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Des planches de skate 100% naturelles à base de chanvre !

Le chanvre pourrait-il faire son entrée dans le marché du skateboard ?

Le skateboard existe depuis environ 60 ans, mais il connait une véritable expansion depuis les 20 dernières années. Désormais aujourd’hui le skate s’affirme aujourd’hui comme une discipline sportive à part entière. Il est dorénavant médiatisé, et le business qui découle de ce sport de glisse se chiffre en centaines de millions de dollars, chaque année.

Cependant, l’innovation dans le marché du skate, s’attache plus souvent à la forme qu’aux composants. En effet, les skateboards ont, de façon conventionnelle, toujours été construits à partir de bois.

Mais compte tenu le nombre de pratiquants, qui ne cesse d’augmenter, v les La fondateur de start-up slovène Rolkaz ont commencé à trouver que cette passion engendre la destruction de beaucoup d’arbres. Ils se sont alors mis à chercher une alternative aux planches de bois. Et de fil en aiguille ils se sont intéressées au chanvre.

 

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Et s’il était possible d’éliminer le besoin de couper des arbres pour profiter de nos activités ?

C’était la question de départ de Nick et David. Après ils ont tenter d’y répondre en remplaçant le bois, par un matériaux durable. Après trois années de prototypes et de développement, ils trouvèrent leur solution auprès du chanvre.
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Et s’il était possible d’arrêter de couper des arbres pour la fabrication de planche de skate?

C’était le postulat de départ de Nick et David. Après ils ont tenté d’y parvenir en remplaçant le bois, par un matériau plus durable. Après trois années de prototypes et de développement, ils trouvèrent leur solution auprès du chanvre.

Pourquoi privilégier le chanvre plutôt que le bois ? 

Malgré que le chanvre soit souvent associé au canabis, il a bien d’autres utilités, celle d’être fumée. En effet, il est comestible, ses graines et son huile peuvent s’ajouter à des salades. ses fibres servent à la fabrication de papier, de vêtements, et de matériaux de construction. Ses utilisations sont multiples, c’est pourquoi le chanvre fut l’une des premières cultures cultivées par l’humanité. Il a joué un rôle important dans la croissance sociale et économique. Enfin le retour à des champs de chanvre pourrait avoir un effet bénéfique pour la planète, car il est dépolluant.

De plus, si on compare la culture d’un arbre, à la culture du chanvre, celle du chanvre présente de nombreux avantages. Tout d’abord, la culture du chanvre est plus rapide. En effet, alors qu’il faut environ 60 ans pour qu’un arbre arrive à maturité,  la culture du chanvre ne prend que 12 à 14 semaines.

Ensuite, le chanvre a un faible impact environnemental. En effet,  sa culture ne requiert aucun pesticide et peu d’eau.

Un défi technique pour fabriquer des planches de skate à base de chanvre!

Les planches Rolkaz sont une innovation en termes de processus et de matériaux. L’équipe à du travailler fort pour pouvoir remplacer les matériaux traditionnels de planche à roulettes par leurs alternatives durables.

Afin de concevoir des planches solides, l’équipe de Rolkaz ont ajouté des fibres de lin, afin d’ augmenter les propriétés d’amortissement des chocs. Les fibres de lin ont une rigidité plus élevée que la plupart des fibres naturelles. .

Tous les matériaux utilisés pour la fabrication des planches sont produit localement et transformés en Europe.

L’équipe de Rolkaz sont avant tous des skateurs, alors avec leur équipe ils ont débriefer ensemble afin de définir les qualités qu’ils souhaitent voir dans leur planches. Ne pratiquant pas le skate je ne peux pas vraiment vous dire si les shapes promettent de bonnes rides. En tout cas, je pense que l’équipe a du avoir bien du fun, à tester les différentes planches lors de l’élaboration des prototypes.

 

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Quand ces skates seront-ils disponibles à la vente ?

La première livraison de ces skates écolos est annoncée pour avril 2018 . Alors ça vous laisse un peu de temps pour économiser, car ces boards couteront entre 120 et 100 $ la planche.

