Dollarama: La caverne d’Ali Baba made in china

À base, Dollarama est un magasin qui s’était fixé pour objectif  « Tout à un dollar ».

Super, mais qu’est ce qu’on y trouve ? C’est une chaîne de magasins qui vend tout et n’importe quoi / surtout n’importe quoi d’ailleurs. De la barre chocolatée, au pot de fleurs de jardin en passant par les assiettes de cuisine, avec pour mot d’ordre tout à quelques dollars.

Bref, Dollarama, c’est une thérapie par l’achat. On y va parce qu’il nous manque des serviettes en papier et on sort avec un sac rempli de conneries.
Avant Dollarama, j’ai commis quelques erreurs impardonnables pour mon porte-monnaie. Ainsi j’ai acheté du scotch chez Renaud Bray, une ampoule chez Rona et du démaquillant chez Jean Coutu.

Mais ça, c’était avant!!!

 

Les faibles prix encouragent vraiment les acheteurs.

Mais depuis quelques années, le magasin augmente ces prix. Certains vous diront que c’est à cause de la hausse des prix de ses fournisseurs, mais en réalité c’est que leurs clientèle est bien établie.

Quand je vous dit hausse de prix, en réalité ces cinq dernières années le prix a quadruplé. Car ajd des items se vendent jusqu’à 4 $. Cette augmentation graduelle, a démarré en février 2009. Dollarama lance une nouvelle gammes de prix, avec des articles à 1,25 $, 1,50 $ CA et 2,00 $.

 

Mais comme un dollar c’est un dollar, la communauté a crée un blog pour pouvoir échanger sur la qualité des produits.

Les fans sont même allés jusque.à créer une page fan sur Facebook nommée les « accros du Dollarama ». À l’heure actuelle, plus de 45000 internautes, partagent quotidiennement leur achats, ainsi que leurs créations faite à base d’articles trouvés chez Dollarama.

Finalement, Dollarama c’est un peu comme les boutiques de luxe. On trouve désormais des genre de contrefaçons du concept de cette boutique! Tel que le Royaume du Dollar, ou encore Dollar cité,ou  le Luxe du Dollar.

Le jour du déménagement à Montréal

Lorsqu’Aaron, mon tout premier colocataire montréalais, me décrivait, ce qu’était le fameux 1er juillet, jour du déménagement, j’avais un peu de mal à y croire. En réalité, il s’agit d’un véritable phénomène sociétal.

En effet, tous les baux locatifs démarrent et prennent fin le premier jour du mois de juillet.

Officiellement le déménagement a lieu début juillet pour ne pas perturber l’année scolaire. Officieusement, il s’agit en fait de contrarier le gouvernement fédéral.

Cette fameuse date  constitue un prétexte pour bouder la fête nationale qui se tient aussi ce jour-là.

Et dans les rues c’est l’anarchie. La circulation est bloquée, et des vestiges d’ameublement se retrouvent devant la plupart des appartements.
La majorité des Montréalais ne font pas appel à une société de déménagement, dont les prix augmentent aux alentours de cette date, et de façon exponentielle le jour J, mais à la solidarité des voisins, des amis et même des passants.

Si en Europe, le déménagement est souvent vécu comme une corvée à Montréal, c’est la fête de l’entraide !

Mes spots préférés

Le cafe plume

Situé à quelques mètres de mon ancien chez moi. Je m’y rends régulièrement pour rédiger quelques articles.

Sa particularité, c’est qu’il est situé au premier étage d’une maison typique du plateau. L’atmosphère est chaleureuse, on se sent un peu chez soi. Quelques fleurs, des photos, des magazines, une décoration minimaliste, et une playlist pointue.

 

Le moineau masqué, un café caché

Situé dans un coin tranquille du Plateau, il n’est doté de quelques places pour flâner et profiter d’une charmante cour où l’on peut travailler à l’ombre d’un arbre. Des chaises
aux couleurs acidulées, une atmosphère DIY. Des pots de fleurs confectionnés en béton, des tables de bois.

On y trouve aussi de quoi paresser : journaux, magazines, et livres.

