environnement

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H&M sort une collection Conscious élégante avec des fibres recyclées 

Bien que je ne porte pas vraiment dans mon cœur la marque H&M, aujourd’hui j’ai entendu parler d’une collection exclusive dont j’avais tout de même envie de vous faire part. Il s’agit d’une des collections capsules «  Conscious », qui servent à montrer l’engagement d’H&M pour une mode plus durable ou plutôt à redorer l’image de marque de l’enseigne. La raison pour laquelle je trouve cette initiative plus marketing/green washing qu’autre chose, c’est que ces collections ne représentent qu’une infime partie de leurs collections et de leur chiffre d’affaires. Cependant beaucoup de communications sont faites autour d’elles. Certes je conçois parfaitement qu’il est important d’informer le consommateur autour de ces collections, et de leur matériaux innovants. Mais en tant que consommatrice éclairée, je préfèrerais un peu plus de transparence la confection du reste de leurs collections…

Malgré cela je trouve que cette collection utilise des matériaux assez innovants et dont on entend relativement peu parler. C’est pourquoi je trouve que cette collection mérite tout de même d’être partagée.

Le géant suédois de la fast-fashion présente, le septième volet de sa collection Conscious Exclusive, marqué par l’introduction de nouveaux tissus durables.

Il s’agit d’une collection confectionnée en Econyl.

L’Econyl est une fibre régénérée à 100 %. Elle est conçue à partir de déchets tels que des filets de nylon et autres accessoires recyclés.

Des vêtements en matériaux recyclés

« Nous sommes enchantés d’introduire deux nouvelles matières durables dans la collection. Avec la création d’une sublime dentelle ECONYL et de superbes bijoux réalisés en argent recyclé, nous repoussons sans cesse les limites de la mode durable », souligne Ann-Sofie Johansson, conseillère créative chez H&M.

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Pour créer la collection, l’équipe créative d’Anna Gedda s’est inspirée de l’art du 19e siècle.

Ils sontchoisi de rendre hommage au couple d’artistes suédois emblématique de la fin du XIXe siècle-début XXe : Karin et Carl Larsson.

Carl Larsson s’attachait a dépeindre la poésie quotidienne de sa vie de famille. Tandis que Karin Larsson s’attachait à la décoration du cottage dans lequel ils vivaient.

 Les robes de la collection Conscious représentent des jardins à l’aura impressionniste, des tapisseries oniriques.

La collection se compose notamment de deux robes longues.L’une est en ECONYL avec des broderies en coton biologique. Et l’autre est en jacquard fleuri métallisé vert en polyester recyclé. La collection comprend également des accessoires tels que ces slippers en polyester recyclé. Cette collection qui sort au mois d’avril comprendra également des accessoires en Tencel ainsi qu’en lin biologique.

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La collection Conscious est une jolie démarche en faveur de l’environnement.

On espère toutefois que les pièces invendues ne finiront pas incinérées. 😉

 

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Conseils pour s’habiller vintage et dénicher des trésors en friperie

Envie d’un bon plan shopping ? Essaie les friperies !

Que ce soit pour une question de conscience sociale, ou pour faire des économies, il existe de nombreuses bonnes raisons d’acheter des vêtements de seconde main. Cependant, une fois en friperie il parfois difficile pour certains de trouver de beaux morceaux de linge.

Alors si toi aussi, tu voudrais encourager les achats de seconde-main, voici quelques conseils qui te permettront d’acheter de belles fripes.

Conseil numéro 1 : Pour magasiner en friperie et être efficace, il faut savoir chercher

Pour cela, il faut se débarrasser totalement des préjugés et autres idées péjoratives que l’on peut avoir. Souvent on pense que les friperies sont réservées aux pauvres, ou gens un peu « BS ». Alors que pas du tout ! Les friperies sont des magasins comme les autres, mais qui favorisent souvent l’insertion de personnes en situation difficile et où l’ont peut faire des trouvailles uniques.

Afin d’être efficace, il faut savoir ce qu’on aime, ce qu’on cherche et surtout ne pas être effrayés par le bazar !

Ceci dit certaines friperies sont mieux rangées que certaines boutiques !

 

Conseil numéro 2 : Pour chiner avec efficacité, il faut savoir être curieux, ouvert à la nouveauté et aux trucs qui sortent un peu de l’ordinaire

Les friperies sont des lieux éclectiques où l’ont trouve des pièces originales !

C’est donc un endroit idéal pour tester des trucs originaux.

Étant donné les prix très accessibles, c’est l’occasion parfaite pour acheter des vêtements qu’on trouve beaux mais que l’on n’oserait pas acheter normalement.
Cela permet d’avoir une garde-robe plus variée, avec des morceaux de choix qui attirent les compliments. 😉

 

Conseil numéro 3 : Attention aux matières  !

Dans les friperies, on trouve de tout ! Des vêtements de qualité, et d’autres de moins bonne qualité.

C’est pourquoi, dans les friperies et les magasins de seconde-mains, il faut savoir être très attentifs, aux matières. Et parmi elles certaines ont une durée de vie plus longue que d’autres. Pour cela, il faut tout simplement lire les étiquettes !

 

Conseil numéro 4 : Ne vous laisser pas avoir pas les tailles!

Les tailles et les coupes évoluent au fil des années, alors n’hésitez pas à essayer une taille au dessus et une taille au dessous.

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Conseil numéro 5 : Acheter des indispensable de votre garde-robe en friperie.

Qu’il s’agisse d’un chemisier blanc, d’un tailleur, ou d’un jean parfait, toutes ces pièces se trouvent aussi en friperie. De plus, avec le même budget que celui que vous seriez prêt à mettre dans une boutique de fast-fashion, vous pouvez vous offrir quelque pièces de belle qualité.