 

Si vous le projet vous séduit, vous pouvez l’encourager sur la plateforme Kickstarter.

Voici le lien vers la plateforme de Crowdfunding.

 

 

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Évidemment, ces planches de skate (prévues pour le printemps 2018) ne vont pas changer les mœurs du skate du jour au lendemain, mais cette initiative peut permettre de sensibiliser le public à ces problématiques.

De plus, si on est capable de fabriquer une planche de skate en chanvre, pourquoi pas d’autres produits?

Connaissez-vous d’autres belles initiatives en chanvre? Connaissez-vous d’autre des skates méga cool et innovante ?

Bref, n’hésitez pas à me laisser en commentaire, vos petites découvertes, ou alors, ce que vous pensez ce skate si vous êtes skateur!

 

DIY : Un lunch bag en tissu liège

Vous mangez au boulot ou en extérieur vos propres petits plats ou vous apportez un petit en-cas avec vous ? Grâce à ce nouveau tutoriel voici une jol­ie façon de transpor­ter tout cela.

Je vous propose de réaliser un lunch bag à base de tissu liè­ge !

Contrairement au lun­ch bag en papier, cel­ui-ci pourra résister à pas mal d’épreuv­es, en plus d’être tendance !

Ce n’est pas sans rappeler l’utilisation du liège dans la collection Sinnerlig  sortie il y a quelques mois chez IKEA.

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J’ai trouvé ce tissu dans un magasin de tissus mais on le tro­uve aussi sur différ­entes boutiques en ligne ! Il est composé de liège véritable collé sur une toile.
Il y en a plusieurs sortes : standard cla­ir et foncé, avec des copeaux colorés, av­ec des détails dorés, …
Et pour tout vous di­re j’ai d’abord cru qu’il était fragile mais en fait pas du tout ! J’ai essayé de le déchirer, de le tordre, de le tremper longtemps dans l’e­au, de décoller le liège de sa toile : aucun souci vous pouv­ez y aller 😉

 

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Pour ce DIY lunch bag en liège, il vous fau­dra :

  • du tissu liège (dispo ici par exemple) ou un autre tissu de votre choix
  • une machine à coudre
  • une paire de ciseaux
  • un crayon
  • une règle

 

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Étape 1 :

Tracez deux rectangl­es de 32 cm par 37 cm à l’­aide d’un crayon ou d’un feutre (s’il ne traverse pas votre tissu) : le trait orange épais sur le schéma.

Autour de ces deux rectangles tracez un contour d’environ 1,5 cm : en bleu sur le schéma

Je vous explique les mesures : mon lunch bag final fera 32 cm de hauteur, 22 cm de largeur et son épaisseur sera de 10cm.

C’est pourquoi on in­clut 5 cm de chaque coté des rectangles pour l’épaisseur fin­ale : en orange clair sur le schéma

 

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Étape 2 :

Découpez vos deux re­ctangles de tissu li­ège.

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Étape 3 :

Repliez sur eux-mêmes un des bords les pl­us courts de chaque rectangle et épinglez-les.
Cela correspondra au bord de l’ouverture du lunch bag.

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Étape 4 :

Coudre les deux bords sur eux-mêmes à la machine.

Il faudra être assez précis pour faire une couture assez près du bord (quelques millimètres).

-> Si vous pensez av­oir un peu de mal vo­us pouvez lors de l’étape 2  replier vos bords sur 2cm au lieu d’un cm histoire d’avoir plus de marge de mano­euvre.

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Étape 5 :

Superposer vos deux rectangles de tissus endroit contre endr­oit.
Les épingler ensemble pour qu’ils ne bougent pas pendant la cou­ture.

