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Bkind, des cosmétiques durables et désirables 

Sur le blogue, j’aime mettre en avant des produits responsables. Des produits, qui sont autant beaux que bons. Et qui sont à la fois bon pour nous, mais aussi pour l’environnement. J’aime également aborder l’envers du décor des cosmétiques. Dans cette optique qu’il y a quelques semaines je vous ai parlé de la toxicité de la plupart des vernis à ongles qui sont commercialisés. Cet article a fait beaucoup jaser… alors je me suis dit que j’allais continuer à proposer des alternatives, afin de pouvoir faire nos manucures en toute sécurité! Pour cela, je vous propose de découvrir la marque BKIND. Comme son nom l’indique, cette marque vous veut du bien!

Cette marque répond à tout ce que l’on peut attendre d’une marque de cosmétique :

Ils sont beaux. Les emballages aux couleurs pastels sont magnifiques. Les produits sentent incroyablement bon. Ils sont fabriqués à partir de matériaux de qualité : 100 % naturels, sans parfum de synthèse et sans ingrédient imprononçables. Et leur fabrication, répond à tous les principes du véganisme. Ils sont non testés sur les animaux, et sans produit d’origine animale. Enfin ces cosmétiques sont fabriqués de façon artisanale à Montréal. Sincèrement que demander de plus?!

Pour une trousse de toilette écolo :

 

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BKIND comporte une belle gamme de produits, comme des crèmes pour le contour des yeux, des huiles anticellulite, des crèmes à main, des exfoliants pour le corps, des mélanges pour le bain, mais aussi des vernis à ongles!

 

Des vernis non toxiques!

 

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Les vernis signés BKIND sont certifiés sans formaldéhyde, ou résine de formaldéhyde, sans toluène, sans camphre, sans DPB, sans xylène et sans parabène. Si vous ne savez pas pourquoi ces produits sont à fuir, consultez cet article!

Bkind, une marque de cosm’éthique :

Elle propose des produits non testés sur les animaux, faits à partir d’ingrédients naturels. Fini la cruauté animale. Bkind est complaisante envers vous, la planète et les animaux !

Bkind propose aussi des accessoires biodégradables et no-waste :

Récemment le site s’est doté d’une nouvelle section « accessoires ». Dans cette catégorie on trouve, par exemple, une brosse à dents ou des brosses à cheveux biodégradables. Bref, Bkind est engagée et 100 % ecofriendly.

 

 

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Diminuer son empreinte carbone grâce à une livraison à vélo c’est possible! 

Enfin BKIND est une entreprise engagée jusqu’au bout dans la préservation de l’environnement puisque les livraisons locales se font à vélo sur l’île de Montréal. C’est une belle façon de diminuer l’empreinte carbone de l’entreprise…

Mais qui est derrière cette superbe initiative?

Sa fondatrice s’appelle Marilyne Bouchard. Elle a un baccalauréat et une maîtrise en microbiologie. Alors même si les produits ne sont pas testés sur les animaux, n’ayez crainte, c’est une experte en la matière. Marilyne Bouchard est sincèrement engagée envers le projet qu’elle porte. Et comme si toutes ses belles initiatives ne suffisaient pas, elle espère même ouvrir une boutique afin de pouvoir réutiliser les contenants et acheter en vrac. Vous l’aurez compris, c’est une compagnie 100 % respectueuse de l’environnement.

Bref on adore. Entièrement…Ah, on  oublierait presque de vous dire, le meilleur : les prix sont tout doux !

Bref qualité, éthique et prix très raisonnables! Et vous connaissez vous Bkind? Quels sont vos produits préférés?

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IKEA lance une application pour sensibiliser les enfants au développement durable

Le géant du meuble veut sensibiliser les enfants aux enjeux du développement durable grâce à une application mobile appelée IKEA Kid’s Adventure.

Les enfants sont de grands utilisateurs de tablettes alors pourquoi ne pas créer une application développée spécialement pour eux, afin de les éduquer de les conscientiser sur les questions environnementales ?

Les enfants naviguent avec aisance sur les tablettes et autres téléphones intelligents, car leur utilisation assez intuitive. L’usage de ces interfaces ne nécessite pas de savoir lire ou d’écrire. Ainsi, ce n’est pas rare qu’un enfant d’à peine 3 ans s’empare aisément de cet outil. Ces technologies sont également particulièrement utiles pour les parents débordés… Les tablettes et les téléphones intelligents sont des objets immersifs, qui permettent de (im)mobiliser rapidement les enfants avec un film ou alors avec un jeu. Cette facilité d’utilisation rend ces petits objets électroniques très populaires auprès des enfants. Alors il est fréquent que des parents occupés, s’en servent pour calmer leurs enfants lors de longs trajets en voiture… et donc pourquoi pas lors de longues balades chez Ikea!

 

 

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Si les enfants sont friands d’objets connectés, comment parvenir à les sensibiliser à des enjeux complexes ?  

Et bien, par le jeu! Pour le concevoir, Ikea a fait appel à la start-up my happy Tours.  Pour concevoir l’application basé sur le jeu, ils ont fait appel aux plus spécialistes en la matière : les enfants!

