internationales cautionnent l’accord, parmi lesquelles  Clean Clothes Campaign (Campagne pour des vêtements propres), l’International Rights Labour Forum(Forum international pour les droits du travail)Maquila Solidarity Network(le Réseau de solidarité Maquila.) et Worker Rights Consortium(le Consortium pour les droits des travailleurs).

Enfin l’Organisation internationale du travail (OIT) en assure la présidence indépendante.

La finalité de l’Accord est la mise en place de mesures concernant la santé et la sécurité des travailleurs du secteur de la confection et du prêt-à-porter au Bangladesh.

Au total cet accord regroupe environ 200 les entreprises internationales. Il concerne 160 usines et protège plus de 2 millions de travailleurs.

renouvellement-accord-bangladesh-resultats-de-recherche-effondrement-rana-plaza-Final Embrace: L'effondrement de l'usine de vêtement du Rana Plaza au Bangladesh. PHOTO TASLIMA AKHTER

Final Embrace: L’effondrement de l’usine de vêtement du Rana Plaza au Bangladesh.
PHOTO TASLIMA AKHTER

L’Accord Bangladesh est constitué de six points essentiels :

❚  Les enseignes doivent assurer un environnement de travail sûr dans le secteur du prêt-à-porter.

❚ Un programme d’inspection indépendant a été mis en place, afin de contrôler que les mesures de sécurité soient respectées.

❚ La divulgation des rapports d’inspection et des plans d’action corrective est publique. Tout le monde peut ainsi y avoir accès.

❚ Les enseignes signataires s’engagent à assurer la disponibilité de fonds suffisants pour les mesures de réparation et pour le maintien des relations d’externalisation.

❚ L’élection démocratique de commissions santé et sécurité dans toutes les usines, chargées d’identifier et de corriger les risques à la santé et à la sécurité.

❚ Le renforcement du pouvoir des travailleurs, par le biais d’un programme de formation étendu, d’un mécanisme de réclamations et du droit de refuser un travail dangereux.

Je crois que la mise en place genre de mesures contraignantes est fondamental :

Notamment quand on constate que des compagnies comme H&M ont des résultats financiers fulgurants, qu’elle a le luxe, de lancer une nouvelle enseigne, mais que par ailleurs elle des retards dans les rénovations des usines et la mise aux normes de leurs fournisseurs actuels.  Ainsi, je m’interroge grandement sur le sens des priorités de ce genre d’enseigne… En effet,  Clean Clothes Campaign, l’International Rights Labour ForumMaquila Solidarity Network et Worker Rights Consortium rapportent que les usines du groupe H&M qui se décrivent eux-mêmes comme étant « les fournisseurs ayant les meilleures performances dans tous les domaines« , sont loin de respecter leur engagements rendus obligatoires par les accords Bangladesh.

 

Suite à un événement et une tragédie de telle ampleur, il est évident que; la sécurisation des usines de confection du pays est fondamentale afin que d’autres tragédies n’arrivent pas.

Cependant il est aussi essentiel d’indemniser les victimes.

Le laspe de temps entre l’incident et l’indemnisation des victimes a duré plus de deux ans. Demander à des familles qui ont tout perdus, d’attendre deux ans c’est bien trop long! Du jour au lendemain, certaines ont perdu des membres de la famille, d’autres leur capacité à travailler… Les laisser dans l’attente est inadmissible.

Le fond d’indemnisation devrait être obligatoire et il devrait y avoir une date butoir imposée.

Et pendant que les victimes restent dans l’attente, les compagnies millionnaires qui employaient les victimes pour des salaires misérables, dans des usines précaires, ont pris plus de deux années pour parvenir à réunir à elles toutes 30 millions de dollars au lieu des 74,57 millions comme l’avait conseillé l’organisme indépendant.

Pourquoi le fond d’indemnisation n’a pas attenint les 74,57 millions de dollars ?

Le fond mis en place était basé sur des contributions volontaires :

Or, dédommager les victimes lorsqu’on les fait travailler dans des lieux insécures, cela ne devrait pas être à leur bon vouloir des entreprises de payer ou non. Sachant que des consignes d’évacuation avaient été données après l’apparition de fissures, et avaient été ignorées elles sont responsables de cet accident.

Et quand on commet, une faute ou une erreur et bien on paye pour!

Mais certaines entreprises se sont senties peu concernées par cet incident.

Benetton avait d’ailleurs refusé de participer à ce fond. C’est seulement suite à une campagne de pression internationale que l’enseigne a finalement versé 1 million de dollars, alors que sa contribution estimée était à 5 millions de dollars.
À cause de sociétés radines, avares et peu concernées, l’indemnisation des victimes a eu plus de deux ans après le drame.

De plus, même si une indemnisation ne sera jamais réellement à la hauteur des dommages subis, je pense de mon point de vue personnel qu’elles sont relativement faibles. Aucun Occidental n’aurait accepté de percevoir si peu.
En effet, après deux ans de mobilisation internationale, le « Rana Plaza Donors Trust Fund » a atteint les 30 millions de dollars. Cela a permis de dédommager environ 5000 familles victimes. Ainsi les personnes qui avaient posé une plainte suite à un décès ont perçu 11 500 €, et pour les personnes qui ont été blessées 1200 euros. Lorsqu’on sait que les victimes travaillaient dans un lieu au sein duquel un avis d’évacuation avait était donné je trouve ça scandaleux.

