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L’avocat, un délicieux désastre environnemental 

L’avocat a été introduit en Europe au XVIIe siècle. À l’origine, l’avocat est un fruit qui provient des forêts tropicales du Mexique. Autrefois il était perçu comme un produit de luxe, car il venait de loin. Désormais c’est un produit de consommation courante. Ce retour en force a été plébiscité par des études vantant ses vertus. Certaines vont même jusqu’à affirmer qu’il serait bon d’en manger 1 par jour! Ainsi, les magazines féminins ont rapidement relayés les vertus et bienfaits des avocats en proposant toutes sortes de recettes aux amateurs de cuisine.

De ce fait, en seulement quelques années, l’avocat est devenu le fruit le plus prisé des foodistas.

De plus, l’avocat est un fruit souvent plébiscité par les végétariens, les végétaliens. En effet, l’avocat apporte une source de gras alternative aux ingrédients issus de l’élevage, comme le beurre et les œufs. Ainsi il est souvent utilisé comme moyen de remplacer le beurre dans le dessert.

Si l’avocat a rapidement trouvé sa place au sein des pages de magazines, là où la tendance a pris son envol c’est sans doute sur les réseaux sociaux!

L’avocat est la vedette des réseaux sociaux :

Du simple guacamole, en passant par le brunch hipster ou par poke bowl veggie, l’avocat est la vedette des photos culinaires Instagram et Pinterest. La dernière tendance en matière d’avocat est la rose avocat. En effet, le hashtag # avocadorose a été publié plus de 13 000 fois.

 

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Photo instagram de @lauriemahe


Cette avocat-mania a fait augmenter la consommation des ménages :

En effet, avec 1,5 kg par personne et par an, les Français n’en sont même devenus les plus gros consommateurs en Europe! Mais ce ne sont pas les seuls à raffoler d’avocats. Car la demande mondiale a doublé en 10 ans. Cela a provoqué une véritable flambée des prix. Désormais les producteurs d’avocats appellent leurs cultures l’or vert. Car une fois n’est pas coutume, lorsque la demande augmente, le prix augmente aussi en conséquence. Ainsi en 15 ans, le prix moyen d’un avocat a été multiplié par 30! … De quoi ravir les producteurs!

Jusqu’ici tout va bien, mais face à cette tendance qui ne cesse de s’accroitre, on se met à cultiver des avocats « un peu n’importe où ».

En effet, normalement l’avocatier pousse dans les forêts tropicales humides. Mais comme la demande ne cesse de croitre, et que les prix de vente ne cessent de grimper, les producteurs y voient une source de revenus. Alors désormais les avocats que l’ont retrouvent dans nos supermarchés proviennent, du Pérou, du Chili, mais aussi de Californie, d’Israël, d’Espagne, et d’Afrique du Sud.

Mais cultiver des avocatiers dans des zones qui ne leur sont pas destinées à un cout écologique très élevé.

Car l’avocat est un fruit dont la culture demande énormément d’eau. Et lorsque les exploitations ne se situent pas dans des zones tropicales fertiles (le milieu originel de l’avocat), mais dans les vallées semi-arides ou arides comme au Chili ou encore du Pérou. Cela a des conséquences désastreuses pour l’environnement. Car la culture des avocatiers requiert encore plus d’eau, puisqu’elle s’évapore plus vite dans les zones arides. Ainsi, dans ces régions les avocatiers sont alors irrigués aux gouttes à goutte quotidiennement.

L’avocat, un fruit très gourmand en eau :

L’avocat est un fruit qui est extrêmement demandant en eau. En effet, sa croissance requiert environ 1000 litres d’eau pour faire pousser un kilo d’avocats. Alors que pour faire pousser un poids équivalent de tomates il faut uniquement 180 litres d’eau et seulement 130 pour un kilo de salade.

Cette importante consommation d’eau est une véritable aberration surtout que la culture des avocats s’effectue souvent dans des zones arides ou semi-arides, comme c’est le cas dans au Pérou, ou Chili ou encore en Afrique du Sud. Ainsi on fait pousser des avocats, dans des zones géographiques où l’eau est déjà extrêmement rare. Ce sont parfois des zones qui sont déjà touchées par la raréfaction des ressources hybrides, ainsi des villages sont parfois privés d’eau afin de que les producteurs ne perdent pas leurs récoltes.

De plus, pour répondre à la consommation croissante, les exploitants entendent leurs plantations. Le filon de la culture de l’avocat est tellement rentable pour les exploitants que certains n’hésitent pas étendre leurs parcelles.