Un processus de co-création :

 

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La start-up et Ikea ont invité les enfants à participer à la conception. Ils les ont conviés à différents ateliers, afin de savoir quelles étaient leurs connaissances en matière de développement durable, mais aussi quelles étaient leurs interrogations et leurs idées, pour le jeu. Ce sont donc les enfants qui ont orienté la conception et les contenus de l’application.

Ils ont également étés les premiers à le tester l’application au sein du IKEA de Bayonne.

Mais comment fonctionne cette application et à quels enfants est-elle destinée exactement?

Elle a été pensée pour les enfants âgés de 5 à 12 ans. L’application est disponible sur l’App Store ou sur Google Play. On peut la télécharger à domicile ou en magasin, via les bornes wifi du magasin. Une fois l’application téléchargée, il suffit de rentrer son adresse courriel, et un mot de passe pour créer un compte. Ensuite on renseigne notre âge, ce qui va influer sur le niveau de difficulté du jeu. Enfin, on peut créer un personnage très facilement.

 

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Le but du jeu est ensuite de trouver les petits monstres qui se cachent dans le magasin. Chaque zone en cache quelques-uns. C’est un genre de chasse aux monstres. Après avoir capturé un monstre, l’application propose un petit jeu, une petite énigme, qu’il faut résoudre, pour avoir accès au secret du monstre. Les secrets détenus et délivrés par les monstres apprennent des éco-gestes ainsi que leurs impacts. Par exemple, les monstres apprennent aux enfants, comment économiser de l’eau, de l’énergie, ou encore comment éviter le gaspillage ou trier ses déchets? Il apprend aussi comme préserver des ressources naturelles comme l’eau le bois, le coton, le bambou.

Bref, chaque monstre dévoile une petite astuce pour préserver l’environnement.

 

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Bref, le numérique est un moyen pédagogique ludique, idéal : il permet à la fois de s’amuser et de sensibiliser.

Mais une multinationale qui s’engage et lance une application autour du développement durable, c’est suspect? 

Tout d’abord, il faut être lucide, cela n’est pas dépourvu d’intérêt commercial :

L’enseigne ne se cache pas que cet « outil interactif et ludique a pour objectif et rendre leur visite en magasin plus agréable […] IKEA Kid’s Adventure vient s’ajouter aux services déjà existants tels que l’accueil gratuit des enfants au Smaland et les bornes de jeux en magasin ».

Cependant, avant de s’indigner et de juger cela comme du greenwahing, cette application constitue néanmoins un apport cohérent par rapport à l’actualité. De plus, le choix de leur cible est malin, car les enfants sont les acteurs de demain, c’est pourquoi dans une optique environnementale pensée sur le long terme, les enfants sont des acteurs à privilégier.

Un outil ludique, et pédagogique :

Grâce à ce dispositif, les parcours des enfants est agréable. Ils s’amusent… mais ils apprennent également! De plus, le fait d’apprendre en s’amusant et en résolvant des énigmes est un bon moyen pour mieux se souvenir des connaissances acquises.

Expérience réussie, enfants et parents sont conquis :

À lire les premiers commentaires de retours d’expériences via les plateformes de téléchargements, les enfants et les parents sont conquis!!

 

 

Des bénéfices pour les enfants :

Cette version de cache-cache numérique, qui mêle la technologie et le réel, est une belle idée pour canaliser les enfants lors de leurs visites. Sincèrement les immenses magasins IKEA représentent le lieu rêvé pour faire des parties de cache-cache interminable.

Des bénéfices pour les parents : ils pourront faire leurs achats tranquillement :

Grâce à cette petit application, fini les enfants qui trainent les pieds! Voilà le moyen de les motiver à venir en courses le dimanche. En plus de s’amuser, cette application les fera patienter intelligemment.

 

 

Alors si vous aussi, vous souhaitez être peinard, pendant votre prochaine visite, pensez à recharger votre tablette ou votre téléphone avant de partir! 

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Cependant désolé pour mes lecteurs francophones qui ne résident pas en France… car cette application toute récente est pour le moment encore en phase de test. C’est pourquoi l’application n’est disponible que dans les magasins français.

Mais pour mes lecteurs québécois dont les enfants sont bilingues, si vous souhaitez tout de même sensibiliser vos enfants aux bonnes pratiques environnementales, il existe une application anglophone. Elle s’appelle Hyko Polar Bear. Développée à Amsterdam, elle sensibilise les enfants à des thématiques comme la consommation d’énergie. Pour chaque thème, il y a des explications simples et des mises en situation ludiques.

Et vous,  sensibilisez-vous vos enfants? Si oui dites nous comment !

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Vent de fraicheur sur la nature morte

Mon dernier petit coup de cœur. Il s’agit du travail de la photographe Maud Rémy-Lonvis. Photographe dans l’âme elle se consacre à sa passion depuis ces 15 ans. Éprise de nature morte elle poursuit ses études dans la prestigieuse école des Gobelins, à Paris. Au cours de ces années d’études, elle perfectionne sa technique, mais aussi elle affine et aiguise son regard.

Mais souvent quand on dit, nature morte, on pense plutôt aux tableaux de la Renaissance, qu’a quelque chose de contemporain…C’est pourquoi il est temps de redéfinir ce qu’est une nature morte.