 

 

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Étape 6 :

Coudre les deux rect­angles de liège ense­mble. Pour cela il faudra passer avec vo­tre machine au niveau des traits tracés lors de l’étape 1 (les 3 côtés restants du rectangle)

 

 

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Étape 7 :

Maintenant vous devri­ez avoir un petit sac plat ! Mais il man­que l’épaisseur que nous allons créer 🙂

Pour cela : plier le sac en deux, puis replier les coins du bas de la même maniè­re que sur la photo

Il va falloir tracer les deux traits noirs du schéma : prenez une règle et mesurez 5 cm comme sur le dessin, puis tracez le trait

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Étape 8 :

Coudre les deux trai­ts précédemment tracés sur les coins.

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Étape 9 :

Retournez votre lunch bag ! Et voilà ! Prêt à être utiliser 🙂

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Vous voulez fermer votre lunch bag ? Une pince à linge peut faire l’affaire, ou encore un petit aimant posé à la fin

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Allez n’hésitez pas à vous lancer ! En plus d’être pratique, vous allez pouvoir épater vos collègues à la pause déjeuner avec votre création 😉

 

 

 

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Une bergerie à Montréal

Se nourrir est un des besoins fondamentaux de l’Homme. C’est pourquoi une collectivité viable doit pouvoir assurer à ces citoyens l’accès à une alimentation saine et durable. Mais l’approvisionnement alimentaire de Montréal, comme la majorité des villes québécoises, est assuré par un système de production et de distribution globalisé. Ce système fonctionne actuellement, mais cependant, il ne répond pas aux enjeux de sécurité alimentaire. En effet, la majorité des produits distribués et consommées sur le territoire sont des produits d’importation. Alors afin de palier à cela, l’arrondissement de Rosemont Petite-Patrie multiplie les projets pilotes, en faveur de la ré-introduction des animaux d’élevages en ville.

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© Marie-Ève-Julien-Denis

Le retour d’écopâturage au Québec :

Même si ça paraît presque surréaliste aujourd’hui d’imaginer des moutons en ville, autrefois cette cohabitation n’avait rien d’étonnant.  En effet, jusque dans les années 1890 cette pratique était même très courante. Mais suite l’avènement de l’industrialisation, les Nord-américains sont devenus accros à leur pelouse et ont petit à petit ils ont délaissé leur moutons au profit de tondeuses à gazon.

Mais l’écopâturage urbain c’est quoi?

L’écopâturage c’est la ré-introduction d’ovins en ville, pour tondre les pelouses de la ville. L’écopâturage est une pratique qui se base sur des techniques ancestrales de pastoralisme. Il s’agit en fait d’un mode d’exploitation agricole. Ce mode d’exploitation est basé sur l’élevage extensif. L’élevage extensif, contrairement à l’élevage intensif est une méthode d’élevage caractérisée par une faible densité d’animaux.

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© Marie-Ève-Julien-Denis

Le projet Biquette Montréal :

Biquette Montréal est un projet pilote mené par l’arrondissement de Rosemont Petite-Patrie. Il vise la réintroduction des moutons en ville. L’objectif du projet de réintroduction des moutons en ville est de sensibiliser les citoyens, d’une part aux avantages de l’écopaturage, mais aussi, de reconnecter les citadins à la provenance des produits qui se retrouvent dans leurs assiettes. Biquette Montréal souhaite contribuer à transmettre des informations nécessaires pour une alimentation plus raisonnée.

On doit cette belle initiative à l’organisme Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB).

Il prendra place au sein du parc Pélican, un lieu participatif et citoyen :

Ce projet a été mis en place l’an passé au parc Pélican, et suite à une première édition concluante, les moutons reviendront encore cette année.

Les bénéfices de l’écopâturage sont multiples : 

Tout d’abord cela permet de faire des économies : 

En effet, la gestion des espaces verts coûte cher aux collectivités. Cependant les municipalités n’ont pas toujours le réflexe de penser à des solutions alternatives. Étant donné que cette pratique a disparu au sein des métropoles, elles se montrent souvent frileuses pour acceuillir ce genre de projet. Elles craignent la réaction des citoyens ainsi que les éventuels débordements.

Mais cependant les alternatives écologiques ne sont pas toujours synonymes de complications ou de solutions onéreuses, bien au contraire!