Une déforestation nocive pour l’équilibre écologique

Mais pour y parvenir, les agriculteurs mexicains emploient parfois les grands moyens … En effet, au Mexique des forêts de pins ont été détruite dans l’objectif d’augmenter et d’amplifier la superficie de culture d’avocats. En effet, le directeur de l’Institut national de recherches forestières, Victor Manuel Coria a déclaré que « les agriculteurs plantent clandestinement des avocatiers au milieu des pins ». Cette déforestation illégale a des conséquences irrémédiables sur l’environnement. En effet, la déforestation provoque des rejets importants de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère. La  déforestation est un facteur qui non seulement favorise, mais aggrave les effets du changement climatique, car au lieu d’absorber les émissions de gaz à effet de serre, elle en produit.

De plus, la déforestation a aussi des conséquences néfastes, pour la faune (comme les coyotes, les pumas, les oiseaux rares et les nombreux papillons ) qui vivent dans les forets.

Un problème écologique, mais pas uniquement, son impact relève aussi du domaine économique et social.

L’avocat, une catastrophe sociale :

Effectivement sa culture devenue très profitable. Le prix de vente des avocats, est tel, qu’au Mexique, il est désormais devenu plus cher que certains métaux. Ainsi,  le fruit suscite la convoitise de la mafia. Cette dernière souhaite contrôler tout les trafics lucratifs. Ainsi à Tancitaro, a connu en 2013 une « guerre de l’or vert » entre producteurs et narcotrafiquants.

Mais ce n’est pas tout la culture d’avocat, ce n’est pas si green que ça en à l’air…

L’avocat : une catastrophe sanitaire

Les plants naissent dans le noir, dans une  pépinière. L’obscurité permet de donner l’illusion à la plante qu’elle se développe sous terre. Ensuite, ils sont placés dans une pièce à la lumière verte tamisée. Ainsi le changement s’effectue en douceur. Puis, les avocats sont enduits d’hormones, afin que les plants deviennent grand et fort.

Enfin, comme si l’énergie grise nécessaire pour produire un avocat n’était pas suffisamment aberrante, l’acheminement des avocats vers les points de vente est également très peu écologique.

Un transport est particulièrement énergivore :

L’avocat est un fruit très capricieux. Ainsi afin qu’ils ne murissent pas trop rapidement, l’habitacle du transport est réfrigéré. En effet, durant toute la durée du voyage, les conteneurs sont climatisés à 6 °C. Le taux d’humidité, et la concentration de CO2 sont aussi contrôlés de façon très précise… Mais ce n’est pas tout, une fois, arrivés à destination, les avocats sont alors et placés dans des « mûrisseries ». La mûrisserie est un lieu dont la température va être contrôlée afin de faire murir l’avocat. En général, d’après ce que j’ai pu lire, ils sont maintenus dans un endroit à 25 °C dans pour but de les faire mûrir.

Face à ce phénoménal bilan écologique, en tant que consommatrice, je limite ma consommation, et je vous invite à en faire de même !
Car manger des avocats quotidiennement est une véritable aberration écologique.

Et même si vous achetez des avocats biologiques cela reste tout de même une absurdité environnementale !

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Alméria : catastrophe sociale et environnementale

La province d’Alméria – Un monde sous cellophane

Dans la province espagnole d’Alméria, entre la côte andalouse et les montagnes, le territoire abrite plusieurs hectares de serres. L’étendue serait tellement immense que cette mer de plastique serait même visible depuis l’espace. Le photographe allemand Bernhard Lang a survolé le secteur afin de prendre de la hauteur pour constater l’entendue de ces serres.

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Qu’est-ce ces immenses étendues blanches abritent?

À Alméria, on cultive toute l’année des fruits et des légumes. Ils sont destinés à être exportés à travers l’Europe et le reste du monde. Il y a près de 35000 hectares de serres.

Pourtant, si on regarde de plus près ce qui se cache derrière les rideaux de plastique qui recouvrent la région, la réalité n’est pas belle à voir. Ainsi, voici ce que ces bâches dissimulent et engendrent : assèchement des nappes phréatiques, pollution à cause de l’utilisation massive d’engrais chimiques, et surtout de nombreux travailleurs immigrés…

L’étendue de ces serres de production à d’importantes conséquences écologique :

La trop grande concentration des serres agricoles à Almeria, a conduit à l’épuisement des nappes phréatiques :

Cet important groupement de serres, demande des grosses ressources en eau. Au fil de années, la région d’Almeria a entraîné l’assèchement des nappes phréatiques. Cet assèchement accroît la désertification de la région.

De plus, les sols sont pollués à cause de  d’utilisation d’engrais, de pesticides et de fongicides.

La photo ci dessous, montre comment en 30 ans les serres de plastique ce sont implantés dans la région au détriment de la faune et de la flore.