Avec le temps, on connait de mieux en mieux les pièces qui nous vont, et les matières que l’on aime porter. Par exemple, moi je me dirige assez naturellement vers des chemisiers fins, des pulls en pure laine… À vous de voir selon vos goûts naturels.

 

Conseil numéro 6 : Allez-y faire un tour régulièrement souvent.

À chaque fois que l’on pénètre dans une friperie on a un oeil nouveau, alors allez-y fréquemment !

 

Conseil numéro 7 : Prenez le temps du tout essayer !

Même si le vêtement est abordable, cela ne vaut pas dire qu’il faut omettre de l’essayer avant de l’acheter. C’est pourquoi essayer est vraiment indispensable.

Conseil numéro 8 : Avant de dégainer le portefeuille, prenez le temps d’inspecter votre fripe et de vérifier que le vêtement n’est pas tâché :

particulièrement au niveau des aisselles. À la recherche des tâches. Regardez en priorité les endroits où chacun est susceptible de se tacher : sur l’avant et au bas des manches. N’oubliez pas pour autant les épaules et le dos.

Conseil numéro 9 : Vérifiez également que le vêtement ne comporte pas de traces d’usures, ou de déchirures…

Enfin, inspectez les détails du vêtement qui auraient pu être abîmés ou perdu.

Comptez les boutons, vérifiez qu’il n’en manque pas.

Vérifiez que les fermetures éclair fonctionnent bien.

Repérer les trous éventuels. Les endroits les plus susceptibles d’être troués sont les coudes et le fond des poches. Toutefois, une brûlure de cigarette ou un trou de mites peut se trouver partout et particulèrement dans les vêtements en laine ou en cachemire .

Conseil numéro 10, et non l’un des moindre : n’achetez pas juste parce que le prix vous semble bas

Dans les friperies, on trouve plein de pièces vintage. Parfois au milieu de toutes ces piles de linge, on a tendance, en tout cas moi j’ai eu tendance pendant longtemps, à me laisser tenter par des pièces un peu plus extravagantes, mais que finalement on ne porte que très peu.

Alors, avant de mettre la main au portefeuille, il faut  s’assurer d’avoir un réel coup de coeur, l’envie de mettre le vêtement dès le lendemain, et d’avoir une bonne idée, d’avec quoi on peut l’agencer !

 

 

Sur ce, je vous souhaite une bonne chasse aux trésors et de faire de belles découvertes !

 

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Stella McCartney dévoile la Parley Ultra BOOST X

Je vous ai déjà parlé de baskets à plusieurs reprises, notamment ici ou ici. Mais je vous ai déjà parlé d’Adidas et de ces chaussures de plastique recyclé. Amatrices de baskets de la collection Adidas by Stella McCartney, un nouveau modèle est sur le marché.

Si vous vous souciez de l’environnement, alors la paire que nous allons vous faire découvrir va vous faire craquer.

Il s’agit du Parley Ultraboost X, des chaussures eco- friendly.

Elles ont été conçues en partenariat avec Parley for the Oceans.

Parley for the Oceans est une ONG qui a pour but de sensibiliser des créateurs et  les leaders à la peservation des océans.

 

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Parley for the Oceans s’attèle à nettoyer les océans ainsi qu’à nouer des partenariats avec des entreprises comme adidas.

Avec ces partenaires de choix, Parley for the oceans espère sensibiliser toujours plus les consommateurs à la lutte pour l’environnement et la réduction de la pollution des mers. L’ONG travaille actuellement aux Maldives et recueille près de 120 tonnes de déchets plastiques par mois.

Ultraboost X, une nouvelle chaussure de sport à l’esthétique épurée

Ultraboost X est donc fabriqué à partir de plastiques recyclés provenant des océans. Pensée pour s’adapter à la morphologie du pied, la chaussure garantit un maintien idéal et une stabilité totale.

 

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Avec ces baskets Ultraboost X, nées de la collaboration avec « Parley for the ocean » et réalisées à partir de déchets recyclés, Adidas by Stella McCartney propose une mode aussi engagée que sa créatrice.

Pour en savoir plus au sujet de l’engagement de Stella McCartney consulter notre article à ce sujet ici.

 

 

Une planche de SURF 100 % écologique

On vous a déjà vanté les pouvoirs du mycélium pour faire des emballages, mais aussi pour faire du mobilier. Désormais ce  matériau innovant conquit le monde du surf !!!

Les surfeurs sont généralement des amoureux de l’océan et de ce fait la plupart sont particulièrement sensibles à l’environnement :

En dépit de cela, leur matériel n’est pas vraiment écolo. En effet, leurs planches, wax, et combinaisons sont fabriqués dans des matérieux qui ne sont pas toujours écologiquement exemplaires. Par exemple, les planches de surf sont généralement composées d’un pain de mousse coulé dans de la résine sur laquelle on applique de la fibre de verre. Ces matériaux sont toxiques et non pas recyclables.

 

Alors, comment inverser la tendance et parvenir à proposer une planche de surf 100 % écolo?

 

La société américaine Ecovative Design Society a proposé un moyen de remplacer les plastiques habituellement utilisés pour fabriquer une planche de surf (comme la styromousse ou le polystyrène) avec un matériau naturel comme du mycélium associé à des résidus alimentaires.

Le projet s’appelle Mycofoam, et vise à produire des planches de surf 100 % écologiques.

L’idée a été imaginée par Daniel Del Toro et David Purser. Ces deux hommes sont très engagés dans le développement durable. Le but de ce projet c’est de remplacer la mousse polyuréthane par du mycélium.