Le bar inc

On l’aime pour sa terrasse ensoleillée. Elle fait de lui un est l’endroit idéal pour boire un verre en fin de journée avec des amis. Le nombre de places est restreint et le bar en bois et bordé de hauts tabourets.
Dernier avantage, les boissons y sont plutôt bon marché.

Under Pressure, c’est de la bombe !

Soleil et bombes aérosol prennent le dessus rue Sainte-Catherine ce week-end pour la 19èmee édition du festival Under Pressure.
Possibilité de voir les artistes en pleine action, de discuter avec eux, ils sont ouverts et très généreux.

Ici, c’est la motivation, et l’amour du graff qui rassemble les participants.

En effet, contrairement, à de grandes murales que l’on peut voir dans la ville, ici personne n’est payé, les artistes ne reçoivent aucune directive marketing des commanditaires puisqu’il n’y en a pas.
Under Pressure, c’est un événement communautaire qui dépasse les frontières sociales.
Cette année, plus de 80 artistes de graffiti de styles et d’horizons différents se sont rassemblés autour d’un intérêt commun, celui d’utiliser les rues comme leur toile, de nombreux musiciens et danseurs étaient présents.

Pour ceux qui apprécient les expériences marginales artistiques aventureuses, rendez-vous à la galerie Fresh-Paint est un espace culturel, éphémère d’art urbain. La galerie est gérée par des bénévoles, et permet aux artistes de s’exprimer, dans un lieu fermé, ce qui apporte une certaine diversité, on voit naître d’autres types de créations visuelles, à mi-chemin entre 
le graffiti et l’installation.

La galerie sert également de vitrine et de tremplins pour certains.


Du surf sur le Saint-Laurent

Oui, je ne te niaise pas!

Oui, c’est possible de surfer à Montréal sur le Saint-Laurent!!

Qui pourrait imaginer qu’en face du vieux port de Montréal, on pouvait faire du surf ? Certes, l’eau est plus fraiche qu’en Australie, mais ici pas de requins !

Bon, alors tout d’abord, je m’excuse vis-à-vis des amateurs de palmiers et de sable chaud, car ce n’est pas à Montréal que vous serez servis. Cependant, pour les amateurs de surf, sachez que Montréal a plusieurs petits spots.

Comment ça du surf sur un fleuve ?

Bien sûr, il n’y a pas d’océan à Montréal, donc il s’agit de surf de rivière, ou plutôt du surf de fleuve, dans le cas de Montréal. Puis là, vous êtes sans doute déjà en train de penser de vagues dans un fleuve… N’importe quoi!

Et bien, certaines conditions sont nécessaires pour former une vague. Tout d’abord il faut un certain débit d’eau ainsi qu’un brusque changement du fond. À Montréal, derrière Habitat 67, se trouve un spot. Vous savez l’ensemble d’habitations avant-gardiste de l’architecte Moshe Safdie sur l’île Sainte-Hélène. Cette expérience urbaine est possible grâce à la vague permanente due à une fosse creusée durant les travaux de construction de l’île Notre-Dame pour Expo 67. Les conditions ont été crées artificiellement et accidentellement. En effet, les ouvriers manquaient de terre de remblai et une digue fut construite afin d’aller en chercher dans le fond du fleuve. Le trou creusé est à l’origine de cette fameuse vague.

Découvrez cette petite vidéo qui présente différents spots, en guise de mise en bouche!

 

Soyez prudent!!

Soyez prudent tout de même, car il s’agit de rapide, et le courant est important. De plus si l’accès n’est pas surveillé, il reste pas moins interdit. En effet, à l’entrée du parc de la Cité-du-Havre, il y a des pancartes qui stipulent : « Accès, baignade ou toute autre activité formellement interdite en tout temps ».

Un poème dans la brique

Le « Tango de Montréal », un poème gravé dans la brique

Tout les jours, des centaines de personnes attendent leur autobus à l’arrière de la station de métro Mont-Royal sans même remarquer que, dans la vaste façade de briques, de l’autre côté de l’arrêt, se célèbre un poème de la littérature québécoise.

où ? 4443, rue Rivard, Métro : Mont-Royal

 

Inaugurée en 1999, l’œuvre a été conçue dans le cadre du réaménagement du square entourant l’accès au métro, créant ainsi la place Gérald-Godin, en hommage au poète et député québécois. Le poème s’intitule « Tango  de Montréal » est issu du recueil Sarzènes publié en 1983.