Une nature morte c’est quoi ?

C’est avant tout une représentation d’un ou de plusieurs éléments inanimés. Si lors de la renaissance les sujets de prédilection, étaient souvent des compositions florales, des bouquets de fleurs, des corbeilles de fruits, des coquillages, ou des échoppes de bouchers… aujourd’hui les sujets ont un peu évolués, mais il s’agit toujours de présenter et mettre en scène des objets.

La nature morte un sujet classique, mais aussi un sujet de prédilection depuis les origines de la photo.

La photographie de nature morte n’est pas un art si simple qu’il n’y parait.

En effet, la photographie de nature morte permet un d’avoir un temps de préparation et le sujet photographié est inerte. Cependant il n’en reste pas moins être un art difficile à maitriser. Il faut à la fois, avoir un regard particulier sur l’objet photographié choisir la bonne composition, maitriser la lumière, etc. Mais le plus difficile, c’est sans doute d’avoir un bon parti pris pour présenter à la fois quelque chose d’original et de visuellement séduisant.

 

Une simplicité savamment travaillée

Maud Rémy-Lonvis a donc a appris et intérioriser les codes de la nature morte de façon à pouvoir en jouer. Et c’est avec très peu d’éléments qu’elle parvient à démontrer et sublimer les objets qu’elle shoote. Ses photographies sont toujours dénuées de tout ornement superflu, mettant ainsi l’emphase sur l’objet.

Ces natures mortes sont caractérisées par un dépouillement soigneusement établi, qui permet de mettre en avant l’objet et de révéler les aspérités de celui-ci grâce à des jeux de lumière subtils. Maud Rémy-Lonvis exploite à merveille la lumière. Elle ne cesse de jouer, avec les ombres et la diffraction. Cette approche particulière de l’objet, en fait sa marque de fabrique.

 

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Selon la particularité de sujets, elle n’hésite pas à faire des gros plans, pour mettre en valeur des différents motifs.

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Des clients illustres :

Désormais, elle est représentée par Iko (un collectif d’artistes inspirants), et travaille pour de prestigieux clients, tels qu’hermès, Piaget, Louis Vuitton, Lacoste, Samsung, ou encore, M Le Monde, ou Air France Mag.

Vous aimez ?

Pensez à la suivre sur son Instagram !

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Du cuir à base algue? WTF ?

L’algue est un matériau aux qualités insoupçonnées :

On en consomme quotidiennement sans même s’en apercevoir. Et oui les algues ne sont pas que servies dans les restaurants japonais ou chinois. On en trouve dans des produits du quotidien comme dans les dentifrices, la charcuterie. On en retrouve aussi dans certains desserts sous forme de liant. Même si les algues font partie de notre quotidien nous ne les voyons pas. Car elles sont présente sous forme d’extraits.

Mais Julia Lohmann, une jeune designer s’est beaucoup questionnée au sujet des algues, et plus particulièrement des varechs. Julia Lohmann a été formée au Royal College of Art de Londres. Cette jeune créatrice s’inspire de la nature et du monde qui l’entoure pour ensuite questionner et réinventer les principes et les matériaux établis du design.

Ainsi dans son travail elle n’hésite pas à employer des matériaux inattendus ou sous-estimés, comme la bakélite ou encore les algues. Avec ses matériaux originaux, elle réalise des projets à la croisée du design et de l’art…

Des objets  jour à base d’algues :

Pour son projet de diplôme elle a présenté au jury des abats jour fait d’algues.

 

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Pour ce projet hors du commun, elle a utilisé des varechs. Ce sont des algues brunes. Elles sont présentes en quantité sur les côtes du nord des océans Atlantique et Pacifique, de la mer du Nord et de la mer Baltique.  Les agriculteurs les ramassent et s’en servent régulièrement d’engrais.

Difficile d’imaginer des algues, comme objet de décoration dans notre salon…

En effet, quand on pense à ces algues, on imagine instantanément les aspects dégoulinants et leurs odeurs nauséabondes. Or une fois séchées l’odeur des algues s’estompe puis disparaît. De plus, si les algues sont méticuleusement séchées elles sont ensuite facilement travaillable.

Utiliser la découpe laser pour effectuer une dentelle d’algues :

La découpe laser permet d’obtenir un rendu précis, raffiné et élégant. Elle permet de dessiner des motifs géométriques qui constatent avec le côté organique des algues.

Désormais, elle partage son temps entre Hambourg où elle enseigne aux Beaux-Arts et Londres, ou elle poursuit ses expérimentations avec des matériaux inhabituels.

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Le placage d’algues :

Voici un banc fabriqué à partir de 21 lames de placage d’algues. Le placage d’algues remplace le placage de bois traditionnel. Ce banc a été développé par Julia Lohmann dans le cadre de sa bourse de recherche offerte par la Galerie Stanley Picker à Kingston.

 

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L’algue, le matériau de demain ?

Julia Lohmann croit beaucoup en ce matériau et ces possibilités. Elle pense que les bandes séchées d’algues pourraient constituer une alternative au cuir, notamment pour fabriquer des accessoires ou des bijoux.

 

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Elle pense également que ce matériau pourrait remplacer le papier et le plastique pour fabriquer des objets comme ces abat-jours de lampes par exemple.