Cette idée est particulièrement ingénieuse!

Le mycélium fonctionne de la même façon que le polyuréthanne expansé, il s’empare et envahit de l’espace dans lequel on le place.

Alors de ce nouveau processus qui nécessite une culture de déchets agricoles, et du mycélium (la partie végétative des champignons) .

Pour la fabrication, c’est un processus très simple. Tout ce dont vous avez besoin est de mettre ces deux éléments dans un moule et de le laisser reposer pendant 10 jours. Au cours de cette période, le mycélium croît et prend la forme du moule.
Ensuite, une fois démoulée la planche sèche quelques jours, puis ensuite elle est enduite de résine Entropie afin de la rendre étanche.

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Afin de rendre ce prototype commercialisable Ecovative Design est actuellement en train de collecter des fonds afin qu’ils puissent commencer à produire à plus grande échelle.

Je me demande cependant si cette planche est aussi légère que celles « habituelles »… Aussi je me demande qu’elle sera sa durée de vie ..?! Car les planches de surf se retrouvent parfois ensevelies par des tonnes d’eau. De plus, l’eau salée c’est tout de même assez agressif.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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Un tabouret à base de champignons

Shiro est un tabouret pas comme les autres, en effet, il a été conçu à partir d’un matériau peu commun! À l’instar des futurs conditionnements Ikea, ce tabouret est à base de mycélium.

Ce tabouret est le résultat d’un processus de recherche porté sur la matière organique :

Le mycélium est un matériau qui utilise le processus de croissance des champignons. Cela ressemble à une idée absurde, mais le principe est simple, et intelligent. Il s’agit de rassembler des déchets agricoles avec du mycélium (la substance dans le champignon à partir de laquelle les champignons émergent), en mettant ces deux types d’éléments ensemble une réaction naturelle a lieu.

Ainsi au sein de ce substrat, le mycélium commence à croître et agit comme une colle qui lie tous les déchets agricoles ensemble. Lorsque la croissance est terminée, le matériau est séché afin d’extraire toute l’eau. Une fois sec, le mycélium est rigide et solide : on peut même s’asseoir dessus!

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Le mycélium est un matériaux durable car il est 100 % naturel et biodégradable.

Ce projet a été réalisé Leon Van der Veken un étudiant à l’académie de Howest (Belgique). Il a effectué plusieurs tests avant de parvenir le bon substrat et la bonne densité à ajouter.

Ce tabouret combine des pieds en bois robustes avec une assise moulée.

Les propriétés des deux matériaux sont utilisées à leur maximum. La structure en bois est conçue pour soutenir le poids de l’utilisateur, tandis que le siège moulé est conçu pour améliorer le confort.

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La durabilité et l’efficacité sont au cœur de ce processus créatif, alors l’emballage de ce tabouret a lui aussi été pensé de façon à minimiser l’impact écologique. 

Pour se faire Leon Van der Veken a conçu un emballage plat. Cela permet de diminuer le volume du paquet, et ainsi de réduire l’énergie grise utilisée pour le transport est réduit.

Puisque le tabouret voyage à plat, c’est le consommateur qui devra l’assembler. L’assemblage du tabouret est conçu afin que même un enfant puisque y parvenir. Le pied est constitué de trois morceaux de bois. Chacun de morceau comprennent une fente, ainsi il faut les assembler ensemble. Ensuite une fois assemblé le pied se fixe à l’aide de quelques vis sur une planche qui s’insère ensuite dans le moule, trois vis supplémentaires sont nécessaires pour assurer la solidité du siège.

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Ainsi Shiro un siège confortable facile à assembler et facile à transporter. Ce tabouret démontre bien le potentiel du mycélium dans la conception de mobilier!

Enfin, on pourrait imaginer que ce matériau puisse remplacer le polystyrène expansé!!

Êtes-vous séduit par ce petit tabouret, pensez-vous qu’il pourrait avoir une place dans votre séjour?

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L’avocat, un délicieux désastre environnemental 

L’avocat a été introduit en Europe au XVIIe siècle. À l’origine, l’avocat est un fruit qui provient des forêts tropicales du Mexique. Autrefois il était perçu comme un produit de luxe, car il venait de loin. Désormais c’est un produit de consommation courante. Ce retour en force a été plébiscité par des études vantant ses vertus. Certaines vont même jusqu’à affirmer qu’il serait bon d’en manger 1 par jour! Ainsi, les magazines féminins ont rapidement relayés les vertus et bienfaits des avocats en proposant toutes sortes de recettes aux amateurs de cuisine.

De ce fait, en seulement quelques années, l’avocat est devenu le fruit le plus prisé des foodistas.

De plus, l’avocat est un fruit souvent plébiscité par les végétariens, les végétaliens. En effet, l’avocat apporte une source de gras alternative aux ingrédients issus de l’élevage, comme le beurre et les œufs. Ainsi il est souvent utilisé comme moyen de remplacer le beurre dans le dessert.

Si l’avocat a rapidement trouvé sa place au sein des pages de magazines, là où la tendance a pris son envol c’est sans doute sur les réseaux sociaux!

L’avocat est la vedette des réseaux sociaux :

Du simple guacamole, en passant par le brunch hipster ou par poke bowl veggie, l’avocat est la vedette des photos culinaires Instagram et Pinterest. La dernière tendance en matière d’avocat est la rose avocat. En effet, le hashtag # avocadorose a été publié plus de 13 000 fois.