En voici un bel hommage. Ça change des statues de bronzes, ou des signatures aposées

« Nous nous sommes posé la question : comment souligner la mémoire de quelqu’un ? En représentant son visage ? Pas très bouddhiste comme idée. En inscrivant son nom quelque part ? Un nom ne dit rien à quelqu’un qui ne le connaît pas. En citant un de ses poèmes ? Une citation, c’est toujours un peu le viol d’une oeuvre… Dans ma réflexion, je me suis souvenu que Gérald Godin écrivait parfois ses poèmes sur le côté de sa maison du carré Saint-Louis. C’est ce qui nous a convaincus d’intégrer un de ses poèmes dans notre oeuvre. »
Affirme Richard Purdy, (Info STM, Les artistes du métro de Montréal: Richard Purdy, Métro, 13 octobre 2004, p. 9)

Voici la transcription de ces vers:

« Sept heures et demie du matin métro de Montréal
c’est plein d’immigrants
ça se lève de bonne heure
ce monde-là

le vieux coeur de la ville
battrait-il donc encore
grâce à eux

ce vieux coeur usé de la ville
avec ses spasmes
ses embolies
ses souffles au coeur
et tous ses défauts

et toutes les raisons du monde qu’il aurait
de s’arrêter
de renoncer »

L’info qui tue ;

Cependant, suite au dévoilement de la murale, il a fallu remplacer une des briques du poème car il y avait une faute dans l’œuvre originale de Godin.

Des tomates au pied des tours

Le jardin Georges-Vanier

Saint-Jacques Jean-D’Estrées
Métro : Bonaventure ou Lucien-L’Allier
Si Montréal compte 95 jardins communautaires qui couvrent 263 000 m2,  l’un des plus attachants est sans doute le jardin Georges-Vanier. Caché au pied des grandes tours du centre-ville et de l’amphithéâtre du centre Bell.
Dans certains arrondissements, un animateur horticole rend visite aux jardiniers pour leur prodiguer des conseils. Le matériel, terre, arrosage, outils, tables, clôtures et les fleurs décoratives, sont fournis.
Depuis leur création, les jardins communautaires comptent des listes d’attente et il faut souvent attendre plusieurs années pour entrer dans le cercle fermé de ces cultivateurs citadins.
C’est avant tout pour produire des légumes frais, mais une façon de socialiser avec leurs voisins de parcelle. Un jardinier peut en effet cultiver pour plusieurs : centaines de dollars de légumes par saison.
Tous les potagers sont biologiques ! La ville ayant interdit l’utilisation de pesticides, le compostage est encouragé.
À Georges-Vanier, la convivialité est renforcée par les cafés-rencontres du matin organisés deux ou trois fois par an, l’épluchette de blé d’Inde (maïs sucré) de septembre et le pique-nique annuel. Contrairement aux idées reçues, les jardins communautaires ne sont pas qu’affaire de retraités.

il n’y a pas d’âge pour avoir la main verte !

 

 

Les serres victoriennes, calme et sensualité

La rencontre du calme et sensualité

Enchâssées entre la bibliothèque municipale et le Victoria Hall,

Les serres victoriennes de Westmount sont un endroit sublime. Quand on pénètre sous les verrières, le temps semble s’arrêter. Sa toiture de verre et d’acier nous fait immédiatement replonger dans une autre époque. Il s’agit de l’époque victorienne.

C’est un lieu propice à la relaxation.

Les serres victoriennes sont également appelées la « Maison des Palmiers. »Cet authentique petit bijou d’architecture a été bâti en 1927.Au fil du temps, la “Maison des Palmiers” a subi diverses restaurations. Un vestibule a été ajouté et l’on a aménagé un bassin-étang dans la grande serre.

Le bâtiment accueille un petit jardin anglais du XIXe avec une superbe exposition florale composée, entre autres, d’orchidées et de jacinthes. On peut même y voir un bananier!