Cependant ce matériau dans sa forme actuelle présente quelques contraintes. En effet, pour avoir une grande surface les varechs doivent être cousus entre eux. Une fois assemblés il est alors possible de les travailler et de les transformer en objets, ou en accessoires!

Et vous que pensez-vous des algues? Vont-elles s’inviter dans nos intérieurs ou dans nos garde-robes?

En tout cas, Julia Lohmann est enthousiaste. Elle songe déjà aux impacts positifs que pourrait avoir l’utilisation d’algues. En tout cas, à défaut que ce matériau inattendu se fasse une place dans nos intérieurs, il a fait entrée au musée V & A à Londres.

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Le journal qui fleurit quand on a fini de le lire

C’est le printemps les beaux jours reviennent, et visiblement accompagnés de belles idées! Le journal The Mainichi Shimbun, un quotidien japonais a proposé une version de son journal qui fleurit lorsqu’on le plante.

Si le nom de ce journal ne vous évoque pas grand chose, il s’agit pourtant d’un des plus gros tirages de la presse japonaise. Mainichi signifie littéralement « chaque jour ». Et chaque jour, ce sont environ 5,5 millions d’exemplaires sont écoulés.  : près 4 millions d’exemplaires pour celui du matin et 1,5 million celui du soir.

Un journal engagé : 

Ce journal distingué par le prix Pulitzer se démarque aujourd’hui par une démarche engagée.

Au-delà des problématiques évoquées dans les pages du journal, The Mainichi n’hésite pas à se servir de sa notoriété et de sa visibilité pour soutenir des causes, et à prendre position sur questions environnementales. En effet, le journal a par exemple soutenu une campagne de dons en faveur de populations qui souffrent du manque d’eau.

Si le journal a été l’un des premiers au pays du soleil levant à manifester son intérêt pour l’édition électronique, aujourd’hui ils sont conscients du déclin de la presse papier. Et pour faire face à ce déclin qui a entrainé la fermeture d’un certain nombre de points de distribution, ils ont fait appel à une agence de publicité afin d’élaborer un « Green Newspaper ».

Le green newspaper, un journal fertile?

Il s’agit en fait, d’un journal 100 % recyclable. Il suffit de le planter pour obtenir des fleurs.

Comment planter son journal?

Après avoir lu le journal, il suffit d’émietter le papier, de le recouvrir de terre, et de l’arroser régulièrement… Un peu de patience et quelques semaines plus tard, il fleurira.

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Une nouveauté technologique? 

Est-ce un concept novateur? Et bien pas vraiment! L’idée de se servir du papier pour y intégrer des graines n’est pas si innovante… On l’a d’ailleurs déjà vu en France, et aux États-Unis. Mais, en revanche on n’a jamais vu de campagne de cette ampleur!

Comment ça fonctionne du papier à planter?

Le papier contient des graines. Il se compose de deux couches de papier, au sein desquelles sont contenues les graines. Le papier est soluble dans l’eau.

Ici, la maxime « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » attribuée à Lavoisier prend tout son sens! Le papier redevient arbre, ou tout au moins plante… Une belle idée non?

Une idée marketing?

Cette expérience a été développée en partenariat avec l’agence Dentsu, l’une des principales agences publicitaires du Japon.

Une campagne plutôt efficace :

En effet, cette campagne marketing a eu un l’impact positif sur les ventes. On pourrait presque affirmer que la campagne de Mainichi s’est avérée plus efficace que ce l’effet escompté.

Quand une campagne publicitaire se transforme en campagne éducative :

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Le journal jusqu’à lors lu par les adultes, a fait sa place au sein des écoles. La valeur ajoutée du journal a été vite perçue par les enseignants, qui s’en sont servi pour sensibiliser les jeunes écoliers à l’écologie et au recyclage.

Une révolution verte?

Malheureusement pas encore! Car ce papier particulier n’est utilisé que lors des éditions spéciales de ce quotidien. Même si ce projet reste une campagne publicitaire, il sensibilise les lecteurs au recyclage, ainsi qu’au compostage. Et bien sûr on souhaite que ce genre d’initiative en inspire d’autre quotidiens.

Bref, on souhaite évidement que tous les journaux de cette édition spéciale aient été plantés et se soient transformés en de jolis parterres de fleurs !

 

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Agriculture urbaine : un tutoriel pour construire un jardin 

L’agriculture urbaine ou le défi de faire pousser des aliments sains localement :

L’agriculture urbaine, un phénomène de mode ?

La culture des fruits et des légumes en ville n’est pas un phénomène récent. Cependant, ces dernières années on assiste à la multiplication d’initiatives citoyennes en cette faveur, à travers toutes les grandes métropoles. Les citoyens souhaitent réintroduire la nature en ville. La problématique de la disponibilité et de la qualité des denrées alimentaires touche de plus en plus de citoyens. La proximité de la production répond à la demande de traçabilité des aliments exigée par les consommateurs.

Des kits de culture pour bâtir un potager chez soi :

À propos de la volonté croissante de réintégrer un peu de nature dans nos intérieurs, je vous parlais, il y a quelques jours d’hydroponie et du kit de culture hors-sol proposé par Ikea. L’hydroponie permet de cultiver des légumes toute l’année, indépendamment des conditions météo et de l’espace disponible.

