Furoshiki

Le Furoshiki c’est quoi ?

Le Furoshiki est une technique ancestrale japonaise qui est née à l’époque de Nara au VIIIe siècle. D’abord, elle servait à emballer les vêtements et transporter les produits et vêtements aux bains publics, d’où son nom Furo qui signifie « bain » et Shiki qui signifie « s’étendre ». Cet art se répandit et devint de plus en plus utilisé jusqu’à la première moitié du XXe siècle.Il s’encra profondément dans la culture du pays du soleil levant mais avec l’invention du sac plastique, cet art passa de mode. Depuis 2006, le gouvernement japonais tente de le réintroduire au Japon.

Pourquoi le Furoshiki ?

Le Furoshiki est un emballage carré en tissu, comme un foulard par exemple. Ils sont imprimés d’une infinie variété de motifs, depuis les plus traditionnels centrés sur la nature jusqu’aux plus modernes surfant sur la vague du mignon. Ils sont généralement fait de coton, voire de polyester ou de soie, et sont de différentes tailles. Enfin, les Furoshikis peuvent également servir de foulard et même de nappe !

Les avantage du furoshiki :

Lorsqu’il ne sert pas, le furoshiki replié ne prend pas de place ; il est donc facile d’en avoir toujours un à portée de main en cas de besoin.

Non seulement il est pratique, mais il est écologique puisque réutilisable à l’infini.

Quand utilise-t-on le Furoshiki ?

Par exemple, on l’utilise pour transporter le bento (coffret contenant un repas) servant à la fois de sac et de set de table ou de serviette. Grâce à sa dimension, on peut le nouer et le plier facilement pour envelopper des objets variés. Les propriétés du tissu permettent d’utiliser le furoshiki indéfiniment sous différentes formes (foulard, sac à main etc.).

On peut également se servir du furoshiki pour emballer ses présents pour Noël. Cela permet d’utiliser moins de papier cadeau, mais également de diminuer les sacs plastiques non recyclables et jetés immédiatement une fois le cadeau ouvert.

Glamping

Le Glamping, une nouvelle façon de voyager :

De plus en plus de voyageurs recherchent un compromis entre le camping qui permet un contact privilégie avec la nature et l’hôtellerie classique.

Le «Glamping » (contraction des mots : camping et glamour) est une expression anglo-saxone né en 2006, suite au développement d’une nouvelle forme d’hébergement. Le glamping est une nouvelle tendance du tourisme de plein air. Elle allie luxe et nature, confort et respect de l’environnement, et joue la carte de l’atypique en proposant des hébergements aussi remarquables, qu’exceptionnels.

 

Le glamping c’est quoi ?

Le Glamping joue sur la carte du respect de l’environnement tout en proposant des prestations de qualité. C’est pourquoi les campeurs bobo en sont de grands adeptes.

Côté logement on est bien loin de la simple tente canadienne et du tapis de sol. Les prestations offertes sont « en dur ». Cela permet de  supprimer les contraintes du camping comme le transport du matériel ainsi que le temps de l’installation.

Le glamping donne accès à des sites préservés et exceptionnels. Il propose aux adeptes de vivre un moment unique au cœur de la nature. Un genre de retour aux sources, mais avec des hébergements très confortables.

 

Quels sont les types d’hébergements disponibles?

Qui n’a jamais rêvé de bénéficier des avantages du camping sans les inconvénients?

Dormir à la belle étoile, et bien au chaud sur sous sa couette… le rêve pour tous les Robinson des temps moderne!

Dormir en pleine nature, dans une tente lodge, une caravane airstream rénovée, une cabane perchée, une  yourte, un tipis, une bulles, ou encore une cabanes sur pilotis… Bref, les formes sont multiples mais le principes reste le même : dormir  au milieu des bois, sans sacrifier son confort.

Le glamping c’est dormir au calme, sans moustiques et sans bruit, avec une vue imprenable sur le ciel.

Le Glamping : un concept écolo ?