 

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Photo instagram de @lauriemahe


Cette avocat-mania a fait augmenter la consommation des ménages :

En effet, avec 1,5 kg par personne et par an, les Français n’en sont même devenus les plus gros consommateurs en Europe! Mais ce ne sont pas les seuls à raffoler d’avocats. Car la demande mondiale a doublé en 10 ans. Cela a provoqué une véritable flambée des prix. Désormais les producteurs d’avocats appellent leurs cultures l’or vert. Car une fois n’est pas coutume, lorsque la demande augmente, le prix augmente aussi en conséquence. Ainsi en 15 ans, le prix moyen d’un avocat a été multiplié par 30! … De quoi ravir les producteurs!

Jusqu’ici tout va bien, mais face à cette tendance qui ne cesse de s’accroitre, on se met à cultiver des avocats « un peu n’importe où ».

En effet, normalement l’avocatier pousse dans les forêts tropicales humides. Mais comme la demande ne cesse de croitre, et que les prix de vente ne cessent de grimper, les producteurs y voient une source de revenus. Alors désormais les avocats que l’ont retrouvent dans nos supermarchés proviennent, du Pérou, du Chili, mais aussi de Californie, d’Israël, d’Espagne, et d’Afrique du Sud.

Mais cultiver des avocatiers dans des zones qui ne leur sont pas destinées à un cout écologique très élevé.

Car l’avocat est un fruit dont la culture demande énormément d’eau. Et lorsque les exploitations ne se situent pas dans des zones tropicales fertiles (le milieu originel de l’avocat), mais dans les vallées semi-arides ou arides comme au Chili ou encore du Pérou. Cela a des conséquences désastreuses pour l’environnement. Car la culture des avocatiers requiert encore plus d’eau, puisqu’elle s’évapore plus vite dans les zones arides. Ainsi, dans ces régions les avocatiers sont alors irrigués aux gouttes à goutte quotidiennement.

L’avocat, un fruit très gourmand en eau :

L’avocat est un fruit qui est extrêmement demandant en eau. En effet, sa croissance requiert environ 1000 litres d’eau pour faire pousser un kilo d’avocats. Alors que pour faire pousser un poids équivalent de tomates il faut uniquement 180 litres d’eau et seulement 130 pour un kilo de salade.

Cette importante consommation d’eau est une véritable aberration surtout que la culture des avocats s’effectue souvent dans des zones arides ou semi-arides, comme c’est le cas dans au Pérou, ou Chili ou encore en Afrique du Sud. Ainsi on fait pousser des avocats, dans des zones géographiques où l’eau est déjà extrêmement rare. Ce sont parfois des zones qui sont déjà touchées par la raréfaction des ressources hybrides, ainsi des villages sont parfois privés d’eau afin de que les producteurs ne perdent pas leurs récoltes.

De plus, pour répondre à la consommation croissante, les exploitants entendent leurs plantations. Le filon de la culture de l’avocat est tellement rentable pour les exploitants que certains n’hésitent pas étendre leurs parcelles.

Une déforestation nocive pour l’équilibre écologique

Mais pour y parvenir, les agriculteurs mexicains emploient parfois les grands moyens … En effet, au Mexique des forêts de pins ont été détruite dans l’objectif d’augmenter et d’amplifier la superficie de culture d’avocats. En effet, le directeur de l’Institut national de recherches forestières, Victor Manuel Coria a déclaré que « les agriculteurs plantent clandestinement des avocatiers au milieu des pins ». Cette déforestation illégale a des conséquences irrémédiables sur l’environnement. En effet, la déforestation provoque des rejets importants de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère. La  déforestation est un facteur qui non seulement favorise, mais aggrave les effets du changement climatique, car au lieu d’absorber les émissions de gaz à effet de serre, elle en produit.

De plus, la déforestation a aussi des conséquences néfastes, pour la faune (comme les coyotes, les pumas, les oiseaux rares et les nombreux papillons ) qui vivent dans les forets.

Un problème écologique, mais pas uniquement, son impact relève aussi du domaine économique et social.

L’avocat, une catastrophe sociale :

Effectivement sa culture devenue très profitable. Le prix de vente des avocats, est tel, qu’au Mexique, il est désormais devenu plus cher que certains métaux. Ainsi,  le fruit suscite la convoitise de la mafia. Cette dernière souhaite contrôler tout les trafics lucratifs. Ainsi à Tancitaro, a connu en 2013 une « guerre de l’or vert » entre producteurs et narcotrafiquants.

Mais ce n’est pas tout la culture d’avocat, ce n’est pas si green que ça en à l’air…

L’avocat : une catastrophe sanitaire

Les plants naissent dans le noir, dans une  pépinière. L’obscurité permet de donner l’illusion à la plante qu’elle se développe sous terre. Ensuite, ils sont placés dans une pièce à la lumière verte tamisée. Ainsi le changement s’effectue en douceur. Puis, les avocats sont enduits d’hormones, afin que les plants deviennent grand et fort.

Enfin, comme si l’énergie grise nécessaire pour produire un avocat n’était pas suffisamment aberrante, l’acheminement des avocats vers les points de vente est également très peu écologique.

Un transport est particulièrement énergivore :

L’avocat est un fruit très capricieux. Ainsi afin qu’ils ne murissent pas trop rapidement, l’habitacle du transport est réfrigéré. En effet, durant toute la durée du voyage, les conteneurs sont climatisés à 6 °C. Le taux d’humidité, et la concentration de CO2 sont aussi contrôlés de façon très précise… Mais ce n’est pas tout, une fois, arrivés à destination, les avocats sont alors et placés dans des « mûrisseries ». La mûrisserie est un lieu dont la température va être contrôlée afin de faire murir l’avocat. En général, d’après ce que j’ai pu lire, ils sont maintenus dans un endroit à 25 °C dans pour but de les faire mûrir.