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Les migrants : une main-d’œuvre bon marché :

Les agriculteurs emploient de nombreux migrants et sans-papiers. On estime qu’il y aurait entre 40000 et 80000 travailleurs illégaux dans les serres. Cependant, il est très difficile d’estimer le nombre exact d’ouvriers agricoles qui travaillent réellement sous ces bâches de plastique, étant donné qu’une forte proportion de ces travailleurs ne disposent pas de papiers.

Un marché du travail dominé par la loi de l’offre et de la demande :

De nombreux agriculteurs ont recours à des personnes migrantes, cela leur permet de remplacer leurs ouvriers comme ils le souhaitent. D’ailleurs à Alméria, pour trouver du travail, les migrants et les sans-papiers arpentent chaque jour les ronds points de la ville aux heures matinales. Les patrons viennent en voitures et observent la capacité physique des migrants, c’est ainsi que se fait le recrutement.

Les conditions de travail de ces derniers s’apparentent presque à de l’esclavagisme :

À Alméria, les employeurs ne respectent pas le droit du travail. Les travailleurs dénichent du travail pour la journée uniquement. (Enfin, pour ceux qui ont la chance de travailler… ) et le salaire journalier oscille entre 30 à 34 euros la journée de 8 h. Ce qui est largement en dessus du salaire minimum légal en Espagne.

Les agriculteurs choisissent d’employer des migrants car connaissent souvent pas leurs droits.

Et même s’ils les connaissent ils ne sont pas en mesure de les défendre. En effet, malgré les lois qui pourrait les protéger, les migrants craignent de se faire virer, ou renvoyer dans leurs pays d’origine à cause de leurs situations irrégulières.

De plus, étant donné que de nombreuses personnes sont prêtes à travailler cela permet à l’employeur de faire ce qu’il veut.

Les conditions de vie des ouvriers journaliers, aux faibles revenus sont très dures.

Des logements insalubres :

Les migrants maghrébins et africains noirs les plus chanceux habitent à plusieurs dans des cortijos, anciens bâtiments ou cabannes agricoles en pierre.

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Mais la plupart tentent de s’abriter dans des chabolas. Il s’agit de petites constructions à base de matériaux récupérés aux alentours des serres. Les murs sur constitués d’un assemblage de palettes de bois et sont recouverts d’anciennes bâches de plastique provenant elles aussi des serres.

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Dans ces bidonvilles les habitants vivent sans eau et sans électricité :

Dans ces logements précaires, les conditions d’hygiènes sont déplorables. En effet, pour se doucher, ou plutôt pour se laver, il faut aller chercher de l’eau et utiliser un seau. Par ailleurs, il est fréquent qu’ils stockent l’eau stockée dans d’immenses bidons qui autrefois contenaient des produits phytosanitaires.

De plus, les pesticides et autres produits chimiques ruinent la santé des travailleurs :

Les fréquentes pulvérisations de pesticides, d’engrais et d’hormones de colorisation des légumes sont régulièrement effectuées sans protection et avec la présence dans les serres de l’ensemble des employés. Ce manque de précaution lors des opérations chimiques, nuit à la santé des travailleurs.

Et une fois invalides leur précarisation s’accentue.

Bref, cette situation est catastrophique tant pour l’environnement que pour les travailleurs sociaux.

Que Faire ? Comment remédier à cette situation désastreuse ?

Cette situation n’est pas nouvelle, les centaines d’hectares de serres ne se sont pas construit en un jour ! Alors si on veut que cette situation change, c’est à chacun d’entre nous de changer.

0 – Solution la plus radicale : boycottez !

Avant de clamer haut et fort qu’il faut boycotter les légumes vendus en supermarchés ainsi que ceux en provenance d’Espagne, j’aimerais plus globalement que nous nous responsabilisions. Car la situation espagnole n’est pas inédite. Ce genre de concentrations agricoles aux conséquences désastreuses sont nombreuses.

C’est pourquoi pour enrayer cette situation il faut prendre ces responsabilités individuellement.

1 – Se responsabiliser :

Je crois qu’il faut que chacun prenne ses responsabilités et n’attende pas de l’autre qu’il fasse le premier pas. Nous, les consommateurs, nous devons refuser d’acheter des aliments qui n’ont rien à faire sur nos étalages. Alors si oui, il est pas toujours facile, de connaitre les conditions de productions de ce qui se retrouve dans nos assiettes, on peut s’en tenir à respecter les saisonnalités.