Du kit de culture, à l’oasis de verdure :

Cette fois Ikea a collaboré avec Space10 pour créer la Growroom.

Il s’agit d’un jardin sphérique destiné aux citoyens urbains. Space10 est un incubateur d’idées qui travaille pour construire un avenir durable en milieu urbain. Pour eux le problème « l’agriculture traditionnelle occupe beaucoup d’espace et l’espace est une ressource rare dans nos environnements urbains. »

Pour répondre à cette problématique, ils ont conçu une sphère verte. Elle constitue une parenthèse à la frénésie urbaine, dans laquelle il a l’air agréable de se retrancher pour un moment de détente. C’est à la fois une oasis de verdure, un lieu de rencontre ou de détente… à vous de voir!

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L’objectif de la Growroom c’est d’offrir la possibilité aux citoyens urbains de cultiver leur propre potager :

Pour permettre aux citoyens de cultiver leurs propre fruits et légumes en ville, il a fallu s’adapter aux contraintes de celle-ci. Au sein des villes contemporaines chaque mètre carré est cher, et particulièrement convoité. Alors pour palier le manque espace disponible, la Growroom à adopter une forme sphérique. Cela permet de cultiver de façon verticale pour rentabiliser l’espace. Ainsi les sections de cultures se chevauchant. Mais tous les niveaux des plantes peuvent obtenir la lumière.

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Une conception accessible  : 

Le collectif a mis à disposition les plans de la structure gratuitement sur internet. Ainsi n’importe quel bon bricoleur, peut donc s’atteler à la construction de cette structure en bois.

Un pas vers la libre circulation des plans open source :

Les architectes, Mads-Ulrik Husum et Seine Lindholm du collectif Space10, sont à l’origine de ses plans et de leur libre diffusion. Ils ne souhaitent qu’une chose, c’est qu’on partage cette initiative avec le plus grand nombre des personnes possible. Ils souhaitent que les citoyens de toutes les métropoles s’emparent et des plans, et investissent un peu de leurs temps pour créer un dans leur quartier, ou dans leur arrière-cour un jardin sphérique.

 

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Une construction simplifiée :

Les architectes ont travaillé pour rendre l’assemblage de la Growroom, aussi simple et intuitif possible. Ce geste a pour but de ne pas décourager les gens, de façon à maximiser son adoption.

 

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DIY : un tutoriel pour construire ce superbe jardin d’intérieur :

Il vous faut :

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Pour la construire, il vous faudra tout de même environ 17 planches de contreplaqué et 500 vis, ainsi qu’un tournevis et un marteau. Cependant pour découper toutes les pièces mieux vaut se parer de matériel professionnel. Les plans, sont parfaitement adaptés pour être envoyés et découpés grâce à une découpe laser ou une fraiseuse CNC. La découpe des pièces est le seul obstacle de la mise en œuvre de son projet… Mais cependant, au sein des métropoles il existe de plus en plus de fablabs. Ils permettent d’utiliser et/ou d’emprunter une machine pour découper les différentes pièces.

Une fois terminée, la structure est de 2,8 m sur 2,5 m. Cette taille permet de pénétrer à l’intérieur et de prendre une pause dans un écrin de verdure.

Let’s do it  :

Si vous souhaitez installer ce beau jardin urbain chez vous, ou dans votre commune, je vous invite à télécharger les plans et les instructions. N’hésitez pas à partager avec nous, avec les architectes Mads-Ulrik Husum et Seine Lindholm et sur les réseaux des photos de vos créations!

 

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Un potager dans votre appartement !

Devant une urbanisation grandissante, et compte tenu de l’engouement actuel pour le diy et l’agriculture urbaine, Ikea a emboité le pas. L’enseigne propose désormais des kits de cultures miniatures… Le géant suédois souhaite permettre à tout un chacun de pouvoir cultiver chez soi quelques salades et autres plantes aromatiques. Pour se faire, l’entreprise a mis au point un kit de culture modulable spécifiquement destiné à l’intérieur.

Vers une démocratisation du jardinage par Ikea :

L’idée derrière ce projet, c’est de rendre le jardinage accessible à tous. Avec ce kit de culture intérieure, pas besoin d’avoir un jardin, ni même un champ pour pouvoir récolter ses propres salades.

L’hydroponie, une forme de culture hors-sol :

Ce kit de culture se base sur le concept de l’hydroponie. C’est un type de culture efficace. L’hydroponie permet aux plantes de croitre plus rapidement tout en consommant moins d’eau.

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La composition du kit de culture intérieure de la gamme Krydda/Växer :

La gamme est baptisée Krydda/Växer.

Elle comprend : graines, boîte de semis, mottes en laine de roche, engrais, billes de pierres ponces.

Afin que réellement n’importe qui puisse cultiver son potager intérieur, Ikea a collaboré avec l’Université suédoise des sciences agricoles. Cette dernière s’est chargée de tester différentes sortes de graines, de substrats, afin sélectionner les meilleures variétés.

