Acrylique

Les caractéristiques de l’acrylique :

C’est un matériau synthétique léger, doux et infeutrable. Comme de nombreuses fibres synthétiques, l’acrylique est un textile qui se froisse peu.

De plus, l’acrylique est une matière très chaude. De façon générale, on la retrouve dans les pulls et les vêtements d’hiver.

Attention à bien vérifier l’étiquette :

Si on ne prête pas attention à l’étiquette, il est fréquent de se faire avoir. En effet, le toucher doux et soyeux de l’acrylique nous fait imaginer une pièce en lainage… Alors qu’en fait, il s’agit  d’acrylique! Et, c’est bien moins chaud!

Un textile peu favorable :

Un des principaux désavantages des fibres acryliques ce sont leurs tendances au boulochage. Avec le temps, de longs filaments se cassent et se lient avec d’autres filaments de surface.

Mais l’acrylique, est-ce écologique?

Cette fibre textile est fabriquée à partir d’un produit pétrochimique appelé acrylonitrile. Sa combustion lors de la fabrication entraine le dégagement de gaz toxique (cyanure notamment).

La fibre peut être produite par filature à sec ou aux mouillées.

Dans le cas de la technique de filature à sec, le polymère est dissout dans le diméthylformamide (DMF).

Pour la technique de filature au mouillé, en plus du DMF, on utilise du diméthylacétamide, du diméthylsulfoxide, du carbonate d’éthyle et des solutions aqueuses de sels ou d’acides inorganiques.

Le tissage 

La fibre est ensuite tissée, lavée à l’eau chaude pour enlever les résidus de solvants. Ensuite on l’a placé dans des cuves d’eau presque bouillante afin de faire durcir la fibre. On retrouve des résidus de ces solvants dans les eaux usées issues du prétraitement.

La fibre est ensuite plongée dans un bain d’acide pour lui donner des propriétés antistatiques puis finalement séchée.

Une production énergivore

La production d’acrylique requiert beaucoup d’énergie. En moyenne la production d’énergie est 30 % plus élevée que pour la production de polyester.

 

Cependant, il est possible de limiter l’impact écologique de cette fibre :

Il est possible de limiter d’emploi de matières premières non renouvelables, en ayant recours à des matières premières issues de l’agriculture.

Des pratiques, un peu plus favorables :

Lors de la synthèse de la fibre, il est envisageable de privilégier l’emploi de glycérol, issu de plantes oléagineuses, pour substituer l’emploi d’acide acrylique.

Attention avec les alternatives qui emploient des matières végétales

Cependant, il faut favoriser, celles qui sont cultivées dans des conditions respectueuses de l’environnement. C’est à dire des cultures dont la plantation n’est pas à l’origine de déforestation. Mais également dont la culture ne fait pas l’objet de monoculture, d’épandage massif d’engrais chimique, ou de semences génétiquement modifiées (OGM). Et idéalement, l’utilisation de ces matières végétales ne devrait pas interférer sur la disponibilité de ces ressources pour l’alimentation.