Avoir un troupeau en milieu urbain permet d’abroger avec l’entretien mécanique des espaces verts qui peuvent mobiliser des énergies fossiles.

Mais cela permet aussi de participer au bon fonctionnement de la biodiversité :

En effet, en broutant, les animaux réduisent les déchets liés à la tonte et contribuent à une fertilisation naturelle des sols. Cela permet à la flore de se développer et de diversifier.

 

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© Marie-Ève-Julien-Denis

 

Ce projet pilote a avant tout un rôle pédagogique :

Alors que nous sommes dans l’ère du « prêt à consommer », ce projet souhaite rapprocher les citadins de ce qu’ils mangent. Les citoyens curieux qui souhaitent en apprendre plus sur l’agriculture urbaine sont les bienvenus.

Pour sensibiliser, rien de mieux que l’expérimentation : ainsi des séances de transhumance seront proposées aux citoyens.

 

Biquette Montréal contribue à la Sécurité alimentaire : 

Tandis que le coût des aliments ne cessent d’augmenter, la malbouffe se répand chez les foyers moins fortunés. Cette situation qui se dégrade a d’importantes conséquences chez les ménages les moins fortunés. À petite échelle le projet biquette souhaite montrer aux citoyens que des alternatives sont possibles pour luter contre l’insécurité alimentaire.

Enfin ce projet constitue une animation du parc durant la période estivale :

Les animaux, sont un vecteur de rencontres entre les voisins et les résidents du quartier. De plus, ils permettent un rapprochement entre le rural et l’urbain.

 

Comment la bergerie urbaine est-elle gérée? 

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© Marie-Ève-Julien-Denis

Vous vous doutez bien que les petits moutons ne sont pas en totale liberté!  Pour contrôler leurs déplacements, les moutons sont placées dans un enclos mobile, afin de pouvoir permet de déplacer l’enclos facilement. De plus, afin de pouvoir garantir la sécurité des moutons le soir, une petite bergerie urbaine (fixe) est installée sur une parcelle du parc du Pélican. La bergerie est suffisamment grande pour abriter le petit troupeau, ainsi que la paille, les abreuvoirs, et les outils.

Enfin, afin de ne pas transformer le Parc du Pélican, en un épandage de fumier à ciel ouvert, ce dernier est amassé de façon quotidienne. Ensuite, il est redistribué aux jardins communautaires de l’Arrondissement.

Enfin, au terme du projet, quand vient la fin de l’été les moutons prêtés par l’éleveuse de la Ferme gastronomique chez Anouk  repartent à la ferme.

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© Marie-Ève-Julien-Denis

Bref, Biquette Montréal, c’est un projet rassembleur, pédagogique, ludique et participatif!

Allez y faire un tour, afin de vous forger votre propre opinion !

Et sachez que si les animaux ne vous passionnent pas, l’équipe de Biquette Montréal, anime divers ateliers sur l’art du feutrage, ou du tricot, et bien d’autres. Ainsi vous pourrez (re)découvrir comment transformer de la laine de mouton en de belles étoffes flexibles et solides.

Alors, n’hésitez pas à suivre toute l’activité de Biquette Montréal via leur page Facebook!

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Les poules débarquent en ville 

Un regain d’intérêt pour les poules :

Pour beaucoup, les poules sont associées à la campagne et leur arrivée en ville pose de vraies questions.

Une perspective de souveraineté alimentaire :

De plus en plus de citadins-es s’interrogent sur les façons d’avoir une alimentation de qualité et durable tout en vivant en ville. Ces derniers souhaitent voir advenir un changement au sein de l’industrie agroalimentaire. N’y parvenant pas, ils font le choix d’élever leurs propres gallinacés, au sein de leur jardin ou de leur cour.

L’élevage à petite échelle constitue un moyen pour eux d’acquérir une plus grande indépendance alimentaire.