Les adeptes du Glamping sont des clients qui aiment le luxe. Donc par nature, ils sont exigeants. Ils apprécient avoir un contact privilégié avec la nature. Alors leur proposer des sites conçus sans respecter l’environnement c’est impensable!

Alors même si le Glamping n’a pas été créé dans une optique écologique, les lieux de Glamping sont aménagés de façon respectueuse.

Les cabanes sont fabriqués à partir de bois de forêts gérées de façon durable. Les toiles tentes sont en coton bio…

La politique énergétique des lieux est durable. On retrouve souvent des panneaux solaires pour fournir l’électricité, bougie en guise d’éclairage, usage de l’eau limité…

 

glossaire

Ce glossaire sert en quelque sorte de bibliothèque virtuelle :

Souvent sur le blogue la pigiste on emploie des terminologies comme mode équitable, éthique, mode responsable… Bref, on utilise des tas de termes plus ou moins communs. Mais on veut absolument, que nos lecteurs aient toutes les clés pour comprendre précisément de quoi on parle sur le blogue. C’est pourquoi on vous a concocté un petit glossaire.

Parfois sur le blogue, on emploie de termes pointus, et d’autre creux:

Les mots en vogue sont utilisés à tort et à travers. Au final, autour de ces terminologies, il règne un flou ambiant.

D’autres fois, c’est l’inverse. Ce sont de mots dont l’usage est peu fréquent ou méconnu.

Mais, au bout du compte, le résultat est le même, on ne sait plus vraiment de quoi il s’agit.

Mais chez la pigiste le mot d’ordre c’est la transparence : alors on veut appeler un chat un chat. Et lorsqu’on parle de quelque chose, on veut que nos lecteurs sachent également de quoi il s’agit.

Alors j’ai décidé de vous faire un petit lexique. Au sein de celui-ci je vous explique les nuances entre les différentes terminologies.

Greenpeace

Greenpeace (littéralement « paix verte ») 

Greenpeace est une organisation à but non lucratif. Elle est présente dans près de 50 pays, sur les 5 continents. C’est la première ONG écologiste du monde!

D’où vient Greenpeace?

Greenpeace a vu le jour en septembre 1971, à Vancouver.

Un groupe de militants nord-américains, pacifistes et écologistes, souhaitaient empêcher les essais nucléaires atmosphériques menés par les Américains. Pour protester contre les essais nucléaires américains prévus sur l’île d’Amchitka, au large de l’Alaska, les militants embarquent à bord du bateau Phyllis Cormack. C’est la première action menée par ces activistes avant-gardistes!

Greenpeace est organisation indépendante :

Une indépendance politique et financière :

Pour garder son indépendance, Greenpeace refuse les dons des gouvernements et des entreprises. Elle n’accepte donc que ceux de ses adhérents. Greenpeace souhaite être et rester une organisation indépendante des États, des pouvoirs politiques et économiques. Elle n’est soutenue par aucun parti et n’en soutient aucun.

Cependant, Greenpeace demeure complètement dépendante de ses adhérents et de leur don :

Aujourd’hui, l’organisation compte près de 3 000 000 d’adhérents répartit à travers le monde. Greenpeace de par son indépendance politique bénéficie d’une réputation positive. Elle nourrit cette relation avec le grand public, grâce au caractère spectaculaire de ces actions qui sont largement relayées dans les médias.

Les méthodes d’actions de Greenpeace :

Comment une organisation non gouvernementale défendant des idées écologistes peut-elle faire entendre sa voix?

La constitution de témoignages

Greenpeace mène des actions sur le terrain. Elles sont toujours non-violentes et très médiatisées. C’est ça leur secret.

De plus, l’association tient un rôle de porte-parole, elle se rend sur place, avec un photographe, une caméra. Elle se paye le luxe de montrer au monde des images inédites, auxquelles ils n’auraient pas accès sans leur action.