La sélection de graines en partenariat avec l’Université suédoise des sciences agricoles :

Les graines disponibles à la vente chez Ikea ont donc étés sélectionnées selon des critères esthétiques, de taille, de vitesse de croissance, de gout, et bien sûr de croissance. L’objectif c’est que cela soit simple. Et surtout il faut que cela marche pour tout le monde, même ceux qui n’ont vraiment pas la main verte. Par contre, il est précisé que ces graines ne sont pas génétiquement modifiées (sans OGM).

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Les boîtes de semis :

Les boîtes de semis viennent avec un couvercle. Le couvercle permet à l’air de circuler et à la chaleur et à l’humidité de rester à l’intérieur. Mais vous pouvez aussi recycler une boite à œuf par exemple.

La laine de roche sert de réceptacle :

La laine de roche comme son nom l’indique est fabriquée à partir de roche volcanique. Pour obtenir une forme cubique telle que celle vendue, on la fait fondre à une température très élevée. Ensuite la solution en fusion est centrifugée. Puis on obtient ces microfils qui seront compressés en cube. Ce substrat fournit un support solide pour les racines. Il agit tel un réservoir temporaire pour les éléments nutritifs. Il peut être utilisé pour plusieurs cultures successives, car sa structure ne se détériore pas rapidement. Cependant, il ne contient naturellement aucun nutriment, donc les plantes dépendent entièrement d’une solution nutritive hydroponique. Enfin, la laine de roche est une matière difficile à détruire. Elle n’est pas biodégradable. Mais, il existe des systèmes de recyclage qui permettent de la réutiliser. Cela permet de lui donner une seconde vie et d’éviter d’encombrer les décharges.

Les billes de pierre ponce agissent comme substrat :

La pierre ponce est une roche d’origine volcanique. Elle est très porose, ce qui lui permet de stocker l’eau (et par la même les engrais en solution) et à la restituer ensuite à la plante au fur et à mesure de ses besoins. Ces caractéristiques physiques permettent d’économiser plus de 25 % l’eau puisque les racines des plantes viennent puiser directement l’eau nécessaire dans la pierre ponce elle-même.

À l’image d’Ikea ces kits sont modulables.

On peut donc commencer petit, si on est frileux, ou si on vit seul. Mais on peut envisager aussi d’acheter tout le kit, si nous faisons partie d’une famille nombreuse par exemple.

Pour vous lancer, il suffit de choisir la bonne combinaison, celle qui vous convient. Songez aux herbes aromatiques et légumes que vous aimez, à la quantité que vous voulez cultiver et à l’espace que vous voulez y consacrer chez vous.

Le plus petit modèle a été conçu pour contenir 8 plantes, mais il existe une version plus haute qui permet de cultiver sur 3 niveaux. Ce second modèle peut accueillir jusqu’à 45 pieds!

Bref il y a en a de toutes les tailles et pour tous les budgets. Selon le kit choisi, cela peut coûter de 50 euros jusqu’à environ 250 euros. (Malheureusement cette collection n’est pas encore disponible au Canada!)

Une fois, la taille du kit choisit, il ne vous reste plus qu’à choisir vos graines en conséquence. Les graines ne sont pas incluses dans les kits de culture pour vous permettre de choisir celles que vous préférez.

Afin de maximiser vos chances de réussites, si votre logement n’est pas très lumineux ou si la saison est capricieuse, vous pouvez acheter des lampes D.E.L. dont le spectre lumineux a été modifié pour la culture des plantes.

 

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Les avantages de ses kits de jardinage

Cultiver des légumes dans sa cuisine permet d’avoir un meilleur contrôle sur son alimentation.

Ce type culture requiert que peu d’espace. De plus, le principal bénéfice c’est que cela permet à toute la famille d’observer la croissance et l’évolution des plantes. C’est un bon moyen pour d’intéresser les enfants à la joie du jardinage.

Cependant, il faut voir ce type de culture comme un complément à l’agriculture classique, car cela présente aussi des limites…

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La culture hydroponique pas si écologique…?

Même si la culture hydroponique nécessite moins d’eau, on ne peut pas la qualifier d’écologique…

En effet, la plupart de temps sa mise en œuvre requiert des dépenses énergétiques. D’une part, car il faut maintenir la culture à une certaine température. Pour se faire, les cultures hydrologiques sont souvent chauffées. De plus, il faut aussi apporter suffisamment de luminosité pour permettre aux plantes de croitre. C’est pourquoi on largement a recours alors à l’éclairage artificiel.

De plus, ce type de culture hors-sol est souvent choisi par les industriels, afin de pouvoir être plus rentable. En effet, ce type de culture permet cultiver de façon verticale, de plus il est possible de maitriser de façon très simple tous les apports en nutriments de plants. C’est pourquoi de nombreux agriculteurs ne lésinent pas sur les quantités d’engrais. Cela pose alors le problème des eaux polluées.

Enfin, les légumes et les fruits produits ainsi n’ont que peu de saveur. « Si elles ont moins de bouquet, explique Sylvain Chaillou, professeur de physiologie végétale à Agroparistech, c’est aussi parce qu’elles sont cultivées à une période de l’année où il y a moins de soleil. Au mois de janvier, chauffage et lumière artificielle n’arrivent pas à remplacer les effets des rayons du soleil. » On ne remplace pas un sol naturel… et vivant.