2 – Respecter les saisons à  pour éviter des aberrations sociales et écologiques :

Ainsi, par exemple vouloir manger des rames au mois de décembre, cela n’est pas responsable…Et même si elles sont en spécial dans les supermarchés, et bien il y a toujours quelqu’un qui paye le prix fort; d’une part il y a la main-d’œuvre immigrante sous-payée mais d’autre part il y a aussi tout l’écosystème. En effet, au sein de ce milieu confiné, n’y a plus d’environnement. Il n’y a plus rien, il n’y a pas un oiseau, il n’y a plus un insecte. Ces cultures très concentrées, engendrent de grands risques épidémiologiques, qui nécessitent des traitements chimiques systématiques, ce qui pollue durablement les nappes phréatiques.

De plus, ce système dominé par la grande distribution et par les grands groupes alimentaires tue les petits exploitants locaux. Dans ce système l’agriculteur, n’a plus aucun moyen de fixer le prix de son travail. Il ne lui reste plus d’alternativpe que de baisser les salaires des ouvriers et de renier le droit du travail. Ce système entraine un désastre économique, écologique et social. C’est en grande partie à cause de la grande distribution, que des travailleurs avec ou sans papiers se retrouvent à dans des bidonvilles et à attendre chaque matin au bord de la route un paysan qui passe et les embarque dans un pick-up, alors pour ne pas encourager cela, privilégier les maraichers locaux.

3 – Privilégier les circuits courts en favorisant ainsi l’emploi local et l’agriculture de proximité:

Pour mettre fin à ce système il suffit de modifier ces habitudes d’achats, et d’acheter chez petits producteurs et si possible en vente direct. Acheter chez petits producteurs maraichers permet d’obtenir un service personnalisé, mais cela permet surtout de supprimer les coûts de transport superflus ainsi que tous les coûts liés aux intermédiaires. De plus, ces transports absurdes ont un coût écologique mais également économique. En effet, ces transport entraine beaucoup d’énergie grise. L’énergie grise est l’énergie nécessaire à produire et à transporter l’aliment jusqu’à sa distribution finale au consommateur. Parfois pour un même aliment peut demander jusqu’à 25 fois plus d’énergie grise.

Alors, que ce soit pour encourager les producteurs locaux, pour protéger l’environnement, ou encore pour ne pas encourager l’esclavagisme déguisé, toutes les raisons sont valables pour préférer acheter local.

Dans cet optique, sur le blogue je suis d’ailleurs en train de préparer une section de cartes pour encourager les achats responsables.

Pour le moment je me concentre sur ma ville (Montréal), alors si certains d’entre vous souhaitent m’envoyer de belles adresses hésiter pas à m’écrire en privé : c’est avec plaisir que je ferais évoluer la carte! 🙂

Jetez-y un oeil par ici !

Apprendre l’agriculture à l’école

En premier lieu, lors d’un  concours d’idées , une équipe composée des designers italiens, Gabriele Capobianco, Edoardo Capuzzo Dolcetta, Jonathan Lazar, Davide Troiani, s’est démarquée en proposant une ferme-école afin que les enfants puissent apprendre les bases de l’agriculture.

Ainsi demain, l’école apprendra aux enfants comment faire pousser leurs propres cultures :

 

 

 

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D’abord, ce bâtiment 2 en 1 repose sur un principe simple. Il s’agit de réunir au sein d’un unique bâtiment, la ferme et l’école. Afin de pouvoir enseigner aux enfants dès leur plus jeune âge, comment prendre soin des animaux. Cela leur permettra de comprendre le système de croissance des végétaux.
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Cette sensibilisation à l’agriculture rassemble au sein du bâtiment de l’école, à la fois la technique, la nature et les enfants. Le projet a pour but de mettre en contact les enfants avec la nature. Ainsi  l’apprentissage au sein de cette école se fera par expérience directe. En effet,  projet ne se résume pas simplement à la conception d’un bâtiment. C’est également une école qui révolutionne le mode éducatif. Ce nouveau modèle d’éducation se base sur l’interaction avec les animaux et les plantes. Il associe avec le jeu, la nature et la technique dans un parcours didactique.
L’équipe de designers qui ont mis en place le projet est convaincue que les enfants sont naturellement attirés par la nature, et que cette qualité doit être plus exploitée.
De plus, de nombreuses études démontrent, que le contact avec certains animaux favorise à la fois la relaxation et la curiosité. En plus, le contact des animaux contribue à renforcer le système immunitaire des enfants.
Ce concept est particulièrement prometteur. Il est spécialement intéressant  dans les environnements urbains qui sont les plus déconnectés de l’agriculture. En effet, aujourd’hui parfois les enfants ignorent, de quel animal provient le lait qu’il consomme chaque matin, ou encore que les petits pois ne poussent pas dans des boîtes.
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Et vous, pensez-vous que l’agriculture devrait rentrer dans l’enseignement ?