Le jeu de l’image et de la démesure

Depuis sa création, elle joue avec des images très visuelles et très fortes. Greenpeace ce sont des pros du marketing. On retrouve souvent dans leurs reportages l’image de la petite embarcation de fortune, qui va au-devant des gros baleiniers. « Greenpeace, experte en communication — c’est son métier —, a su exploiter le thème du petit courageux (mais malin), qui terrasse le gros méchant (et balourd), un thème vieux comme l’humanité, et très vendeur. David contre Goliath; Astérix contre les Romains; le petit Poucet contre l’ogre… » déclame Pierre Yves Morvan-Ameslon dans son livre Écologie, environnement… mythes et réalité.

Une communication hyper efficace : se servir des médias pour contrôler l’opinion générale

Greenpeace doit sa notoriété et son autorité à un plan de communication particulièrement efficient. En effet, selon Stephen Dale, l’auteur du livre  , publié en 1996. Selon Marshall McLuhan, l’organisation utilise les médias, pour influencer positivement l’opinion publique.

L’ONG fait régulièrement intervenir des célébrités pour attirer les médias:

L’organisation a régulièrement recours à des personnalités qui une notoriété internationale. Ce fut le cas, par exemple il y a quelques années, ils avaient fait appel à Marion Cotillard ainsi qu’à d’autres personnalités  politiques et culturelles  françaises qui se sont symboliquement mises en cage  pour dénoncer et marquer leur soutien aux trente militants de Greenpeace détenus depuis deux mois en Russie.

Une grande maîtrise des réseaux sociaux:

Les réseaux sociaux permettent à l’ONG de mobiliser des foules impressionnantes en un temps record.

Les sites de crownfounding leur permettent également de parvenir à soulever des fonds.

Mais derrière les actions extraordinaires de Greenpeace, il y a aussi le travail essentiel d’expertise.

En effet, en amont des actions, il y a un travail de fond. Au cours duquel des équipes travaillent sur des scénarios ainsi que des argumentaires sans faille afin de maitriser totalement leurs actions et leurs campagnes.

Et enfin, finalement pour quelles causes l’organisation se mobilise-t-elle ?

Revendications et principales campagnes

Greenpeace a pour but de dénoncer les atteintes à l’environnement. Dans la plupart des cas, elle propose des solutions alternatives, non nuisibles pour  l’environnement. Elle lutte pour des enjeux globaux comme le climat, l’énergie, la biodiversité, etc.

En tant qu’organisation mondiale, Greenpeace s’occupe avant tout des problèmes écologiques les plus critiques à l’échelle planétaire comme :

– La protection des océans et des forêts anciennes ;

– L’abandon des combustibles fossiles et la promotion des énergies renouvelables pour arrêter la perturbation du climat planétaire ;

– Le désarmement nucléaire et la fin des contaminations radioactives ;

– L’élimination des substances chimiques toxiques ;

– La prévention de la dissémination des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans la nature.

En bref, c’est une association qui lutte pacifiquement pour des causes environnementales. Afin de rester indépendante des États, elle doit susciter de nombreuses adhésions et recevoir des généreux dons. Pour cela elle mise sur une médiatisation anticipée de ses interventions, ainsi que sur le caractère spectaculaires .

La Nouvelle Vague 

La Nouvelle Vague, c’est faire du cinéma autrement :

La Nouvelle Vague c’est un mouvement cinématographique apparu en France à la fin des années 50.

À l’époque, le cinéma est un monde très organisé et hiérarchisé. On est d’abord assistant avant de devenir réalisateur. C’est le règne des professionnels et le poids des corporations. Le cinéma apparaît pour beaucoup comme un système rigide et fermé.