Pour ses raisons, les cultures hydroponiques ne peuvent être qualifiés et certifiées de biologiques.

Cependant, malgré ses inconvénients, ce genre de démocratisation permet tout de même d’avoir et de regagner un certain contrôle sur son alimentation. Le potager intérieur, s’inscrit bien au-delà de la simple tendance à connotation bobo. Il s’inscrit réellement dans une démarche plus globale de bien être et mieux vivre en apportant plus d’intérêt à son environnement.

De plus, on pourrait imaginer dans les mois où les années à venir que Ikea lance un système aquaponique? L’aquaponie fonctionne de façon plus circulaire. Elle utilise les déjections de poissons (comestibles) pour fertiliser les plants de légumes. Cela permet de limiter le recours aux engrais chimiques.

Et vous ce genre de produits dans le catalogue Ikea, ça vous enthousiasme ?

La photo la plus émouvante de la catastrophe du Rana Plaza

Le 23 avril 2013, des inspecteurs découvrent des fissures dans l’immeuble du Rana Plaza et requièrent l’évacuation et la fermeture de ce dernier.

Les commerces et la banque occupants l’immeuble du Rana Plaza ferment immédiatement. Cependant, les ouvriers et ouvrières des ateliers de confection, sous la menace de voir leur salaire retenu ou de se faire carrément congédier, se voient obliger à reprendre le travail.

Le 24 avril 2013, à 9h00, le bâtiment du Rana Plaza s’effondre complètement, causant 1 133 morts et 2 500 blessés.

Juste avant le drame, des milliers de travailleurs, pour la grande majorité des femmes, avaient été contraints par leur direction de reprendre leur poste pour honorer les commandes d’entreprises multinationales de l’habillement. Les ateliers de confection produisaient des vêtements pour ,entre autres, les marques : Mango, Benetton, The Children’s Place, Joe Fresh et Primark.

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25 avril 2013. Deux victimes dans les décombres d’une usine de vêtements à Savar, près de Dhaka, au Bangladesh.

De nombreuses et très puissantes photographies ont été prises à la suite de l’effondrement de l’usine de confection de vêtements située à Savar, dans la périphérie de Dhaka, au Bangladesh.

Mais une photo, prise par la photographe bangladaise Taslima Akhter, m’est apparue comme étant la plus marquante et la plus déchirante. C’est lors de ma visite annuelle au World Press Photo de Montréal que j’ai découvert ce cliché. Et c’est aussi face à ce cliché que j’ai pris la décision de changer ma façon de consommer.

Il capture le chagrin d’un pays entier en une seule image.

Shahidul Alam, photographe bangladais, écrivain et fondateur de Pathshala, l’Institut de photographie de l’Asie du Sud, a déclaré à propos de cette photo :  » Cette image, bien que profondément troublante, est aussi d’une beauté obsédante. Une accolade au moment de mourrir. La tendresse qui se dégage de cette photo s’élève au-dessus des décombres pour nous toucher là où nous sommes les plus vulnérables. »

À propos de cette photo Taslima Akhter à déclaré  » J’ai passé toute la journée sur les lieux de l’effondrement de l’immeuble, regardant les ouvriers du textile qui étaient secourus des décombres. Vers 2 heures du matin, j’ai trouvé un couple qui s’enlaçait dans les décombres. Les parties inférieures de leurs corps ont été enterrées sous le béton. Le sang des yeux de l’homme coulait comme une larme. Quand j’ai vu le couple, je n’en croyais pas mes yeux. J’avais l’impression de les connaître. »

Quant à moi, à chaque fois que je regarde cette photo, je me sens mal à l’aise.

Contrecoup d’une industrie impitoyable et avide de profits, ce désastre est le résultat de mon mode de consommation. Oui, je suis la première à faire la chasse au petits prix et aux bonnes affaires. Sans me préoccuper de ce que ça engendre.

Cette photo m’a réellement fait prendre conscience de l’impact de ma consommation. Et face à cette photo, je me suis promise de changer ma façon de consommer la mode. Je me suis également promise de changer mon rapport au vêtement et la valeur que j’accorde à chacune des pièces qui compose notre garde-robe. Aussi belles soient-elles, toute chemise ou tendance nous semblent trop chère payées lorsqu’elles génèrent de la misère et contribuent à polluer notre planète.

Cette photo me hante tout le temps, à chaque fois que j’ai envie de re-craquer pour une petite pièce par chère, l’image de ces personnes me revient en tête.

C’est comme s’ils me disaient: « nous ne sommes pas seulement une catastrophe historique avec un nombre de morts record ». Cette photo pour moi est très symbolique. Car au de la de la mort de milliers d’ouvriers, on voit des êtres humains. Comme vous et moi, avec des sentiments et des rêves. Pour moi cette photo ré-humanise la catastrophe. Le rana plaza n’est pas qu’un simple chiffre et qu’un nombre de morts. Le rana plaza ce sont des êtres humains. Comme vous et moi. Avec des sentiments. Et avec des rêves.

Plus une mode plus durable et plus éthique... Un long chemin reste à parcourir.