Quelques bancs et tables ont été installés pour permettre de prendre le temps de profiter de l’ambiance calme et reposante du clapotis de l’eau de la fontaine. J’aime la zénitude qui s’échappe des lieux. Ces serres font l’effet d’un havre de paix. On vient s’y ressourcer.

C’est aussi dans cette serre que l’on fait pousser les 8000 plantes qui vont être utilisées pour créer la gigantesque horloge florale située dans le parc Westmount juste à côté.

Accès à ce point bout de paradis :

On peut accéder à la serre par un passage depuis la bibliothèque. C’est  très pratique pour faire une pause nature entre deux lectures. Mais c’est aussi très agréable l’hiver quand il fait froid et que le sol est enneigé.

4574, rue Sherbrooke Ouest
• Métros : Atwater ou Vendôme

RIEN QUE POUR TES YEUX : LE BELVÉDÈRE CACHÉ DU MONT ROYAL

Accès montant : avenue des Pins et du Redpath-Crescent
Accès descendant : à gauche du chalet 

Impossible de visiter Montréal sans apercevoir le mont Royal.

Dans le cœur des habitants, il est beaucoup plus qu’une montagne, c’est un symbole, 
celui d’une ville et d’une population qui ont su se préserver du développement urbain. Pourtant, les Montréalais ou les touristes qui ont eu le temps et l’envie de découvrir le Mont-Royal dans sa totalité sont peu nombreux. 

La plupart des visiteurs se contentent d’atteindre son sommet en s‘arrêtant 
sur le stationnement de la voie Camillien-Houde avant de se rendre au belvédère connaissent le lac aux Castors, mais peu ont arpenté les multiples sentiers de cette petite montagne qui cachent parfois des surprises. 

C’est la balade que je vous propose. 
En partant du chalet du parc, un sentier étroit part vers l’est, longe la pente escarpée et, en quelques centaines de mètres, conduit à un petit belvédère naturel dont le seul aménagement consiste en une barrière de métal pour protéger du vide. 

D’ici, la vue sur la ville est quasiment la même. C’est nettement plus romantique : car vous avez la chance de l’avoir pour vous seul.

En version plus sportive, on peut également rejoindre ce petit promontoire en gravissant les 256 marches du grand escalier de bois qui part de l’avenue des Pins 

au niveau de la rue Peel.

Packaging original en papier journal

Le packaging qui fait grimper les ventes

La marque brésilienne de Café appelé café Pelé démontre à ses consommateurs la fraicheur de la torréfaction de son café, grâce à un conditionnement innovant. L’entreprise Café Pelé, à Sao Paulo, a monté un partenariat étonnant avec le quotidien Estadao. Il utilise le journal du jour comme conditionnement!

Conditionnement papier journal pour du café

Les clients sont de plus en plus nombreux a vouloir acheter des produits frais. Mais, aujourd’hui pas facile de savoir combien de temps un produit transite entre les différentes chaines alimentaires, avant d’arriver en supermarché puis dans nos assiettes et nos tasses!
Café Pelé, a su prendre en compte les attentes de ses nouveaux consommateurs. Il a souhaité leur prouver la fraicheur du café en l’associant à un un journal quotidien local.
Ce partenaire fournit quotidiennement la une du journal du lendemain. Dès qu’elle vient d’être validée aux alentours de 23 h 30, et ainsi le producteur de café enveloppe chaque jour ses produits avec les pages du journal Estado de Sao Paulo édité le jour même.
Pour promouvoir ce nouveau conditionnement, la marque a également fait un bon coup de marketing. En plus d’une livraison dans les supermarchés et cafés de la ville, les abonnés du journal ont reçu en plus du journal un sachet de café.
Et les résultats sont probants : +400 % de ventes et plus de 100 000 interactions sur Facebook.
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Associer le journal et le café, en voilà une idée pertinente!

Et selon vous le concept est-il repliable à d’autres types de produits?
Quels sont les produits qui peuvent être enveloppés dans des journaux?
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la vidéo ci-dessous qui montre le processus de la fabrication.
Pour en savoir encore plus, rendez vous sur la page de Café Pelé