Derrière ce choix, il y a aussi la volonté, d’avoir une abondance d’œufs frais et dont on connaît la provenance :

L’industrie alimentaire et la grande distribution ont quasiment remplacé l’agriculture paysanne d’autrefois. Ce changement de paradigme éloigne les consommateurs des producteurs. Cependant, les scandales sanitaires et les conditions d’élevage touchent de plus en plus la population urbaine.

Des poules pour réduire ses déchets :

En effet, une poule peut manger jusqu’à 150 kg de déchets fermentescibles par an. Il s’agit essentiellement de déchets de repas d’épluchures, de mauvaises herbes, d’herbe de tonte. Ces déchets organiques sont ainsi enlevés de la poubelle.

De nombreuses communes françaises voient dans les poules, une opportunité de réduire les déchets de la commune. C’est pourquoi elles sont nombreuses à mettre en place, de services d’adoption.

Une perspective éducative :

Le retour des poules en ville est aussi un moyen ludique, simple et pédagogique pour ouvrir le débat sur la place des animaux dans notre société et plus généralement sur ce que l’on mange.

Une motivation économique?

L’aspect économique ne semble pas prioritaire.

Car pour produire des œufs moins chers sur son balcon qu’en batterie relèveraient de l’exploit.

En général l’écologie et retour au naturel sont mis en avant parmi les motivations des éleveurs urbains.

 

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L’avenir des poules urbaines :

Nous sommes à une époque où la majorité des gens vivent dans les villes. Face à cette concentration de gens au même endroit nous devons repenser nos modes de production et nos choix alimentaires, de façon à éviter la malbouffe, et les élevages industriels.


Et si ça devenait cool d’avoir une poule ?

L’engouement est tel que ça en devient presque une tendance.

Mais accueillir un animal emblématique de la ferme, cela ne va pas de soi et cela demande du travail quotidiennement et cela 365 jours par année.

Attention une poule est un animal, qui requiert de l’attention et qui apporte aussi son lot de problèmes :

Avoir des poules dans sa cour, c’est aussi dealer avec des questions de salubrité :

En effet, deux poules produisent jusqu’à 1 kg d’excréments par semaine. Comment ces déjections seront-elles gérées ? Elles font de très bon engrais…Mais il faut avoir le terrain qui va avec !

De plus, une poule vit environ 10 à 15 ans, mais elle ne pond de façon régulière que les premières années de sa vie.

Cela pose une problématique : celle des poules abandonnées, maltraitées ou remises aux organismes de protection animale.

En effet, parallèlement au regain d’intérêt pour l’élevage de poules, on a constaté que le nombre de poules abandonnées dans les parcs et terrains publics a beaucoup augmenté ces derniers temps.

Alors il nécessaire d’aider et d’accompagner le cheminement des éleveurs urbains, afin que de telles situations ne se banalisent pas.

Enfin, certaines maladies, comme l’influenza aviaire aussi appelée la grippe aviaire, sont des maladies contagieuses qui peuvent être transmises aux autres oiseaux d’élevage et potentiellement aux humains. C’est pourquoi il faut rester vigilant, envers la santé des poules.

Une poule pondeuse, qu’est-ce que c’est?

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Les poules pondeuses sont une poule qui pond entre 150 et 200 œufs par an. La plupart des poules arrêtent de pondre à la fin de l’automne pour recommencer dès que les jours rallongent, vers mars-avril. En effet, une poule a besoin de 12 h de lumière pour pondre. Inversement, si les températures sont trop chaudes, votre poule peut également arrêter de pondre.

Mais attention, même si vos chères volailles pondent moins, elles picoreront toujours autant!

Enfin, sachez qu’au-delà de 4 ans, une poule vous donnera de moins en moins d’œufs.

Pour faire pondre une poule à un endroit souhaité, il suffit de mettre un œuf (vrai ou faux) à l’endroit précis où elles doivent pondre.

L’alimentation d’une poule pondeuse :

Comme pour tout animal de compagnie, il faut offrir de la nourriture et de l’eau fraîche à vos poules chaque jour.