De nombreux travailleurs de l’habillement à travers le monde, y compris les enfants, travaillent encore dans des conditions déplorables. Les rivières et les ruisseaux sont étouffés par des polluants qui menacent la vie en raison de la production de la mode rapide. Nous devons faire mieux ! Demandez la transparence de vos marques, faites vos recherches.

VOUS AVEZ LE POUVOIR DE CHANGER LA MODE !

FASHION REVOLUTION incite ceux qui aiment et consomment la mode à se demander qui a fait leurs vêtements, à imaginer le chemin qu’ils ont suivi depuis le cultivateur de la matière première, jusqu’au confectionneur et au distributeur en passant par le filateur, le tisseur et l’ennoblisseur. Et à poser la question à leurs marques préférées via les réseaux sociaux #whomademyclothes

Même si mes efforts sont minimes comparé aux dégâts des géants de l’industrie textile… Ils ont leur importance. Et c’est à force d’informer les gens que les choses changeront!

DIY : Herbier sous verre et cadre en cuivre

Un herbier sous verre avec cadre en cuivre ?

Voilà une tendance déco qui prend de l’ampleur !

Pour ceux qui n’ont pas la main verte, mais qui aiment l’esprit Urban Jungle Bloggers, pour ceux qui ont déjà beaucoup (trop) de plantes ou encore pour les décorateurs en herbe qui veulent faire entrer la nature dans leurs intérieurs. Un petit DIY tout simple pour un maxi effet.

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En plus de bien se marier avec le vert, le cuivre apportera une touche d’élégance.

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Pour ce DIY herbier il vous faudra :

•deux cadres sous-verre (par exemple ceux-ci ou ceux-là )

•des feuilles séchées

•une paire de ciseaux

•des petites pinces (facultatif)

•du ruban de cuivre adhésif (ici il s’agit de cuivre pour vitraux) ou masking-tape. Tu peux en trouver ici ou ici.

•du scotch

-> Petite précision ! Ici l’avantage de ce DIY c’est qu’il n’y pas pas besoin d’un cadre spécial herbier avec fond transparent, on le crée nous même (et à moindre coût évidemment). Les cadres sous verre que l’on utilise ici sont les cadres vraiment standards avec le fond en « carton/bois » (souvent) et 4 attaches en métal.

Dans un premier temps, il va falloir faire sécher des feuilles et des fleurs entre les pages d’un gros livre pour bien aplatir vos feuilles.

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 Étape 1 :

On commence par bien dégraisser les deux cadres photo : cela permettra au scotch de bien adhérer pour les étapes suivantes.

Ne pas oublier d’enlever toutes traces de doigts (avec du vinaigre blanc par exemple)

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Étape 2 :

Placez vos feuilles séchées sur la première vitre

Vous pouvez tenter des compositions plus folles et fournies que la mienne évidemment 😉

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Étape 3 :

Posez la deuxième vitre par-dessus lorsque votre composition vous satisfait.

Bloquer les deux vitres ensemble à l’aide de pinces (pinces à linge, ou comme ici des pince-notes).

-> Vous pouvez vous arrêter ici !  Mais si vous souhaitez un herbier avec un cadre en plus on continue les étapes.

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Étape 4 :  

Ensuite, déposer une première bande de scotch transparent à cheval le long du bord puis coller l’arrière. J’utilise ce scotch en premier parce que souvent les jolis masking tape ne collent pas aussi bien.

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Étape 5 :  

Puis à l’aide d’un cutter, couper le scotch sur toute sa longueur afin de rendre la bande visible plus fine, pour pouvoir la cacher avec du cuivre plus facilement par la suite.

Pas d’inquiétude le verre ne va pas se rayer.

Renouveler les étapes 4 et 5 sur les 3 autres côtés du cadre.

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Étape 6 :  

Couper vos 4 bandes de cuivre adhésif à la taille de vos bords.

Évidemment cela fonctionne aussi avec du masking tape de couleur, à paillettes, métallisé, etc.

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Étape 7 :  

Enfin décoller la bande adhésive et la positionner sur le verre de sorte de créer un angle : le cuivre doit recouvrir la tranche ainsi que quelques millimètres sur l’avant du cadre.

Si votre bande de cuivre est plus large, ce sera encore plus facile et vous pourrez alors la replier aussi sur quelques millimètres à l’arrière du cadre.

À faire sur les 4 côtés!

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Il ne vous reste plus qu’à trouver un joli emplacement à votre herbier.

Pour les fixer au mur je plante deux (grands) clous à l’horizontal et j’y pose un cadre : c’est super discret ! Pour ceux avec les pinces c’est encore plus simple : une punaise et on suspend le cadre par la pince. N’oubliez pas que ce qui est joli c’est de voir la transparence donc n’hésitez pas à jouer avec les cadres en les superposant légèrement etc..

Vous pouvez mixer le cadre en cuivre, ou en masking tape (ici le cadre au bord noir) avec les cadres à pince qui eux sont super rapide à faire et à changer.

Bonus : pour le petit cadre, je n’avais pas deux verres identiques alors j’ai utilisé du plastique transparent un peu rigide découpé à la forme du cadre pour faire le fond.

Et sur la photo vous reconnaîtrez le bougeoir tendance cuivre/marbre du dernier DIY 😉

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