Face à ce phénoménal bilan écologique, en tant que consommatrice, je limite ma consommation, et je vous invite à en faire de même !
Car manger des avocats quotidiennement est une véritable aberration écologique.

Et même si vous achetez des avocats biologiques cela reste tout de même une absurdité environnementale !

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Alméria : catastrophe sociale et environnementale

La province d’Alméria – Un monde sous cellophane

Dans la province espagnole d’Alméria, entre la côte andalouse et les montagnes, le territoire abrite plusieurs hectares de serres. L’étendue serait tellement immense que cette mer de plastique serait même visible depuis l’espace. Le photographe allemand Bernhard Lang a survolé le secteur afin de prendre de la hauteur pour constater l’entendue de ces serres.

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Qu’est-ce ces immenses étendues blanches abritent?

À Alméria, on cultive toute l’année des fruits et des légumes. Ils sont destinés à être exportés à travers l’Europe et le reste du monde. Il y a près de 35000 hectares de serres.

Pourtant, si on regarde de plus près ce qui se cache derrière les rideaux de plastique qui recouvrent la région, la réalité n’est pas belle à voir. Ainsi, voici ce que ces bâches dissimulent et engendrent : assèchement des nappes phréatiques, pollution à cause de l’utilisation massive d’engrais chimiques, et surtout de nombreux travailleurs immigrés…

L’étendue de ces serres de production à d’importantes conséquences écologique :

La trop grande concentration des serres agricoles à Almeria, a conduit à l’épuisement des nappes phréatiques :

Cet important groupement de serres, demande des grosses ressources en eau. Au fil de années, la région d’Almeria a entraîné l’assèchement des nappes phréatiques. Cet assèchement accroît la désertification de la région.

De plus, les sols sont pollués à cause de  d’utilisation d’engrais, de pesticides et de fongicides.

La photo ci dessous, montre comment en 30 ans les serres de plastique ce sont implantés dans la région au détriment de la faune et de la flore.

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Les migrants : une main-d’œuvre bon marché :

Les agriculteurs emploient de nombreux migrants et sans-papiers. On estime qu’il y aurait entre 40000 et 80000 travailleurs illégaux dans les serres. Cependant, il est très difficile d’estimer le nombre exact d’ouvriers agricoles qui travaillent réellement sous ces bâches de plastique, étant donné qu’une forte proportion de ces travailleurs ne disposent pas de papiers.

Un marché du travail dominé par la loi de l’offre et de la demande :

De nombreux agriculteurs ont recours à des personnes migrantes, cela leur permet de remplacer leurs ouvriers comme ils le souhaitent. D’ailleurs à Alméria, pour trouver du travail, les migrants et les sans-papiers arpentent chaque jour les ronds points de la ville aux heures matinales. Les patrons viennent en voitures et observent la capacité physique des migrants, c’est ainsi que se fait le recrutement.

Les conditions de travail de ces derniers s’apparentent presque à de l’esclavagisme :

À Alméria, les employeurs ne respectent pas le droit du travail. Les travailleurs dénichent du travail pour la journée uniquement. (Enfin, pour ceux qui ont la chance de travailler… ) et le salaire journalier oscille entre 30 à 34 euros la journée de 8 h. Ce qui est largement en dessus du salaire minimum légal en Espagne.

Les agriculteurs choisissent d’employer des migrants car connaissent souvent pas leurs droits.

Et même s’ils les connaissent ils ne sont pas en mesure de les défendre. En effet, malgré les lois qui pourrait les protéger, les migrants craignent de se faire virer, ou renvoyer dans leurs pays d’origine à cause de leurs situations irrégulières.

De plus, étant donné que de nombreuses personnes sont prêtes à travailler cela permet à l’employeur de faire ce qu’il veut.

Les conditions de vie des ouvriers journaliers, aux faibles revenus sont très dures.

Des logements insalubres :

Les migrants maghrébins et africains noirs les plus chanceux habitent à plusieurs dans des cortijos, anciens bâtiments ou cabannes agricoles en pierre.

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Mais la plupart tentent de s’abriter dans des chabolas. Il s’agit de petites constructions à base de matériaux récupérés aux alentours des serres. Les murs sur constitués d’un assemblage de palettes de bois et sont recouverts d’anciennes bâches de plastique provenant elles aussi des serres.

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Dans ces bidonvilles les habitants vivent sans eau et sans électricité :

Dans ces logements précaires, les conditions d’hygiènes sont déplorables. En effet, pour se doucher, ou plutôt pour se laver, il faut aller chercher de l’eau et utiliser un seau. Par ailleurs, il est fréquent qu’ils stockent l’eau stockée dans d’immenses bidons qui autrefois contenaient des produits phytosanitaires.

De plus, les pesticides et autres produits chimiques ruinent la santé des travailleurs :

Les fréquentes pulvérisations de pesticides, d’engrais et d’hormones de colorisation des légumes sont régulièrement effectuées sans protection et avec la présence dans les serres de l’ensemble des employés. Ce manque de précaution lors des opérations chimiques, nuit à la santé des travailleurs.

Et une fois invalides leur précarisation s’accentue.

Bref, cette situation est catastrophique tant pour l’environnement que pour les travailleurs sociaux.

Que Faire ? Comment remédier à cette situation désastreuse ?

Cette situation n’est pas nouvelle, les centaines d’hectares de serres ne se sont pas construit en un jour ! Alors si on veut que cette situation change, c’est à chacun d’entre nous de changer.