 Pour être en pleine forme, le repas des poules se compose de :

  • déchets de cuisine et de jardinage

Les poules sont très friandes de déchets de cuisine et de jardinage.

Cela ne veut pas dire qu’elles mangent tout ce qu’on leur donne. Tenez compte des règles suivantes : Épluchures de fruits et légumes Restes de salades

Pain mouillé Charcuterie.

Croûtes de fromage Coquilles d’œufs et d’huîtres broyées

Restes de plats préparés : légumes cuits, viandes et pois — sons, pommes de terre cuites, riz, pâtes et autres féculents, restes de soupe et sauces

  • ration de céréales

Il faut ajouter une ration de céréales composée de blé ou de maïs concassés. Il est également conseillé de donner aux poules du gravier ou des grains de sable. Aussi étrange que cela puisse paraître, cela les aide à broyer leur nourriture.

  • eau

La poule doit avoir de l’eau propre en permanence, il est conseillé de la changer tous les jours.

Prévoyez également un bon nettoyage du poulailler chaque semaine pour éviter toute odeur.

  

Quelle réglementation ?

Les poules urbaines ont la cote! Avec l’engouement pour l’agriculture urbaine nombreux sont les citadins qui désirent posséder leurs propres poules dans leur cour arrière ou sur leur balcon.

Toutefois, la plupart des villes possèdent une règlementation en défaveur de l’élevage de poules en milieu urbain.

Cette première contrainte n’est toutefois pas anodine. Au Québec, les poules, les abeilles et les lapins sont souvent considérés comme des animaux d’élevage. La règlementation est alors stricte: les animaux d’élevage ne sont permis que dans les zones agroforestières.

L’élevage de poules est donc interdit dans les zones urbaines de Montréal, Québec, Laval, Longueuil, Sherbrooke et Gatineau. Mais il est permis depuis longtemps à New York, Seattle et Chicago. Cependant des citoyens comme Louise Arbour se battent pour faire évoluer la réglementation. Elle a d’ailleurs produit un guide à l’usage des municipalités, qui a déjà convaincu les villes de Boisbriand, Drummondville et de Terrebonne.

Mais malgré ces belles initiatives citoyennes, avant de parvenir à faire évoluer les lois, c’est parfois long…

Où en est la situation à Montréal ?

Malgré la réglementation défavorable envers l’élevage des poules, beaucoup de citoyens montréalais possèdent un poulailler clandestin. Cependant, les réglementations s’assouplissent, grâce au CRAPAUD (le collectif de recherche sur l’aménagement paysager et l’agriculture urbaine durable) qui a lancé en 2010 une première pétition pour lever l’interdiction de l’élevage citadin.

Depuis cette pétition, la règlementation a évolué au sein de l’arrondissement de Rosemont – La Petite‐Patrie. Elle a tout d’abord permis en 2011 l’implantation d’un poulailler dans le cadre d’un projet éducatif, sur le terrain d’un organisme communautaire.

Désormais, l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie désire permettre à une cinquantaine de résidents d’abriter un poulailler dans leur cour dès l’été 2017 dans le cadre d’un projet pilote. Le projet est mené en collaboration avec l’organisme « Laboratoire sur l’agriculture urbaine » (Au/Lab). Il a pour but d’étudier l’implantation de poulaillers dans un contexte résidentiel.

 

Pour se faire, ils ont fait appel au studio de design industriel Aubry/Levesque pour concevoir un petit poulailler urbain.

Il a été conçu pour être discret, mais aussi esthétique pour s’insérer à un petit jardin ou une petite cour.

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Baptisé POC, pour Production Observation Connexion, ce label propose un kit de démarrage.

Les intéressés deviendront propriétaires de deux poulettes pondeuses, d’un joli poulailler urbain, de la nourriture et de la litière pour une saison complète, d’un manuel d’information et d’une formation ainsi qu’un accompagnement personnalisé.

 

 

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POC, propose aussi une garantie de retour au cas ou les éleveurs en herbes changeraient d’avis. Une façon d’inciter les urbains frileux à se lancer.