C’était un mouvement du cinéma français entre 1958-1964 qui s’est prolongé jusqu’en 1973. Mais il continue d’influencer les cinéastes du monde entier (Tarantino, les frères Coen, John Woo,…)

Voici, les trois caractéristiques principales de ce mouvement :

  1. La technique :
    On privilégie l’utilisation d’un magnétophone portable et d’une caméra plus légère. Ainsi, cela donne la possibilité de tourner en extérieur.
  2. Le scénario :
    On privilégie l’improvisation : les dialogues, et les scènes étaient souvent improvisés. Ou alors, on écrit le scénario au jour le jour.
    Ensuite, on refuse l’adaptation littéraire; Enfin, on brise la continuité chronologique;
  3. Les acteurs :
    De nouvelles têtes apparaissent : Jean-Paul Belmondo, Brigitte Bardot, …

En bref :

  •  Pas de règles
  •  Petits budgets
  •  Petites équipes de tournage
  •  Le son réel et direct
  •  Acteurs amateurs ou inconnus

liège

Le liège, un matériau naturel qui a tout pour plaire :

Le liège, ça vient d’où?

C’est un matériau naturel qui provient de l’écorce du chêne-liège. Il existe de nombreuses variétés de chênes dans le monde, mais seule une variété produit du liège.

Le Chêne-liège est un arbre qui pousse essentiellement dans la péninsule ibérique, et principalement au Portugal. Cependant on n’en retrouve à divers endroits dans le sud de la France.

 

Comment récolte-t-on le liège?

Il est récolté à partir de l’écorce renouvelable de la partie centrale de l’arbre. Les arbres ne sont pas endommagés ou abattus lors de la récolte. Cela permet à l’écorce de repousser complètement maintes et maintes fois. L’écorce prend une texture plus lisse de récolte en récolte.

Cependant, afin de prendre soin de l’arbre. Pour cela, il ne faut pas récolter la première écorce, avant que l’arbre n’ait atteint sa maturité. Il faut donc patienter environ de 25 ans, afin de pouvoir extraire le liège pour la première fois.

Un chêne-liège peut vivre jusqu’à 200 ans. Mais la récolte se fait une seule fois tous les neuf ans. Au cours de leurs longues vies, les chênes-lièges peuvent être récoltés environ une vingtaine de fois.

Aujourd’hui encore, les chênes-lièges sont dépouillés de leur écorce à la main. La technique utilisée est une technique traditionnelle qui a fait ces preuves depuis plusieurs centaines d’années.

 

Le liège a une structure particulière :

Elle est semblable à celle d’un nid d’abeille. En effet, chaque centimètre cube contient environ 40 millions de cellules. Ces cellules et les espaces entre eux sont remplis avec un mélange gazeux similaire à celui de l’air. C’est cette composition chimique qui rend le liège si remarquable.

La structure et la composition unique du liège lui confèrent ses nombreuses qualités :

Les cellules coussinées du liège sont aussi connues sous le terme de mémoire élastique. En effet, lorsqu’elles sont comprimées, elles cherchent constamment à revenir à leur taille d’origine. Ainsi, cette mémoire élastique permet au liège d’être imperméable. Mais c’est aussi grâce à cette élasticité qu’il est également capable d’accepter certaines variations de température et de pression.

Le liège a des propriétés et des qualités uniques qu’aucun ingénieur n’est parvenu à copier ou à améliorer, de façon synthétique.

Ce matériau 100 % naturel a de nombreuses qualités à savoir :

– léger,

–  l’imperméable,

–  l’imputrescible,

–  isolant,

–  élastique et compressible,

–  résistant au feu,

–  facile à recycler.

 

Pourquoi devrions-nous TOUS utiliser ce matériaux ?

C’est une ressource naturelle, renouvelable et durable :

C’est un matériau à faible impact environnemental, et économique, donc c’est à privilégier. D’autant plus, qu’il favorise un fort développement économique tout en permettant de conserver et développer un savoir-faire ancestral.

Chaque partie du chêne-liège sert dans un but écologique ou économique, et presque rien n’est jeté aux déchets.

 

Où retrouve-t-on le liège dans nos habitations ?

Tout d’abord, on l’utilise seul comme matériau principal. Mais, parfois il est mélangé à d’autres matériaux. On l’utilise depuis des siècles pour en faire des flotteurs, des bouchons, des semelles, des bancs, des tabourets ou encore des ustensiles domestiques.

Enfin, si vous ne trouvez pas l’objets parfait, dans vos boutiques préférées, pensez à le faire vous-même !