0 – Solution la plus radicale : boycottez !

Avant de clamer haut et fort qu’il faut boycotter les légumes vendus en supermarchés ainsi que ceux en provenance d’Espagne, j’aimerais plus globalement que nous nous responsabilisions. Car la situation espagnole n’est pas inédite. Ce genre de concentrations agricoles aux conséquences désastreuses sont nombreuses.

C’est pourquoi pour enrayer cette situation il faut prendre ces responsabilités individuellement.

1 – Se responsabiliser :

Je crois qu’il faut que chacun prenne ses responsabilités et n’attende pas de l’autre qu’il fasse le premier pas. Nous, les consommateurs, nous devons refuser d’acheter des aliments qui n’ont rien à faire sur nos étalages. Alors si oui, il est pas toujours facile, de connaitre les conditions de productions de ce qui se retrouve dans nos assiettes, on peut s’en tenir à respecter les saisonnalités.

2 – Respecter les saisons à  pour éviter des aberrations sociales et écologiques :

Ainsi, par exemple vouloir manger des rames au mois de décembre, cela n’est pas responsable…Et même si elles sont en spécial dans les supermarchés, et bien il y a toujours quelqu’un qui paye le prix fort; d’une part il y a la main-d’œuvre immigrante sous-payée mais d’autre part il y a aussi tout l’écosystème. En effet, au sein de ce milieu confiné, n’y a plus d’environnement. Il n’y a plus rien, il n’y a pas un oiseau, il n’y a plus un insecte. Ces cultures très concentrées, engendrent de grands risques épidémiologiques, qui nécessitent des traitements chimiques systématiques, ce qui pollue durablement les nappes phréatiques.

De plus, ce système dominé par la grande distribution et par les grands groupes alimentaires tue les petits exploitants locaux. Dans ce système l’agriculteur, n’a plus aucun moyen de fixer le prix de son travail. Il ne lui reste plus d’alternativpe que de baisser les salaires des ouvriers et de renier le droit du travail. Ce système entraine un désastre économique, écologique et social. C’est en grande partie à cause de la grande distribution, que des travailleurs avec ou sans papiers se retrouvent à dans des bidonvilles et à attendre chaque matin au bord de la route un paysan qui passe et les embarque dans un pick-up, alors pour ne pas encourager cela, privilégier les maraichers locaux.

3 – Privilégier les circuits courts en favorisant ainsi l’emploi local et l’agriculture de proximité:

Pour mettre fin à ce système il suffit de modifier ces habitudes d’achats, et d’acheter chez petits producteurs et si possible en vente direct. Acheter chez petits producteurs maraichers permet d’obtenir un service personnalisé, mais cela permet surtout de supprimer les coûts de transport superflus ainsi que tous les coûts liés aux intermédiaires. De plus, ces transports absurdes ont un coût écologique mais également économique. En effet, ces transport entraine beaucoup d’énergie grise. L’énergie grise est l’énergie nécessaire à produire et à transporter l’aliment jusqu’à sa distribution finale au consommateur. Parfois pour un même aliment peut demander jusqu’à 25 fois plus d’énergie grise.

Alors, que ce soit pour encourager les producteurs locaux, pour protéger l’environnement, ou encore pour ne pas encourager l’esclavagisme déguisé, toutes les raisons sont valables pour préférer acheter local.

Dans cet optique, sur le blogue je suis d’ailleurs en train de préparer une section de cartes pour encourager les achats responsables.

Pour le moment je me concentre sur ma ville (Montréal), alors si certains d’entre vous souhaitent m’envoyer de belles adresses hésiter pas à m’écrire en privé : c’est avec plaisir que je ferais évoluer la carte! 🙂

Jetez-y un oeil par ici !

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Les emballages du futur seront à base de champignons !

Les marques comme Adidas ou Ikea se bougent pour sauver la planète, et c’est tant mieux!!

La dernière initiative en date d’IKEA, c’est de parvenir à trouver une alternative pour remplacer le polystyrène présent dans ses emballages par… des champignons!!

En effet, la marque suédoise est actuellement en train de chercher des alternatives pour produire un conditionnement dont l’empreinte écologique serait moins néfaste pour l’environnement. Conscient des impacts environnementaux lié au polystyrène, le détaillant de meubles cherche à utiliser le mycélium dans le cadre de ses efforts pour réduire les déchets et augmenter le recyclage.

Le polystyrène est un grand dévastateur pour l’environnement :

Le polystyrène est fabriqué à partir d’un dérivé de pétrole. C’est un produit non durable, non renouvelable. De plus, il est fortement polluant. Même si pourrait être le recyclé, il ne l’est pas ou très peu. Ensuite, le polystyrène n’est pas biodégradable, et il faut des milliers d’années pour se dégrader.

Enfin, il est préjudiciable à la faune qui l’ingère.

Malheureusement, ce matériaux dévastateur, continue d’être massivement utilisé. Car le polystyrène est léger, rigide et bon marché.

Ikea séduit par l’emballage à de base de champignons :

Dans le cadre de sa campagne pour le développement durable menée par IKEA, Joanna Yarrow, a annoncé que la société mène des recherches pour remplacer le polystyrène, un plastique couramment utilisé dans un grand nombre d’emballages, par un matériau fabriqué à base de champignons biodégradables.

Désormais le géant suédois de l’ameublement se pose la question : et si l’avenir du conditionnement, c’était les champignons? 

La société américaine Ecovative a mis au point une nouvelle matière qui serait susceptible de remplacer le plastique. Le produit qu’elle a développé s’appelle le Mushroom Packaging. Et ce dernier se fraye petit à petit son chemin dans l’univers de l’emballage!