Bref,  je crois que cette catastrophe a eu 1 impact « positif »! Elle a été médiatisé et à peut-être contribué à ouvrir les yeux à quelques consommateurs des pays occidentaux.

Personnellement, depuis cet événement j’ai banni de ma consommation les vêtements de certaines enseignes. Cependant, je ne suis pas allée jusqu’à me débarrasser des habits que j’avais par le passé achetés chez eux. Mais, depuis, j’essaye désormais de me tourner vers des compagnies locales et responsables. J’aime connaitre la provenance du tissu, savoir qui l’a fabriqué, et dans quelles conditions etc.

C’est plus qu’inacceptable que les travailleurs fabriquent mes vêtements au péril de leur vie. Pour cela j’ai radicalement changé ma façon de consommer la mode. Les fautifs sont pas uniquement ceux qui emploient les salariés. Quant est-il de « nous », les milliers de consommateurs qui continuent sans cesse d’acheter dans ces magasins?

Acheter c’est voter. Et acheter c’est encourager…

Alors questionnez-vous quelques minutes… Préférez-vous faire des économies et encourager la délocalisation et toutes les dérives qui s’en suivent, ou alors encourager l’économie locale et peut être payer un petit peu plus cher au moment du passage en caisse? Le choix est vite fait non ?
La vie d’un être humain vaut bien plus, que quelques dollars économisés à l’achat d’un t-shirt…

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Bientôt des taxis volants à Dubaï ?

Il se pourrait bien que, dans un avenir proche que les livraisons par drone ou même les taxis volants fassent partie intégrante de notre vie quotidienne.

En effet, la ville de Dubaï aux Émirats arabes unis compte mettre en service, dès à présent le premier service de transport autonome par drone.

Et oui, aussi futuriste et irréel qu’il n’y paraisse, c’est bel et bien, le nouveau projet malade de la ville de Dubaï.

Un service de taxi aérien et sans chauffeur :

Ce projet incroyable devrait être disponible dès cet été. Dubaï va ainsi devenir la première ville du monde, à proposer un réseau de transport basé sur des drones monopassagers.

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Pour se faire, elle s’est associée avec le fabricant chinois Ehang :

Afin de rendre tout cela possible et concret, en février dernier des tests de vols ont étés effectués avec succès. Suite à cela, le président des autorités des routes et transport de l’Émirat a annoncé qu’il n’y aurait aucun problème lors de l’apparition de taxis volants. De plus, le pays aux mille folies compte bien se démarquer sur la scène internationale grâce à ce service de transport intelligent. En effet, le pays compte faire de Dubaï la ville « la plus intelligente du monde »! Ils estimeraient même que d’ici 2030, 1/4 des déplacements se feraient par des moyens de transport autonomes.

Des drones-taxis une petite révolution :

Ce service de taxi est inspiré des drones. Le drone taxi qui volera au dessus de Dubaï est de conception chinoise. C’est le fabricant de drones chinois EHang qui a conçu ce véhicule appelé EHang 184. Ce véhicule est capable de transporter un passager ainsi qu’un petit bagage de façon complètement autonome est automatisé.

Le véhicule ne demande aucune connaissance de pilotage :

Avec cet engin le client à la juste à monter à bord puis à indiquer sa destination à l’aide d’une tablette tactile. Le véhicule est entièrement piloté de façon informatique. Mais pour des mesures de sécurité, évidemment les vols seront suivis et supervisés à distance, par un centre de contrôle. Les communications entre le centre de contrôle et le drone taxi ne se feront pas liaison cellulaire 4 G.

Des taxis aériens, pour des vols à basse altitude :

Le drone taxi se déplace rapidement mais uniquement à de basses altitudes.

C’est un véhicule intégralement électrique. En effet, le véhicule aérien est équipé de huit moteurs électriques montés par paire. Pour recharger l’appareil, il faudra près de deux heures. Cela lui permet d’avoir une autonomie d’environ 30 minutes.
Côté vitesse ce petit drone taxi permet de rouler jusqu’à environ 100 km heures. La distance maximale par cet engin serait d’environ 50 km. L’engin pèse près de 250 kg et le poids maximal par passager est de 360 kg.

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Si la circulation aérienne, permet d’éviter les bouchons, coté sécurité elle ne devrait pas poser de problème… En revanche les phases de décollage et d’atterrissage restent celles qui sont les plus risquées, comme c’est également le cas à bord d’un avion classique…

Toutefois, aussi fascinante soit-elle, l’idée soulève encore quelques doutes :

Outre les obstacles techniques, (qui avaient entravée la réputation des voitures autonomes de Tesla), la mise en place de ce type d’engins nécessite d’adapter les réglementations aériennes.

Cependant en cas de succès, de la démonstration menée à Dubaï, ce type de véhicule pourrait jouer un rôle d’accélérateur dans le développement de ce mode de transport. Ainsi, ce type de service ne devrait pas tarder à affluer un petit un peu partout au-dessus de nos têtes.

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De nouvelles nuisances sonores à prévoir?

Et vous, êtes-vous plutôt enthousiastes ou réfractaires?