 

Mode éthique

Non la mode éthique n’est pas un oxymore chimérique !!

Il s’agit d’un courant actuel de la mode qui inscrit dans la mode une démarche plus humaniste. La mode est aujourd’hui considérée comme antinomique d’équitable. La mode éthique vise un processus de création respectueux, des conditions de travail (sécurité, salaire,…) des travailleurs. Elle montre une conscience sociale de la fabrication du vêtement. Elle cherche à établir des relations saines et commerciales avec les producteurs.

La mode éthique un concept un peu flou :

Cependant, dans le langage courant, l’expression « mode éthique » évolue vers une définition beaucoup plus large. Elle englobe aussi la mode écologique, la mode recyclée et parfois même la mode durable et locale. Elle devient donc synonyme du concept global de mode responsable.

Muskin

Le Muskin est un cuir végétal à partir de champignons.

Le muskin est un mot formé par la contraction du mot peau (Skin) et du mot champignon (Mushroom).

Cette matière provient  provient du Fomitiporia ellipsoideus, une sorte de grand champignon parasite qui pousse dans les forêts subtropicales. Pour obtenir une peau, il faut extraire la partie supérieure du champignon puis la travaillée de façon quasi similaire aux peaux animales. Similaire, mais pas tout à fait, car le   procédé de tannage végétal de ce matériau novateur est breveté.

Cette matière innovante présente de nombreux avantages :

Ce cuir de champignon ressemble à du daim, mais en plus doux. Il parait que son toucher est beaucoup plus agréable que celui du cuir régulier. Le muskin est un matériau qui respire beaucoup plus que le cuir animal. Cela permet d’évacuer l’éventuelle transpiration et par la même occasion de stopper la prolifération de bactéries. La méthode de tannage employée lors de sa fabrication est non toxique pour les humains et l’environnement. De plus, sa fabrication est exempt d’acte de cruauté envers les animaux, puisqu’ici il est question de champignons! Cela signifie que les objets fabriqués à partir de muskin sont cruelty free, et donc, adapté aux personnes véganes.

Le muskin est un matériau extrêmement durable, donc pas d’inquiétude concernant sa fin de vie de ce matériau.  100 % végétal, il est 100 % biodégradable. Il peut donc être composté.

C’est une écoalternative 100 % végétale. Pourrait-elle remplacer le cuir animal dans les années à venir?

Car ce nouveau matériau est déjà employé pour la confection de sacs, ceintures, bracelets et chaussures… Comme toujours il va falloir est patient jusqu’à ce que cette invention se démocratise. Car pour le moment, l’entreprise italienne qui fabrique ce matériau innovant, ne propose à la vente que des petites « peaux ». Il existe 3 tailles différentes disponibles à l’achat et deux qualités distinctes.

C’est pourquoi aujourd’hui on ne peut envisager utiliser cette matière uniquement pour fabriquer des objets de taille restreintes et en série limitée. Car l’entreprise italienne, ne peut fabriquer plus de 40 à 50 mètres carrés / mois.

De plus, financièrement, cette alternative reste plus chère que le cuir animal, donc ce n’est pas demain que les industriels s’en empareront! Une pièce d’environ 20 cm. x 30 cm environ coûte  50 euros, ce qui reste assez dispendieux.

Pour en savoir plus c’est par ici !

Myciculture

La myciculture ou fungiculture est la culture des champignons comestibles:

La myciculture se fait généralement dans des champignonnières.

Si la culture des champignons est attestée depuis l’Antiquité, peu d’espèces, malgré les différents progrès réalisés au cours du xxe siècle, se révèlent intéressantes pour une culture de type industriel ou semi-industriel.

La plus grosse part du marché est occupée par le champignon de Paris (Agaricus bisporus), ainsi que par des champignons asiatiques tels que le shiitaké ou champignon noir.