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Mushroom Packaging — un emballage écofriendly :

Fabriquée à partir de mycélium, dit aussi « blanc de champignons », cette matière serait relativement facile à produire, à partir de déchets végétaux propres, par exemple agricole. Dans certaines conditions, le mycélium se forme spontanément, se mêlant progressivement aux déchets et prenant une forme solide. Il suffit ensuite de sécher la matière pour éviter toute prolifération ultérieure.

 

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En effet, le mycélium présente de nombreux avantages : 

Tout d’abord, l’emballage à base de mycélium présente l’avantage de se décomposer complètement et rapidement.

Mais est aussi léger et peu coûteux. De plus sa fabrication ne nécessite que peu de moyens, et n’est pas demandante en matières fossiles, contrairement au plastique.

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Bref, ce Mushroom Packaging a toutes les qualités requises pour séduire les grands groupes, qui cherchent des solutions pour réduire leurs impacts environnementaux.

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Des planches de skate 100% naturelles à base de chanvre !

Le chanvre pourrait-il faire son entrée dans le marché du skateboard ?

Le skateboard existe depuis environ 60 ans, mais il connait une véritable expansion depuis les 20 dernières années. Désormais aujourd’hui le skate s’affirme aujourd’hui comme une discipline sportive à part entière. Il est dorénavant médiatisé, et le business qui découle de ce sport de glisse se chiffre en centaines de millions de dollars, chaque année.

Cependant, l’innovation dans le marché du skate, s’attache plus souvent à la forme qu’aux composants. En effet, les skateboards ont, de façon conventionnelle, toujours été construits à partir de bois.

Mais compte tenu le nombre de pratiquants, qui ne cesse d’augmenter, v les La fondateur de start-up slovène Rolkaz ont commencé à trouver que cette passion engendre la destruction de beaucoup d’arbres. Ils se sont alors mis à chercher une alternative aux planches de bois. Et de fil en aiguille ils se sont intéressées au chanvre.

 

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Et s’il était possible d’éliminer le besoin de couper des arbres pour profiter de nos activités ?

C’était la question de départ de Nick et David. Après ils ont tenter d’y répondre en remplaçant le bois, par un matériaux durable. Après trois années de prototypes et de développement, ils trouvèrent leur solution auprès du chanvre.
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Et s’il était possible d’arrêter de couper des arbres pour la fabrication de planche de skate?

C’était le postulat de départ de Nick et David. Après ils ont tenté d’y parvenir en remplaçant le bois, par un matériau plus durable. Après trois années de prototypes et de développement, ils trouvèrent leur solution auprès du chanvre.

Pourquoi privilégier le chanvre plutôt que le bois ? 

Malgré que le chanvre soit souvent associé au canabis, il a bien d’autres utilités, celle d’être fumée. En effet, il est comestible, ses graines et son huile peuvent s’ajouter à des salades. ses fibres servent à la fabrication de papier, de vêtements, et de matériaux de construction. Ses utilisations sont multiples, c’est pourquoi le chanvre fut l’une des premières cultures cultivées par l’humanité. Il a joué un rôle important dans la croissance sociale et économique. Enfin le retour à des champs de chanvre pourrait avoir un effet bénéfique pour la planète, car il est dépolluant.

De plus, si on compare la culture d’un arbre, à la culture du chanvre, celle du chanvre présente de nombreux avantages. Tout d’abord, la culture du chanvre est plus rapide. En effet, alors qu’il faut environ 60 ans pour qu’un arbre arrive à maturité,  la culture du chanvre ne prend que 12 à 14 semaines.

Ensuite, le chanvre a un faible impact environnemental. En effet,  sa culture ne requiert aucun pesticide et peu d’eau.

Un défi technique pour fabriquer des planches de skate à base de chanvre!

Les planches Rolkaz sont une innovation en termes de processus et de matériaux. L’équipe à du travailler fort pour pouvoir remplacer les matériaux traditionnels de planche à roulettes par leurs alternatives durables.

Afin de concevoir des planches solides, l’équipe de Rolkaz ont ajouté des fibres de lin, afin d’ augmenter les propriétés d’amortissement des chocs. Les fibres de lin ont une rigidité plus élevée que la plupart des fibres naturelles. .

Tous les matériaux utilisés pour la fabrication des planches sont produit localement et transformés en Europe.

L’équipe de Rolkaz sont avant tous des skateurs, alors avec leur équipe ils ont débriefer ensemble afin de définir les qualités qu’ils souhaitent voir dans leur planches. Ne pratiquant pas le skate je ne peux pas vraiment vous dire si les shapes promettent de bonnes rides. En tout cas, je pense que l’équipe a du avoir bien du fun, à tester les différentes planches lors de l’élaboration des prototypes.

 

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Quand ces skates seront-ils disponibles à la vente ?

La première livraison de ces skates écolos est annoncée pour avril 2018 . Alors ça vous laisse un peu de temps pour économiser, car ces boards couteront entre 120 et 100 $ la planche.

 

Si vous le projet vous séduit, vous pouvez l’encourager sur la plateforme Kickstarter.

Voici le lien vers la plateforme de Crowdfunding.

 

 

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Évidemment, ces planches de skate (prévues pour le printemps 2018) ne vont pas changer les mœurs du skate du jour au lendemain, mais cette initiative peut permettre de sensibiliser le public à ces problématiques.

De plus, si on est capable de fabriquer une planche de skate en chanvre, pourquoi pas d’autres produits?

Connaissez-vous d’autres belles initiatives en chanvre? Connaissez-vous d’autre des skates méga cool et innovante ?