Principales espèces de champignons cultivés:

  • Agaricus bisporus — champignon de Paris
  • Pleurotus ostreatus — pleurote en huître, et autres espèces voisines de pleurotes
  • Agrocybe aegerita — pholiote du peuplier
  • Lentinula edodes — shiitake
  • Auricularia auricula-judae — oreille de Judas
  • Volvariella volvacea — volvaire asiatique
  • Pholiota nameko — pholiote asiatique
  • Psilocybe cubensis — psilo cubensis

La myciculture peut être pratiquée par des professionnels du domaine mais aussi par des particuliers amateurs :

Des champignons comestibles chez soi ?

Des fournisseurs (sur le Net, des grainetiers, des spécialistes… ) proposent des kits prêts à l’emploi, pour faciliter la culture, il vous suffira de suivre les indications de la notice.

La myciculture a de nombreux avantages :

Tout d’abord, ce type de culture, permet d’avoir une production autonome et écologique. La culture des champignons ne requiert ni fertilisants ni pesticides.

Ensuite, il est plaisant de parvenir à produire et déguster sa propre nourriture. De plus les champignons sont de produits frais vivants, riche en fibres, minéraux et vitamines.

Enfin, pour les agriculteurs qui aurait déjà leur potager, cela permet de diversifier l’alimentation.

Des projets de myciculture peuvent être menées dans des pays en voie de développement:

La myciculture peut favoriser l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables. Em effet, elle est génératrice d’une nouvelle activité qui apportera des revenus supplémentaire aux habitants. Enfin, la myciculture peut également permettre une amélioration de la santé nutritionnelle de la population.

Nylon

Le nylon est une fibre synthétique fabriquée par voie chimique.

Le nylon est le nom d’une matière plastique de type polyamide souvent utilisée comme fibre textile. Ce fut la première fibre plastique à être commercialisée en 1938. Initialement, le nylon a été utilisé pour la fabrication de toiles de parachute. Ensuite, son utilisation s’est rapidement tournée vers le secteur de l’habillement, avec l’apparition des premiers bas en nylon dès 1940.

Le nylon peut servir à la fabrication de différents types de textiles d’habillement. Cependant, le nylon ne peut être utiliser pour la confection de vêtements de travail. Car, il a une faible résistance à la chaleur. En revanche, le nylon a une forte capacité d’absorption. Ce tissu a donc la propriété de pouvoir sécher rapidement. On trouve donc fréquemment du nylon, dans la composition des les coupe-vents.

Ce polyamide représente environ 9% des fibres synthétiques utilisées dans l’habillement, selon les estimations de WWF. Cette part est nettement plus  restreinte que la part occupée par le polyester, mais ceux deux fibres textiles ont des défauts similaires. Elles impliquent l’utilisation de pétrole, de solvants et d’autres produits chimiques.

Les enjeux environnementaux du nylon

Le nylon est une fibre similaire à celle de polyester. C’est une fibre issue de la pétrochimie. Sa production pose les mêmes problèmes environnementaux, sociaux et politiques liés à l’industrie du carbone.
Le procédé de fabrication du nylon est donc un procédé hautement énergivore (pression et température élevée). De plus, la production de nylon émet des émissions d’oxyde nitreux, un gaz à effet de serre.

En définitive, le nylon ne constitue pas un textile à favoriser, compte tenu des impacts environnementaux de sa fabrication.

Il est désormais possible d’avoir recours au nylon recyclé.

Cependant, le nylon est plus difficile à recycler que le polyester. Mais le fait d’utiliser du nylon recyclé permet de réduire notre dépendance au pétrole ainsi qu’aux matières premières vierges. Cela permet aussi de restreindre la quantité de déchets. En effet cette solution permet de faire circuler le nylon en boucle plutôt que de le déposer en décharge en fin de vie.

Cependant cette solution ne fonctionne que si le nylon est récupéré. Pour cela, il est essentiel que les gens se mobilisent pour recycler les textiles en  nylon que l’on ne peut plus utiliser.

De plus, le fait d’avoir recours au nylon recyclé limite les impacts environnementaux de celui-ci. En effet, le nylon recyclé engendre moins de pollution de l’air, de l’eau et des sols que le nylon vierge.