Bref, n’hésitez pas à me laisser en commentaire, vos petites découvertes, ou alors, ce que vous pensez ce skate si vous êtes skateur!

 

La Gaillarde, une boutique friperie responsable

La Gaillarde est une incroyable boutique située dans le quartier Saint-Henri, à deux pas du métro. Si vous ne connaissez pas encore la place, elle est pourtant implantée ici depuis de nombreuses années. Eh oui, cela fait désormais 17 ans que cette boutique a vu le jour. À l’origine, La Gaillarde était « seulement » une friperie, puis avec le temps elle a diversifié son choix, pour proposer également à la vente des vêtements de designers québécois. Si je dis, qu’à la base La Gaillarde était « seulement » une friperie, avec des guillemets, c’est que dès sa conception, c’était une friperie pas comme les autres. En effet, dès sa création, cette entreprise a vu grand, tant au niveau de ses ambitions qu’au niveau de sa concrétisation.

Tout d’abord l’ ambition de cette friperie, c’est de contribuer à réduire les quantités de textiles jetés chaque année par les fashionistas que nous sommes.

Sa mission première c’est de promouvoir la récupération de matières textiles afin qu’elles ne se retrouvent pas sur des décharges à ciels ouverts. En effet, aujourd’hui avec les faibles prix pratiqués dans les grosses enseignes, on a tendance à acheter bien plus que ce dont on a besoin. Puis une fois par année lorsque notre garde robe deborde, on se dit qu’il est temps de faire un tri. L’objectif de La Gaillarde c’est qu’au moment de se tri, les vêtements ne finissent pas dans une poubelle.

On n’y songe pas toujours mais l’industrie de la mode est l’une des industries les plus polluantes du monde. De plus, la sur-popularité du fast fashion n’arrange pas les choses. La Gaillarde est une entreprise consciente des enjeux actuels du secteur. C’est pourquoi elle milite pour une consommation écologique et responsable de la mode. Pour ce faire elle a crée cette friperie afin de proposer une alternative aux quantités de linges gaspillés.

Pour être à la hauteur de son ambition, La Gaillarde s’est interrogée sur la façon d’attirer une nouvelle clientèle. 

Car à cette époque le recyclage de vêtements était alors une pratique assez marginale. Désormais aujourd’hui cette pratique s’est largement propagée. Au fil des années petit à petit cette habitude est entrée dans les mœurs. À tel point, qu’elle est presque devenue une tendance… En effet, de plus en plus de personnes apprécient mélanger des pièces rétro avec d’autres. Mais à l’époque de sa création, les ventes de vêtements de seconde main, se limitaient aux sous-sols d’église et aux autres organismes communautaires.

Alors La Gaillarde à  proposer aux consommateurs un lieu cool et convivial qui se rapproche plus des boutiques dans lesquelles ils avaient l’habitude de magasiner. 

C’est ainsi que la Gaillarde opta pour une présentation plus chic et élégante des produits. Cet aspect rend le magasinage plus facile que lorsque les vêtements sont entassés dans des bacs dans lesquels ils sont tous en boule, et mélangés les uns aux autres.

Après avoir mis l’emphase sur une présentation plus épurée, la Gaillarde a commencé à présélectionner les vêtements qui allaient ensuite être proposées à la vente. 

Seules les plus belles pièces sont retenues, de façon à donner une nouvelle image des vêtements de seconde main.La Gaillarde facilite donc le travail des acheteurs à plusieurs niveaux. D’une part, car elle présélectionne de belles pièces, de plus elle prend le soin de les mettre en valeur. C’est de cette façon que la Gaillarde est parvenue à influencer et à convaincre les gens d’acheter des vêtements de seconde main.

Au fil des années, des créateurs écoresponsables ont vu en la boutique la Gaillarde un moyen de distribuer ou d’écouler leurs collections.

C’est ainsi que les créations de designers québécois se sont retrouvées chez la Gaillarde. Ces jolies pièces originales complètent l’offre proposée par La Gaillarde. Ils s’inscrivent dans la même démarche écoresponsable.

La Gaillarde présélectionne alors parmi les créateurs québécois, ce dont la démarche favorise la consommation locale et responsable. La mission de cette boutique s’étend donc à la mise en valeur de vêtements et de créateurs de mode écologique.

Ici, voici notre coup de coeur: il s’agit des créations de Ariane Brunet-Juteau, la fondatrice de la marque Kinsu. Kinsu est une entreprise, qui revalorise le dénim. Elle sélectionne chaque paire de jeans dans un centre de tri de vêtement Montréalais. À partir de cette matière première de seconde mains, elle crée des mitaines. Ce processus de revalorisation,  prolonge la durée de vie de la matière première.

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Quel est l’avantage pour les créateurs de faire parti de la sélection de La Gaillarde ?

Les créateurs présentés dans la boutique bénéficient d’une belle vitrine pour les créations. C’est pourquoi, pour un designer émergent c’est une belle façon de faire connaître leur marque. De plus, La Gaillarde fait également la promotion des designers avec lesquelles elle s’engage sur les réseaux sociaux. Enfin, les designers dispose d’une section particulière sur leur site Internet.

Bref la Gaillarde, c’est LA place à Montréal pour trouver un large choix de vêtements de seconde main et de designers locaux.

Elle offre une sélection de bijoux, de vêtements et d’accessoires autant pour hommes, pour femmes que pour bébés. Si vous souhaitez découvrir de beaux vêtements écolos et/ou un brin rétro, ou avant-gardiste, c’est définitivement l’endroit où il faut aller!

Les prix sont variés, il y en a pour toutes les bourses.